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Mécanique générale. Corrigé des exercices. 1 1 v2. m = γ m 0 = c 2. E = γ m 0 c 2 = m 0 c 2

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Texte intégral

(1)

Cours de Physique Générale II, Prof. Georges Meylan EPFL Section de mathématiques 1ère année Série de la semaine No 9

24.04.2009 Semestre de printemps 2009

Mécanique générale

Corrigé des exercices

Problème 1 :

La masse au repos de l’électron est m0 = 0.51 MeV/c2. L’énergie totale de l’électron est E = 50 MeV, donc sa masse relativiste n’est autre que m= 50 MeV/c2. La masse relativiste met la masse au repos m0 sont reliées par le facteur de Lorentz γ, et l’on a

m = γ m0 = 1 q

1−vc22

m0

E = m c2 = 50 MeV E0 = m0c2 = 0.51 MeV

⇒ E = γ m0c2 = m0c2 q

1− vc22

⇒ 1− v2 c2 =

E0 E

2

⇒ v = c· s

1− E0

E 2

= 0.99995·c

Pour déterminer l’énergie de l’électron par rapport à un observateur se déplaçant à vitesseudans le même sens, partons de l’énergie totale et de la quantité de mouvement relativistes :

E =m c2 =γ m0c2 et p=mv=γ m0v

où m est la masse relativiste et m0 la masse au repos. Ainsi, on peut voir que E

c 2

−p2 =m2c2−m2v2 =m2c2(1−v2/c2) = m20c2

1−v2/c2 (1−v2/c2) = m20c2 Or, cette forme

E c

2

−p2 = E

c 2

−(px)2−(py)2−(pz)2 =m20c2 = invariant

est analogue à

(ct)2−(xx)2−(xy)2−(xz)2 =s2 = invariant

et les mêmes transformations de Lorentz s’appliquent. Il suffit de remplacer c t par E/c (c t0 par E0/c) et xi par pi (x0i par p0i) puis d’appliquer la transformation de Lo- rentz (p. 25 du cours du 7.04.2009 – version courte). Notons que la transformation de

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Lorentz concernant le quadrivecteur énergie-quantité de mouvement est aussi donnée explicitement, sous forme matricielle, en p. 23 du cours du 21.04.2009. On obtient alors directement (attention, le γ introduit ici n’a pas la même valeur que le γ précédent !)

E0

c = γ

E c − u

c px

avec γ = 1 q

1− uc22

⇒ E0 = γ(E −u px)

mvt selon l0axe 1 ⇒ py = pz = 0 ⇒ p2 = (px)2 Or, p2 = E2

c2 −m20c2

⇒ E0 = γ

"

E−u E2

c2 −m20c2 1/2#

= γ E

"

1− u c

1− m20c4 E2

1/2#

⇒ E0 = E p1−u2/c2

1−u c

s 1−

m0c2 E

2

Dans la première partie de l’exercice, nous avions vu que (m0c2/E)2 '10−4 1. Par conséquent, dans la situation présente, on peut se permettre d’écrire

E0 ' E

p(1−u/c)(1 +u/c)(1−u/c) =E s

1−u/c 1 +u/c

Problème 2 :

Appelons R le référentiel d’inertie de la Terre et R0 celui du train, qui se déplace à vitesseu=ux. On a un repèreOex le long de la voie de chemin de fer. Il faut remarquer que, si le shérifsaitque les deux coups de feu sont simultanés dans son référentiel, cela n’implique pas qu’ilperçoive les deux coups de feu au même instant, à la position où il se trouve : en bon observateur, il est capable de situer ces deux évènements dans son référentiel R0, chaque évènement étant caractérisé par quatre coordonnées de l’espace- temps. Si la première coordonnée (le temps) est la même pour les deux évènements, cela signifie qu’ils sont simultanés.

En pratique (si l’on peut dire !), le shérif peut procéder ainsi pour mesurer les coordonnées des deux évènements de l’espace-temps :

1. Coordonnée spatiale : il enclenche un chronomètre à l’instant où il passe à la hauteur du tireur A, et il l’arrête à l’instant où il passe à la hauteur du tireur B.

2. Connaissant la vitesse (constante) du train, il en déduit les positions des deux tireurs (en fait la position de B par rapport à A) dans le référentiel du train.

3. Coordonnée temporelle : ayant enclenché un second chronomètre au moment de passer à la hauteur de A, il l’arrête à l’instant où il voit le coup de feu de A.

Le temps ainsi mesuré lui permet de connaître la distance qui le sépare de A, donc de calculer (connaissant la vitesse de la lumière) l’instant où A a tiré (à la position spatiale qui est la sienne), toujours dans le référentiel du train.

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4. Il procède de même avec le coup de feu de B, à l’aide d’un troisième chronomètre, et il constate que A et B ont tiré au même instant.

On n’envisage ici qu’une coordonnée spatiale, l’axe x qui se confond avec la voie de chemin de fer, mais le principe serait le même si les deux tireurs étaient situés à distance non négligeable de la voie. Donc, même si la mesure est plutôt malaisée en pratique, elle est théoriquement possible !

1. On peut aborder ce problème de deux manières au moins.

Manière la plus directe : Les deux coups de feu sont chacun un point de l’espace-temps dont les coordonnées sont respectivement(ctA, xA),(ctB, xB)dans le référentiel R, et (ct0A, x0A), (ct0B, x0B) dans le référentielR0. Ce sont lesinstants tA ettB qui nous intéressent. Leur transformation est

t0A

tA− u xA

c2

et t0B

tB− u xB

c2

Les deux coups de feu sont simultanés dans le référentielR0 : t0A=t0B, mais pas

dans le référentiel R. On a donc t0B−t0A=γ h

(tB−tA)− u

c2 (xB−xA)i

= 0

⇒ tB−tA≡∆t = u

c2 (xB−xA) = u

c2 ∆x >0 B tire donc plus tardque A (tB > tA) et A tire le premier.

Manière plus compliquée :Dans le référentielR, l’écart spatial entre les deux hommes est ∆x=xB −xA= 50 m. Dans le référentielR0, c’est le référentiel R qui paraît se mouvoir à la vitesse −u. Cet écart spatial est obtenu en posant

xA =γ u

c ·ct0 +x0A xB =γ u

c ·ct0 +x0B

⇒ ∆x≡xB−xA =γ(x0B−x0A) = γ∆x0

⇒ ∆x0 = ∆x

γ avec γ = 1

q

1− uc2 >1

Attention : ici, l’observateur est sur le référentiel R0 et c’est le référentiel R qui se déplace ; il faut donc, par rapport aux formules du cours, échanger les ’et remplacer u par −u (voir figure) ! On constate ici la contraction des longueurs (on aurait pu la poser directement, en se rappelant que ∆x <∆x0).

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L’écart temporel entre les deux coups de feu est∆t=tB−tA. Dans le référentiel R0, les coups de feu sont simultanés : ∆t0 =t0B−t0A = 0, et Les instantstA ettB des coups de feu de A et B s’écrivent respectivement, dans le référentiel R,

tA

t0A+u x0A c2

et tB

t0B+ u x0B c2

si bien que l’intervalle de temps entre les deux coups de feu est, dans R,

∆t=γ(∆t0+ u∆x0

c2 ) = γ(0 + u∆x0

c2 ) = γ u∆x0

c2 =u∆x c2 Comme ∆x >0, on voit que∆t >0. Donc, dans R, A tire le premier.

2. L’intervalle de temps entre les deux coups de feu est, dans le référentielR,

∆t=u∆x

c2 = 50 m s−1·50 m

(3.00·108 m s−1)2 = 2.8·10−14 s

3. Si v est la vitesse de la balle dans R et si TA (TB) représente l’instant auquel le tireur A (B) est atteint, on a

TA= ∆x

v +tB et TB = ∆x

v +tA ou ∆T =TB−TA=tA−tB=−∆t Ainsi, on voit que ∆T < 0, c’est-à-dire que B est touché le premier, comme on pouvait s’y attendre vu que c’est A qui a tiré le premier.

Dans le référentiel R0, on a

∆T0

∆T −u∆x c2

=−γ

∆t+u∆x c2

Comme ∆t >0 et ∆x > 0, on voit que ∆T0 <0, donc B est touché le premier, aussi dans le référentiel S’.

Problème 3 :

On considère l’horloge située au pôle Nord (le pôle Sud conviendrait aussi) comme référence. L’intervalle de temps ∆t mesuré par l’observateur avec cette horloge est lié à l’intervalle de temps ∆t0 mesuré par le navigateur de l’un des avions par la relation de dilatation du temps

∆t= 1 q

1− vc22

∆t0

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Ici, la vitesse v est la vitesse totale de l’avion, c’est-à-dire la vitesse de l’avion par rapport au sol ajoutée à la vitesse de la Terre à l’équateur. On se permet d’additionner simplement les vitesses, car elles sont beaucoup plus petites que la vitesse de la lumière, et ce qui nous intéresse ici est avant tout la dilatation du temps. On se permet aussi d’envisager toutes les horloges comme étant liées à des référentiels d’inertie, alors que les avions ne suivent pas une trajectoire rectiligne. Traiter le problème en toute rigueur (en tenant compte du champ de gravitation et donc de la relativité générale) serait beaucoup plus compliqué.

Calculons d’abord∆t, qui est égal à la distance parcourue par rapport au sol divisée par la vitesse de l’avion. Comme les deux avions volent à la même vitessev = 660 m/s = 0.66 km/s, chacun parcourt la même distance durant ∆t, et ils se rencontrent donc exactement à l’antipode de leur point de départ. La distance parcourue est une demi circonférence (équatoriale) terrestre, soit π·6378.1 = 20037 km. Ainsi,

∆t= 20037 km

0.66 km/s = 30360 s

Il s’agit maintenant de calculer ∆t0 en fonction de ∆t pour chacune des trois vitesses en question : la vitesse équatoriale vT, la vitesse de l’avion parti vers l’Est vE et la vitesse de l’avion parti vers l’Ouest vO. Comme le jour sidéral comporte 86160 s, on a

vT = 2π·RT

86160 = 0.465 km/s vE = 0.660 + 0.465 = 1.125 km/s vO = 0.660−0.465 = 0.195 km/s Commev/c 1, le facteur p

1−v2/c2 est si proche de1que les calculettes courantes ne peuvent le distinguer de 1. Pour résoudre ce problème, il faut développer en série la racine carrée (au premier ordre) et trouver l’écart entre le temps de référence et le temps propre :

∆t0 = r

1− v2 c2 ∆t'

1− 1

2 v2 c2

∆t= ∆t−1 2

v2 c2 ∆t Finalement, les écarts sont

∆tT = ∆t− 1 2

465 2.9979·108

2

·30360 = ∆t−3.65·10−8 s

∆tE = ∆t−2.14·10−7 s

∆tO = ∆t−6.42·10−9 s

Ces valeurs sont très petites, mais mesurables avec des horloges atomiques.

Problème 4 :

Partons des formules de transformation des vitesses (p. 23 du cours du 7.04.2009 – version courte), en tenant compte du fait que v = (0, v,0) et que u = (u,0,0) ⇒

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v0·u =v0xu:

vx = v0x+u

1 +v0xu/c2 = 0 ⇒ vx0 =−u (1) vy =

p1−u2/c2

1 +vx0u/c2 vy0 =v ⇒ v0y

p1−u2/c2 =v (2) vz =

p1−u2/c2

1 +vx0u/c2 vz0 = 0 ⇒ v0z = 0 (3) L’angle cherché sera tel que (voir figure)

tanα= vy0 v0x De l’ équation (2), on tire :

v0y = v·p

1−u2/c2

⇒ v0y

v0x = −v u

p1−u2/c2

⇒ tanα = −v u

p1−u2/c2 On aurait pu aussi partir directement des formules inverses :

v0x = vx−u

1−vxu/c2 = 0 ⇒ vx0 =−u vy0 =

p1−u2/c2

1−vxu/c2 vy =v ·p

1−u2/c2 =v

vz0 =

p1−u2/c2

1−vxu/c2 vz = 0

Références