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Article p.1 du Vol.26 n°281 (2007)

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É D I T O R I A L

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a biologie du développement offre de nouveaux outils pour comprendre certaines des questions que les entreprises biotechnologiques posent depuis des années : comment les cellules connaissent-elles leurs positions dans un embryon ? Comment communiquent-elles et changent- elles alors d’identité ? Comment contrôler la différenciation, ou la dé-différenciation cellulaire ? Comment créer des types cellulaires spécialisés et organisés en 3D à partir de cellules pluripotentes ?

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ette discipline a donc toujours offert un champ fascinant d’études, et elle a attiré une attention considérable dans les années 1990, marquée par l’obtention du prix Nobel par Christiane Nüsslein-Vohlard, Eric Wieschaus et Edward Lewis, qui ont décrypté les réseaux génétiques nécessaires à la mise en place de l’embryon de la mouche drosophile. Ce domaine a, au premier chef, révélé les gènes de développement. Ces derniers ne sont pas seulement exprimés au cours du développement mais jouent aussi un rôle important chez l’adulte normal, malade ou blessé. Par conséquent, leur dénomination n’a plus vraiment raison d’être.

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apidement, les chercheurs ont eu la surprise de découvrir que ces gènes sont bien conservés chez toutes les espèces animales, y compris chez l’homme. Ainsi, une nouvelle discipline, l’« évo-dévo » a vu le jour. On a aussi réalisé que la biologie du développement, une discipline académique de recherche fondamentale, peut apporter très directement des concepts et des outils révolutionnaires pour l’étude systématique de systèmes complexes que sont les pathologies cancéreuses, les cellules très spécialisées comme l’ovocyte ou le neurone en croissance, et plus récemment les cellules souches embryonnaires ou adultes. G

Jean-Stéphane Joly Directeur de recherches à l’Inra, chef d’équipe au CNRS de Gif-sur-Yvette

L'embryologie

explore de nouveaux territoires

BIOFUTUR 281 • OCTOBRE 2007 1

© A. ALUNNI, H. AUGER/LAB. MSNC CNRS/INRA

Cerveau adulte d’un poisson modèle, le médaka. L’équipe MSNC CNRS/Inra de Gif-sur- Yvette étudie les cellules souches neurales (marquées ici en bleu foncé par le gène de développement Sox 2).

00-Edito281 7/09/07 17:55 Page 1

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur biofutur.revuesonline.com

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