• Aucun résultat trouvé

Urologie - FMC

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Urologie - FMC"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

F35

Vol. 19 - Juin 2009 - N° 2

Progrès en Urologie - FMC © 2009 - Elsevier Masson SAS - Tous droits réservés.

Éditorial

Progrès en

Urologie - FMC

Rédacteur en chef Alexandre de la Taille

Rédacteur adjoint G. Kouri (Périgueux)

Membres du Comité de rédaction

P. Blanchet (Pointe-à-Pitre) E. Chartier-Kastler (Paris) J.-L. Davin (Avignon) V. Delmas (Paris) F. Desgrandchamps (Paris) F. Giuliano (Paris) L. Guy (Clermont-Ferrand) F. Haab (Paris)

A. Haertig (Paris) O. Haillot (Tours) A. Houlgatte (Paris) J. Irani (Poitiers) G. Karsenty (Marseille) Th. Lebret (Suresnes) E. Lechevallier (Marseille) J.-J. Patard (Rennes) M. Roupret (Paris) A. Ruffion (Lyon) L. Salomon (Creteil) C. Saussine (Strasbourg) O. Traxer (Paris)

Correspondants : Chirurgie digestive Y. Panis (Paris) Chirurgie gynécologique R. Villet (Paris) Chirurgie pédiatrique G. Audry (Paris)

L

e congrès européen d’urologie est aujourd’hui un des rendez-vous incontour- nables pour connaître les nouvelles tendan- ces et avoir les premiers résultats des études qui changeront demain nos pratiques et nos prises en charge. Cette année, parmi les nouveautés, on pouvait retenir les premiers résultats de l’essai européen de dépistage du cancer de la prostate dont vous avez reçu un premier décryptage dans la lettre fax-AFU, mais aussi les premières bases des techniques de chirurgie coelioscopique par mono tro- cart ou par les orifices naturels, ou encore la sarcosine, qui pourrait être un nouveau mar- queur d’agressivité du cancer de la prostate.

Grâce aux quatre « envoyés spéciaux » de Progrès en urologie - FMC (Guillaume Plous- sard, Evanguelos Xylinas, Jérôme Rigaud et Xavier Durand), vous pouvez avoir en quel- ques pages une idée plus précise des der- nières tendances dans tous les domaines de l’urologie.

Ce Progrès en urologie - FMC est par ailleurs particulièrement orienté sur le thème des innovations thérapeutiques. Abdel-Rahmène Azzouzi poursuit la synthèse sur l’utilisation des différents lasers pour le traitement de l’HBP en abordant cette fois les aspects très pratiques de ces machines. En attendant les résultats des protocoles d’évaluation de ces lasers, cet article vous permettra de savoir si votre bloc opératoire est susceptible ou non d’accueillir ces machines. Vous aurez également une idée plus précise du coût de chaque procédure, ainsi que du matériel complémentaire à commander en plus du laser. Olivier Traxer, pour sa part, donne tous ses trucs et astuces pour préserver la durée de vie d’un urétéroscope souple. Au vu du coût de ce type de matériel, on ne peut qu’encourager tous les urologues utilisateurs à lire cette note technique qui peut permet- tre d’envisager une utilisation sans passage par la case « maintenance » d’environ une cinquantaine de fois. Emmanuel Chartier- Kastler fait enfin le point sur une technique prothétique de traitement de l’incontinence

Alain Ruffion Service d’urologie, Centre hospitalier Lyon Sud, Chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre Bénite cedex

alain.ruffion@chu-lyon.fr

urinaire chez l’homme et la femme, encore mal connue : les ballons ACT et pro-ACT.

Après une évaluation rigoureuse et à laquelle ont participé plusieurs centres français, cette technique va probablement être disponible pour tous les urologues prochainement.

L’article vous permet de faire le tour de tout ce que vous voulez savoir sur ces dispositifs, de leur indication à la technique de pose, en passant par les petits « trucs » de la gestion postopératoire des patients. Deux articles de mise au point se concentrent sur des situa- tions cliniques que vous pouvez rencontrer de temps à autre. François Rozet rapporte son analyse de la littérature concernant les expériences de prostatectomies radicales réalisées après résection endo-urétrale de la prostate. Le message principal à retenir est qu’en l’état actuel des connaissances, il semblerait que les résultats fonctionnels de la prostatectomie radicale, quelle que soit sa technique, soient moins bons après résection (notamment en ce qui concerne la préserva- tion nerveuse). Les données sur les risques de marges chirurgicales positives sont dis- cordantes et interdisent pour l’instant toute conclusion claire. Ce travail souligne l’absence étonnante de données collectées prospec- tivement sur ce sujet à l’heure actuelle.

Un autre article à faire diffuser largement est la synthèse du forum de cette année du comité de neuro-urologie sur la prise en charge des patients neuro-urologiques par les anesthésistes. L’équipe de Gilles Karsenty fait une synthèse remarquable des particularités de ces patients souvent pris en charge de façon hétérogène par nos col- lègues. À mettre d’urgence dans toutes les boîtes aux lettres des médecins anesthésis- tes avec lesquels vous travaillez !

Bonne lecture à tous.

Références

Documents relatifs

Les évolutions ou révolutions qu’elle a connues ont été nombreuses et peut-être plus que dans d’autres spécialités chirurgicales : cela va du dépistage du cancer de

Sur le plan de l’infectiologie, les nouvelles recommandations concernant la prise en charge des cystites aiguës simples, élabo- rées par l’AFSSAPS et l’AFU,

L’étude européenne « ERSPC » vient ainsi de publier des résultats intermédiaires encourageants avec une diminution de 20 % de la mortalité par cancer de la prostate dans le

« non-andrologue au quotidien », Pierre Nevoux nous donne une réponse limpide : la découverte d’une varicocèle clinique dans le bilan d’un couple infertile doit être traitée

L’IRM devient l’examen de choix du cancer de prostate, aussi bien dans le bilan d’un patient avec des biopsies négatives, d’un cancer de prostate au stade

Il faut se rappeler que les deux essais randomisés (EORTC [4] et RTOG [5]) qui ont établi l’association radiothérapie – hormonothérapie comme un standard de

Le groupe des cancers à risque intermédiaire correspond aux patients atteints d’un cancer de la prostate clinique- ment localisé présentant au moins l’une des caractéristi-

L’allongement de la durée de vie et la décou- verte fortuite de petites tumeurs rénales imposent aux urologues de prendre des déci- sions thérapeutiques chez des patients pour