• Aucun résultat trouvé

2 Filtrage non linéaire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "2 Filtrage non linéaire"

Copied!
16
0
0

Texte intégral

(1)

Fondamentales et Informatique JMMAFI 2015, Vol.2,pp 1-16

Filtrage non linéaire et grandes déviations. Applications : développement asymptotique.

L.I. RAJAONARISON1, T.J. RABEHERIMANANA2

1ESPA, Département d’Electronique, B.P 1500, Vontovorona, Antananarivo, Madagascar

2Faculté des Sciences , Département de Mathématiques et Informatique, B.P 906, Ankatso, 101, Antananarivo, Madagascar

1lilirabe@voila.fr,2rabeherimanana.toussaint@gmx.fr

Résumé : Dans cet article, nous poursuivrons un double but :

– supprimer la condition H22 de la section 3 introduite dans [12] en utilisant la théorie des décompositions de flots (voir [3, 4, 8, 10]) et ensuite

– étudier le comportement asymptotique de J(²)=E

½

χ(X²) exp−θ(X²)

²2 |Y²=ω

¾

lorsque ²& 0 en théorie du filtrage non linéaire pour le couple signal/observation défini dans (1).

Mots clés : Décompositions des flots, principe de grandes déviations, filtrage non linéaire, déve- loppement asymptotique.

Abstract : In this paper, we use the decomposition theorem for flows of S.D.E (see [3, 4, 8, 10]) for removing the conditionH22of the section 3 in [12] and after, we study the asymptotic behavior of

J(²)=E

½

χ(X²) exp−θ(X²)

²2 |Y²=ω

¾

when²&0 in non-linear filtering for the couple signal/ observation defined in (1).

Keywords : Decomposition theorem for flows of S.D.E, large deviations principle, non linear fil- tering, asymptotic expansions.

(2)

Introduction

Considérons le couple signal/ observation, interpreté au sens de Stratonovich : Xt² = x+²Pr

i=1

Rt

0σ˜i(Xs²)◦dB˜si+Pl j=1

Rt

0σj(Xs²)◦d Ys²,j+Rt

0σ˜0(Xs²)d s Yt² = Rt

0Γ(Xs²)d s+²Bt X0²=x∈Rn, Y0²=0

)

(1) où les ˜σ0, ˜σi,σjsontr+l+1 champs de vecteurs surRn,Γune application régulière deRndansRl, B˜=( ˜Bti)i=1,...,r etB =(Btj)j=1,...,l deux mouvements browniens indépendants issus de 0 à l’instant 0. Nous noteronsP(resp. ˜P) la mesure de Wiener associée àB (resp. ˜B).

Le but de cet article est de démontrer un principe de grandes déviations relatif à une version normalisée de la loi conditionnelle deX²sachantY². Pour cela, nous effectuons un changement de probabilités (Girsanov) pour que sousP0, Y²² soit un mouvement brownien standard indépen- dant de ˜B. Cependant, pour démontrer notre résultat central, nous sommes conduit à résoudre la difficulté dans l’élimination de l’intégration end Y dans l’exponentielle de Girsanov. Pour ce faire, dans [12], nous avons introduit l’hypothèseH22mais ici nous appliquons la théorie des décompo- sitions de solutions d’E.D.S au coupleC²t

Xt²,Rt

0Γ(Xs²)d Ys²¢

(voir les formules (21) ,(22),(23),(24) et (25)). Le résultat principal de cette théorie est queC²s’écrit :

Ct²²t(Cˆ²,Φ

²

t )

oùΦ²t(x) est la version essentiellement unique de : ct²=x+

l

X

j=1

Z t 0

σˆj(c²s)◦d Ys²,j

qui est un flot de C-difféomorphisme dans Rn+1 noté Dn+1, et Cˆ²,Φ

²

t est solution d’une E.D.S relativement à²B˜paramétrée parΦ².

En fixant le flotΦ, nous donnons une estimation asymptotique pour la famille¡

TΓ²(Φ,d w

²>0

une version normalisée de la loi conditionnelle deX²sachantΦ²en utilisant comme dans Hijab [7] un résulat de Varadhan [14]. Et par identification, nous obtenons notre résultat central.

Cet article comporte quatre sections. Dans la première, nous décomposons le signal suivant l’idée de Kunita [8], Bismut [4], voir aussi Ben Arous et Castell [3] et nous-même [10] et [9, 11] pour le cas nilpotent et énonçons les résultats de grandes déviations de Ben Arous et Castell [3] relatifs à la famille¡

N0²(ω,d w

²>0, oùN0²(ω,d w) désigne une version de la loi conditionnelle deX²sachant Y²(cas oùΓ=0). La section 2 est consacrée au résultat classique en théorie du filtrage non linéaire.

Dans la section 3, nous démontrons le résultat central de cet article. Enfin dans la dernière section, nous montrons comment employer ces résultats pour donner un développement asymptotique de

J(²)=E

½

χ(X²) exp−θ(X²)

²2 |Y²=ω

¾ .

(3)

1 Décomposition de solutions d’E.D.S et principe de grandes dé- viations dans le cas où Γ = 0.

Dans cette section, nous supposons queΓ=0 et de plus l’hypothèseH1est vérifiée.

Hypothèse H1 : Nous supposons que les (r+l+1)-champs surRnσ˜0, ˜σ1, . . . , ˜σr, σ1, . . . , σlsont de classeCb.

Considéronsx², solution de l’équation : xt²=x+

l

X

j=1

Z t

0 σj(xs²)◦d Ys²,j. (2)

Alors il existe une version de (t,x)7→x²t(x) qui est un flot deC-difféomorphisme dansRni.e. un élément deDn. NotonsΦ²cette version essentiellement unique dex². Alors pour toutt∈[0, 1] p.s., nous pouvons définir des champs de vecteurs stochastiques pouri=1, . . . ,r

σ˜²i,(x)=

µ∂Φ²t(x)

∂x

−1

×σ˜i

¡Φ²t(x)¢

. (3)

Alors par la formule d’Ito généralisée, la solutionX²du signal s’écrit :

Xt²²t(X²,Φt ²) (4)

X²,Φt ²est la solution de l’ E.D.S : d X²,Φt ²=²Xr

i=1

σ˜²,∗i (X²,Φt ²)◦dB˜ti+σ˜0²,∗(X²,Φt ²)d t ; X²,Φ0 ²=x. (5) Dnest muni de laC0,kou ˜C0,k-topologie, définie pour toutk∈Npar :

– Φn C−→0,k Φsi pour tout compactK ⊂⊂Rn, on a sup

x∈K,t∈[0,1],|α|≤k

¯

¯αΦnt(x)−αΦt(x)¯

¯−→0, quandn→ ∞. – Φn−→C˜0,k Φsi pour tout compactK ⊂⊂Rn, on a

sup

xK,t∈[0,1],|α|≤k

©¯

¯αΦnt(x)−αΦt(x)¯

¯+¯

¯αnt)1(x)−αt)1(x)¯

¯

ª−→0, quandn→ ∞.

Dans toute la suite, siuest un entier,Ωux désignera l’espace des fonctions continues de [0,T] dans Ru, issues de x à l’instant 0 muni de la topologie de la convergence uniforme etHxule sous-espace de Cameron-Martin associé.

Hu=

½ h : [0, 1]−→Ru, absolument continue par rapport à la mesure de Lebesgue avec h(0)=0 et telle queR1

0 |h˙s|2d s< +∞.

¾

(4)

Huest un espace d’Hilbert pour le produit scalaire :

u,v〉 = Z 1

0

˙

us·v˙sd s.

FixantΦ²=Φrevient à contrôlerY²=²B parY ∈Ωl0. Définissons une applicationV qui àΦ∈Dn, associe pour chaque ˜ω∈Ωr0:

V(Φ)( ˜ω)·(X²,Φ· ) (6)

oùΦt(x) est la version essentiellement unique de : xt =x+

l

X

j=1

Z t

0 σj(xs)◦d Ysj

qui est un flot deC-difféomorphisme dansRni.e. un élément deDnetX²,Φt est solution de : d X²,Φt =²Xr

i=1

σ˜i(X²,Φt )◦dB˜it+σ˜0(X²,Φt )d t, X²,Φ0 =x (5’) avec

σ˜i(x)=

µ∂Φt(x)

∂x

−1

×σ˜it(x)), pour i=0, . . . ,r.

Sans hypothèse surΦ, les trajectoires deX²,Φ peuvent exploser. Donc (5’) définit une application deΩr0vers l’espace (Ωnx)0, espace des trajectoires explosives.

(Ωnx)0=

½ f, fonction continue de [0, 1]−→Rn∪{∞} avec f(0)=xvérifiant f(t0)= ∞ ⇒ pourt∈[t0, 1], f(t)= ∞.

¾

Quand f ∈(Ωnx)0, on définit le temps d’explosion de f par : τ(f)=inf{s, f(s)= ∞}.

On munira (Ωnx)0de la topologie définie par :

(fk)k∈Nconverge vers f dans(Ωnx)0 si et seulement si

fkconverge uniformement vers f sur tous les compacts de[0,τ(f)].

V(Φ) est donc un élément de L(Ωr0, (Ωnx)0).

Pour chaque ˜h∈Hr etΦ∈Dn, définissons un processus XΦ( ˜h) , solution de l’équation diffé- rentielle ordinaire :

d XΦt ( ˜h)= Ã r

X

i=1

σ˜i ³

XΦt ( ˜h)´

˙˜hit+σ˜0³

XΦt ( ˜h)´

!

d t; XΦ0( ˜h)=x (7)

(5)

où les coefficients sont définis dans (5’).

Définissons une application F : H1 −→ Dn

h 7−→ flot de difféomorphisme associé à l’équation différentielle ordinaire :

d Xth=

l

X

j=1

σj(Xth) ˙htjd t; X0h=x. (8) Nous notons encoreF l’extension mesurable deF surΩ1, selon l’idée de Bismut [4] :

F: Ω1 −→ Dn

ω 7−→ F(ω)=X la solution de l’E.D.S :

d Xt =

l

X

j=1

σj(Xt)◦d Ytj; X0=x. (9) Notons T0²(Φ,d w) la loi du processusV(Φ) (c’est une mesure de probabilité sur (Ωnx)0). Nous énonçons un résultat de Ben Arous et Castell [3] relatif à la famille¡

T0²(Φ,d w)¢

²>0.

Proposition 1 FixonsΦdansDn; nous définissons une fonctionnelle L0Φsur(Ωnx)0par la formule : Pour tout z∈(Ωnx)0, L0Φ=inf

½1

2||h||˜ 2Hr|h˜∈Hr vérifiant z·³ XΦ· ( ˜h)

´¾

(10) où XΦ( ˜h)est solution de(7). Avec la conventioninf {;}= ∞.

Alors la famille¡

T0²(Φ,d w)¢

²>0admet un principe de grandes déviations avec la fonctionnelle d’ac- tion L0Φ.

De plus, siτ(X²,Φ)>1,P˜-p.s. et siτ(XΦ( ˜h))>1, le résultat est valable quand on remplace(Ωnx)0 parnx.

Nous définissons pour chaqueωP-p.s. : – la probabilitéN0²(ω,d w)=T0²(F(ω),d w) – pour tout ˜hHr,ξ¡h˜¢

(ω)=F(ω

XF(ω)( ˜h)´ – la fonctionnelle d’actionl0ω=L0F(ω)

ξ( ˜h) est solution de : ξt( ˜h)=x+

r

X

i=1

Z t 0

σ˜i

¡ξs( ˜h)¢˙˜hisd s+

l

X

j=1

Z t 0 σj

¡ξs( ˜h)¢

d Ysj+ Z t

0

σ˜0

¡ξs( ˜h)¢

d s. (11)

Alors nous avons :

(6)

Proposition 2 ([3]) N0²(ω,d w)est une mesure de probabilité sur(Ωnx)0, qui est une version particu- lière de la loi conditionnelle X²sachant Y².

La famille¡

N0²(ω,d w)¢

²>0admet un principe de grandes déviations avec la fonctionnelle d’ac- tion lω0. De plus, nous avons les estimations suivantes, pour tout A borélien de(Ωnx)0:

lω0( ˚A)≤lim inf

²→0 ²2lnN0²(ω,A)≤lim sup

²→0 ²2lnN0²(ω,A)≤ −lω0(A) (12) oùA (resp. A) désigne l’intérieur (resp. l’adhérence) de A.˚

2 Filtrage non linéaire

Considérons le couple signal/ observation (X²,Y²), solution de (1). Pour chaqueΠ∈Cb2(Rn,R), espace des fonctions de classeC2et bornées surRn, nous définissons le filtre non normalisé par :

ρ²tΠ=EB0˜£

Π(Xt²²t¤

(13) où

Ξ²t=exp Pl

j=1

Rt

0Γj(Xs²)d Ys²,j12Pl

j=1

Rt

0Γ2j(Xs²)d s

²2 (14)

P0est la probabilité définie par la formule : dP0

dP/Ft=¡ Ξ²t¢1

(15) etEB0˜ désigne l’integration par rapport à ˜B sousP0etFt la filtration associée à (Bt, ˜Bt). Sous cette loi, Y²² est un mouvement brownien standart indépendant de ˜B. Il est connu qu’une version me- surable de la loi conditionnelle deX²sachantY²est définie par la formule :

N²Γ(ω,A)=EB0˜£

1A(X²²1¤

EB0˜²1] (16) et que le filtre non normalisé est solution de l’E.D.P.S (17) au sens de Stratonovich connu sous le nom d’équation de Zakai :

²tΠ=ρ²t¡ L²0Π¢

d t+

l

X

j=1

ρ²t³ L²jΠ´

d Yt²,j

² (17)

avec

L²0=²22Pr

i=1σ˜2i+σ˜012Pl

j=1σjΓj12

Pl j=1(Γj)2

²2

L²j=²σj+Γ²j

(18)

(7)

σ˜2i =X

l,k

σ˜li

∂xl µ

σ˜ki

∂xk

et (Γj)2désigne la multiplication par la fonction (Γj)2.

Dans la section suivante, nous étudions le comportement asymptotique deN²Γ(ω,d w) définie par (16) lorsque²tend vers 0.

3 Principe de grandes déviations en théorie du filtrage non li- néaire

On se propose maintenant d’appliquer la théorie des décompositions d’E.D.S à l’étude du com- portement asymptotique, lorsque²&0, de la famille de mesures de probabilités³

N²Γ(ω,d w)´

²>0

définie dans (16) en utilisant la proposition 3 ci-dessous.

Proposition 3 ([14]) Supposons que(P²)²>0admet un principe de grandes déviations avec la fonc- tionnelle d’action I . Soit θ² une famille de fonctions bornées qui converge uniformement vers θ lorsque²tend vers 0. Posons :

dQ²=exp(−1

²2θ²)dP².

Alors nous avons les estimations suivantes, pour tout ouvert O et tout fermé F : lim inf²→0²2lnQ²(O) ≥ −inf{I(ω)+θ(ω),ωO}

lim sup²→0²2lnQ²(F) ≤ −inf{I(ω)+θ(ω), ωF}

¾ .

Signalons que cette proposition est encore valable même siθ²n’est pas bornée. Il suffit que :

Rlim→∞lim sup

²→0 ²2lnE² µ

1²≥R}exp−θ²

²2

= −∞. Dans toute la suite, nous supposons que l’hypothèseH2est vérifiée.

Hypothèse H2 : En plus de l’hypothèseH1, nous supposons queΓest une application de classe CbdeRndansRl.

Introduisons quelques notations.

Un élémenty∈Rn+1sera décomposé en

¡p1(y),p2(y)¢

=(y1,y2)∈Rn×R. (19) Considérons le couple

Ct²= µ

Xt², Z t

0 Γ(Xs²)d Ys²

=(C1,t² ,C2,t² ). (20)

(8)

AlorsC²est un processus de diffusion n+1-dimensionnel, solution de l’E.D.S Ct²=(x, 0)+²Xr

i=1

Z t

0

σˆ˜i(Cs²)◦dB˜is+

l

X

j=1

Z t

0

σˆj(C²s)◦d Ys²,j+ Z t

0

σˆ˜²0(Cs²)d s (21)

où les coefficients sont définis par σˆj(y1,y2)=

µ σj(y1) Γj(y1)

pour chaquej =1, . . . ,l

σˆ˜²0=

à σ˜0(y1)

²22Pl

j=1σjΓj(y1)

!

σˆ˜i(y1,y2)=

µ σ˜i(y1) 0

pour chaquej =1, . . . ,r.

(22)

Par la théorie des décompositions des flots,C², solution de (21) s’écrit : Ct²²t

µˆ C²,Φ

²

t

(23) oùΦ²t est la version essentiellement unique de :

ct²=y+

l

X

j=1

Z t

0

σˆj(c²s)◦d Ys²,j

qui est un flot deC-difféomorphisme dansRn+1, notéDn+1et ˆ C²,Φ

²

t est solution de : dCˆ²,Φ

²

t =²Xr

i=0

σˆ˜²,∗i µCˆ²,Φ

²

t

dB˜ti+σˆ˜²,∗0 µCˆ²,Φ

²

t

d t ; Cˆ²,Φ

²

0 =y (24)

avec

σˆ˜²0,(y)=

³∂Φ² t(y)

∂x

´−1

·σˆ˜²0²t(y)) σˆ˜²,∗i (y)=

³∂Φ²

t(y)

∂x

´−1

·σˆ˜i²t(y)), i=1, . . . ,r.

(25)

Pour chaqueΦ∈Dn+1, nous notonsCˆ²,Φle processus dans (Ωn+1x )0, solution de dˆ

C²,Φt =²Xr

i=0

σˆ˜i µˆ

C²,Φt

dB˜ti+σˆ˜0 µˆ

C²,Φt

d t ; ˆ

C²,Φ0 =(x, 0) (26)

σˆ˜0(y)=

³∂Φ

t(y)

x

´−1

·σˆ˜10¡ Φt(y)¢ σˆ˜i(y)= ³∂Φ

t(y)

∂x

´−1

·σˆ˜i

¡Φt(y)¢

, i=1, . . . ,r.

(9)

Définissons une application ˆV qui àΦ∈Dn+1, associe pour chaque ˜ω∈Ωr0, Vˆ(Φ)( ˜ω)=Φ·

µCˆ²,Φ( ˜ω)

. (27)

Les processusC(1)²,Φ∈(Ωnx)0etC(2)²,Φ∈(Ω1x)0sont définis par Vˆ(Φ)=

³

C(1)²,Φ,C(2)²,Φ´

. (23’)

Nous notons l’application«flot»

Fˆ : Ωl0 −→ Dn+1

ω 7−→ flot stochastique associé à l’E.D.S.

d ci=Pl

j=1σˆj(ct)◦d Ytj.

(28)

Notons ˆT²(Φ,d w) la loi du processus ˆV(Φ) ( ˆT²(Φ,d w) est une mesure de probabilité sur (n+1x )0).

Et nous avons (29), l’équivalent de la proposition 1 pour ˆT²(Φ,d w).

∀Aborélien de (Ωnx+1)0

LˆΦ( ˚A)≤lim inf

²→0 ²2log ˆT²(Φ,A)≤lim sup

²→0 ²2log ˆT²(Φ,A)≤ −LˆΦ(A) (29) où

– ˆLΦest définie par la formule

C∈(Ωn0+1)0 LˆΦ(C)=inf

½

1

2||h˜||2Hr lorsque ˜h∈Hr vérifiantC·

µCˆΦ· ( ˜h)

¶¾

avec la convention inf; = ∞ – CˆΦ( ˜h) est solution de

dCˆΦt ( ˜h)= Ã r

X

i=0

σˆ˜i

µCˆΦt ( ˜h)

¶˙˜hit+σˆ˜0

µCˆΦt ( ˜h)

¶!

d t ; CˆΦ0 =(x, 0) (24’) avec les coefficients définis dans (26)

– ˚A(resp. A) désigne l’intérieur deA(resp. l’adhérence deA) dans (Ωn+1x )0. Posons

Λ²t =1 2

l

X

j=1

Z t

0 Γ2j(Xs²)d s−

l

X

j=1

Z t

0 Γj(Xs²)d Ys²,j. Alors par (23)

Λ²t=1 2

l

X

j=1

Z t

0 Γ2j(C(1),s²,Φ²)d s−C(2),t²,Φ².

(10)

FixonsΦ∈Dn+1et définissonsΛt par Λt =1

2

l

X

j=1

Z t

0 Γ2j(C(1),s1,Φ)d s−C(2),t1,Φ et une mesure sur (Ωnx)0par la formule

TΓ²(Φ,A)=E²0B˜

·

1A(C(1)1,Φ)·exp−Λ1

²2

¸

. (30)

Alors suivant les notations de (19) et (23’) TΓ²(Φ,A) = E²0B˜

· 1A¡

p1Vˆ(Φ)¢

·exp−Λ1

²2

¸

= Z

A×(Ω1x)0

T²(Φ,dC) exp−Λ1(C)

²2 où ˆT²est définie après (28).

Grâce à la proposition 3 et par (29), on a lim inf

²→0 ²2logTΓ²(Φ,A) ≥ −inf

½

LˆΦ(C)+Λ1(C) lorsqueC∈ ˚ Aá×(Ω1x)0

¾

= −inf

½1 2

Z 1

0

µ|˙˜hs|2+

¯

¯

¯

¯Γ µ

p1 µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

s

¶¯

¯

¯

¯

2d s

p2 µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

1

; Φ·

µCˆΦ· ( ˜h)

∈ ˚

Aá×(Ω1x)0

¾

≥ −inf

½1 2

Z 1

0

µ|˙˜hs|2+

¯

¯

¯

¯Γ µ

p1

µ Φ·

CΦ· ( ˜h))

s

¶¯

¯

¯

¯

2d s

p2 µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

1

; Φ·

µCˆΦ· ( ˜h)

A˚×(Ω1x)0

¾

du fait que ˚A×(Ω1x)0⊂ ˚ Aá×(Ω1x)0 lim sup

²→0 ²2logTΓ²(Φ,A) ≤ −infn

LˆΦ(C)+Λ1(C) lorsqueCA×(Ω1x)0o

= −inf

½1 2

Z 1

0

µ|˙˜hs|2+

¯

¯

¯

¯Γ µ

p1 µ

Φ·CΦ· ( ˜h))

s

¶¯

¯

¯

¯

2d s

p2 µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

1

; Φ·

µCˆΦ· ( ˜h)

A×(Ω1x)0

¾

≤ −inf

½1 2

Z 1

0

µ|˙˜hs|2+

¯

¯

¯

¯Γ µ

p1 µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

s

¶¯

¯

¯

¯

2d s

−p2

µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

1

; Φ·

µCˆΦ· ( ˜h)

A×(Ω1x)0

¾

(11)

du fait queA×(Ω1x)0A×(Ω1x)0où ˆ

CΦ( ˜h) est solution de (24’).

Nous avons alors obtenu le théoreme 4 :

Théorème 4 P-presque sûrement pour tout A borélien de(Ωnx)0:

LˆΓΦ( ˚A)≤lim inf

²→0 ²2logTΓ²(Φ,A)≤lim sup

²→0 ²2logTΓ²(Φ,A)≤ −LˆΓΦ(A) (31)

LˆΓΦ(A)=LˆΓΦ(A×(Ω1x)0)avec LˆΓΦ(A×(Ω1x)0)=inf

½1 2

Z 1

0

µ|˙˜hs|2+

¯

¯

¯

¯Γ µ

p1 µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

s

¶¯

¯

¯

¯

2

d sp2 µ

Φ·(CˆΦ· ( ˜h))

1

; Φ·

µCˆΦ· ( ˜h)

A×(Ω1x)0

¾

(32) ˆ

CΦ· ( ˜h)est solution de(24’)

A (resp. A) désigne l’intérieur (resp. l’adhérence) de A dans˚ (Ωnx)0.

Remarquons que siΓ=0, nous obtenons les estimations de la proposition 1. Nous définissons pour chaqueωP-presque sûrement la probabilité :

N²Γ(ω,d w)= NΓ²(ω,d w) NΓ²¡

ω, (Ωnx)0¢ où

NΓ²(ω,d w)=TΓ²¡Fˆ(ω),d w¢

(33) etTΓ²est définie dans (30) et ˆFdans (28).

Nous avons le résultat suivant

Théorème 5 1. NΓ²(ω,d w)est une version non normalisée de la loi conditionnelle X² sachant Y².

De plus, nous avons les estimations suivantesP-presque sûrement pour tout A borélien de(Ωnx)0:

lωΓ( ˚A)≤lim inf

²→0 ²2logNΓ²(ω,A)≤lim sup

²→0 ²2logNΓ²(ω,A)≤ −lωΓ(A) (34) avec lωΓ=LˆΓˆ

F(ω)oùLˆΓˆ

F(ω)est définie dans le théorème 4.

2. N²Γ(ω,d w) est une version de la loi conditionnelle X² sachant Y². De plus, nous avons les estimations suivantesP-presque sûrement pour tout A borélien de(Ωnx)0

lΓω( ˚A)≤lim inf

²→0 ²2logN²Γ(ω,A)≤lim sup

²→0 ²2logN²Γ(ω,A)≤ −lΓω(A) (35) où l’on a posé

lΓω(z)=lωΓ(z)−lωΓ¡ (Ωnx)0¢

. (36)

(12)

Le 1) du théorème résulte directement du théorème 4.

Le 2) résulte du 1) et de l’expression (16) en faisant A=(Ωnx)0. Par identification,lωΓ(z) a pour ex- pression :

lωΓ(z)= inf

hHr

½1 2

Z 1

0

³|˙˜h|2

¯Γ¡ p1¡

Cs( ˜h)¢ (ω)¢¯

¯

2´

d sp2¡ C1( ˜h)¢

(ω); z=p1¡ C( ˜h)¢

(ω)et p2¡ C( ˜h)¢

(ω)∈(Ω1x)0

¾

C( ˜h)(ω)=Fˆ(ω) µCˆ

Fˆ(ω)

( ˜h)

est solution de

Ct( ˜h)=(x, 0)+

r

X

i=1

Z t

0

σˆ˜i

¡Cs( ˜h)¢

·˙˜hisd s+

l

X

j=1

Z t

0

σˆj

¡Cs( ˜h)¢

d Ysj+ Z t

0

σˆ˜10¡ Cs( ˜h)¢

d s.

Remarque Signalons le fait que si lesσj sont tous nuls, nous avons obtenu une autre méthode plus directe pour les traitements des résultats de Hijab [7].

4 Applications

Considérons le couple signal / observation défini par (1). Soient χ etθ deux fonctionnelles de classeCbN+3etCbN+1surΩnx. Supposons aussi que la dérivéedN+3θ est bornée sur les parties bornée deΩnx.

On veut étudier le comportement asymptotique de J(²)=E

½

χ(X²) exp−θ(X²)

²2 |Y²=ω

¾

et préciser les termes du développement comme dans Schilder [13], Azencott [1], Doss [5] et Ben Arous [2]. Plus précisemment, sous la condition de minimum non dégénéré pour la fonctionnelle θ+lωΓ, nous donnons un développement asymptotique du type

e

aω

²2ec²ω¡

α0,ω+α1,ω²+ · · · +αN,ω²N+o(²N+1

(37) pour les intégrales du type

JωΓ(²)=NΓ² µ

ω,χ(·) exp−θ(·)

²2

(38) oùNΓ²etlωΓsont définies dans le théorème 4.

Comme dans l’étude des grandes déviations, on commence par le casΓ=0. Posons alors JΦ(²)=T0²

µ

Φ,χ(·) exp−θ(·)

²2

(39) oùT0²(Φ,d w) est la loi du processus défini par (4) et (5) en remplaçantΦ²parΦfixé, i.e.T0²(Φ,d w) est une version particulière de la loi conditionnelle deX²sachantΦ².

(13)

Précisons d’abord la fonctionnelle d’action définie par (10). Pour chaque Φ∈Dn, notonsβΦ

l’application qui à ˜h∈Hr associeXΦ( ˜h) la solution de l’équation (7). Ainsi

βΦ,·( ˜h)=XΦ· ( ˜h). (40) D’où

L0Φ(z)= inf

h∈Hr

½1

2||h||˜ 2Hr |z·¡ βΦ,·

¢( ˜h)

¾

. (41)

Pour presque toutΦ∈Dn, considérons le processusX²,Φ=

³ X²t,Φ´

t[0,1]solution de (5’), alors quand Φ∈F(Ωl) oùF est définie dans (9), i.e.Φ=F(ω) nous posonsX²,ω=

³

X²t,F(ω)´

t[0,1]. Nous pouvons alors définir une fonctionnelle d’action ˜L0Φ(z) pour le processusX²,ω

L˜0Φ(z)= inf

hHr

½1

2||h˜||2Hr |z=βΦ,·( ˜h)

¾

(42) voir Doss [6] pour le cas abélien et Rabeherimanana [9] pour le cas nilpotent. Comme les écritures Xtt

³ X²t,ω´

etX²t−1t (Xt,ω) sont parfaitement équivalentes, alors L0Φ(z) = infh˜Hr

n1

2||h||˜ 2Hr·¡ βΦ,·¢

( ˜h)déf= hΦ◦¡ βΦ,·¢

( ˜h)o

= ©L˜0Φ(z)l or sque z=Φ(z)ª

. (43)

Nous avons la propriété suivante :

(P1) : SiL˜0Φ(z)< +∞, alors il existe un uniqueh˜∈Hr tel que12||h||˜ 2Hr =L˜0Φ(z).

Il est connu que siχest non nulle au voisinage des points oùθ+L0Φatteint son minimum, alors lim²↓0²2logJΦ(²)= −inf{θ+L0Φ}. (44) Nous supposons que :

C1 : θ+L0Φatteint son minimum en un nombre fini de pontsz1,· · ·,zn0de (Ωnx)0(ce qui est équi- valent àθ◦hΦ+L˜0Φatteint son minimum en un nombre fini de pointsz1,· · ·,zn0).

Par la propriétéP1, nous avons sous la conditionC1 aΦ = inf©

θ+L0Φ(z),z∈(Ωnx)0ª

= inf©

θ◦hΦ+L˜0Φ(z), z∈Ωnx

ª

= inf©

θ◦hΦβΦ( ˜h)+12||h˜||2Hr, ˜h∈Hrª

(45)

et l’infinimum du dernier est atteint en n0 points de Hr1,· · ·, ˜hn0 tels que hΦβΦ( ˜hi)=zi et

1

2||h˜i||2Hr =L0Φ(zi).

Nous supposons aussi que

Références

Documents relatifs

Etude du filtre moyenneur, moyenne glissante, running average filter 20.  Filtrage du signal constitué de la somme d’une « rampe continue » et d’un signal sinusoidal à

On étudie le problème de filtrage non linéaire des processus à valeurs dans des espaces de Hilbert réels et séparables.. Le

Transformation d’un signal Fonction de transfert d’un quadripôle linéaire Diagramme de Bode d’un filtre Filtres du 1erordre Exemples de filtres du 2eordre.. I Tout

On filtre le signal y(t) par un passe bas d’ordre 1, de gain en bande passante de 2 et de fréquence de coupure 1,00 kHz4. (a) Déterminer l’amplitude et la phase des 3

[r]

On considère que la lame est soumise à une action mécanique variant sinusoïdalement dans le temps à la fréquence f, fréquence que l’on se propose de déterminer à l’aide

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Calculer le module du transfert H(x).La courbe de gain en diagramme de Bode de ce circuit présente une pente à - 60 dB/décade pour les fréquences élevées. Interpréter ce