A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
A LDO A NDREOTTI F RANÇOIS N ORGUET
Problème de Levi et convexité holomorphe pour les classes de cohomologie
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 3
esérie, tome 20, n
o2 (1966), p. 197-241
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POUR LES CLASSES DE COHOMOLOGIE(*)
par ALDO ANDREOTTI et
FRANÇOIS
NORGUETIntroduction.
Soit Y un sous-ensemble ouvert relativement
compact,
à frontière bY suffisammentdifférentiable,
d’une variétéanalytique complexe
X.Si Y est le domaine d’existence d’une fonction
holomorphe,
b Y est(faiblement) pseudoconvexe. Réciproquement,
si b Y est fortementpseudo-
convexe, alors Y est le domaine d’existence d’une fonction
holomorphe.
La
première partie
de ce théorème est due à E. E. Levi et la seconde à H. Grauert[4].
Celui-ci a montré aussi que si bY est fortementpseudo-
convexe, alors Y estholomorphiquement
convexe. Si on suppose enplus
l’existence d’une fonction
plurisousharmonique
dansY,
alors Y est de Stein.Ce mémoire est consacré à la
généralisation
de ces résultatslorsqu’on remplace :
i) l’espace
vectorielHO (Y, 0)
des fonctionsholomorphes
dans Y parun espace vectoriel de
cohomologie
de Y à valeurs dans un fai-sceau
analytique J
localement libre.ii)
lapseudo-convexité
par laq-convexité, dejà
considerée dans[1].
iii)
la convexitéholomorphe (resp.
laséparabilité
despoints
par les fonctionsholomorphes)
par une notion convenable de convexité parrapport
aux ensembles
analytiques compacts
dedimension q (resp.
deséparabilité
des sous ensembles
analytiques compacts
dedimension q
de Y par les élé- ments de .g q( Y, ~)).
Dans
le § 1,
on étudie la notiongénérale
de classe decohomologie
nonprolongeable
et ongénéralise
le théorème de Levi(pour
un espaceanalytique
Pervenuto alla Redazione il 9 Ottobre 1965.
(if)
Ce travail, fait partie de la Recherche Coopérative sur Programme N° 25 duCentre National de la Recherche Scientifique.
1. Annali della Norm. S’Mjp.. Pi8a.
et un faisceau
analytique
cohérentquelconque). Puis, partant
d’unegénéra-
lisation d’une formule
intégrable
de E. Martinelli[10],
on étudie le compor- tement de certainesintégrales
de formes différentielles extérieures sur des suites d’ensemblesanalytiques ayant
despoints
limites dans les variétéspolaires
des formesintégrées ;
les résultats ainsi obtenusconstituent,
avecles théorèmes de finitude de
[1]
et les résultats de[13]
sur les famillesnormales de
diviseurs,
le fondement destechniques
de démonstration dece mémoire.
Les théorèmes de Grauert
rappelés
ci dessus sontgénéralisés
pour desensembles
ouverts, appelés
strictementq-pseudoconvexes,
et définis dans le N°5 ;
unexemple
trèssimple
d’un tel ouvert estindiqué.
La solution duproblème
de Levigénéralisé
est donnée dans la suitedu §
2.La
proposition
7du §
3 est lepoint
dedépart
de la théorie de la convexité parrapport
aux ensemblesanalytique,
et laproposition 8,
de laséparation
des ensemblesanalytiques
par des classes decohomologie.
Ces deux théories
s’expriment
commodément si l’on introduitl’espace
des combinaisons linéaires à coefficients entiers
positifs
de sous-ensemblesanalytiques compacts
dedimension q
deX,
et si l’on munit cet espace de latopologie
induite par celle descourants, grâce
aux résultats de P. Le-long [8].
C’estl’objet da §
4.§
1.THÉORÈME
DE LEVI ET RESULTATS PRÉLIMINAIRES.1.
Classes
decohomologie
nonprolongeables.
~
a - Considérons le
diagramme
commutatifd’espaces
vectoriels etd’applications
linéaireset supposons que les deux suites
obliques
sont exactes. Nous avons alorsVu la
symétrie
dudiagramme,
il suffit d’établir l’inclusionsoit
donc E p-1 a) ;
ilexiste e
E A tel que p()
= a(e)
= p(e (e»,
soitF(2013())==0;
la suite(p, q)
étantexacte,
il existe telque -
- e
(e)
= q(’1), soit f
= q(17) () ;
on a doncet
Soit maintenant ô une
application
linéaire d’un espace vectoriel G dansOn a
En
effet,
En
particulier,
les conditions suivantes sontéquivalentes : i) v
estinjective
et v(G)
fl9m fl = (0)
ii)
9 estinjective
etb - Soit
97
un faisceaud’espaces
vectoriels sur un espacetopologi-
que
X,
et soit Y un sous-ensemble ouvert de X. Pour tout entier r > 0 et toutpoint
xappartenant
à la frontière b Y deY,
ondésigne
parla limite inductive de
suivant l’ordonné filtrant des
voisinages
ouverts U de x dans X. On aHfl ( ~7) = Jz et,
pour r >1, ( £F)
=(0).
’Du
diagramme
commutatifd’homomorphismes
de restrictionrésulte,
par passage à lalimite,
lediagramme
commutatifDe la suite exacte de
Mayer-Vietoris ([1],
p.236)
résulte de même la suite exacte
où et
pour tout pour tous
En
posant _ - ~’
et en considérant la suite exacte naturelleon obtient le
diagramme
commutatifDÉFINITION 1.
Un élément de
(resp.
Hr(Y,
x, sera ditprolongeable
aupoint
x E b Y s’il est dansl’image
de ce(resp. ~8).
Pour
qu’un
élément de soitprolongeable
aupoint
x EbY,
il faut et il suffit :
i)
si r =0, qu’il
soitimage
d’un élément deii)
si ; >0, qu’il
soit nul.LEMME 1.
Pour
qu’un élément e
de Hr(y@ 97)
soitprolongeable
aupoint
x, ilfaut
et il
suffit
que ,u(e),
sonimage
Hr(Y,
x, le soit.En
effet,
lapropriété (1), appliquée
audiagramme (4),
montre que lacondition e
E9 m
aéquivaut
à l’existence d’un rl( ~)
tel que y(~ + rl) E
E
9 m P,
et cette dernière conditionéquivaut
à p(e) + ~B (q)
E~ m ~.
LEMME 2.
Soit W un sous espace vectoriel de Hr
(Y,
x,~’),
dont les éléments nonnuls ne sont pas
prolongeables
aupoint
x ; soit G = W Il9 m
y ; soit ô uneapplications
linéaire de G dansHr (Y, ~) E9 H: ( ‘~),
telle que v = y 0 d soit l’identité de G. Alors 0 = p 0 d estinjective,
les éléments non nuls de V == 9 m
0 ne sont pasprolongeables
aupoint
x, et on aEn
effet,
les éléments non nuls de W n’étant pasprolongeables
aupoint x,
on a
et G (0) = y ((7)
comme v estinjective,
la
propriété indiquée
à la fin de a - montre que 0 estinjective
et que cette dernière relationsignifie
que les éléments non nuls de V ne sont pasprolongeables
aupoint
x.L’inégalité
résulte de la suite exacte(3), compte-tenu
del’injectivité
de 8.COROLLAIRE.
Si H r
(Y, x, 9~)
contient un sous espacevectoriel,
de dimensioninfinie,
dont les éléments non nuls ne sont pas
prolongeables
aupoint
x, et si l’on adim
.8~+ 1 ixl, iF) -+-
oo, alorsHr (Y, J)
contient un sous-espace vecto-riel,
de dimension dont les éléments rcan nuls ne sont pasprolongeables
au
point
x.2.
Généralisation
duthéorème
deLevi.
a - Soit X un espace
analytique complexe.
Pour toutpoint
x EX,
soit
m (x)
la dimension del’espace tangent
de Zariski à X aupoint
x. On sait
qu’il
existe uneapplication biholomorphe
1: d’unvoisinage
Ude x sur un sous-ensemble
analytique r (U)
d’unvoisinage
del’origine
dans
Tx (X).
Une
fonction 99
à valeurs réelles dans X est dite indéfiniment diffé- rentiable auvoisinage
de x s’il existe uneapplication biholomorphe
z d’unvoisinage
U de x sur un sous-ensembleanalytique
d’un ouvert V deCm (x)
et une fonction
99,
indéfiniment différentiable dansV, vérifiant qJ 1 u = q;
o ’teOn dit que
dcp
est non nul aupoint x,
et on écrit~ 0,
si onpeut
choisir ~
de telle sorte que(dg-9),(,,,) #
0. On dit que (p est faiblement(resp.
fortement) q~pseudo-convexe (q
>0)
si onpeut choisir ~
de telle sorte quesa forme de Levi
.6 (~)
ait au moins m(x)
- q valeurs propres ~ 0(resp.
> 0).
Soit Y un sous-ensemble ouvert de
X,
et soit Onappelle
fonc.tion de définition de Y au
point Xo
une fonction g, définie et indéfiniment différentiable dans unvoisinage U
1 tellequ’on
aitUne telle fonction existe
quels
que soient Y etXo E bY.
Il suffit de le prouver pour un ouvert Y de X = Rn(la
structurecomplexe
de X étantétrangère
à laquestion).
Or soitf
une fonction indéfiniment différentiable dansR~
nulle ainsi que toutes ses dérivées surbY,
strictementpositive
dans le
complémentaire
debY;
lafonction g qui
vérifiesi si
est une fonction de définition de Y en
chaque point
de sa frontière.L’existence de la fonction
f
ci-dessus est assurée par le LEMME 3.Soit F sous-ensemble
fermé
de RI’. Il existe unefonction f, indéfini-
ment
différentiable
dansRn, qui
s’annulle sur F ainsi que toutes sesdérivées,
et
qui
est strictementpositive
dans lecomplémentaire
de F.Preuve. Soit d’abord B la boule fermée de centre 0 et de rayon 1 dans
R’z,
et F un sous-ensemble fermé de B.Soit C
l’ensemble des fonctions à, ,
w
valeurs réelles dans
B,
indéfiniment dérivables dansB,
etcontinues,
ainsique toutes leurs
dérivées,
dans B. Muni de latopologie
définie par les semi-normesé
est un espace de Fréchet.L’ensemble q
de toutes les fonctionsde if qui
sont ~ 0 et s’annulent sur F ainsi que toutes leurs dérivées est fermé dans
E ;
y c’est donc un espacemétrique complet.
Soit (Un)n
E N une suite fondamentale devoisinages
ouverts de F dansB. Soit
pour
chaque
ensembleAn
est ouvert etpartout
densedans @ ; d’après
le théorèmede
Baire,
il existe une fonctionAn ;
cettefonction,
strictementpositive
E N
dans
B - F,
s’annule sur F ainsi que toutes ses dérivées.A
partir
de cerésultat,
on établit le lemme 3 en utilisant unepartition
de l’unité.
Un
point
xo de b Y est ditrégulier
s’il existe une fonction de définition cp de Y aupoint
xo , vérifiant=1=
0.b -
Soit J
un faisceauanalytique
cohérent surX ;
pour tout x EX,
soit
où
( ~ ~
est le nombredésigné
pardihx ( £F )
dans[1] ; ô,, (J)
est unnombre entier >
0 ;
si x est unpoint
nonsingulier
de ~Y et si est unOx-module libre,
on aôz ( J)
= 0.LEMME 4.
Supposons qu’il
existe unvoisinage U
de x. dans X et unefonction
rp,indéfiniment différentiable
etfortement q-_pseudoconvexe
dansU, vérifiant
Alors tout élément de Hr
(Y,
xo , estprolongeables
aupoint
x. pourC’est une
conséquence
immédiate des théorèmes 9 et 10 de[1] ]
et dela remarque
qui
suit la Définition 1.THÉORÈME 1.
Soit Y un sous-ensemble ouvert espace
analytique complexe X,
etsoit x un
point régulier
de lafrontière
de Y.Supposons qu’il
existe un élé-ment de Hr
(Y,
x,J)
nonprolongeable
aupoint
x. Alors Y admet aupoint
x une
fonction
dedéfinition q; qui vérifie (dp).,, ~
0 etqui
estfaiblement
q-pseudoconvexe
avec qôx 7) +
r.Preuve. Soit fonction de définition de Y au
point
x, définie dans unvoisinage
U de x, et vérifiant 0. Choisissant U suffisam- mentpetit,
nous le considérons commeplongé
dansl’espace tangent
deZariski
C1n(x)
à X aupoint
x, de telle sortequ’il
existe une fonction indé--
finiment
dérivable g
auvoisinage
de 0 dans vérifiantSoit 9
le nombre de valeurs propres 0 de la restriction de-P (99)
àl’hy-
perplan analytique tangent
en 0 àl’hypersurface ==== ~ (0).
Choisissons le nombre réel c 0 de telle sorte que
ait q +
1 va-leurs propres 0 au
point 0 ;
alors la fonction -cec’Ùl
est(m (ce)
2013 q -1)- pseudoconvexe
auvoisinage
de0,
et le lemme 4 a pourconséquence
l’iné-galité q f::-:: ô~, (7) + r.
Choisissons maintenant le nombre réelc’ > 0
detelle sorte que ait valeurs propres
> 0
auvoisinage
dupoint 0 ;
la fonction 99 = vérifie les conditions souhaitées.3.
Etude de quelques intégrales.
a 2013
Quelques
lemmesLEMME 5.
Soit une
finie
decomplexes
de module 1. La suiteoù Zk
== commelorsque k
+
00.Preuve. Pour tout i vérifiant 1
.e-- i --- 1,
posons y avec0:5:- Oi
1.Partageons
le cube K deRI
défini par lesinégalités 0 Oi
1en M21 cubes de côté
Î-2
Considérons lespoints
deRI
m"
~h mode
Il existe un cube de la division
qui
contient deux de cespoints,
etpar
conséquent
il existe un nombre entier vérifiant 1+ 1
tel que l’on ait
pour Soit
km
= on apour
2,
on a doncet
Par
conséquent
tend vers 1 etZk.
vers 1quand
m tend vers+
oo.LEMME 6.
Soit une
famille finie
de nombrescomplexes, vérifiant max 1 ai 1 =
1.iEI
La suite
(Zk)k e N
où zk = l une valeur d’adhérenceappartenant
àN’~.
Preuve. Soit
1=1’ U I",
5 où i E l’entraîne
=1 et entraîne1
1. On a Zk =zk -~-
oùet
Comme F
=f= 0,
la suite(Zk)k
N a(vu
le lemme5)
une valeur d’adhérence entière 1 > 1.Comme z"
tend vers 0quand
k tend vers+
00, la suite Zk admet aussi l comme valeur d’adhérence.LEMME 7.
Soit
(aï, j)i
N unefamille
de nombrescomplexes vérifiant
0~ 1,
l’ensemble I
étant fini ;
pourtous j EN
etk E N,
soitSupposons
quemin 1
tend vers 0quand j
tend vers-~-
oo. Il existe alorsi E 1
’
deux
parties infinies
J et K de N telles quei)
pour toutii)
pour tous k EK,
k’ E Kvérifient
k’k,
Preuve. Pour
tout j EN,
soit v(j)
un élément de I tel queSoit une valeur d’adhérence de la suite
de
points
deCI;
on amax [ ce; ( = 1. D’après
le lemme6,
la suite(Zk)k
N , iEIxk = .I une valeur d’adhérence entière > 1. Soit donc K une
partie
i E 1
1
infinie de N telle que
1 > 1 2 pour k
E K.Soit maintenant J une
partie
infinie de N telle quePour tout k E
N,
tend vers Zk
quand j
tend vers+
oo en restant dans J. La conclusion du lemme est maintenant immédiate.LEMME S.
Sous les
hypothèses
dit lemme7,
il existe uninfini
K de Ntel que, pour toute
famille (Ck)k
K de nombrescorrzplexes
nuls àl’exception
d’un
nombre , fini
non nul d’entre eux, on aitPreuve. Soient J et K des sous-ensembles infinis de
N
vérifiant les conditions du lemme7 ;
soit x une famille de nombrescomplexes
nulsà
l’exception
d’un nombre fini non nul d’entre eux, et soit h leplus grand
des entiers k E K pour
lesquels
ck~
0. On aavec les notations du lemme
7 ;
de ce lemme résulte immédiatement le ré- sultat annoncé.b - Généralisation d’une
formule
de[10].
Pour z =
Cn
et ex = Nn ,
on posePROPOSITION 1.
Soit B =
(z ;
z ECI’,
-Yzj zj 1},
et soit S lafrontière
de B. Pour-
toute
fonction f holomorphe
auvoisinage
deB,
on aO~G
B étant orienté de telle sorte que la
forme différentielle
extérieure2 Z ~b
ro ACo
soit
positive,
et S étant muni de l’orientationcompatible
avec laformule
deStokes.
Preuve. Pour n =
1,
la relation(5)
est la formule deCauchy.
Nousl’établirons pour toute valeur de n par récurrence. Pour la démon-
stration,
orientons B de telle sorte que la forme différentielle extérieure2 d-
soitpositive,
et munissons S de l’orientation que définit 1:!gj n2
2Zi
la formule de Stokes. Soit
et
On a
oit zi # 0,
et
d’où
résulte, pour B
=(a, + 1 ,
X2 ? ...,a)
où
~S n t ) Z1 = e)
est orienté comme bord de Sn ( ) E).
On a doncoù Sn
[zi == 0)
est orienté comme bord de B niz, == 01,
lui-même orienté de telle sorte que la forme différentielle extérieurepositive.
On a doncsoit
d’où on déduit la relation
(5)
en modifiant l’orientation de S.c - Une
formule
de résidus dansCn.
Si V est une variété
analytique complexe
connexe, ondésigne
par~ ( Y )
l’ensemble des fonctionsholomorphes dans V,
muni de latopologie
de la convergence uniforme sur tout
compact
de V. Ondésigne
par(V)
l’espace
vectorieltopologique
des courants dans V. Pour toutef
EW ( V) - (0),
i) log [ f 1
est une fonctionplurisousharmonique [7]
dansV,
donc estlocalement sommable
dans V,
et parconséquent
définit un courant dedegré
zéro dans
V,
que l’ondésignera
encore par ;ii)
la forme différentielleméromorphe 2013
est localement sommable[6]
f
dans
V,
donc définit dans V un courant dedegré
1qu’on désignera
encorepar
j,
etqui
estégal
à1 (où 1
est le courant défini ci-f dessus).
Le courant
2
d’ d"log
est le courant d’in-tégration [8]
sur le diviseur def.
L’application de W ( V ) - 10)
dansCJ)’ ( V ), qui
àf
associelog 1 fi 1
resp.
df
resp. le courantd’intégration
sur le diviseur def
est conti-Î
pf
, p g ,f
nue
[3].
Si x est un
point
deV,
ondésignera
par’~~ ( 1~ )
l’ensemble des élé- mentsf (V) qui
vérifientf (x)
= 0.PROPOSITION 2.
Soit B un domaine de
Cn
contenantl’origine 0 ;
soit F le diviseur d’unefonction f E cY (B) - geo (B) ;
soit 99 uneforme différentielle holomorphe
dedegré
n - 1 dansB ;
soit e unefonction indéfiniment différentiables
àsupport compact
dansB, égale
à 1 auvoisinage
de 0. On aPreuve. Soit B’ une boule ouverte de centre
0,
telle que l’on aitB’
n .F’ = 0 et~o ~ B,
=1.Soit /À
une fonction indéfiniment différentiable dansB,
dont lesupport
ne contienne pas0,
et telle =1. On aoù est considéré comme courant. Donc
car
et
Soit B" une boule ouverte de centre
Oy
telle = 0. On asupp
d-.1 ju
c B’ -B~, holomorphe
dansB’ - B",
doncoù S’ et S"
désignent
les bordsrespectifs
de B’ et B".Compte-tenu
duchoix
de p
et de laProposition 1, l’intégrale
sur S" est nulle etREMàRQUE.
La relation
(6)
est énoncée etdémontrée, C’~
étant muni de l’orientation définie par laProposition 1,
et l’orientation de F se déduisant de celle deCn grâce
à la relation F2in d" df
entre courants. Cette condition d’orien-2tn
f
tation sera
conservée jusqu’à
nouvel ordre.COROLLAIRE.
Soit B un domaine de contenant
l’origine
0. Soit 99 uneforme
rentielle
holomorphe
dedegré
n - 1 dans B. Pour toutef
E9l (B)
-(B),
et pour toute
fonction
eindéfiniment différentiable à support compact
dans Bet
égale
à 1 auvoisinage
de0,
soitoù F est le diviseur de
f. La fonction Ie ( f )
a unelimite finie
en toutpoint
de
cg (B)
-(0~ ;
elle est donc bornée auvoisinage
de toutpoint
de{Ole
Preuve.
Compte-tenu
de laProposition 2,
on aquand f
tend vers g dansge (B) - 1°1,
le tend vers le courantdg
dansT)’(B)
doncI, (f )
tend vers9
d -
Intégrales
sur des suites d’ensemblesanalytiques.
PROPOSITION 3.
Soit
Soit une de nombres
cornplexes,
nulssauf
un nontbre,fini
nonnul d’entre eux. Il existe une
forme holomorphe q; de degré n -1
auvoisinage de B, telle que
Preuve.
Soit h une fonction
holomorphe
auvoisinage
deB,
et. A Comme dans la preuve de la
proposition 1,
on aet
Pour
intégrer,
orientons B n{Zi
===t)
de telle sorte que la forme différentielle extérieure1
soitpositive.
Nous avons alorspour
et
En
désignant
par v leplus grand
des oci tels que c«~ 0,
nous avons :Il est
possible
de choisir h de telle sorte que ce nombre ne soit pasnul ;
la
forme cp
vérifie alors la conclusion de laProposition.
PROPOSITION 4.
Soit B la boule ouverte de centre 0 et de rayon 1 dans
Cn.
Soit(fJ)j
E Nune suite d’éléments de
’W (B)
-Wo (B), convergeant (B)
vers un élémentsf
deIWO (B)
-Supposons
quef 0,
... ,0)
ne soit pasidentiquement
Soit B’ une boule ouverte de centre
0, vérifiant
B’ c B. Il existe alors unsous-ensemble
infini
K de N tel que, pour toutefamille (ck)kg K
de nombrescomplexes
nuls àl’exception
d’un nombrefini
non nul d’entre eux, et pour toutefonction
eindéfiniment différentiables
àsupport compact
dans B’ etégale
à 1 au
voisinage
de0,
on aito~c
Fj
est le diviseur deIi.
PREUVE.
Soit B" une boule ouverte de centre
0,
vérifiant B’ cB" (7- B,
ettelle que
f
ne s’annule pas sur le bord de~~û{~===...===~===0}.
Lethéorème de Rouché montre alors que,
lorsque j
est assezgrand,
le nombredes zéros dans
B~nj~====...==~===0}
estégal
au nombre m deszéros de
f
dans B" n~z2
= ... =-- zii =0) ;
soit alors l’ensemble deces
zéros ;
on a(Z1)
ne s’annule pas sur B" nz2
= ... zn =0) ;
soitpour
est le diviseur de
g9.
Soitdz; .
Pourtout k E N,
ona
1
D’après
le Corollaire de laProposition 2,
reste borné
quand j
-+
00. Il en est de même pouroù g
désigne
un sous-ensemble infini de Nassocié à
la famille E N de la même manière que dans le lemme8,
et(Ok)k+l
E K une famille de nom-bres
complexes
nuls àl’exception
d’un nombre fini non nul d’entre eux. La conclusion de laProposition
4 résulte alors de celle du lemme 8.§
2.PROBLÈME
DE LEVI GÉNÉRALISÉ.4.
Cohomologie
auxpoints frontières
d’un domaineq-pseudoconvexe.
On
désigne
par 0 le faisceau des germes de fonctionsholomorphes
dans
C’z
ou,plus généralement,
dansl’espace analytique
que l’on considère.2. Aiinali della Scuola Norm. Sup. ~ Pisa.
PROPOSITION 5.
Soit 99
unefonction indéfiniment diffé1"entiable, fortement pseudoconvexe (1)
dans un
voisinage
U de 0 dans etvérifiant (dcpo) ~
0. Soit Y =---
~z ;
J z EU, -99 (z) (0)~.
Il existe unsystème
de coordonnées dansua
voisinage V
de 0 tel que : lesimages
dans(Y, 0, 0)
des éléments de(V - définis (grâce
àl’isomorphisme
deDolbeault)
par lesformes différentielles
a E constituent unefamille
lib1"e.PREUVE.
Soit
le
développement
deTaylor
de rp auvoisinage
de 0.L’hypothèse
o0
entraînea (0) # 0. Supposons
par exem-b Zj
a)
pie a~ (0) ~
0. Alors il existe unvoisinage
P de 0 danslequel
lejacobien azi
du
changement
de coordonnéespour
ne s’annule pas. Relativement à ces nouvelles coordonnées on a
Soit une famille de nombres
complexes,
nuls sauf éventuelle- ment un nombre fini d’entre eux.Supposons qu’il
existe unvoisinage
Wde 0 et une forme différentielle indéfiniment
différentiable n
dans W n Y(1) C’est-à-dire fortement 0-psendoconvege.
tels que
Soit r un nombre
réel >
0 tel que lepolycylindre
soit contenu dans F n W fl U. Pour tout nombre t réel vérifiant 0 ~ t
r,
soit
choisissons r assez
petit
pour avoiri) Dt c Y
pour0 t r ii) bDt
c Y pour 0---t---riii)
Pour toute forme différentielle
holomorphe 99
dedegré n -
1 définie auvoisinage
deP,
on apolir t =l= 0,
etLa
proposition
3 montre que tous les ca sont nuls.PROPOSITION 6.
Soit Y sous-ensemble ouroeri d’une variété
analytique complexe X,
etsoit x un
point régulier
de bY. unfaisceau analytiques
cohérent dansX,
libre auvoisinage
de x. On suppose que Ypossède
aupoint
x unefonction
de
définition
(p, telle que la restriction de laforme
de Levi àl’hyper- plan analytique tangent
à bY aupoint
x soit nondégénérée
et admette exac-tentent q valeurs propres 0. Alors Hg
(Y,
x, contient un espace vectoriel de dimensioninfinie
dont les éléments non nuls ne sont pasprolongeables
aupoint
xet,
pozcr 0 r q, tous les éléments de Hr(Y,
x,£F)
sontprolongea-
. bles au
point
x.PREUVE.
Comme J
est localement libre auvoisinage
de x, il existe p tel quep
et Hr
(Y,
x,à
H r(Y,
x,0).
Il suffit donc de démontrer la pro-position
pour le faisceau 0.Supposons d’abord q
=0,
y le nombre réel c > 0 étant choisi suffisam- mentgrand,
la forme de Levide =
eCqJ est défiuiepositive
auvoisinage
de x
et,
avec un choix convenable des coordonnées auvoisinage dex,ona
Au
voisinage de x, l’hyperplan ~z1= 0)
est contenu dans X - Y et ne rencontre Yqu’au point
x. Donc les fonctions(X E N *, engendrent
unsous-espace vectoriel de dimension infinie de
HID (Y, x, 0)
dont les élémentsnon nuls ne sont pas
prolongeables
aupoint
x.Supposons maintenant q
>0 ;
le nombre réel c>
0 étant choisi suffi- sammentgrand,
la forme de Levi de g= - auvoisinage
de x est nondégénérée
et aexactement q + 1
valeurs propres0 ; d’après
le lemme4,
tous les éléments de
sont,
pour0~~;~ prolongeables
aupoint
x. Choisissons les coordonnées dans unvoisinage
V de xde telle sorte que
où les
ai,
1ç j Ç ~i,
sont des nombresréels >
0. Choisissons 1T assezpetit
pour que :
-
i)
l’ensemble A =(z ;
z EV, Zl
= ... - z,+, =01
vérifie A n Y=(x~.
ii)
lapartie
de EV,
zq+2 = ... = zn =0)
définiepar (p
(z) > (x)
est fortementpseudoconvexe.
Soit E un nombre réel
~
0 tel que lepolycylindre
vérifie TF c V. Soit la
projection
naturelle de W sur W n B. Pour touta E y soit 1pa+l la forme
différentielle,
définie en 3. b -, relative aux variables y et soitLes formes
9a+1,
définissent des éléments de Hq(Y
nlV, 0)
dontles
images
dansHl’ (Y, x, 0)
constituent une famillelibre, puisque, câpres
laProposition 5,
lesimages
des dans Hq(Y fl B, x, 0)
constituentune famille libre.
5. Notion de
q-pseudoconvexité
stricte.Un sous-ensemble ouvert relativement
compact
Y d’un espaceanalytique complexe X
est ditfortement q-pseudoconvexe
s’il existe une fonction g~indéfiniment différentiable et
fortement q-pseudoconvexe
dans unvoisinage U
de
b Y,
telle que l’on aitDÉFINITION.
Soit Y un sous ensemble ouvert d’une variété
analytique complexe
X. Nousdirons que Y est strictement
q.pseudoconvexe
si Y est relativementcompact
dans
X,
si safrontière
est continûmentdifférentiable
etsi,
pour toutpoint
,x~ E
bY,
il existe urtefonction
dedéfinition
99 de Y aupoint
x, telle que la restriction de àl’hyperplan analytique tangent
à bY aupoint
x soit nondégénérée
et admette exactement q valeurs propres 0.REMARQ1JE.
De la
Proposition
15 de[1],
il résulte que : si Y est strictement q-pseudoconvexe,
alors Y est fortementq-pseudoconvexe.
EXEMPLE.
Soit
Pn (C) l’espace projectif
de dimension n surC.
Soient des coordonnéeshomogènes
dansP 11, (C).
Soitet
La fonction
est >
0 en toutpoint
z E X. Soit rp(z)
=log F (z).
On aOn définit les
applications holomorphes
par
et
En
désignant
parQi
etQ2
les formes différentielles extérieures associées à lamétrique
de Fubini surP~
etrespectivement,
on aSoit a = un
point
deX,
et soient i et k deux indices tels que 0i h C k #
0 et a k~ 0 ;
alors les fractions rationnelleset
sont
holomorphes
aupoint a
etpeuvent
êtreprises
comme coordonnées locales auvoisinage
de a. Grâce à ces coordonnéeslocales,
on aet
Cette forme de Levi a ~~ - h -1 valeurs
propres > 0,
h valeurs pro- pres 0 et 1 valeur propre nulle.Au
voisinage
dupoint x,
on al’hyperplan analytique
.fftangent
aupoint a
àl’hypersurface d’équation
4l
(z)
= fI> est donné parcomme t ne s’annule pas au
point a,, l’hypersurface
considérée est non sin-gulière
aupoint a
et la restriction de-6 (ç)
à Han - h - 1 valeurs pro-pres >
0 et h valeurs propres 0.Pour tout nombre c E
R,
soit -les considérations
précédentes
montrent queYc
est un ouvert strictementh-pseudoconvexe
dePn (C).
6.
Problènie
deLevi géllé..alisé.
THÉORÈME 2.
Soit Y un sous-ensemble ouvert relativement
coiîipact
etfoi,teiiient
g-pseu- doconvexe d’un espaceanalytique c01nplexe X;
soit x unpoint régulier
debY,
non
singulier
dans X.Soit J-’
unfaisceau analytique
cohérent dansX,
libreau
voisinage
de x. On suppose que Yposséde
aupoint
x unefonction
de dé-finition
99, telle que la restriction de laforme
de Levi.e (cp)
àl’hyperplan analytique tangent
à bY aupoint
x soit nondégénérée
et admette exactementq valeurs propres 0. Alors J7 Il
(Y, ’7)
contient un espace vectoriel de di- n2ensioninfinie
dont les éléments non nuls ne sont pasprolongeables
aupoint
x.PREUVE.
Vu
l’inégalité
.qui
résulte du théorème 11 et de laproposition
16 de[1],
le théorème 2est une
conséquence
de laProposition
6 et du Corollaire du Lemme 2.THÉORÈME
3.Soit Y un sous ensemble ouvert strictement
q-pseudoconvexe
d’une variétéanalytiq2ce complexe
X. Pour toutfaisceau analytique cohérent 7
localement libre dansX,
il existe un élément de .gq(Y, J) qui
n’est enaucun
point
de b Y.PREUVE.
a)
Vu la remarque du n°5,
soit tp une fonction indéfiniment difiéren- tiable et fortementq-pseudoconvexe
dans unvoisinage
U debY,
telle que :i)
Y n U =(ce ;
x EU, Cf (x) oj
ii)
pour tout x EU,
on a~
0iii)
est nondégénérée
et admetexactement q
valeurs propres 0 en toutpoint
de U.iv)
pour toutx E b Y,
la restriction deE (tp) à l’hyperplan analytique tangent
à bY aupoint
x est nondégénérée
et admetexactement q
valeurspropres 0.
~)
Soit(Pj) jeN
c bY une suite depoints,
deux à deuxdistincts,
par- tout dense dans b Y. Pourtout j
E Nsoit pj
unefonction,
indéfiniment dif- férentiabledans U,
vérifiant les conditionssupp Qj
c: U, (!j
= 0et ej (x) >
0 pour tout x Eb Y -
Pour
tout j E N, soit ej
un nombre réel>
0 suffisammentpetit
pour que l’on ait d(tp
- 8jpy) =1=
0 dans U et pour queJ2 (~ - E~ Oa)
soit nondégénérée
et admetteexactement q
valeurs propres 0 en toutpoint
de U.Pour
tout j
EN,
soiton a
y) Soit 7
un faisceauanalytique
localement libre dansX ;
c’est lefaisceau des germes de sections
holomorphes
d’un espace fibré vectoriel holo-morphe
.E sur X. Pour toutepartie
ouverteW de X,
soitCr~ 8 ( W, E ) l’espace
des formes différentielles indéfiniment différentiables dansW,
detype (r, s)
et à valeurs dans E.La méthode de construction de
disques exposée
dans la démonstration de laProposition 5, puis
laProposition 3,
le lemme 2 et les résultats du N° 17 de[1], permettent
dedéterminer,
pourtout j E N :
i)
des coordonnées dans unvoisinage 7y
de Pi’ s’annulantau
point
pj, et un nombreréel rj
>0,
tels que lesq-disques
v
EN*,
vérifient les conditionspour et
pour
ii)
une formeholomorphe (où
E*désigne
le fibrédual de
E )
et une forme vérifiantd"ru
=0,
telles que l’on aitpour
a)
Soit un recouvrement de Y par des cartes locales. Si Dr est unsymbole
de dérivation parrapport
aux coordonnées deUi,
ondésigne par 1 Dr r¡j 1
la somme des modules des Dr-dérivées des coefficientsde nj
dansÛi .
Soit une suite de sous-ensembles
compacts
de Y vérifiant les conditionspour et
soit
soit
(~,s)~ ~
une suite de nombres réels vérifiantLa série de terme
général Às
1]8 converge vers unélément n
E0°, q (Y, E)
vérifiant - 0.
En
effet, quels
que soient les nombres entierspositifs
so , p et k véri- fiant p > so , on ala
série,
et toutes ses « dérivées »jusqu’à l’ordre so inclus, convergent
donc uniformément sur i il en résulte que la série et toutes ses « dérivées »convergent
uniformément sur toutcompact
deY;
cela en,traîne lapropriété
annoncée.
e)
Pour s~ j,
estrégulière
auvoisinage
dedonc des nombres réels Cs
( j)
tels que l’on aitil existe
pour
tout V E N*
et tout r vérifiant 0r ~ r~ ;
deplus
a unelimite
(finie) quand
v -+
oo.’
Astreignons
maintenant la suite(À8)8
E N - de~,
aux conditionsNous aurons
pour
tous j
EN,
v EN ~
et pour 0r
rj. Il en résultepour
tout j
E N et pour0"~~.
Comme dans la démonstration de la
proposition 5,
on en déduit que l’élément de(Y~ 7)
défini par q n’est parprolongeable
aupoint
_pj; ceci est établiquel
quesoit j E N ;
l’élément considéré n’estprolongeable
enaucun
point x
debY,
car, s’il étaitprolongeable
aupoint x,
il le serait enun
point pj
suffisamment voisin de x.La
démonstration,
écrite pour le cas q~ 0,
estvalable,
avecquelques
modifications
évidentes,
pour q = 0.§
3. CONVEXITÉ ET SÉPARABILITÉ RELATIVES AUX ENSEMBLESANALYTIQUES
7.
Convexité
parrapport
auxensembles analytiques.
a -
Remarques
relatives àl’intégration
sur un ensembleanalytique.
Soit X une variété
analytique complexe ;
soit A un sous-ensemble ana-lytique
deX, ayant
ladimension q
en chacun de sespoints ; soit lp
uneforme différentielle indéfiniment différentiable de
type {q, q)
dans X.a)
On dira quel’intégrale J
p est absolumentconvergente si,
pourA
toute
partition
de l’unité dénombrable et localement finie dansX,
la A