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Climate change and electricity - 2006. European carbon factor. Comparison of CO2 emissions of the main European electric utilities

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Collection : Les cahiers du développement durable Novembre 2006

Facteur carbone européen

Comparaison des émissions de CO 2  

des principaux électriciens européens

(2)

2 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

Rapport préparé par PricewaterhouseCoopers Collection > Les cahiers du développement durable

PricewaterhouseCoopers

Membre  du  réseau  international  d’audit  et  de  conseil  PricewaterhouseCoopers  International  Limited.  PricewaterhouseCoopers  Advisory  (www.pwc.fr/

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La diversité des profils associée à la qualité des expériences de nos 680 consultants en France au travers de 25 implantations régionales et 20 000 dans 149  pays constitue notre principale force. Cette pluridisciplinarité permet d’apporter des réponses adaptées aux enjeux auxquels nos clients font face..

Enerpresse

Au cours des trente dernières années, Enerpresse est devenu la source d’information de référence pour les professionnels de langue française dans les  domaines de l’énergie, de la recherche liée au secteur et de la prévention des impacts liés aux changements climatiques. Grâce à une équipe éditoriale  spécialisée  et  à  son  réseau  mondial  de  correspondants,  Enerpresse  fournit  chaque  matin  une  sélection  des  informations  françaises,  européennes  et  internationales les plus pointues dans le domaine de l’énergie. Destiné à tous les membres francophones de cette communauté, Enerpresse publie aussi des  rapports de fond sur les enjeux, les acteurs, les marchés et les technologies qui font du secteur de l’énergie l’un des plus dynamiques à l’heure actuelle.

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Stabilité des émissions de CO

2

des principaux électriciens européens en 2005

Alors que la directive européenne visant à réduire les émissions de CO2 a été mise en place au 1er janvier 2005, les émissions cumulées des 2  principaux électriciens européens n’ont pas baissé en 2005 par rapport à 2004 et s’élèvent à 787 Mt CO2 (soit +1.7 % par rapport à 2001). Ces 2  compagnies représentent 55 % des émissions du secteur Electricité-Chaleur en Europe (25 pays).

La production électrique de ces sociétés ayant légèrement augmenté en 2005 (+0.4 %), le Facteur Carbone européen1 a diminué de 0.4 % et atteint  7 kg CO2/MWh.

Les dix premières sociétés émettent 45 % des émissions du secteur Electricité-Chaleur en Europe (25 pays). Sept d’entre elles ont eu des émissions  stables et trois ont vu leurs émissions baisser.

Les électriciens préparent-ils la réduction des émissions assez vite ?

Les principaux électriciens européens emploi- ent des moyens variés pour réduire leurs émis- sions dans les années à venir : augmentation de 

l’efficacité énergétique (centrales charbon avec vapeur supercritique, centrale gaz à cycles combinés), diversification accrue vers les énergies renou- velables (éolien, biomasse notamment), la capture et le stockage du carbone, maîtrise de la demande en énergie, projets de réductions des émissions  utilisant le cadre des mécanismes de développement propre du protocole de Kyoto.

Ces changements seront-ils assez rapides ? Un rapport de PwC, « The World in 2050 », publié en 2006, avance que la seule façon de stabiliser la con- centration de CO2 dans l’atmosphère est de combiner toutes ces mesures et de les mettre en place très vite. Or, pour atteindre ce but, les émissions  de CO2 en Europe doivent diminuer de moitié entre 2004 et 2050, soit une diminution de 1.5 % par an. Les résultats des électriciens européens sur la  période 2001-2005 sont sur une dynamique de stabilité des émissions, plutôt que de réduction.

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Synthèse

1 Le facteur  carbone (ou fac- teur d’émission)  est calculé en  divisant les émis- sions totales  de CO2 par la  production totale  d’énergie. Il est  exprimé en kg  CO2/MWh.

Principales progressions des émissions :

Scottish & Southern Energy (SSE) : +6.7 Mt CO2 (+55 %) en raison de la reprise d’une centrale  thermique au charbon,

Iberdrola : +4 Mt CO2 (+4 %) en raison de la diminution de la production d’hydroélectricité liée à la  sécheresse persistante de la péninsule ibérique en 2005,

EDP : +4 Mt CO2, (+ 16 %) pour la même raison.

Principales réductions des émissions :

ENEL : -6 Mt CO2 (-9 %) en raison d’une baisse de production en Italie (restriction de périmètre,  concurrence, arrêt prolongé d’un site pour reconversion),

Fortum : -5 Mt CO2, (-6 %) en raison de la nette réduction de la production de ses centrales au  charbon en Finlande, rendue possible par la hausse des importations d’électricité de Norvège, où la  pluviométrie a permis une production hydroélectrique très importante,

PVO : - Mt CO2, (-66 %) également en raison de la hausse des importations d’électricité de Norvège.

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RWE :  142 MtCO2, stable E.ON :  77.5 MtCO2, stable Vattenfall :  72 MtCO2, stable Endesa :   70 MtCO2, stable

ENEL :  62 MtCO2, en baisse de 9 %

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5 principaux émetteurs

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4

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Synthèse ... 3

1 Contexte, objectifs et limites de l’étude 1.1 Les débuts du marché européen du CO2 ... 7

1.2 Objectif de cette étude ... 7

1.3 Limites de l’étude ... 7

2 Méthodologie & sources 2.1 Collecte de l’information ... 8

2.2 Couverture ... 8

2.3 Périmètres ... 8

2.4 Information publiée ... 9

2.4.1 Analyse européenne (2 compagnies)... 9

2.4.2 Variation 2004-2005... 9

3 Résultats 2001-2005 3.1 Production ... 10

3.2 Émissions ... 11

3.3 Facteurs carbone ... 12

3.4 Principales évolutions 2004-2005 ... 12

4 Réduire les émissions 4.1 Moyens mis en œuvre 2005-2015 ... 14

4.2 Projection des émissions à l’horizon 2050 ... 14

Annexes A. Données par société ... 16

B. Résultats consolidés ... 17

C. Bibliographie ... 18

Table des matières

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6

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1.1 Les débuts du marché européen du CO

2

En Novembre 2005, PricewaterhouseCoopers et Enerpresse ont publié la quatrième édition du Facteur Carbone Européen visant à identifier et  présenter une information complète sur les émissions2 de CO2 des principaux électriciens européens, dans le contexte de la mise en place de la  directive 200/87/CE (directive « quotas ») sur le marché des permis d’émission CO2. Les plans nationaux d’allocation préparés par les états membres  de l’Europe des 25 pour la période 2005-2007 allouent environ 2 200 Mt CO2/an, soit 55 % des émissions actuelles de CO2 en Europe, à environ  12 000 sites, provenant majoritairement des secteurs producteurs et consommateurs d’énergie (ciment, acier, papier…). L’industrie de l’électricité et  de la chaleur est le plus important secteur pris en compte par la directive et recueille à elle seule environ 5 % des quotas.

A l’heure de la préparation des plans nationaux d’allocation portant sur la période 2008-2012, et à l’aube de la révision de la directive quotas, les  regards se portent désormais sur les évolutions futures et les moyens mis en œuvre pour réduire (ou compenser) les émissions de gaz à effet de serre  sur la prochaine décennie.

1.2 Objectif de cette étude

L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des  principaux producteurs d’énergie européens, d’analyser les principales variations par rapport aux données 2001 à 2004, puis d’identifier les moyens  mis en œuvre par les électriciens pour réduire ces émissions sur le court et le moyen terme.

Sur le long terme, les résultats de l’étude Facteur Carbone sont mis en regard de ceux obtenus dans une autre étude récente de PwC intitulée « The  World in 2050 », où sont comparés plusieurs scénarios d’évolution des principales économies mondiales avec leurs répercussions sur les émissions  de gaz à effet de serre et le climat.

1.3 Limites de l’étude

Nous ne fournissons ni commentaire ni opinion sur l’évolution des prix de l’énergie ou l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.

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Contexte, objectif et limites de l’étude 1

2 Pour simpli- fier, l’analyse est  concentrée sur le  CO2, les produc- teurs d’électricité  étant de faibles  émetteurs des  autres gaz à effet  de serre.

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8 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

2.1 Collecte de l’information en Europe

La plupart des sociétés ont publié des données directement accessibles à partir de leur site Internet ou dans leur rapport annuel et/ou dans  leur rapport Environnement/Développement durable. Par rapport aux données publiées depuis 2001, les auteurs ont constaté cette année une  amélioration quant à la transparence de l’information publiée, notamment sur l’interprétation des évolutions des émissions dans le temps. Ceci peut  être dû à la nouvelle valeur financière et comptable attachée aux émissions de CO2 depuis le lancement du marché européen des quotas en 2005.

Chaque producteur d’énergie rend compte de sa capacité installée, de sa production et des ventes réalisées. Pour les compagnies qui ne reportent  pas directement leurs émissions liées à l’électricité produite, nous avons dû recalculer le niveau d’émissions en multipliant les chiffres de production  (par type de combustible) avec les facteurs carbone spécifiques qui étaient soit reportés sur la base des Reporting Guidelines 1996 de l’International  Panel on Climate Change.

Nous savons – en particulier en cas d’extrapolation par calcul – que certaines données peuvent être approximatives. Mais nous tablons sur une marge  d’erreur ne dépassant pas 10 %.

Les récentes fusions et acquisitions au sein du secteur de l’énergie peuvent être la source de redondance si elles n’ont pas été reportées dans les  rapports environnementaux. Qui plus est, la façon de traiter cette information dans le rapport Environnement n’est pas homogène d’une compagnie à  l’autre (ex. périmètre considéré, méthode de consolidation).

2.2 Couverture

Le total des émissions de CO2 de l’Union européenne (UE25) s’élève approximativement à 4,0 Gt, sur lesquels environ 1,5 Gt est imputable à  la production d’électricité et de chaleur4. La production totale d’électricité en Europe a atteint ,09 TWh5 dont 70 % sont produits par les 2  compagnies analysées dans cette étude. Le total des émissions analysées dans cette étude atteint 787 Mt CO2/an, ce qui représente environ 55 %  des émissions du secteur énergétique européen (EU25).

2.3 Périmètre

Afin d’affiner les résultats de l’étude, nous n’avons pris en compte que :

> les émissions strictement européennes (en déduisant les émissions des filiales hors d’Europe),

>  les émissions uniquement imputables à la production d’électricité (nous ne prenons pas en compte les émissions d’autres filiales dans le cas d’un  groupe multi-sectoriel).

Quand cela était possible, nous avons également soustrait les émissions imputables à la production de chaleur.

Le groupe Edison est détenu à 50 % (droits de vote) par EDF. Nous l’avons cependant considéré comme une entité autonome, par continuité avec la  présentation de l’étude Facteur Carbone publiée en 2005.

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Méthodologie & sources

2

3 www.ipcc-ng- gip.iges.or.jp/

public/gl/invs6e.

htm

4 Source Agence  européenne de  l’environnement,  200.

5 Source  Eurelectric, 200

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Lorsque les informations consolidées sur les émissions manquaient, nous avons dû ajouter les chiffres des sociétés récemment acquises. Pour ce  faire, nous avons choisi la méthode « consolidation par le contrôle » (plutôt que la méthode « par intégration partielle »), telle que préconisée par le  GHG Protocol6.

Toutes les méthodologies de consolidation figurent dans l’Annexe B.

2.4 Information publiée

2.4.1 Analyse européenne (2 compagnies)

Nous avons analysé les 2 premiers producteurs d’électricité européens, selon les critères suivants :

Production (en TWh). Note : nous avons pris en compte l’électricité générée, à distinguer de l’électricité vendue par les compagnies, qui tient  compte des activités de trading

Émissions (en t CO2/an), correspondant à l’électricité produite Facteur Carbone (en kg CO2/MWh produit)

Principales évolutions

2.4.2 Variation 2004 - 2005

Nous avons recalculé les émissions 2004 de certaines sociétés pour tenir compte des dernières données publiées.

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Méthodologies & sources 2

6 Pour plus de  détails :  www.ghgproto- col.org

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10 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

3.1 Production — Données 2005

La production du panel a légèrement augmenté (+0,4 %) de 2004 à 2005. Sept sociétés produisent 50 % de l’électricité de l’Europe des 25 et les 2  premières 70 %. EDF7 représente, à elle seule, 20 % de la production européenne.

Production électrique en Europe 2001-2005

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Résultats 2001 - 2005

3

7 Toutes les don- nées EDF de  ce rapport ont  été obtenues  en ajoutant  100 % d’EDF  France, 100 %  d’EDF Energy  (Royaume-Uni)  et 100 % de  EnBW (Alle- magne) — voir  Annexe B 0

100 200 300 400 500 600

EDF RWE

Vattenfall

E.ONEndesa Electrabel

Enel British Energy

Iberdrola

CEZ Edison DEI

Fortum Statkraft EDP Scottish & Southern

Union Fenosa

Verbund Essent Drax Elsam Energi E2

PVO

2 001 2 002 2 003 2 004 2005

En TWh 2004 2001

2002 2003

2005

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3.2 Émissions — Données 2005

Les émissions proforma du panel ont été stables entre 2004 et 2005 (+0.0 %). Dix sociétés sont responsables de 45 % des émissions du secteur à  l’échelle de l’Europe des 25.

RWE est l’émetteur le plus important en Europe (142 Mt CO2), dépassant de 50 % le second émetteur, Vattenfall. E.ON et Endesa les suivent de près.

Émissions de CO2 en Europe 2001 - 2005

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Résultats 2001 - 2005 3

0 10 000 000 20 000 000 30 000 000 40 000 000 50 000 000 60 000 000 70 000 000 80 000 000 90 000 000 100 000 000 110 000 000 120 000 000 130 000 000 140 000 000 150 000 000

RWE E.ON

Vattenfall Endesa

Enel EDF DEI

ElectrabelEdison CEZ EDP Drax Scottish & Southern

Union Fenosa

IberdrolaEssent Energi E2

British Energy Elsam

Verbund Fortum PVO Statkraft 2001 2002 2003 2004 2005 En tonnes CO2

2004

2001 2002

2003 2005

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12 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

3.3 Facteurs carbone

La moyenne européenne du facteur carbone s’établit à 7 kgCO2/MWh en 2005 (74 l’année dernière, après recalcul). Le facteur carbone européen  n’a pas évolué depuis 2001. Les entreprises dont le facteur carbone est inférieur à cette moyenne, principalement en raison de la part de leur 

production hydraulique et nucléaire, sont les suivantes : Statkraft, Fortum, EDF, British Energy, PVO, Verbund, Iberdrola, Electrabel.

Les producteurs suivants ont connu une forte hausse de leur facteur carbone de 2004 à 2005 :

Iberdrola + 5 % (de 119 à 241 kgCO2/MWh) en raison de la baisse de la production hydroélectrique liée à la sécheresse persistante en péninsule  ibérique compensée par une augmentation de la production d’électricité thermique d’origine fossile.

EDP + 1 % (de 614 à 625 kgCO2/MWh) en raison de la baisse de la production hydroélectrique.

Le facteur carbone d’EDF a légèrement baissé (- 1 %), (de 10 à 102  kgCO2/MWh), ce qui traduit une légère dégradation du ratio en France  et une légère amélioration du ratio dans les filiales en Allemagne et en  Angleterre.

Les baisses les plus importantes de 2004 à 2005 ont été constatées  chez les producteurs suivants :

Fortum — 61 % (de 14 à 56 kgCO2/MWh) en raison d’abondantes  chutes de pluie en Norvège, qui ont permis de plus utiliser 

l’hydroélectricité, exportée vers la Finlande.

PVO — 55 % (de 280 à 126 kgCO2/MWh) pour la même raison.

Verbund — 12 % (de 149 à 11 kgCO2/MWh) grâce à une baisse de la  part des centrales thermiques dans la génération électrique

On constate que les sociétés ayant subi de fortes hausses (ou baisses)  de leur facteur carbone avaient déjà enregistré la même variation dans  l’étude Facteur Carbone précédente. Notamment, la dégradation  des facteurs carbone des producteurs ibériques de 2004 à 2005 est  identique à celle constatée pour de 2001 et 2002 puis de 200 à 2004  en raison de ressources hydrauliques limitées. On constatera également  que ces évolutions sont opposées à celles de ces producteurs 

ibériques entre 2002 et 200.

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Résultats 2001 - 2005

0 200 400 600 800 1 000 1 200

Facteur Carbone Europe 2005 : 373 kg / MWh En kg CO2 /MWh

Drax

E.ON DEI

RWE EDP

Edison

Energi E2

Endesa CEZ

Union Fenosa Enel Scottish & Southern Essent

PVO Vattenfall Elsam

Verbund Iberdrola

EDF Electrabel

British Energy Fortum

Statkraft

3

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3.4 Principales évolutions 2004 - 2005

Les variations d’émission par société sont pour la plupart liées  à la disponibilité des ressources hydrauliques, et donc aux  conditions climatiques.

La plus forte progression est celle de SSE, +6.7 Mt CO2 (+55 %),  en raison de la reprise d’une centrale thermique au charbon.

Les émissions d’Iberdrola et celles de EDP ont augmenté  chacune de 4 Mt CO2, en raison de la diminution de la 

production d’électricité hydraulique liée à la faible pluviométrie  en 2005 en péninsule ibérique.

Les émissions d’ENEL ont diminué de 8 MtCO2, en raison  d’une baisse de production en Italie (restriction de périmètre,  concurrence, arrêt prolongé d’un site pour reconversion).

Les émissions de Fortum ont diminué de 5 Mt CO2, (- 6 %) en  raison de la nette réduction de la production de ses centrales  au charbon en Finlande, rendue possible par la hausse des  importations d’électricité de Norvège, où la pluviométrie a  permis une production hydroélectrique très importante, Les émissions de PVO ont diminué de  Mt CO2, (-66 %)  également en raison de la hausse des importations d’électricité  depuis la Norvège.

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Résultats 2001 - 2005 3

Mt CO 2

-10 -5 -

5 10

Scottish

& Southern

Iberdrola EDP

PVO Fortum Enel

Principales évolutions entre 2004 et 2005

n > Augmentations n > Diminutions

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14 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

Réduire les émissions

3

4.1 Les moyens mis en œuvre pour réduire les émissions de CO

2

Cette deuxième partie de l’étude est consacrée à l’analyse des moyens mis en œuvre par les électriciens européens pour réduire les émissions de gaz  à effet de serre en 2005, ainsi que sur le court et moyen termes.

Les moyens suivants ont été identifiés : Amélioration de l‘efficacité énergétique

Actions sur le mix énergétique, développement des énergies renouvelables et du nucléaire Investissement dans des programmes type Mécanismes de flexibilité (MDP)

Développement de la maîtrise de la demande (audits énergétiques, certificats blancs) Neutralisation des émissions

Amélioration de l’efficacité énergétique

L’amélioration de l’efficacité énergétique est souvent décrite comme le levier prioritaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à court  terme.

Concernant l’utilisation de charbon, les industriels concernés cherchent à augmenter le rendement thermique (RWE, E.ON : 46 % dans une nouvelle  usine, à partir de 2011, Enel, Union Fenosa, CEZ : améliorer de 15 à 25 % sur le rendement thermique de 2 sites). CEZ envisage la construction de  nouvelles centrales charbon fonctionnant avec de la vapeur supercritique (2 x 660 MW). RWE va implémenter son procédé ALPC de pré-séchage du  lignite sur une unité à partir de 2007.

La mise en place d’unités cycles combinés gaz et le recours accru à cette filière sont mentionnés par de nombreux électriciens (E.ON : passage d’un  rendement de 8 % avec une centrale à charbon à un rendement de 58 %, Endesa, Electrabel, Edison, EDP, Iberdrola, Statkraft, Union Fenosa, SNET,  Statkraft) : au total, plus de 10 GW de puissance supplémentaire). Le rendement thermique des centrales au gaz de SSE et d’Endesa est supérieur à  50 %.

Concernant l’hydroélectricité, Fortum a modernisé 4 usines hydroélectriques en 2005 ainsi qu’Union Fenosa et CEZ (1 site chacun) en 2005. Statkraft  a également modernisé quelques unes de ses usines et a constaté une augmentation de la production électrique sur ces sites.

L’extension de la durée de vie de centrales nucléaires est mentionnée par British Energy et CEZ. EDF poursuit la préparation de la construction du  premier réacteur de la série EPR. Enel reconstitue une expertise nucléaire en interne et a racheté un électricien slovène disposant de  centrales  nucléaires.

Plusieurs électriciens ont des actions de R & D en cours (projet COMTES700 associant plusieurs électriciens européens dont Elsam, RWE et E.ON :  circuit vapeur poussé à 50 bars, 700°C, RWE : lit fluidisé, E.ON : 100 M€ sur 10 ans en plus sur son budget R & D classique pour améliorer  l’efficacité énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique,…).

Certains industriels mentionnent leur obligation de mettre en place les meilleures techniques actuellement disponibles dans le contexte de  l’application de la directive IPPC (RWE, DEI), voire de fermer des unités inefficaces (E.ON).

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(15)

Réduire les émissions 4

Actions sur le mix énergétique et le développement des énergies renouvelables

De nombreux électriciens ont développé en 2005 et prévoient d’augmenter leur parc éolien dans les années à venir, soit une puissance  supplémentaire de plus de 6.5GW au total (EDF, SNET, E.ON UK, Vattenfall, Electrabel, Edison, EDP, Iberdrola, DEI, Union Fenosa, SSE, PVO).

Plusieurs électriciens font fonctionner des usines à l’énergie biomasse de puissance cumulée supérieure à 1.5 GW (Essent, Electrabel, Drax : 20 kt de  biomasse brûlés en 2005, E.ON :, 10 M€ d’investissement pour construire la plus grande usine utilisant de la biomasse du Royaume-Uni Vattenfall,  SSE, CEZ, PVO : 700 M€ d’investissement depuis 2000 en construction et R & D). RWE a prévu de construire une unité mixte charbon-biomasse de  2x800 MW à partir de 2012 aux Pays-Bas.

EnBW et SSE prévoient chacun la construction d’une centrale hydroélectrique. EDF rénove ses barrages en France et a des projets de petite  hydraulique. Endesa a monté une petite unité hydroélectrique en 2005.

RWE va investir 650 M€ sur les cinq prochaines années dans les énergies renouvelables.

Changement de combustibles. Scottish Power, Union Fenosa et DEI ont utilisé plus de gaz naturel à la place de charbon ou de lignite en 2005. Union  Fenosa va remplacer du lignite par du charbon.

Peu d’électriciens font état d’investissements dans le solaire (EDF, Enel, DEI, SSE), le géothermique (EDF, Enel, DEI), les piles à combustibles (Iberdrola  est impliqué dans un projet R & D européen HYCHAIN), l’énergie marémotrice (SSE, Statkraft) ou la production d’hydrogène à partir de sources 

renouvelables (Statkraft).

Investissement dans des programmes type Mécanismes de flexibilité (MDP)

Projets déjà validés par les Nations-Unies (UNFCCC)

Dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de Kyoto, les électriciens européens sont impliqués dans de nombreux projets MDP, dont environ 65  sont validés par l’UNFCCC1. Le total des crédits attendus est de 12 Mt CO2 par an soit 125 Mt CO2 en tout2. Les trois principaux projets regroupent  70 % des crédits générés par ces projets.

Les électriciens les plus impliqués dans ces projets validés sont EDF (via EDF trading), Nuon et Endesa.

Les crédits de ces projets proviendront en majorité des pays suivants, qui sont les principaux pays hôtes en matière de MDP : Chine (6 %), Inde  (26 %), Mexique (1 %), Brésil (12 %), Corée du Sud (12 %)

L’essentiel de ces crédits proviendra principalement d’un domaine industriel non lié à la production d’énergie, la destruction du HFC 2 (69 %). Les  thèmes suivants sont : la méthanisation des lisiers d’animaux (21), la valorisation énergétique de la biomasse (4 %), la création de parcs éoliens (4 %).

Autres projets

Les électriciens ont un portefeuille de projets bien plus large que les projets déjà validés par les Nations-Unies. Par exemple, Endesa suit un ensemble  de 70 projets (investissement interne/externe, ou transaction) en vue de racheter 15 Mt CO2 d’ici à 2012. RWE a un budget de 150 M€ pour investir  dans des projets MDP d’ici 2012.

E.ON développe un projet MOC avec Gazprom.

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1 Source :  www.unfccc.int

2 Certains projets  MDP, notamment  les plus gros,  sont montés en  commun par  différents inves- tisseurs. Les  125 Mt reflètent  les montants  globaux des  réductions atten- dues et tous ces  crédits ne seront  pas tous achetés  par des électric- iens européens,  qui ne sont pas  toujours les  seuls investis- seurs.

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16 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

Réduire les émissions

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Enel, EDP et Edison commencent à développer leurs programmes  et Verbund l’envisage. Electrabel participe à des projets de reforestation (50 000 ha  dans le monde). Fortum attend 0.2 Mt CO2/an de ses projets MDP/MOC.

Développement de la maîtrise de la demande (audits énergétiques, certificats blancs

Trois pays européens ont instauré un marché des certificats d’économie d’énergie ou certificats blancs (le Royaume-Uni en 2002, I’Italie en 2004, la  France en 2006). Ces programmes demandent notamment aux électriciens présents dans ces pays de contribuer à améliorer l’efficacité énergétique  chez les utilisateurs finaux d’énergie.

Certains électriciens (ex. EDF, la SNET, Electrabel, E.ON, Union Fenosa…) ont développé des offres de conseil à destination de leurs clients pour  mieux gérer leur consommation d’électricité.

Neutralisation des émissions

RWE, E.ON, Elsam et Vattenfall développent des usines thermoélectriques sans émission de CO2. La première usine de RWE aura 450MW de  puissance et sa construction est prévue à partir de 2014 (combustible : charbon). E.ON en est au stade de l’étude de faisabilité sur une unité en  Angleterre (450 MW, charbon), Vattenfall au stade de l’usine pilote concernant la capture du CO2 (0 MW). Un projet de recherche européen réunit les  actions de plusieurs électriciens européens, dont Vattenfall et RWE.

Elsam pense pouvoir démarrer les opérations de 2007 à 2012 sur ses centrales à charbon danoises, avec un stockage dans des réservoirs pétroliers  en mer du Nord.

SSE développe un projet R & D de « décarbonisation » de l’électricité, avec son partenaire BP. L’hydrogène produit à partir de gaz naturel produira de  l’énergie alors que le CO2 également produit serait réinjecté dans des réservoirs pétroliers en mer du Nord.

EDF Energy propose à ses clients un service (payant) leur permettant de neutraliser leurs émissions. EDF Energy investit alors les fonds collectés dans  des projets réduisant les émissions.

4.2. Projection des émissions à l’horizon 2050

PwC Macroeconomics (Londres) a publié en mars 2006 un rapport montrant la croissance rapide et significative à l’échelle mondiale du groupe des 

« E7 » (Chine, Inde, Brésil, Russie, Mexique, Indonésie, Turquie). En 2050, le groupe des pays du E7 pourrait représenter des économies supérieures  de 25 à 75 % à celles du groupe des pays du G7. Notamment, l’économie chinoise pourrait dépasser celle des Etats-Unis dès 2016.

PwC Macroeconomics a complété en septembre 2006 ce premier rapport afin d’évaluer les conséquences en terme de changement climatique  de ces projections économiques. Pour cela, six scénarios ont été étudiés ; ces scénarios font varier les taux de croissance annuels du PNB, de la  consommation d’énergie primaire, de la consommation d’énergie non fossile (énergie nucléaire et énergie renouvelable). Pour chaque scénario, les  émissions de gaz à effet de serre sont calculées, ainsi que la concentration de CO2 dans l’air, paramètre fortement relié à la température.

Dans le scénario de base, le taux de croissance annuel mondial est de .2 %, le taux de croissance annuel de l’énergie primaire et de l’énergie non  fossile est de 1.6 %. Dans ce scénario, les émissions de gaz à effet de serre du G7 croissent de 0 % entre 2004 et 2050 et celles du E7 de 225 % sur 

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(17)

Réduire les émissions 4

la même période, résultant en une croissance mondiale des émissions de 112 % sur la période.

Ce scénario ne parvient pas à stabiliser la concentration de CO2 dans l’atmosphère, qui passe de 80 ppm en 2004 à 550 ppm en 2050, ce qui  pourrait impliquer des risques significatifs d’effets adverses sévères dus au changement climatique, d’après le consensus scientifique actuel.

Dans le scénario le plus favorable pour le climat (baptisé « croissance propre et séquestration du carbone »), le taux de croissance annuel mondial  reste .2 %, le taux de croissance annuel de l’énergie primaire est de 0.6 % et celui de l’énergie non fossile est de 2.5 %. Dans ce scénario, les  émissions de gaz à effet de serre du G7 sont diminuées de moitié entre 2004 et 2050 et celles du E7 augmentent globalement de 0 % sur la même  période, permettant une décroissance mondiale des émissions de 17 % sur la période.

Ce scénario parvient à stabiliser la concentration en CO2 dans l’atmosphère aux environs de 460 ppm, ce qui réduirait très sérieusement les risques  de perturbation climatique mondiale.

Pour y parvenir, il faudra dépenser environ 2 à  % du PNB mondial en 2050, ce qui permettrait de réduire les émissions de 2050 de 60 % par rapport  au scénario de base.

D’après l’analyse menée dans le rapport, les mesures à mettre en place sont faisables technologiquement et relativement peu onéreuses. Ces  mesures, qui requièrent une action concertée des gouvernements, des industriels et des particuliers, portent sur :

l’amélioration de l’efficacité énergétique,

une diminution de la part des combustibles fossiles, en faveur d’énergies renouvelables et de l’énergie nucléaire, la séquestration du carbone dans le sous-sol.

Émissions mondiales de carbone provenant de combustibles fossiles (GtC/an)

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0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

2004 2025 2050

Utilisation accrue d’énergies nucléaires et renouvelables Efficacité énergétique accélérée

Captage et stockage de carbone Captage et stockage de carbone (avec CSC)

Statu quo

Source : 

Projections du modèle PwC. Les quatre  lignes correspondent à nos scenarios de  base, de diversification des carburants, de  croissance propre optimale (avec CSC). Ce  dernier devrait permettre de stabiliser les  concentrations atmosphériques mondiales  de CO2 à environ 450 ppm, ainsi que le dé- montre le rapport.

(18)

18 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

Réduire les émissions

Émissions mondiales de carbone provenant de combustibles fossiles d’après le scénario de croissance propre optimale  (avec CSC)

L’examen des options technologiques et politiques effectué dans le rapport autorise un optimisme prudent. En effet, les technologies nécessaires  existent, ainsi que les moyens réglementaires pour réduire les coûts de mise en place (ex. système des quotas en Europe).

Néanmoins, il s’agit de ne pas perdre de temps, et notamment de parvenir à réduire les oppositions d’une partie de la société civile au nucléaire, aux  grands projets hydroélectriques et aux projets éoliens terrestres, car il est probable que l’essentiel des mesures d’amélioration de l’efficacité énergé- tique aujourd’hui identifié devra être mis en œuvre.

Pour cela, les pays « riches » de l’OCDE doivent montrer l’exemple et réduire rapidement leurs émissions, car il ne serait pas réaliste d’attendre une  diminution des émissions d’économies en phase de croissance rapide, comme celles de la Chine et de l’Inde.

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Tentative de rapprochement avec les résultats de l’étude  Facteur Carbone

Dans le scénario « croissance propre et séquestration du carbone », les  émissions mondiales nettes de CO2 en 2005 doivent être réduites de 17 %  par rapport à 2004. Dans le même temps, les émissions européennes  (EU-25) nettes de CO2 doivent, elles, être réduites de moitié. Ceci se  traduit par une réduction d’émission d’environ 1.5 % par an. En supposant  que tous les émetteurs réduisent leurs émissions au prorata de leur  contribution, cela correspond pour le secteur électrique à une réduction  d’émission annuelle de 1.5 %.

Or les données 2001-2005 de l’étude Facteur Carbone montrent plutôt une  relative stabilisation des émissions des électriciens européens (voir graph- ique suivant).

Un effort complémentaire resterait donc à accomplir pour se diriger vers un  scénario de stabilisation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère.

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90 95 100 105 110

%

2001 2002 2003 2004 2005

Valeur relative (base 100 en 2001)

Production (TWh) Emissions (t CO2)

Facteur carbone (kg CO2/ MWh) Tendance 2050 (-1.5% par an)

 Par comparaison, le livre blanc sur l’énergie du Royaume-Uni propose de réduire de 60 % d’ici 2050  les émissions de CO2 du secteur de l’énergie du pays. Or entre 2004 et 2005, la consommation domes- tique d’électricité y a augmenté de 1.6 %, tout comme la consommation d’électricité au niveau européen  (+1.1 % sur EU25 de 2004 à 2005, source : Eurelectric).

4

Évolution historique de la production, des émissions de CO2 et du facteur carbone des 23 principaux électriciens européens.

(19)

Annexes

(20)

20 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

(21)

Annexe

Données par société

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A

2005 2004 2003 2002 2001

Pays Compagnie Production  (TWh)

Émissions   (t CO2)

Facteur  carbone   (kg CO2/

MWh)

Production  (TWh)

Émissions   (t CO2)

Facteur  carbone   (kg CO2/

MWh)

Production  (TWh)

Émissions   (t CO2) »

Facteur  carbone   (kg CO2/

MWh)

Production  (TWh)

Émissions   (t CO2)

Facteur  carbone   (kg CO2/

MWh)

Production  (TWh)

Émissions   (t CO2)

Facteur  carbone   (kg CO2/

MWh) France/UK/

All EDF 590 59 998 700 102 586 60 177 87 10 611 61 211 100 100 594 56 211 127 95 552 40 289 777 7

Allemagne/

UK RWE 182 142 700 000 784 18 19 100 000 761 179 140 500 000 787 184 15 500 000 78 179 125 250 000 700

Suède/All./

Pol./Fin. Vattenfall 175 71 768 500 410 174 69 971 000 40 160 71 471 000 448 166 68 282 66 411 180 70 988 805 94

Allemagne/

UK E.ON 16 77 51 646 476 162 77 01 190 476 159 7 841 200 465 19 75 92 702 91 175 75 6 822 429

Esp./It./

France Endesa 126 69 998 18 557 126 69 428 568 550 121 64 026 000 529 114 61 786 219 542 118 6 522 599 58

Belg./PB/Fr/

It/Port/Pol Electrabel 12 9 61 000 19 125 40 825 000 27 10 41 587 000 20 115 44 481 000 87 106 9 61 000 71

Italie/Esp Enel 119 62 200 000 521 12 68 421 000 518 144 76 480 560 51 14 80 01 000 559 168 92 01 000 547

UK British 

Energy 68 7 215 160 105 67 7 155 000 106 7 7 100 000 98 70 5 97 900 78 75 6 72 700 90

Esp. Iberdrola 66 15 966 009 241 66 11 899 215 179 64 7 465 495 117 56 1 549 81 242 58 8 560 90 148

Rép. 

Tchèque CEZ 60  00 000 555 62 5 706 546 575 61 5 706 546 585 54 4 699 655 64 52 7 197 91 715

Italie Edison 58  517 268 576 61 5 557 800 58 57 5 10 26 61 56 5 16 900 624 62 41 826 772 675

Grèce DEI 5 52 592 000 994 5 5 287 500 1015 52 52 408 800 1004 49 51 45 000 1050 48 52 086 200 1084

Finlande Fortum 52 2 928 571 56 56 7 928 571 14 5 7 928 571 149 48 7 000 000 147 41 6 767 857 164

Norvège/

Swe/Fin Statkraft 42 4 000 0 4 - 0 42 0 49 - 0 8 - 0

Portugal/

Esp. EDP 40 27 800 000 695 9 2 89 710 614 4 2 249 000 56 9 26 899 200 690 41 2 255 101 57

UK Scottish & 

Southern 9 18 900 000 486 2 12 184 800 524 2 12 29 400 51 19 9 46 800 487 2 11 854 800 525

Espagne Union 

Fenosa 0 16 487 000 549 27 15 917 725 589 27 15 098 000 557 24 16 80 00 68 26 14 525 000 559

Autriche Verbund 29  810 000 11 0 4 47 000 149 28 5 000 000 178 5  654 000 105 28  146 000 111

Pays-Bas Essent 27 12 696 429 474 25 12 048 000 480 9 21 645 000 555 7 20 22 500 549 5 19 000 000 54

UK Drax 25 20 519 000 80 25 20 519 000 88 26 21 642 000 8 19 16 50 000 840 22 18 75 000 840

Danemark Elsam 15 6 466 97 46 15 6 466 97 46 20 9 000 000 450 16 7 29 897 452 16 7 29 897 452

Danemark Energi E2 14 9 00 000 678 14 9 00 000 678 16 12 470 000 765 14 10 200 000 729 1 10 500 000 808

Finlande/

Suède PVO 1 1 671 585 126 18 4 950 000 280 18 6 07 529 7 16 6 000 000 75 19 4 900 000 258

Total 2 110 786 71 582 7 2 102 786 475 895 74 2 146 801 27 48 7 2 109 785 278 666 72 2 076 77 170 650 72

(22)

22 Facteur carbone européen – Novembre 2006 PricewaterhouseCoopers / Enerpresse

B Annexe

Résultats consolidés

|

2005 2004 200 2002 2001

Pays Compagnie Production 

(TWh)

« Emission   (t CO2) »

kg CO2/

MWh

Production  (TWh)

« Emission   (t CO2) »

kg CO2/

MWh

Production  (TWh)

« Emission   (t CO2) »

kg CO2/

MWh

Production  (TWh)

« Emission   (t CO2) »

kg CO2/

MWh

Production  (TWh)

« Emission   (t CO2) »

kg CO2/

MWh

France EDF-France 494 2 707 200 48 487 20 470 800 42 51 22 89 000 45 509 2 690 000 47 477 17 44 000 6

UK EDF Energy 2 18 480 00 807 25 20 477 828 812 2 17 460 000 776 20 15 754 611 772 12 7 800 000 650

Allemagne EnBW 74 17 811 200 242 7 19 229 245 26 75 20 858 100 277 65 16 766 516 488 6 15 145 777 462

Groupe 

EDF EDF 590 59 998 700 102 586 60 177 87 10 611 61 211 100 100 594 56 211 127 95 552 40 289 777 7

Allemagfne RWE 149 120 000 000 808 149 116 000 000 779 141 11 000 000 80 149 114 000 000 765 148 105 000 000 709

UK RWE UK 22 700 000 680 4 2 100 000 681 8 27 500 000 726 5 21 500 000 62 1 20 250 000 65

Groupe 

RWE RWE 182 142 700 000 784 18 19 100 000 761 179 140 500 000 787 184 15 500 000 78 179 125 250 000 700

Europe 

Centrale E.ON 127 52 215 190 410 127 52 215 190 410 12 47 158 200 8 156 52 260 000 5 142 55 800 000 9

UK E.ON UK 6 25 16 456 710 5 25 086 000 719 6 26 68 000 74 7 2 12 702 62 19 56 822 584

Groupe 

E.ON E.ON 16 77 51 646 476 162 77 01 190 476 94 44 09 000 470 91 45 400 000 500 95 48 000 000 506

Espagne 

Portugal Endesa 94 50 2 48 58 96 48 509 25 507 94 44 09 000 470 91 45 400 000 500 95 48 000 000 506

Italie Endesa 

Italia 2 11 681 000 500 21 11 484 000 550 18 10 919 000 610 18 10 881 620 620 18 10 018 000 570

France SNET 9 7 99 880 920 10 9 45 15 985 9 9 068 000 956 6 5 504 599 971 6 5 504 599 971

Groupe 

Endesa Endesa 126 69 998 18 557 126 69 428 568 550 121 64 026 000 529 114 61 786 219 542 118 6 522 599 58

Italie Enel 112 56 200 000 501 126 6 408 000 50 18 71 467 560 518 17 75 000 000 547 162 87 000 000 57

Espagne Viesgo 

generacion 7 6 000 000 82 6 5 01 000 82 6w 5 01 000 82 6 5 01 000 82 6 5 01 000 82

Groupe 

Enel Enel 119 62 200 000 521 12 68 421 000 518 144 76 480 560 51 5 20 589 000 588 168 92 01 000 547

Edison 5 22 15 218 625 6 20 648 000 580 6 21 16 16 587 5 20 589 000 588 2 15 189 772 660

Edipower 2 11 82 050 59 25 14 909 800 587 21 1 994 100 657 21 14 547 900 68 9 26 67 000 68

Italie Groupe 

Edison Edison 58  517 268 576 61 5 557 800 58 57 5 10 26 61 56 5 16 900 624 62 41 826 772 675

Portugal EDP P 25 14 880 000 590 26 12 051 710 465 29 11 400 000 400 25 15 025 600 601 28 12 600 000 450

Espagne Hidrocantabrico 15 12 920 000 87 1 11 842 000 91 15 11 849 000 95 14 11 87 600 848 1 10 655 101 846

Groupe 

EDP EDP 40 27 800 000 695 9 2 89 710 614 4 2 249 000 56 9 26 899 200 690 41 2 255 101 57

(23)

Le rapport intitulé « The World in 2050 : implications of global growth for carbon emissions and climate change policy » peut être téléchargé à partir du site www.pwc.fr/the_world_in_2050.html.

Le rapport intitulé « The World in 2050 : How big will the emerging market economies get and how can the OECD compete ? » peut être téléchargé à partir du site www.pwc.com/extweb/pwcpublications.nsf/docid/56DD37D0C399661D852571410060FF8B.

Annexe C

PricewaterhouseCoopers Thierry Raes 

Associé Développement Durable  6, rue de Villiers 

92208 Neuilly sur Seine Cedex Tél.  1 56 57 12 1 

thierry.raes@fr.pwc.com www.ecobilan.com

Olivier Muller  

Directeur – Changement Climatique  6, rue de Villiers 

92208 Neuilly sur Seine Cedex Tél.  1 56 57 80 44 

olivier.muller@fr.pwc.com www.pwc.fr/dd

Enerpresse

Valéry Laramée de Tannenberg  17, rue d’Uzes 

75002 Paris

Tél.  1 40 1 5 60  Fax  1 42  8 19 

vlaramee@groupemoniteur.fr www.enerpresse.com

(24)

www.pwc.fr/carbonfactor www.climatechangeservices.com

www.pwc.com/sustainability

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