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Urologie - FMC

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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F41

Progrès en

Urologie - FMC

Rédacteur en chef Alexandre de la Taille

Rédacteur adjoint G. Kouri (Périgueux)

Membres du Comité de rédaction

P. Blanchet (Pointe-à-Pitre) E. Chartier-Kastler (Paris) J.-L. Davin (Avignon) V. Delmas (Paris) F. Desgrandchamps (Paris) F. Giuliano (Paris) L. Guy (Clermont-Ferrand) F. Haab (Paris)

A. Haertig (Paris) O. Haillot (Tours) A. Houlgatte (Paris) J. Irani (Poitiers) G. Karsenty (Marseille) Th. Lebret (Suresnes) E. Lechevallier (Marseille) J.-J. Patard (Rennes) M. Roupret (Paris) A. Ruffion (Lyon) L. Salomon (Creteil) C. Saussine (Strasbourg) O. Traxer (Paris)

Correspondants : Chirurgie digestive Y. Panis (Paris) Chirurgie gynécologique R. Villet (Paris) Chirurgie pédiatrique G. Audry (Paris)

Vol. 20 - Juin 2010 - N° 2

Progrès en Urologie - FMC

ÉDITORIAL

stephane.droupy@chu-nimes.fr Stéphane Droupy Service d’urologie-andrologie, CHU de Carémeau, Place du Professeur-Robert-Debré, 30029 Nîmes cedex 9.

L’

incontinence urinaire et le cancer du rein sont au menu dans ce nouveau numéro de Progrès en Urologie FMC , qui, fi dèle à sa voca- tion, fait le point sur les nouvelles techni- ques chirurgicales et les nouveaux concepts.

Jean-Philippe Couapel, Jean-Jacques Patard et Karim Bensalah nous disent si l’on peut aujourd’hui faire une néphrectomie partielle sans utiliser d’agent hémostatique. Sophie Conquy nous explique à quel choix corné- lien la femme du XXI e siècle doit faire face : faire du sport ou ne pas en faire, tout est probablement dans la mesure.

L’allongement de la durée de vie et la décou- verte fortuite de petites tumeurs rénales imposent aux urologues de prendre des déci- sions thérapeutiques chez des patients pour lesquels le rapport risque-bénéfi ce est parfois diffi cile à évaluer, ce d’autant que l’histoire naturelle d’un cancer du rein est impossible à prévoir avec certitude pour un patient donné.

Les techniques thermo-ablatives utilisant la chaleur (radiofréquence) ou le froid (cryo- thérapie) ont ainsi trouvé leurs indications pour les patients souffrant de co-morbidités contre-indiquant une chirurgie rénale, d’insuf- fi sance rénale chronique et dans le cadre de prise en charge oncogériatrique. À l’instar de Laurence Bastien, les urologues se sont impli- qués dans la réalisation et l’évaluation de ces techniques, notamment par voix laparosco- pique, mais l’avenir de la cryothérapie et de la radiofréquence est à l’évidence la voie per- cutanée robot-assistée guidée par l’imagerie.

Les urologues gardent la maîtrise des abords percutanés du rein dans les autres indications.

D’un point de vue scientifi que, médical et économique, il est plus que souhaitable qu’ils gardent également la maîtrise des traitements thermoablatifs percutanés robot-assistés gui- dés par l’imagerie.

Le traitement de l’incontinence urinaire masculine a, depuis les temps immémo- riaux, utilisé les techniques de compression passive de l’urètre bulbaire, d’abord par voie externe puis par des techniques de trans- position chirurgicale des corps caverneux et plus récemment par la mise en place de matériel prothétique. La dernière évolution, rapportée dans ce numéro par Philippe Grise, est la mise en place d’une double bandelette par voie transobturatrice. Les résultats à court terme sont encourageants et permettront à cette technique de trou- ver une place chez des patients souffrant d’incontinence modérée ou dans l’inca- pacité de manipuler un sphincter urinaire artifi ciel. Gageons toutefois que nous ne sommes pas au bout des innovations théra- peutiques dans ce domaine de l’urologie.

Nicolas Brichart et Jacques Irani nous rap- pellent que l’un des facteurs de risque de récidive les plus évidents des tumeurs de vessie est la résection initiale incomplète.

Cette constatation prend tout son sens en cas de tumeur infi ltrant le chorion (pT1) de haut grade, dont la récidive ou la progres- sion expose le patient à une indication de cystectomie. Si l’on accepte le fait qu’un tiers des secondes résections trouve une tumeur résiduelle au moins aussi agressive que la première il est diffi cile de ne pas considérer cette attitude comme la garan- tie pour le patient d’une décision thérapeu- tique adaptée.

Et vous lirez bien sûr la synthèse de nos courageux globe-trotters Guillaume Plous- sard, Evanguelos Xylinas et Vidal Azancot, qui ont, cette année, bravé la fureur du volcan pour nous rapporter le meilleur de l’EAU 2010.

Bonne lecture !

Éditorial

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