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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

NOMBRES COMPLEXES 1. Introduction

L’équation

x2 1 0

n’a pas de solution dans

R

.

On a donc défini un ensemble "plus grand" que

R

, noté

C

et appelé ensemble des nombres complexes, dans lequel on peut utiliser les mêmes règles de calcul et tel que l’équation

x2 1 0

possède des solutions.

L'une d'elles est notée

i

et est donc telle que

i2  1

.

   

2 1 0 2 ( 1) 0 2 2 0 0

x   x     x   i x i x i    x i ou x i

d’où

S 

i i;

 . 2. Forme algébrique d’un nombre complexe

2.1. Notation : Tout nombre complexe noté

z

s’écrit de manière unique sous la forme :

z a ib 

avec

aR

,

bR

et

i2  1

.

' ' ' '

a ib a ib    a a et b b

en particulier

a ib   0 a 0et b0 a

s’appelle la partie réelle de

z

on note

aRe

 

z

.

b

s’appelle la partie imaginaire de

z

on note

bI m

 

z

. Remarques

·

Si

a0

,

z ib

: on dit que z est un imaginaire pur .

·

Si

b0

,

z a

: on dit que z est un réel . En électricité , pour éviter la confusion avec l’intensité du courant

i

, on le note

j

. On écrit alors

z a  jb

2.2. Propriétés

a. Nombre complexe conjugué

On appelle nombre complexe conjugué de

z a ib 

, le complexe noté

z a ib 

. Remarque : Soit

z a  jb z a jb 

et

donc z    a bj a bj

· z za bj a bj   2bj   0 b 0 Im( ) 0z  z est réel.

· z  z a bj   

(

a bj

)

2

a   

0

a

0 Re( ) 0

z  z est imaginaire pur

b. Addition des nombres complexes

Soit

z = a + jb,z = a' + jb'et z a jb  .

· z z ' (ajb) ( ' a b j ' ) ( a a ') ( b b j') ,commea a ' et b b 'sont des réels, on obtient :

 

2

z z  Re z et z z 2I m

 

z . zR z z 0 ; zI m ( M appartient à l’axe des ordonnées ) z z 0.

c. Multiplication des nombres complexes

Soit

z = a + jbet z = a' + jb'.

· zz' ( a bj a b j )( ' ' )

aa bb' '

(ab ba j' ') .

· z z 

a bj a bj

 

a2( )bj 2 a2 ( b2)a2b2 donc z z R + est un réel positif .

La suite des puissances entières de

j

,

jn

, est une suite de période 4 et

j0 1

,

j1j

,

j2  1

,

j3 j

. d. Inverse d’un nombre complexe

Règle Toute écriture fractionnaire de complexes doit toujours être simplifiée en rendant le dénominateur réel .Pour cela, on multiplie les 2 termes de la fraction par le conjugué du dénominateur.

e. Propriétés du conjugué

Soit

z = a+ibet z = a' +ib'.

Pour tout complexe z et z’,

z z  ' z z'

et

zz' z z'

et

z

'

z

'

z z

  

   z z ' (ajb) ( ' a b j ' ) ( a a ') ( b b j') (a a ') ( b b j')

zz' ( a b a b j )( ' ' )

aa bb' '

(ab ba j' ') (aa bb' ') ( ab ba j' ')

D'autre part z z ' (a bj a b j )( ' ' )aa bb' ' ( ab ba j' ') , donc zz' z z'.

· z z 

a bj a bj

 

a2( )bj 2 a2 ( b2)a2b2 donc z z R + est un réel positif

1

z z zz

a jb a jb a jb

 

aa jb2b2 a2ab2 ja2bb2

1

z  

1

z z zz

a jb a jb a jb

 

aa2jbb2 a2 ab2 ja2bb2

(2)

2.3. Interprétation géométrique

Le complexe

z = a +ib

peut être représenté dans le plan muni

d’un repère orthonormé 

O u v; , 

 par le point

M a b

;

 ou par le vecteur

OM a b

;

.

On dit alors que M ou

OM

est l’image de

z

ou que

M

a pour affixe

z

.

On dit que [ ; ]r  est un couple de coordonnées polaires de M lorsque : r OM et

u OM ;

[2]

On a alors rzOMa2b2 ; a r cos et b r sin , z a bj r  

cos jsin

.

 

;

MO u

c’est-à-dire

zR

: on dit que cet axe est l’axe des réels .

 

;

MO v

c’est-à-dire

z jR

: on dit que cet axe est l’axe des imaginaires purs .

Soient

M z

  et

M z

'   les images de

z

et

z

. M et M’ sont symétriques par rapport à l'axe des réels.

3. Forme trigonométrique d’un nombre complexe 3.1. Définition

Soit

zC *

et M son image dans le plan . Soit

r OM  zM0 et

u OM;

  

[2] . Dans OMH , cos 2 2

M

a a a a

OM z r a b

   

et

cos 2 2

M

b b b b

OM z r a b

   

r est appelé module de z , On le note

rza2b2zz

.

est appelé argument de z et est noté

argz

est défini à 2π près et est tel que

cos

M

a a

z r

 

et

cos

M

b b

z r

  

.On a alors

z a  jb r

cos isin

[ ; ]r

. Cette forme s'appelle la forme trigonométrique de z.

Ces relations permettent de passer de la forme algébrique à la forme trigonométrique et inversement.

3.2. Propriétés

a. Si deux nombres complexes z et z' sont écrits sous forme trigonométrique :

z r

cos jsin

et z'r' cos '

jsin '

, on a : z = z'  ' ' ' 2 z z r r

  k

  

  b. Comparer des nombres complexes écrits sous forme trigonométrique

'

' ' 2

z z r r

k

 

          '

' ' 2

z z r r

k

 

      

c. SoientM et M' d'affixes respectives zet 'z dans le plan complexe rapporté au repère

O u v; ; 

.

Si z et z' ont pour formes trigonométriques : z r

cos jsin

[ ; ]r et z'r' cos '

jsin '

[ '; ']r

Alors : ·

 

u v ;   argz [2]. ·

 

v v ; '    ' arg ' argz z [2].

Démonstration En utilisant la relation de Chasles sur les angles, on peut écrire :

    

v v ; ' v u ; u v ; '

 

u v ; '

  

u v ;    ' arg ' argz z [2] .

d. Conjugué , égalité de 2 complexes

Si

z r

cosjsin

[ ; ]r ,

alors

z r

cos

 

  jsin

 

r

cos jsin

[ ;r ]

Si

z[ ; ]r

alors

z[ ;r ] .

M(z)

a b

0 1

1

x y

OM v

u

(3)

e. Module et argument d’un produit Soit

z[ ; ]r

et

z' [ ' ; '] r

] .

     

         

' cos sin ' cos ' sin ' ' cos cos ' cos sin ' sin cos ' sin sin ' ' cos cos ' sin sin ' cos sin ' sin cos ' cos ' sin '

zz r j r j rr j j

zz j r

           

           

       

       

Si

z[ ; ]r

et

z' [ ' ; '] r

, alors

z z ' [ ; ] [ ' ; '] [ ';r r rr   '] .

Comme 'rr est un nombre réel positif, on a donc cos(  ') cos cos ' sin sin ' et sin(  ') cos sin ' sin cos '

Si   ', on déduit cos(2) cos 2sin2 et sin(2)2sin cos

f. Module et argument d’un inverse : Soit

z[ ; ]r

et

z' [ ' ; '] r

.

   

2 2

 

1 1 1 cos sin 1 cos sin 1

cos sin

cos sin cos sin cos sin cos sin

j j

r j r j j r r j

     

       

 

      

   

Si

z[ ; ]r

, alors

1 1; z r 

. g. Module et argument d’un quotient

· On peut écrire cos sin

cos sin

1 (cos sin )(cos ' sin ' )

' cos ' sin ' cos ' sin '

z j

j j j

z j j

       

   

       

  donc

   

2

cos sin ' ' cos ' sin '

cos cos ' cos sin ' sin cos ' sin sin ' cos cos ' sin sin ' cos 'sin sin sin ' ' '

cos cos ' sin sin ' cos 'sin cos sin ' ' '

z r i

z r i

z r j i j j j

z r

z r

z r j

 

 

               

       

  

         

    

Comme ' r

r est un nombre réel positif, cos(θ - θ') = cosθcosθ' + sinθsinθ' ; sin(θ - θ') = cosθ'sinθ - cosθsinθ'.

Si

z[ ; ]r

et

z' [ ' ; '] r

, alors

[ ; ] [ ; '] [ ;1 ']

' ' '

z r

zr   r   r   .

k. Relations entre les deux écritures :

z a bj r  (cos  jsin )

 

2 2

cos

sin arctan / 2 0 arctan( / ) 2 0

r a b

a r

b r b a k si a et b a k si a

  

  

 

              

 

Cas particulier : z R il existe un entier k tel que   k

z est imaginaire pure (zjR ) il existe un entier k tel que   / 2 k .

l. Module et argument d’une puissance

Soit

z[ ; ]r

.

z z z  2 [r r;  ] [ ;2 ] r2

.

z3   z2 [ ;2 ][ ; ] [ ;3 ]r2r   r3

. Plus généralement,

zn [r nn; ]

. Si

z[ ; ]r

alors

zn [r nn; ]

.

4. Autre expression de z = cos θ + i sin θ

4.1. Notation exponentielle : Soit un complexe z tel que

z

cos jsin

 .

PourR, on notezcosjsinej et zcos jsinej. Cette notation est appelée notation exponentielle.

On pose

cos jsinei

et on lit « e puissance i thêta »

On déduit : ej  1, ej/ 2 j et ej0ej2 1 . zcos jsinei [1 ; ]

Si  est un argument de z,alors un argument de z est  et   est un argument de z , d’où ejej Toute écriture z r

cos jsin

rej ( avec rR*+et R réels )est une forme exponentielle . En effet :Si rest un réel non nul , zrejr ejr (ej 1 , donc zr .

Si r0 , alors zrr , donc dans ce cas z rejest une forme exponentielle .

Si r0, alors zr  r , donc dans ce cas z rej   ( )(r ej) ( ) r ej(  )(le module est égale à r et un argument dezest   ,est aussi une forme exponentielle

4.2. Propriétés Soit

z[ ; ]r rei

et

z' [ ' ; '] r rei'

.

· z[ ;r  ] rei

.

z z  [r r;  ] [ ;0] r2r e2 i(  )r e2 i(0)r2

.

· z z ' rr e' jej'ej(  ')rr' cos(

  ') jsin(  ')

 .

· ' ( ')

cos( ') sin( ')

' ' ' '

j j

j

z r e r r

z r e r e r

 

   

     

Formule de Moivre :

zn [ ; ]rn [r nn; ]

. Donc

zn

 

rei n rnein rn

cos

 

n isin

 

n

.

(4)

Ou encore, pour r = 1 :

zn

 

ei n ein cos

 

n isin

 

n

4.3. Conséquence Soit

cos jsinej

et

cos jsinej

. En ajoutant membre à membre,

j j 2cos

ee  

d’où

cos

2

j j

e e



.

ejej 2 sini

d’où

sin

2

j j

e e

i



Ces formules sont appelées " formules d’Euler" .

5. Equation du second degré

Propriété L'équation : a z2b z c 0, où a, b et c sont des réels (avec a0) admet dans  deux solutions : Soit  b24a c le discriminant de l'équation.

· si  0 , les deux solutions sont réelles : 1 2 z b

a

  

 et 2

2 z b

a

  

· si  0 , les deux solutions sont des nombres complexes non réels, conjugués l'un de l'autre :

1 2

z b i a

  

 et 2

2 z b i

a

  

Le trinôme a z2b z c peut alors se factoriser sous la forme a z2b z c a z z  (  1)(z z2). 6. RESOLUTION DANS DE L’EQUATION : z2a Racines carrées d'un complexe.

a. Définition :

On dit que

z

est une racine complexe de

a

si

z

vérifie l'égalité

z2 a

.

Pour tout nombre complexe non nul z , z2z2a et arg( ) 2argz2z2k avec k dans Z.

Pour

a0

une seule solution

z0

.

Pour

a

, on peut utiliser la forme exponentielle. Soit

a ei

et

z rei

.

2 2 2 2

2

i i r

z a z r e e k

k

   

 

     

  

.On obtient donc deux solutions

i2

z e

 

.

b. Propriété : Si un nombre complexes a, a pour module et pour argument

, alors le nombre complexxe z de module r  et d’argument

2

  est tel que z2a. c. Trigonométrique

Si le module  et un argument  de a sont connus alors on peut déduire ceux ret  dez.En effet : z2a donc r2; 2    ;  ; d’après l’égalité des complexes , on a : r2 et 2  2k

k

Donc

r (r0) et

2 k

   

kZ

.On obtient donc deux points images sur le cercle de centre O de

r

. Il y a donc deux complexes opposés. Solutions :

1 ;

z   2

  

 

ou

2 ; z   2 

  

 

7. Lignes de niveau

Définition : Dans un repère orthonormé

O u v; , 

,la ligne de niveau Nk d’une fonction f de dans R , est l’ensemble des points M du plan d’affixe z tels que : f z( )k( k constante réelle ) Cas particuliers :

1. ( ) Re( )f zz ( partie réelle de z ) ou f z( ) Im( ) z ( partie imaginaire de z ).

·Si Re( )zk le point M d’affixe

z

a une abscisse constante il s’agit donc de la droite d’équation :x k . ·Si I m( )zk( partie imaginaire de z ).il s’agit donc de la droite d’équation y k.

2. Lignes de niveau de f : z z ( module de z ) ( k0)

z x  jy ; zx²y² k x²y²k². Il s’agit donc d’un cercle de centre O de rayon k . 3. Lignes de niveau de z z a . aC et k 0

z x  jy, a  iz a  k (x)² ( y)²k². Il s’agit donc d’un cercle de centre A de rayon k Dans le cas particulier où k = 0 , il s’agit du cercle point A.

4. Lignes de niveau de f : zargz (argument z ) z x  jy ; argz 

u OM ;

Il s’agit donc de la demie droite d’origine O , O exclu , et d’angle polaire  .

(5)

5. Lignes de niveau de f : zarg(z a ) (argument (z a ) ) z x  jy et A un point fixé d’affixe a   j . arg(z a ) 

u AM ;

. Il s’agit donc de la demie droite d’origine A , A exclu , et d’angle polaire  . Théorème : Soit A un point fixé d’affixe a   j

La ligne de niveau  de la fonction zarg(z a )correspondant au niveau  modulo 2. est la demi-droite issue deAprivé du point A , faisant l’angle  avec le vecteur directeur u .

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