HAL Id: jpa-00249057
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Submitted on 1 Jan 1993
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Caractérisation des états d’interface dans des transistors MOS submicroniques par différentes techniques de
pompage de charge
Jean-Luc Autran, Frédéric Seigneur, Jacques Delmas, Carole Plossu, Bernard Balland
To cite this version:
Jean-Luc Autran, Frédéric Seigneur, Jacques Delmas, Carole Plossu, Bernard Balland. Caractérisation des états d’interface dans des transistors MOS submicroniques par différentes techniques de pompage de charge. Journal de Physique III, EDP Sciences, 1993, 3 (10), pp.1947-1961. �10.1051/jp3:1993252�.
�jpa-00249057�
Classification
Physics
Abstracts71.20 73.40Q 73.90
Caractdrisation des >tats d'interface dans des transistors MOS
submicroniques par diffdrentes techniques de pompage de
charge (*)
Jean-Luc
Autran,
FrdddricSeigneur, Jacques Delmas,
Carole Plossu et Bernard Balland Laboratoire dePhysique
de la Matidre, Assoc16 au Centre National de la RechercheScientifique,
URA n 358, Institut National des Sciences Appliqu6es de Lyon, 20 avenue Albert Einstein, 69621 Villeurbanne Cedex, France
(Regu le 4 mars 1993, idvisd le 7
juillet1993,
acceptd le 13 juillet 1993)Rdsumd. Nous avons effectud une Etude
comparative
des diffdrentestechniques
de pompage de chargelclassique.
h trois niveaux,spectroscopique)
et d'analyse61ectrique
conventionnelles (DLTS, mesuresc-V) sur des structuresmos et MOSFETsubmicroniques.
La r6partition6nerg6tique
de la densit6 d'6tats d'interface a 6t6 d6termin6e pour des substrats d'orientation(tool
de type N et P h diff6rentes(tapes
d'unproc6d6
de fabrication CMOS. Nous avons ainsi montrd que les techniques de pompage decharge
sont de puissants outils de caract6risation et dediagnostic
permettant d'dvaluer, avec une grande sensibilit6, l'influence des traitements thermi- ques depassivation
et des incidents de procddd sur la qualitd interfaciale desdispositifs.
Abstract. We have made a
comparative
study between different chargepumping techniques
(standard, three-level, spectroscopic) and conventional electrical measurements IDLTS, C-V) on submicrometer MOSFET'S and MOS devices. The energy distribution of interface states
density
has been determined for N and P type
(100)
substrates at different stages of a CMOS process. We have shown that chargepumping
techniques are powerful tools for charactenzaton anddiagnostic
which allow to evaluate, with a great
sensitivity,
the influence oi passivationannealings
and process accidents on the quality of Si-Si02 interface.1. Introduction.
Au fur et h mesure que diminuent les dimensions des composants
dlectroniques intdgrds,
denouvelles
techniques
de caractdrisation s'avbrent ndcessaires pour dtudier les causes d'instabi- litd ou de vieillissement de cesdispositifs.
La ddcouverte duphdnombne
de pompage decharge
dans les transistors MOS
[I]
apermis
leddveloppement,
au cours des dix dernibresanndes,
(*)
Etude r6alisde en collaboration avec le laboratoire Failure Analysis de l'usinelBm France de Corbeil-Essonnes.d'une vaste
panoplie
detechniques particulibrement
bienadaptdes
aux nouvelles dimensionsdes structures
[2-17].
II s'est avdrd que sonchamp d'investigation
alargement ddpassd
celuides
techniques
conventionnelles surcapacitd MOS,
telles que les mesurescapacitives
ou de conductance. Ceci est directement lid auxpropridtds intrinsbques
du composant, le transis-tor
MOS, qui autorise,
au niveau ducanal,
des courants de porteurs decharge
minoritaires latdraux(vers
oudepuis
la source et ledrain)
et une modulation aisde de la zonedlectriquement
active de l'interface
(par
modulation des zones decharge d'espace
desjonctions
source/substratet
drain/substrat
i>ia lespolarisations appliqudes).
De tellespossibilitds
ont dtdexploitdes
enpompage de
charge classique (2CP),
pour accdder h lardpartition dnergdtique
etspatiale
des (tatsdlectroniques
h la surface du semiconducteur[2-1Il. Quant
h l'dtudeplus approfondie
des diffdrents
rdgimes
d'dmission des porteurs decharge
par les dtats d'interface, celle-ci a conduit auddveloppement
des rdcentestechniques
de pompage decharge,
dontl'application
h des transistorssubmicroniques
est une desparticularitds
de notre travail. Dans le pompage decharge
h trois niveaux(3CP),
la durde durdgime
d'dmission et laposition
du niveau de Ferrni sont ddterrnindes par l'introduction d'un troisibme niveau de tension degrille [12-20]
alors que dans le cas du pompage decharge spectroscopique (SCP),
ce sont latemp6rature
et les temps de transition dusignal
degrille qui jouent
ce rble[21, 22].
Il a dtd montrd en[14] puis
en[16]
lafaisabilitd de mesure en pompage trois niveaux sur des transistors h faible
longueur
de canalprdsentant
des densitds d'dtats d'interface peu dlevdes(de
10'° hquelques
10"eV~',cm~2).
L'un des
objectifs
duprdsent
travail a dtd d'dtudier lardpartition dnergdtique
des dtats d'interface, sur des composants issus de diffdrentesdtapes
d'unprocddd
industriel CMOS, par diffdrentestechniques
de pompage decharge
et conventionnelles. Nous avonseffectud,
sur les mdmesdispositifs
de test, des mesures en pompage decharge classique,
h trois niveaux etspectroscopique.
Laprdsence
decapacitds,
de surfacessuffisantes,
hproximitd
immddiate des transistors testds nous apermis
de rdaliser en outre des mesurescapacitives quasi statiques
et hautesfrdquences
ainsi que des mesures de DLTS(Deep
Level TransientSpectroscopy).
Nousprdsentons
darts cet article lapremibre
Etudecomparative
de toutes cestechniques
pourplusieurs
lots de transistors h canal N et Pqui
nous apermis
deprdciser
l'influencequalitative
et
quantitative
duprocddd
d'dlaboration des composants MOS sur lespropridtds dlectriques
de l'interfaceSi-SiO~.
2.
Approche spectroscopique
du pompage decharge.
Darts la version
proposde
par Van den Bosch et al.[21, 22],
le pompage decharge
spectroscopique
est unetechnique
de pompage decharge classique
h deux niveaux de tension[2]
faisant intervenir leparambtre tempdrature.
Il consiste h suivre l'dvolution du courantpompd
en fraction de latempdrature,
pour deuxsignaux
degrille prdsentant
des temps de montde t,(respectivement
de descente t~)diffdrents,
les autresparambtres
dessignaux
dtantidentiques (Fig.
la). La moitid infdrieure(respectivement supdrieure)
de la bande interdite est ainsibalayde
par une fenttrednergdtique
ddfinie par t,j et t~~ h t~ constant(respectivement
ti, et t~~ h t~ constant) seddpla&ant
sur l'dchelle desEnergies
sous l'action de la rampe detempdrature (Fig. lb).
La
charge pompde
au niveau du substrat, parpdriode
dusignal
degrille
et par unitd d'aire, a pourexpression
laplus gdndrale
E~~
~jt~)Qcp(t,, t~)
= qD~~(E)
dE(I)
E~~,htt~)
oh
E~rr
~(t~ )
(respectivement
E~rr,~
(t~)
est laposition
du niveau de Fermi h la fin du processus d'dmission horsdquilibre
de trous(respectivement d'dlectrons)
par les dtats d'interface. UneVinv
VT
Avg
VW
'
~if I
'E
~~~
~
~~Ec ---Einv
ET
Eem,e(tit)
-
Eof
Eem,e(tf2)
Dit(Eor)
~ Eem,h(tr2)
- - - - -
Eor
Eem,h (trl)
Em
~~~~~~~~~~~~~Eacc
Ev
16
Fig. I. a)
Signal
degrille
h deux niveaux de tension utilis6 en pompage de charge spectroscopique.Une fendtre d'(mission est d6finie par le choix de 2 valeurs distinctes du temps de mont6e ou de descente, l'autre temps de transition du
signal
6tant constant, b) Diagramme6nerg6tique
correspondant.[a) Two-level gate voltage signal used in spectroscopic charge pumping. Emission window is defined by 2 distinct values of the fall or the rise time, the other transition time of the
signal being
fixed, b)Energy
diagram corresponding to a).]
analyse
ddtaillde de ces processus d'>mission horsdquilibre
des porteurs decharge
par les dtatsrapides
de l'interface conduit auxexpressions
suivantes, valables pour des temps t~ etit
supdrieurs
h10~~
s[22]
:~em,
h(ir)
"~l
~ ~~ ~~"h
~th,h RI
~~~f)~~ rj
(~~
v~ v~~
~~~.
~~~~~ ~~'
~ ~~ ~~ "~ ~th.~ ~'
Av~
~~ ~~~ob E~ est le niveau
d'dnergie intrinsdque,
T latempdrature
enKelvin,
n~ la concentrationintrinsdque
des porteurs decharge,
«~ et «~ les sections efficaces de capture pour les Electrons et (es trous,v~~,~ et u~~_~ leur vitesse
thermique respective, V~~
la tension de bandeplate
dutransistor, V~
sa tension de seuil etAV~
la hauteur crate-h-crate dupulse appliqud
sur lagrille.
Si
f
est lafrdquence
dusignal
degrille
etA~
l'aire effective du canal,l'expression
du courantpompd
au niveau du substrat s'dcritE~~,~(ttJ
I~~ (t~, it =
qfA~ D~~(E
) dE(4)
E~~ ~(i~i
Cette
expression ddpend
fortement de latempdrature puisque
les niveauxE~rr,~(t~)
etE~rr,~(t~)
sort directementddpendants
de T. A rioter que l'aire effective de canalA~ ddpend dgalement,
en touterigueur,
de latempdrature, puisque
l'dtendue des zones decharge d'espace
desjonctions
source/substrat et drain/substrat est fonction de T. Onappelle signal spectroscopique correspondant
h la fendtred'dnergie
ddterminde par t~~ et t,~ hit constant la
quantitd S~(t~,,
t~~) =I~~(t~,, iii -I~~(t~~, it). D'aprbs (4),
elle a donc pourexpression
:Eem,
h([j)ST
(t~,, t,~)
=
qfA~ D~~(E)
dE.(5)
~cm h('~2)
Soit D~~(E~~) la densitd moyenne d'dtats d'interface darts la fendtre
d'dnergie
moyenne E~~ ddfinie par(t~j,
t~~).D'aprbs (2),
cettednergie
moyenne vaut :L'expression (5)
se rdduit alors h~r(in,
~<~"
~f~lG l~it (Ear
[Eem,h
(tr2 Eem,
h(trl )j (7)
qui
peut s'dcrire, compte tenu de(2)
:~r~~<'~ ~r2> ~
~f~G ~'t~~°r~
~~ ~~~~~ i
~~~De la mdme
manibre,
onappelle signal spectroscopique correspondant
h la fendtred'dnergie
moyenne E~~ ddterminde par t~, et t~~ h t~ constant la
quantitd S~(t~j, in)
=I~~(t~, ttj) I~~(t,, t~) qui
a pourexpression,
compte tenu de(3)
Sf~tf in)
-~fAG D(Eof)
kT inI (8ai
L'dnergie
moyenne de cette fendtre a pourexpression, d'aprbs (3)
:Les
quantitds AE~
= kT In(t~j/t~j
etAE~
= kT In(t~/t~j ) reprdsentent
leslargeurs
des interval- lesd'dnergie qui
contribuent auxsignaux spectroscopiques.
Ces derniers sont directementproportionnels respectivement
hD~~(E~~ et D~~(E~~ ). En faisant varier latempdrature,
ii est doncpossible
de ddterminerD~~(E)
sur laquasi
totalitd de la bande interdite hpartir
dessignaux spectroscopiques,
lespositions dnergdtiques
moyennes des fendtres dtant calculdes hpartir
de(6)
et(9)
si l'on connait les valeurs des sections efficaces de capture.3. Prockdure
expkrimentale.
3. I STRUCTURES DE TEST. Les transistors et les
capacitds
ant dtdfabriquds
selon unprocddd
detechnologie
CMOS(longueur
de canal dessinde0,75
~Lm,dpaisseur d'oxyde
14nm)
dont lesprincipaux parambtres technologiques
ant dtd donnds en r6fdrence[16].
Les transistorsutilisds ant une structure
interdigitde
la source et le drain constituent unejonction unique
enforme de
«
peigne
» avec le substratqui interpdnbtre
le «peigne
» degrille.
Il en rdsulte un encombrement rdduit offrant une aire degrille importante (environ
32 000 ~Lm~) pour unefaible
longueur
de canal. Lescapacitds
ant, quart h elles, une surface suffisantel17 000 ~Lm~) pour permettre d'effectuer des mesures C-V et de DLTS d'dtats de surface. Ces diffdrentes structures de test sent montdes en boitier pour permettre une Etude en
tempdrature,
inhdrente aux deux
techniques spectroscopiques appliqudes.
Trois sdries d'dchantillons ant dtd dtudides pour des substrats dechaque
type la sdrie n° Icorrespond
h des composantsprdlevds
en
ligne
deproduction
avant la toutepremikre dtape
de recuit. La sdrie n 2 est constitude d'dchantillons ayantsubi,
par rapport h ceux de la sdrie n I, deux traitementsthermiques
depassivation
soushydrogbne
tunevingtaine
de minutes h 400 °Cchacun). Quart
h la sdrie n3,
ellecorrespond
h des composants malpassives qui prdsentent,
en testfinal,
unequalitd
d'interface nettement infdrieure h celle de la sdrie 2, rdvdlde par une ddformation des courbes
capacitd-tension quasi statiques
alors que la ddrive des tensions debande-plate
est peusignificative (infdrieure
h 0,05V entre les sdries 2 et3).
II est apparu intdressant de caractdriser de telles structures, enplus
de celles des sdries I et 2, afin d'dvaluer lardponse
des diffdrentestechniques
darts un cas concret d'incident survenu lors d'unedtape particulibre
duprocddd.
3.2 CALCUL DES SPECTRES. Nous
expiicitons,
dans ceparagraphe,
laprocddure
de caicuides spectres de densitd d'dtats d'interface que nous nous sommes fixde dans le cadre de cette Etude.
L'analyse
ddbute parl'acquisition
descaractdristiques
C-V hautefrdquence (frdquence
I MHz,amplitude
dusignal
de mesure 40mVcrfite-h-crate)
etquasi statique (rampe
depolarisation
de20mV,s~')
de lacapacitd.
La relation entre lepotentiel
de surface W~ et la tension degrille V~
est ddduite de la courbequasi statique
par la mdthode deBerglund [24].
Les spectres de la densitd d'dtats d'interface sent calculds en utilisant la mdthode C-Vhaute
frdquence
bassefrdquence
hpartir
des courbesprdcddentes [23].
Des mesures deDLTS
(Deep
Level TransientSpectroscopy) [23]
sort effectudes sur la mdmecapacitd.
Les transitoires decapacitd
sort dchantillonndsnumdriquement
pourcinq couples
de valeurs(ii, t~) qui
ddfinissentcinq
tauxd'dmission,
lors d'uneunique
montde entemperature
de 80 h 400 K. Lafigure
2a montre les diffdrentes courbes AC(T)
=
C
(iii
C(t,
obtenues pour lasdrie n I de type P
(le
type du substratindiqud
darts [esfigures
esttoujours
celui dutexte).
Pour ces structures de type P, les conditions de mesure sort les suivantes tension de
too-o
go-o
eo.o
(
70.O'S 60.O
£
~J SO-O
jJ
40,o~i
~~_~
Emission
rate(s-1)
~.( 2a
o-o
-200.0 -165.0 -130.0 -95,o -60,o -25,o lo-o 45,o 80.o ifs,o iso,o
Temperatui"e (°C)
12,oo
it .oo
v~~~~ )i[j ~missi°n electron j.ij~ili ii i ~ii~~
/5 a
~
'~ ~ ~
~ ~ ~ ~~ ~
u
io,ooa~
+~~~+
~~
c~ a
~
~ ~ + + + + ~~
~
u g, oo °
n ~
1S
°hole fill
j
a. oo °a °
I
7.oo
hole capture °o
°electron emission
u a a
if
6. oo a« a
Jz a
Q 5, oo n a
~a an
j~
lI
~.°°electron fill
~
~ 3. 00~b
ua 2.00
-2,oo -I.60 -I.20 -o.80 -o.40 0.00 0.40 o.Bo I.20 I-So 2,oo
Third gate voltage level (V)
Fig. 2. a) Signaux DLTS pour diff6rents taux d'dmission en fonction de la temp6rature. b)
Charge pompde
parcycle
enrdgime
de saturation en fonction de la tension degrille
du troisidme niveau detension.
[a) DLTS signals for different emission rates as a function of temperature, b) Saturated
charge pumped
per cycle as a function of the third gate
voltage level.]
remplissage
en accumulationV~
=
-2, 4V, durde du
pulse
deremplissage
t~=
5 ms, tension de
ddp16tion V~
=
0,5
V. Les spectres de densitd d'dtats d'interface sont calculds hpartir
des diffdrentes courbes AC(T)
en prenant pour valeur de section efficace la valeur moyenne « obtenue par pompage decharge classique qui
permetdgalement
de ddterminer la densitd d'dtats d'interface moyenne(D~~) [2, 3].
Le recouvrement des diffdrents spectres(correspondant
aux diffdrentes vitessesd*dmission)
dtantexcellent,
un seul spectre DLTS estreprdsentd figure
4 ainsi que sur les autresfigures.
Par pompage decharge
h trois niveaux sur transistor(durde
du troisibme niveau 10 ms,pdriode
12 ms)[19],
lardpartition
des dtats d'interface est calculde hpartir
de lacaractdristique
donnant lacharge pompde
enrdgime
de saturation en fonction de la tension degrille
du troisidme niveau detension, reprdsentde figure
2b pour la sdrie n° I detype
P(transistor n-MOSFET).
Lerdgime
d'dmission dtant hl'dquilibre thermodynamique,
contrairement aurdgime
de capture, seuls lespoints
correspon-dant h l'dmission d'dlectrons et de trous
(Fig. 2b)
sontpris
en compte dans le calcul de lardpartition dnergdtique
des dtats[17].
On notera que la variation de lacharge pompde
enrdgime
de saturation en fonction du troisibme niveau de tension est infdrieure dans le cas de l'dmission
de trous que dans le cas de l'dmission
d'dlectrons,
toutsimplement
parce que dans le cas desstructures de la sdrie I
(c'est dgalement
vrai pour lesdispositifs
de la sdrie2),
la densitd depibges
dans la moitid infdrieure de la bande interdite est infdrieure h celle de la moitidsupdrieure
du gap.Enfin,
nous rdalisonsl'acquisition
dessignaux
S~ et S~ en pompage decharge spectroscopique
pour diffdrentscouples
de temps de montde et de descente dusignal
degrille.
Lesfigures
3a et 3brdcapitulent
les diffdrentssignaux spectroscopiques
obtenus pour untransistor de la sdrie n I de type P. Comme dans le cas de la DLTS, nous prenons la valeur de la section efficace moyenne «, obtenue par pompage de
charge classique,
pour calculer les spectres de densitd d'dtats hpartir
des diffdrentssignaux spectroscopiques.
Lb encore, [es diffdrents spectres sontsuperposables,
cequi
laisse supposer que le choix d'une valeurunique
de section efficace de capture est une
approximation
valable. Cetteprocddure expdrimentale
est
appliqude
aux trois sdries d'dchantillons en prenantrigoureusement
[es mdmesparambtres temporels
de mesure.4. Rksultats et discussion.
Nous
rdcapitulons,
dans ceparagraphe
et dans lesfigures
suivantes, l'ensemble des rdsultatsque nous avons obtenus au cours de cette Etude pour les sdries I h 3 de type N et P du substrat
(24
spectrestypiques).
Les spectresprdsentds
sur une mdmefigure
ont dtd obtenus pour la mdme sdrie et pour un mdme type de substrat. Lesfigures
4 h 6reprdsentent
les diffdrentesrdpartitions
des dtats d'interface en fonction del'dnergie
dans la bande interdite du silicium obtenues pour les sdries N et P avant recuit(sdrie
n° I,Figs.
4a et4b), aprbs
recuit(sdrie
n2, Figs.
5a et5b)
etaprbs
un incident survenu lors du recuit(sdrie
n° 3,Figs.
6a et6b).
En outre, le tableau Iindique
les valeurs moyennes de la densitd d'dtats d'interface et des sectionsefficaces de capture ddtermindes par pompage de
charge classique.
4. I COMPARAISON DES TECHNIQUES, Pour les sdries n I et
2,
nous montrons que la densitdd'dtats d'interface obtenue par mesures C-V est
toujours supdrieure
aux densitds obtenues par 3CP et SCP. Un tel rdsultat vient confirmer lacomparaison
de Saks et Ancona concemant lespositions
relatives des spectres 3CP et C-V[18].
En cequi
concerne la sdrie n 3 et contrairement aux autres sdries, nous mettons en Evidence une relative bonnecorrespondance
des spectres obtenus par pompage de
charge
et mesures C-V. Lacomparaison
entre spectres DLTS etspectres
SCP ou 3CP montre un bon accord des distributions dans le cas desdispositifs
sur substrat N. Enparticulier,
lafigure
5b,correspondant
h des structures de bonnequalitd
d'interface(aprbs
recuit), offre unecomparaison
entre DLTS et SCP semblable h celle25.o
22.5
Rise times tr (ns)
~s
o ~~~ ~~~
~
20,o Boo loco~ x
loco 2000
-
2000 4000
~j~ 17,5
+- 15,o fl©
~' 12,5
(
O to,o
~
tJ12 7,5
~
~ ~
~2+
t/l
~ '~
3a
o,o
o.o 40.o Bo.o 120,o 160.o 200.o 240.o 2Bo.o 320.o 360,o 400.o
Temperature (K)
25.o
22.5
~~
~
/5 20.o~$
~ 17.5 l/lIll tJ$i
tJ
~ )tJ
I
l'~
° oco-
2.5 " 2000 4000
o-o
o-o
Temperature (K)
Fig.
3.Signaux spectroscopiques
pour diff6rentes fenEtres d'6mission d6finies par 2 valeurs distinctes du temps de mont6e (t~ = I ~Ls fixe) ou par 2 valeurs distinctes du temps de descente (t~ = I ~s fixe).[Spectroscopic signals
for different emission windows defined by 2 distinct values of the rise time (fixed t~ = I ~Ls) or by 2 distinct values of the fall time (fixed t, = I ~Ls).]lo" c
~
-- --
/
"e "--/ ~~d
&
° '~~~w/
*= io"
.
',,
Q .
. --
w.'
B a
li
~0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6
E~ E~ (ev~
j
do
~
~
C
/
~fl
~
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[
,
'"~.~ d
~ IO"
.
,"
~/
O"
- ., '
. .
b
~10~
0.6 DA 0.2 0 0.2 DA 0.6
E E (eV)
Fig.
4.Spectres
de la densit6 d'6tats d'interface dans la bande interdite du silicium obtenus par diff6rentestechniques
pour la s6rie n I de type P (a) et de type N (b). Ligne continue mesurescapacitives haute
frdquehce quasi statique.
Ligne pointillde mesures DLTS. Points pompage de charge h 3 niveaux.Triangles
: pompage de charge spectroscopique.[Energy
distributions of interface statedensity
in siliconbandgap corresponding
to differentstechniques
for P-type (al and N-type (hi series n I. Full line: high frequency quasi static
capacitance
measurements. Dotted line DLTS measurements. Dots 3-level charge
pumping. Triangles
spectro-scopic
charge pumping.]publide
par Van den Bosh et al.[22].
Dans le cas des dchantillons de type P, les spectres DLTSsont sensibiement au-dessus des autres courbes et
divergent
relativement par rapport aux autres courbes(Fig.
4a enparticulier).
D'unefa&on gdndrale,
nous constatons une assezgrande
cohdrence des diff6rents spectres pour la moitid de la bande interdite
qui correspond
h despidges
h porteursmajoritaires.
Pour lespibges
h porteursminoritaires,
dans la deuxibme moitid de la bandeinterdite,
on observe une relativedivergence
des courbes bien que l'alluregdndrale
des diffdrents spectres soit
toujours
la mdme. Cettedivergence
a dtdrapportde
par Saks et Ancona dans le cas de mesures C-V et 3CPII 8].
En cequi
conceme laposition
relative desIO"
fl
~~
~~
=
IO ',
o . . . ».- .
. .
/ ~
a B A
Ii
-0.6 -0A -0.2 0 0.2 0A 0.6
E ~E_ (eV)
10"
~
~~
Q~
~~ ,---_~
.
":~
. .
f
b
F Dlo~
-o.6 oA o.2 o o.2 oA 0.6
E E (eV)
Fig.
5. Spectres de la densitd d'dtats d'interface dans la bande interdite du silicium obtenus par diffdrentestechniques
pour la sdrie n 2 de type P (al et de type N (hi. Ligne continue mesures capacitives haute fr6quence quasistatique.
Ligne pointillde mesures DLTS. Points, pompage decharge
h 3 niveaux. Triangles : pompage de charge spectroscopique.[Energy
distributions of interface statedensity
in silicon bandgap corresponding to differents techniques forP-type
(a) and N-type (b) seriesn 2. Full line.- high frequency quasi static capacitance
measurements. Dotted line DLTS measurements. Dots 3-level
charge pumping. Triangles
spectro-scopic charge pumping.]
diffdrents spectres, on peut penser que le caractdre
quasi statique
de la mesurecapacitive (faible
vitesse de rampe depolarisation)
fait intervenir unplus grand
nombre d'dtats dons lesspectres C-V que les spectres de pompage, calculds h
partir
designaux
ne prenant en compte que la fraction des dtats d'interface ayant un temps d'dmission infdrieur h la durde d'dmissionfixde par le
signal
degrille.
Autrement dit, le fait que les spectres C-V soient engdndral
au-dessus des spectres de pompage peut dtre
interprdtd
comme une sdiectivitd diffdrente des dtats d'interface suivant latechnique
utiiisde : les mesures C-Vapparaissent d'avantage
sensibles h des dtatsplus
« lents »(temps
d'dmissionlongs)
que les mesures en pompage decharge (temps
10"
j
C=
l#~
''
~
'- -,.,.,
°
.
,,
~
'-
'
.
a B
Ii
-0.6 0.4 -o.2 0 o.2 0.4 0,6
E E_ (el/~
IO"
~ A
j
C E$ /
*=
io~~. .
Q
.w~ '~
-, .~ . . ',
_,
b
~
B 10~
-0.6 DA 0.2 0 0.2 DA 0.6
E E (eV)
Fig. 6.
Spectres
de la densitd d'dtats d'interface dans la bande interdite du silicium obtenus par diffErentestechniques
pour la s6rie n 3 de type P (a) et de type N (b). Ligne continue mesurescapacitives
hautefrEquence quasi statique. Ligne
pointillde mesures DLTS. Points pompage decharge
h 3 niveaux. Triangles : pompage de charge spectroscopique.[Energy distributions of interface state
density
m siliconbandgap corresponding
to differentstechniques
for
P-type
(a) andN-type
(b) series n 3. Full line highfrequency
quasi static capacitancemeasurements. Dotted line DLTS measurements. Dots 3-level charge
pumping. Triangles
: spectro-scopic
charge pumping.]
d'dmission infdrieurs h 10 ms dans le cas du 3CP par
exemple).
Il en est de mdme pour lesmesures DLTS
[24] qui
ont dtd rdalisdes pour des faibles taux d'dmission(20
h 100 s~ etqui
impliquent
unplus grand
nombred'dtats,
dans lardponse dlectrique
de la structure, que lesmesures 3CP et SCP. En
particulier,
pour cette demibretechnique,
et bien que laprocddure
d'analyse
soitcalqude
sur celle de laDLTS,
les taux d'dmission ne sont pas du tout du mdme ordre degrandeur puisque
l'on travaille avec des valeurscomprises
entre10~
et10~
s~[22].
Seuls des dtats
rapides participent
donc h lardponse
en pompagespectroscopique.
Le cas de la sdrie n 3 est intdressant carl'analyse
de laposition
des diffdrents spectres laisserait supposerTableau 1. Valetlis moyennes de la densitd d'dtats
d'inteifiace
et des sectionseffiicaces
de capture obtentles pat- pompage decharge classiqtle
pour lesdij$drentes
sdries d'dchantillonsen
fraction
da ~ype da stlbstrat.[Average
values of interface statedensity
and capture cross sections obtainedby
standardcharge pumping
for the differents series of devices as a function of the substratetype.]
P type N
type
Series I
(D~~)
= 4,4 x10"
eV~ ~.cm~~ (D~~)
= 2,0 x10"
eV~ ~. cm~ ~(a)
=
5 x 10~ ~~
cm~ («)
=
6 x 10~ ~~
cm~
Series 2
(D~~)
= 4,0 x10'°
eV~'. cm~~ (D~~)
=3,8 x
10'°
eV~', cm~~
(a)
=
4 x 10~ ~~
cm~ (a)
=
5 x 10~ '~
cm~
Series 3
(D~~)
=9,6
x10'°
eV~',cm~
~(D~~)
= 1,2 x10~' eV~'.cm~~
(a)
=
5 x
10~'~ cm~ («)
=
2 x 10~ '~
cm~
que la
proportion
d'dtats lents a dtd sensiblement modifide par l'incident deprocddd
bien que le nombre depibges
aitglobalement augmentd,
ceux-ci seraientplutbt
des dtatsrapides,
ddtectds presqueidentiquement
par les diffdrentestechniques.
Laproportion
d'dtats lents semblerait avoir diminud. Al'inverse,
lors d'un recuit correctement effectud(sdrie
n°2),
le nombre d'dtatsrapides
diminueraitbeaucoup plus
que ceiui des dtats tents. En cequi
concemela
dispersion
des spectres pour lespidges
h minorilaires, nous pensonsqu'il
peuts'agir16
du mtmeproblbme
de sdlectivitdauquel
vients'ajouter
une erreur de mesuregrandissante
pour lestechniques
C-V et DLTS. Eneffet,
le modble de calcul de la densitd d'dtats d'interface devientapproximatif
hl'approche
de l'inversion dans le cas de la mdthode C-V hautefrdquence quasi statique [23].
Leproblbme
est similaire en DLTS oh les erreurs sur la densit6 d'dtats(h
l'approche
de la formation de la couched'inversion)
et sur laposition dnergdtique (sections
efficaces decapture supposdes constantes)
peuvent devenir nonndgligeables
dans cettepartie
du spectre. A noter enfin que les valeurs moyennes de densitd d'dtats d'interface obtenues par pompage decharge classique (Tab. I)
sont encomplet
accord avec l'ensemble des spectres dans lapartie
du gap oh ceux-ciso/t
cohdrentsentre eux et avec les spectres 3CP et SCP sur la
totalitd du gap.
4.2 INFLUENCE Du PROCtDf. Si l'on effectue un classement des trois sdries d'dchantillons
suivant une densitd d'dtats d'interface moyenne
ddcroissante,
on montre que toutes lestechniques
donnent strictement le mdme rdsultat, aussi bien pour les structures de type N que de type P. Toutes les structures de la sdrie n Iprdsentent, quelle
que soit latechnique
demesure
utilisde,
une densit6 d'dtats nettementsupdrieure
h10''eV~ '.cm~
~ Celles de la sdrien 3 ont une densitd d'dtats de l'ordre de
10" eV~~.cm~~
et cellos de la sdrien 2 sont
caractdrisdes par une faible densitd d'dtats,
comprise
entre10'°
eV~ ' cm~ ~ et10'~
eV~ cm~ ~Ce classement est conforme h
l'origine respective
dechaque
sdrie d'dchantillons(cf.
Sect. 3. I
).
Une forte densitd d'dtats d'interface est mesurde avant tout traitementthermique
depassivation
de l'interface(sdrie
nI).
Cette densitd d'dtat est considdrablement rdduiteaprds
deux recuits consdcutifs soushydrogdne
h 400°C,
comme le montrent les spectres des sdries I et 2. Lesspectres
de la sdrie n 3permettent
de mettre clairement en Evidence un incident aucours d'une
phase particulibre
duprocddd.
D'une part, la densitd d'dtats d'interface h certesdiminud par rapport h celle de la sdrie n I mais de
fa&on
moinssignificative
que pour la sdrien 2. D'autre part, les
spectres
des sdries n 2 et 3prdsentent
des diffdrences d'allure notables,traduisant une anomalie au cours de l'un des traitements
thermiques.
Une Etudeplus
approfondie
des spectres de densitd d'dtats d'interface faitapparaitre
un certain nombre de«
pics
» et de « bosses » de densitd d'dtats dont certainsapparaissent
surplusieurs
spectres.Dans le cas des dchantillons de type P, trois
pics
sont mis en dvidence h E~ + 0.07 ±0.02 eV
(A),
E~ 0.38 ± 0.02 eV(B)
et E~ 0.27 ± 0.03 eV(C).
Il en est de mdme pour lesdchantillons de type N oh l'on
distingue
troispics
hE~+0.22±0.04eV(D), E~+
0.37 ± 0.02 eV
(E)
et h E~ 0.24 ± 0.02 eV(F).
Lespics A,
B, D et F sontprdsents
pour les trois sdries d'dchantillons. Seules leursamplitudes respectives
varient en fonction de la sdrie,ce
qui
traduit une diminution du nombre des dtatsqui
ieur sont associdsaprbs
iesdtapes
derecuit. Nous supposons
qu'ils correspondent
~ laprdsence d'impuretds chimiques
en surface du silicium inhdrentes auprocddd d'dlaboration,
cesimpuretds
pouvant diffuser ensuite au cours des recuits successifs dans le volume du semiconducteur. Lespics
C et E sont moinsmarquds
que les
prdcddents
etn'apparaissent
que pour les sdries n° I et 3. Lafigure
7permet
de suivre10~~
E c
'
~:
~- io12
~.
e
:
~~
"~
'' jt~
j
~
,°
~~.»6
i~
io~~~ttltj~iit°zstt"°
"~°~~~~
j~>o
0.6 -0A -0.2 0 0,2 0A 0.6
~~ E
E~(el/~
10~~
E
C
~ .'
....
t
E _ .°
q
.-
, oa+
j io'~ :
U
--.,t+++++++:°
a'
([iitt~*°
~imt~~*jgo
0.6
b) E~ - E, (eV)
Fig.
7.
ectres detype N(b) [es sdries n I (points), 2 (croix) et 3 (triangles) btenus par ompage de charge
spectroscopique.
jEnergy
(dotsl, 2
(cross) and 3 (triangles) btained by spectroscopicchargepumping.]
l'dvolution de ces
pics
sur les distributions depibges
ddtermindes par pompage decharge spectroscopique
en fonction de la sdrie et du type des dchantillons. Nous pensons que C et Epourraient correspondre
h despics
associds h des ddfauts de l'interface dans la mesure oh desanalyses
DLTS rdalisdes sur lesjonctions
source/substrat etdrain/substrat
des transistors n'ontrdvdld la
prdsence
d'aucun ddfautprofond
dans le volume du substrat. Deplus,
la formeparticulibre
dessignaux spectroscopiques
associds h ces spectres montre que cettehypothbse
est
plausible.
Parexemple,
pour le spectre de la sdrie n I de type P, laprdsence
dupic
E se traduit par une « bosse »dlargie caractdristique
sur lessignaux
de lafigure
3b. Lepic
Capparaissant
enparticulier
sur le spectre de la sdrie n 3 de type P(Fig.
7) alorsqu'il n'apparait
pas sur le spectre de la sdrie 2 de mdme type peut laisser supposer
qu'il
y a eupassivation partielle
ou mdmeddpassivation
de certains dtats lors desdtapes
de recuit de la sdrie n° 3. C'estune
hypothbse qui
estcependant
difficile h v6rifier tant que l'on ne peut intervenir directementau niveau du
proc6dd
d'dlaboration pour favoriser la cr6ation de ces ddfauts.Ndanmoins,
laprdsence
de ces deuxpics
permetd'apprdcier
la sensibilitd destechniques
de pompage decharge qui
peuvent mettre en Evidence des fluctuations de densit6 dequelques 10~°
eV~ ' cm ~sur un intervalle
dnergdtique
rdduit(0,2 eV)
dans la bande interdite du silicium.5. Conclusion.
Nous avons cherchd h confronter les
principales techniques
despectroscopie dlectrique
desdtats de l'interface
Si-SiO~ (100)
sur unegrande
varidtd de transistors et decapacitds
de relativementpetites
dimensions. Cette Etude est lapremibre analyse comparative systdmatique
entre des
techniques
de pompage decharge
etcapacitives
elle concerne des structures detype
N et de type P
prdsentant
desqualitds
interfaciales diffdrentes. Nous avons utilisd latechnique
du pompage h trois niveaux,
prdcddemment ddveloppde [2],
et mis en leuvre unetechnique
depompage de
charge spectroscopique
basde sur une dtude entempdrature
du courantpompd.
Nous avons montr6 que les r6sultats obtenus par toutes ces
techniques
sont cohdrents entre euxet que le recouvrement des spectres de densit6 d'dtats est excellent dans le cas des
pibges
hporteurs
majoritaires.
Ces mdthodes de caract6risation nous ont ainsipermis
de determiner l'mfluencequalitative
etquantitative
d'un traitementthermique
depassivation
d'unprocddd
CMOS d'dlaboration industriel sur les
propridtds dlectriques
de l'interface.Remerciements.
Cette Etude a pu dtre mende h bien
grice
h laCompagnie
IBM France. Nous tenons h remercier toutparticulibrement
le service 1878 de l'usine IBM France de Corbeil-Essonnes.Bibliographie
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