C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
G ÉRARD W EIDENFELD
M ICHÈLE W EIDENFELD
Faisceaux et complétions universelles
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 15, n
o1 (1974), p. 83-108
<
http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1974__15_1_83_0>
© Andrée C. Ehresmann et les auteurs, 1974, tous droits réservés.
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FAISCEAUX ET COMPLETIONS UNIVERSELLES
par
Gérard WEIDENFELD et Michèle WEIDENFELD CAHIERS DE TOPOLOGIEET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
vot. xv -1
Soit
(Ï
unepetite catégorie (resp. préadditive)
munie d’une fa- mille decônes
inductifs. Un faisceau est un foncteur(resp. additif)
con-travariant de
S
vers Ens( resp. Ab) qui
transforme cescônes
en limi-tes
projectives.
On associe defaçon
universelle un faisceau(additif)
à tout
a*-module,
cequi
résoud leproblème
decomplétion
suivant : trou-ver une
catégorie préadditive N
et un foncteur additifa-> a
transfor-mant les cônes de
LI
en limites inductives dansfi
et universel pour cet-te
propriété.
Si le faisceau associé à tout
l1*-module
s’obtient par unproduit tensoriel,
lacatégorie
des faisceaux estéquivalente
à lacatégorie
des(Î*-modules.
Dans le cadre de la théorie de la localisation cette situation caractérise les localisations exactes. Plusgénéralement
ellecorrespond
aux
épimorphismes
decatégories préadditives a->a
tels que les limites inductives créées dansà
soientAb-absolues,
c’est-à-direpréservées
par tout foncteur additif. Un conoyau scindé est un
exemple
de limiteAb-absolue;
cecisuggère
degénéraliser
la notion d’anneaurégulier
ausens de Von Neumann aux
petites catégories préadditives.
On associealors de
façon
«universelle » unecatégorie régulière
à toutepetite
caté-gorie préadditive.
Dans une troisième
partie,
on montre que, moyennant deshypo-
thèses de
connexité,
l’étude de lacomplétion
d’unepetite catégorie (non préadditive )
se déduit du cas additif via le foncteur«Algèbre
libres. Enparticulier
il existe unebijection
entre lescomplétions
absolues d’unepetite catégorie LI
et lescatégories
de faisceaux surQ
telles que le foncteur «faisceau associé» soitéquivalent
à une extension de Kan.Notations.
- Si
(t
est unecatégorie, do désigne
la classe de sesobjets, a*
lacatégorie duale,
et, siCL
estpetite, Ens a*
lacaté g orie
des foncteurs contravariants dea
dans Ens .- Si
(Ï
est unepetite catégorie préadditive, Ab a*
est lacatégorie
desfoncteurs additifs contravariants de
S
dans Ab .- Pour
tout A
élément deao,
on note(. , A )
le foncteur contrava-riant
représentable
associéà A ,
à valeurs dans Ab sia
estpréadditi-
ve.
- Un
cône
inductif sur(f
est la donnée d’untriplet F , y , A) où
est un foncteur d’une
petite catégorie
1 versLI
et y une transformation naturellede F
vers le foncteur constantsur A . Si (1
estpréadditive,
un tel cône induit au moyen du foncteur de Yonéda Y un cône inductif
(F , y, ( . , A))
dansAb a* .
On note alorsUr
la limitecanonique lim F
et
oF: UF ->(. , A)
estl’unique morphisme
factorisantA »
- Soient
CL eut 93
despetites catégories préadditives et D:a->B
unfoncteur
additif;
alors le foncteur « restriction »(D*:Ab B*-> Ab a*(D*(F)=
F4Y )
admet pouradjoint
àgauche
l’extension de Kan additiveD*
et pourtout A
deQo ,
on aD*(. , A)=(. ,D A).
U. E. R. de Mathématiques 33 rue Saint-Leu 80039 AMIENS
1.
Faisceaux de
groupesabéliens
sur unepetite catégorie préadditive.
DEFINITION 1 . Soit
K={(F, y , A)}
un ensemble de cônes inductifssur une
petite catégorie ( resp. préadditive ) et.
Onappelle K-faisceau
à valeurs dans Ens
(resp.
dansAb)
unobjet
F deEns a* ( resp.
deAb a*)
tel q ue, pour tout(F , y, A) e K ,
on ait(F(A), F(y))=lim F F.
Lorsqu’il n’y
aura pasd’ambiguïté,
on écrirasimplement
faisceau.PROPOSITION 1.
F e (Ens a*) o ( resp. FE (Ah a* )0)
estun faisceau
si, et seulement si,
pour
tout(r,
y,A )
EK,
lemorphisme
est un
isomorphisme.
On notera
3"t(,
, ouplus simplement ?,
lasous-catégorie pleine
de
Ens (f* (resp. Ab *)
dont lesobjets
sont lesX-faisceaux
à valeur dans Ens( resp. Ab)
etpar j
le foncteur d’inclusion.PROPOSITION
2 . j
admet unadjoint.
D E MO NS T R A TI O N . Pour le cas non additif on peut trouver une démons- tration
dans [2].
-
Supposons
d’abord queQ
soitpréadditive
et ait des sommes finies.Soit
2
lacatégorie
discrète à deuxobjets
etK’
l’ensemble descônes
(F’ , y’ , A X A) ,
où A est unobjet
ded,
oùr’
est le foncteur de2
vers
Q
tel queF’ (1) = A
etF’(2)= A
et oùy’
réaliseA x A
commelimite inductive de
1-’
Lacatégorie Abd*
estéquivalente
à lacatégo-
rie des
K’-faisceaux
à valeurs dansEns ;
lacatégorie
desK-faisceaux
à valeurs dans Ab estéquivalente
à celledes X U X’-faisceaux
à valeurs dansEns , laquelle
est unesous-catégorie
réflexive de celle desK’-
faisceaux à valeurs dans Ens.
- Si
8
est unecatégorie préadditive quelconque,
soita1
la sous-catégorie pleine
deAb a*
dont lesobjets
sont les sommes finies de fonc-teurs
(., A) A e ao et K1 = YK
la famille de cônes déduitede K
par lefoncteur Y . Les
catégories
Ab et Ab a*1 étantéquivalentes
ainsi que lescatégories
de faisceauxcorrespondantes,
on déduit le résultatgéné-
ral du cas
précédent . e
REMARQUE. On peut
également
établir directement laproposition
dans lecas additif en imitant la démonstration
de [2].
NOTATION. Toutes les
catégories
et tous les foncteurs considérés dansce
chapitre
seront additifs (àl’exception
des foncteurs définissant les c ôn e sde K) -
On
désignera par .
un foncteuradjoint
dufoncteur j ,
parnF
lemorphisme d’adjonction : F -> jF .
ayant assezd’isomorphismes
et lefoncteur . étant défini à un
isomorphisme près,
on en choisit une déter-mination telle que
A;t
B dans(ao implique (. , A)# (.7B
On note alorspar d
lasous-catégorie pleine
deAb
dont lesobjets
sont les( . A )
où A
appartient
àao
et par IF le foncteurde a
versa
induit par .. .COROLLAIRE 1.
5
est unecatégorie
à limites inductives et limitespro- jectives finies
admettant(. , A) A e Cf a
commegénérateurs.
Ceci résulte de
[7] proposition
9.2 .COROLLAIRE 2. Pour tout
(F , y , A) eK, (Y(A),Y(y))
est une li-mite inductive de
YF
dansa.
DEMONSTRATION. oF
est unisomorphisme
dansF,
donc(. , A)
estisomorphe
à lim ->Ab -> ->a*F=limF F=limFY F
et, le foncteur de Yonédareflétant les
isomorphismes,
le corollaire est établi.PROPOSITION 3 .
Soit (D
unfoncteur additif
deLI dans ’J3
tel quepour
tout
(F ,y ,A) eK
on ait(D(A),D(y))=limDF.
Alors il existe unfoncteur additi f A, unique
àisomorphismes près,
deif dans 93
tel queD=^Y.
DEMONSTRATION. Dans
Ab a*
on a lediagramme
commutatif suivant:où
et A
etOÂ
sont lesmorphismes d’ adj onction
associés à(D*, D*).
Par définition
D*( . , A) = Hom B( . , D ( A)) transforme
lescônes
li-mites inductives existant
dans S
en limitesprojectives
dans Ab. D’autre part le foncteur restrictionD*
commute avec les limitesprojectives,
doncD*D*(. , A)
transforme lafamille K
de cônessur 8
en limitesprojecti-
ves, i.e. est un faisceau. Par suite il existe un
unique 03BCA
tel queDans
Ab jj*
il existe ununique unique
f-et par
adjonction
alorsest un
faisceau,
E = 0 .d’où
donc étant un
épimorphisme,
E = 0 .4° Définition de
A : ÉÎ - 93 : - Sur
lesobjets :
On
poseAvec des notations
analogues,
on obtient :foncteur additif tel que, pour tout b : A - A ’ de
Q ,
on ait:comme , il s’ensuit
5 ° TJnicité de
A
àisomorphi sme près :
DansAb a*
on a lediagramme
suivant :Dans
Ab (1*
il existe ununique
Montrons
que 6= (6A) A e (ao
est unprojecteur :
soitil existe un
unique
et
et par suite v = v’ .
La relation
^Y = D
détermineA
avec unicité sur80 ’
Par consé-quent le foncteur
A
est entièrement défini par lesmorphismes d’adjonc-
tion
6A ; Y*(. , A ) -> ^*^*(. , A) qui
sontuniques
àisomorphismes près.
N O T ATI ON S :
TK
étant la famille de cônes surQ image
de la familleK,
ondésigne
parF1
lacatégorie des YK-faisceaux.
On noteY l’ adj oint
à droite de
’P*,
défini par:pour tout
6
dansAbC1*.
PROPOSITION 4.
IF*
induit uneéquivalence
deF1 sur 5: d’équivalence
inverse
Y cr .
DEMONSTRATION. Il est clair que
’1’* applique F1 dans ?
et que’1’*
est
fidèle , Y
étantsurjectif
sur les unités.-
"F*
estinj ectif
sur lesobjets de F1 : soient S
et S’ deuxobjets
deF1
tels queY*(S) Y*(S’)
etB*
lasous-catégorie pleine
de Ab engen- drée par lesgraphes multiplicatifs S(a)
etS’(â) images par S
et S’de
fi.
AlorsB*
est unepetite catégorie préadditive;
soitYg
leplonge-
ment contravariant
B* -> Ab B** et 93
lasous-catégorie pleine
deA b
dont les
obj ets
sont lesYB (B),
oùB e B*.
AlorsYg S
etYB S’
trans-forment les
YK-cônes
en limites inductivesdans S; d’après
laproposi-
tion
3 , Yg S et Y93 S’
sontisomorphes
et ont la même restriction àQo ;
comme
Y93
estfidèle,
on en déduit S = S’ .et
au moyen
d’isomorphismes naturels,
soitplein
et est uneéquivalence .[]
COROLLAIRE 1 .
L’équivalence Y*|F
1 admetY*|F pour équivalence
inverse si et seulement si IF est un
épimorphisme
dans lacatégorie
despetites catégories préadditives.
D E M O N ST R A TI O N . Si
B!I*I5=
admet pouréquivalence
inverse’P*I5=,
1 -
Y*|F
est naturellementéquivalent à IF 1 , f
etpour
tou t A
EQo ;
il résulte alors de
[5] que IF
est unépimorphisme.
Réciproquement,
siT
est unépimorphisme,
lemorphisme
de co-adj onction Y*Y* -> IdF1
est unisomorphisme
et pour toutf3 e F ,
on aCO R O L L A I R E 2.
’1’*
induit uneéquivalence de -Cf
surAbCî*
si et seule-ment si F1 = Ab D* .
Ceci résulte de la
proposition
4 et du fait queF1
est fermé pour les iso-morphismes.
La
proposition
3 et le corollaire 2 de laproposition
4suggèrent:
D E FI N IT I O N S. 1°
Soit (Î
unecatégorie ( resp. préadditive ) , X
une famil-le de cônes inductifs sur
8
définissant des limites inductives dansd.
Ces limites inductives sont absolues
( resp. Ab-absolues )
si elles sontpréservées
par toutfoncteur (resp. additif ) .
2° Soit
K
une famille decônes
surQ et 4Ù
un foncteur(resp.
additif)
deLI
dans lapetite catégorie (resp. préadditive) 93.
On dit que 0 est uneK-complétion (resp. (K - Ab )..complétion) universelle
de(1
si :-
(D
transforme les cônes deQ
en limites inductivesdans 1 .
- Pour tout foncteur
(resp. additif )
4Ù’ ded
dans unepetite catégorie (resp. préadditive) C
transformant lescônes
de8
en limitesinductives,
ilexiste un
unique
foncteur(resp. additif) A
tel queA (D = (D’.
3°
Si dans la définition2 ,
on suppose deplus
que les cônes deK
définissent des limitesabsolues,
on diraque (D
estune K (resp,
une(K -Ab) )-complétion
absolue universell ede (t.
On sait que toute
catégorie préadditive (1
admet une(K. Ab) .com-
plétion
universelle. On en déduit à l’aide laproposition
3 quelJ1
est enen fait une
( K - Ab ) -complétion
universelle( i.
e. leA
vérifiant cette pro-position
estunique).
Le corollaire 2précédent
donne unecondition
néces-saire et suffisante pour que cette
complétion
soit absolue. L’existence d’u-ne
-K-complétion
universelle a étéprouvée
dans[3].
La forme
complétée
de8
peut êtreprécisée
par la construction suivante :Soit D: d->B
un foncteur(resp. additif)
transformant les cônesK
deet
en limites inductives. On définit par récurrence pour tout ordinala une
sous-catégorie 93a de 93
par :-
B0
est lasous-catégorie de B engendrée par 1> (D ) .
- Si a admet un
prédécesseur, 93a
est lasous-catégorie de 93 engendrée
par
Ba-1
et l’ensemble desx E 93
telsqu’il
existe(r, y, A) E K, B E Bo
et une trans formation naturelle
p de 1> r
versB dans S
tels queSi a est un ordinal
limite,
Pour tout a, on
note 1>=- r a 1> a
la factorisationde 4Y
au travers deBa.
REMARQUES.
1-
Ba=Ba+1 si
et seulement si les cônes1>ak
définissent des limites inductivesdans Ba.
2° La construction s’arrête à
partir
d’un certain ordinal :sinon,
soit B
un ordinal strictementsupérieur
au cardinal de l’ensemble des flèchesde iÎl ; 93,B
serait unesous-catégorie de 93
dont le cardinal de l’en-semble des flèches serait
supérieur
à celui de l’ensemble des flèches de93 ,
cequi
estimpossible.
Soit
90
leplus petit
ordinal pourlequel Ba=Ba+1
PROPOSITION 5.
Si Y : D->D
estla K (resp.
~(K-Ab))-complétion
uni-verselle construite
plus
haut dedl
on aDB0 =D.
DEMONSTRATION. De par la
propriété
universelle de 9 il 1 existe ununique A
telque AY==YBo;
alorsrBo ^ Y =Y
etrBo A=IdD;
par suiter o
est un foncteurinj ectif
etsurjectif et DBo= à ..
Avant de donner
quelques exemples
on va énoncer:PROPOSITION 6.
Soit
commeci-dessus,
etK1=1>K l’image
des cônes
de K dans 93.
LesRi -limites
inductivesdans B
sont abso- lues( resp. Ab-absolues)
si et seulement si toutfoncteur ( resp. additif) de 3
vers Ens(resp. Ab)
commute avec ces. limites.DEMONSTRATION . Cf.
[6]
aP RO PO SITION 7.
Soit K
unefamille
de cônes sur lacatégorie préadditi-
ve
(t.
Les conditions suivantes sontéquiual entes :
1° Il existe une
(K-Ab)-complétion
absolue universelle deD.
2°
Y : D->D
est la(K-Ab) -complétion
absolue universelle de(t.
3 ° Pour tout
FE AboD* ,
on aY* Y* F= F .
4°
Lefoncteur d’inclusion j de Y
dansAbaD*
commute avec lesépi- morphismes
et les sommes.DEMONSTRATION.
L’équivalence
de 1 et 2 résulte du corollaire 2 pro-position
4 .2=> 3:
DansAb D*
il existe ununique uF
tel queY*u F rF=
nF ,
oùTp
est lemorphisme d’adjonction.
D’autre part
puisque F1= AbD*, Y*Y*FE Fo.
et il existe ununique 0 F
tel que
03B8 F nF = TF.Y
étant unépimorphisme, Y*
estplein
et il existe0’p
tel que03B8 F =Y*( 03B8’F );
par suiteY*(03B8’F )
etBP*( fLp)
sont inver-ses l’un de l’autre.
3=> 4
provient
du fait queB11*
et’F*
commutent avec les sommes et lesépimorphismes.
4=> 2: Sous ces
hypothèses
la famille(.~,A) AE Do.
est un en-semblz
depetits générateurs projectifs
de5:. Alors ?
estéquivalente
à
AbD*
et,d’après
le corollaire 2 de laproposition 4, F= 1 Ab
cequi signifie
que T est une(K -Ab) -complétion
absolue universelle deD.
EXEMPLES.
10 Soit
(f
unepetite catégorie préadditive
exacte. Le foncteurR° :
AbD*-> AbD* q ui
au foncteur F associe son 0-ième dérivé à droite est un foncteur faisceau.2°
« Foncteurs localisations). Si F
est unetopologie
de Grothen-dieck sur
(î,
on lui associe unefamille K
de cônes surCî,
où(r , y , A ) E K
si et seulementsi 3 F E J, F ->- ( . , A ) , F = lim Y r,
j
y étant la transformation naturelle
due 1 vers A
induitepar j .
Le fonc-teur localisation et le
foncteur -.
sont naturellementéquivalents.
LaK- complétion
est absolue si et seulement si ’11 est unépimorphisme plat
decatégories préadditives (i.e.
03A8* est un foncteurexact) (Cf. [7]).
3°
Soit K
une famille de cônes surQ
telle que, si(r, y, A) E K,
la limite
UT= lim YT -->
soit unpetit projectif
dansAba*. Alors a
admetune
(K-Ab) -complétion
absolue.DEMONSTRATION. On va prouver que la condition 4 de la
proposition
7est vérifiée.
- Soit v un
épimorphisme
defaisceaux,
F’ = Im v ,v1 v2 = v
une décom-position
de v en«épi-mono»
dans Aba*. Pour que v soit unépimorphis-
me de
Ab ,
il suffit que F’ et Coker v soient des faisceaux.Soit
(T,y,A) E K
et0 un morphisme
deUr
vers F’ . Par pro-jectivité
deUT
il existe81
tel quev2 81 = 8; el
détermine un 03BC tel que03BC oT= 81
etV2 IL
relève8.
L’unicité d’un tel relèvement se déduit du fait queV,
est unmonomorphisme.
Si maintenant
0’
est unmorphisme
deUr
versCoker v,
un rai-sonnement
analogue
auprécédent
montrequ’il
existe a. tel quea oT=8’.
Si a’ vérifie la même
relation,
ilexiste /3
tel ques/3=a-a’.
Des/3 oT =
0 on déduit 8’ tel
que v1 8’ = /3oT;
F’ etF1
étant desfaisceaux,
il exis-te 8
tel que 8’ =8 ur et /3 - vi 8 ;
par suite a = a.’ .- Soit
(Fi)iEI une
famille de faisceaux et F = eFi
sa somme dansAba*;
alors F est un faisceau. Eneffet,
si 1 estfini,
F,isomorphe
auproduit
desFi ,
est unfaisceau;
dans le casgénéral, Ilr
étantpetit,
toutmorphisme
deUT,
vers F se factorise par une sommefinie,
et par consé- quent se relève defaçon unique.
CAS PARTICULIERS DE L’EXEMPLE 3.
- On
notera 9
l’ensemble descatégories
sources desfoncteurs r
pour(T,y,A)EK.
a) J
est constitué decatégories
discrètes finies.b) g= {1},
1désignant
lacatégorie
ayant un seulobjet
et un seulmorphisme.
On retrouve lescatégories
de fractions d’unecatégorie préadditive.
c) g = {c},
où et(T,y,A)EK
si et seulement si:T(v)= 0, y(2)T(u)=0
et il existep:A -> T(2)
tel quey(2)p=ldA.
Les cônes
de K
se réalisent en conoyaux scindés.d) Q
est unecatégorie parfaite
àgauche (Cf. [81 ) et 9
est consti- tué decatégories
filtrantes finies. Ce résultatprovient
d’un théorème de Y. Bassqui
segénéralise
auxcatégories préadditives.
2. Régularisation d’une petite catégorie préadditive.
DEFINITION 1. Une
petite catégorie préadditive Q
estrégulière ( au
sens de Von
Neumann )
si pour toutmorphisme f
de8
il existe un mor-phisme g dan s 8
tel quefgf= f.
P R O P O SI TI O N 1 . Si
Q
est unecatégorie préadditive,
les conditions suivantes sontéquivalentes :
a) Q
estrégul i ère.
b )
Toutmonomorphisme I->(., A )
où 1 estmonogène
est scindé.c )
Toutmonomorphisme 1>-> ( . , A )
où 1 est detype fini
est scindé.d )
Tout(t-module
àgauche
estplat.
e )
Toutû-modul e à
droite estplat.
Dans le cas des anneaux ces
équivalences apparaissent
commeexercices
dans [11 ,
la démonstration est similaire pour unecatégorie.
PROPOSITION 2 . Si
Cf
est unecatégorie préadditive,
les conditions sui- vantes sontéquivalentes :
a) (t
estrégul i ère.
b )
DansAbQ*
les conoyaux desf lèches
deQ
sont desépimorphi.smes
scindés.
c )
SiQ1
est lasous-catégorie pleine
deAb (î*
dont lesobjets forment
un ensemble
représentatif
desprojectifs
detype fini
deAba*,
les conoy-aux de
Q1
sont Ab-absol us.Ces
équivalences figurent également
comme exercicesdans [1].
L’exemple 3b
duchapitre
1 va nous permettre d’associer defaçon
«universelle» à toute
petite catégorie préadditive
unepetite catégorie régulière.
PRO PO SITI ON 3. Soit
Q
unepetite catégorie préadditive;
il existe unepetite catégorie régulière (t,
et unfoncteur
T:Q-> LÎ r
tel que toutfoncteur
de
Q
vers unecatégorie
ayant des conoyaux scindés sefactorise
defa..
çon
unique par
’T.DEMONSTRATION. Soit
L1 ={1EQ|(., 1)
n’admet pas de noyau scindé dansAbQ*} .
On construit successivement :
10 Le
graphe multiplicatif G 1 :
(Gl )0 = Cîo U{Al|lE L1},
ces deux ensembles étantdisjoints.
Les
morphismes
deG,
sont d’une part lesmorphismes de LI
et d’autrepart, pour tout
lEL1, 1: B -C,
desmorphismes
2° La
catégorie (t’1 préadditive
libre associée àG1 ’
3°
Lacatégorie préadditive Q’1 quotient
deQÏ
par la relationd’équivalence compatible engendrée
par les relations élémentaires suivan-tes :
-
(f*g, fg)
sif
et g sont desmorphismes composables
de(Q, f g
dénotant leur
composé
dans(t
etf*g
celui dansNy,
-
(03BCl*l,0), VlEL1,
-
(03BCl*pl,1Al) VlEL1
La relation
engendrée
n’identifiantjamais
demorphismes (ni
d’ob-jets ! )
de8,8
est unesous-catégorie
deQ’1;
sif
est dansG,
on note-ra encore
par f
sonimage
dansQ’1.
4° Soit 1 la
catégorie
et K la famille de foncteurs1
de 1 dans(Î’
définie par :On
désigne
paret on note
(f 2
lacatégorie Ql
obtenue àpartir de K .
Le foncteur
Q’1 ~.1->Q’1 = û2
définitQ’1
comme(K -Ab )-complé-
tion absolue de
ÉÎ) (un
conoyau scindé estabsolu ) .
Soit
Y1,2: Q->Q2
le foncteurcomposé
du foncteurinclusion
Q->Q’1
etde
5° En itérant ce
procédé,
on obtient une suite(Qi)iE N de
caté-gories
et une familleYi, i+1 : Qi-> Qi+1,
où iE N ,
de foncteurs additifs.- Pour tout
iEN ,
lecouple (Qi,Yi,) i+1)
vérifie:a) "1 ,
i+1 estinj ectif
sur lesobj ets
de(fi. Q*
b )
Pour toutf E Qi, Yi,i+1 (f)
admet un conoyau scindé dans Abi+1.
.c )
Tout foncteur deQi
dans unecatégorie
ayant des conoyaux scin- dés se factorise defaçon unique
à traversYi,
i+1a)
est immédiat par construction.b )
Soit/6CL:
sifEL1, Yi,i+1 (f)
admet un conoyau scindéYi,i+1 (03BCf)
dans(Qi+1,
donc dans Ab i+1.Si
f1 Li, (., f)
a unconoyau
scindé dans(.,Yi, i+1 (f)) en a un dans Ab-i+1
c ) Soit 1
unecatégorie
à conoyaux absoluset tb: Qi -> S
un fonc-teur additif. On
désigne
par :-
s,
le foncteurcanonique Éf, - Qni,
-
A.
i lasurjection canonique
réalisantQi
commecatégorie quotient.
ji =DiSi
réalise(Qi
commesous-catégorie
deQi ’
On définit
19"
par :8"i si = CP;
comme8"i
estcompatible
avec les relations élémentaires dé- finissant(1i,
il existe ununique 8i
tel que0j
transforme lescônes
deKi
en limitesdans B,
il existe donc un uni-que 0i
tel queest un conoyau absolu
de .~ iji (l)
dansQi+1);
par sui-étant une
surjection,
on obtientce
qui
établit c .- Soit
Qr
la limite inductive dusystème
filtrant depetites catégories pré-
additives (Qi,Yi, i+1)
iEN . L’ensemble desobj ets
deQr est
la réunion(croissante)
des ensemblesd’objets
des(Qi.
SiA, B E ( Qr )o
il existeio tel
que j>io, A, BE(Qi)o
et- Qr
estpetite.
-
et,
estrégulière :
Soita)
Si b’ELi, il
admet un conoyau scindé dansAb Q*1
et h en ad-met un dans
Ab (1* r.
à un conoyau scindé dans
en a un dan s
Qr .
Soit S
unecatégorie préadditive
ayant des conoyauxscindés, D:
(t - IJ3
un foncteuradditif,
on définit par récurrence au moyen de laproprié-
té c une suite
(Di
defoncteurs, Di: Qi ->B
telle que :D1=D.
Di+1
estl’unique
foncteur tel queDi+1 Yi, i+1=Di
Par passage à la limite
inductive,
il existe ununique 8:Qr ->B
tel que :8Ti=Di Vi EN;
enparticulier 0 T= D.
RE M A R QU E S. 1°
S est régulière
si et seulement siS==(Ï ( si 8
estrégulière, L1 =0).
2°
Qr
n’ est pas défini àéquivalence près ; cependant :
PROPOSITION 4 , 1
vérifie
les conditions de lapro posi tion
3( resp. (t, ) désigne
lasous-catégorie pleine
de A1 1
dont les
objets
sont lesprojectifs
detype fini,
équivalentes.
Enparticulier Ab(t*
etAbQ*r
sontéquivalentes.
DEMONSTRATION. Soit Y
(resp. Y’ )
leplongement canonique Qr->Qr1
(resp. Q’r ->Q’r1 (1 Tl
et(1’ Tl
étant à conoyauxscindés,
il existe e(
resp.’ ) unique
telque ET=
Y’ T’( resp.
E’ T’ =Y T) .
Le foncteur E *(resp.
E’*)
commutant avec lesprojectifs
de typefini,
sa restriction à(t ’1 (resp.
S’ )
définit unfoncteur 8" (resp. E’)
deQ
dansQ’ ( resp.
de(t,
de
même e e’YT’=YT’;
par suite de lapropriété
universelle vérifiée parT ( resp. T’ )
on aY et Y’ étant des
épimorphismes
decatégories préadditives :
ce
qui
prouvel’équivalence
annoncée.COROLLAIRE, Soit
Q
unecatégorie préadditive;
il existe unecatégorie régulière (1 r (définie à équivalence
de sacatégorie
de modulesprès)
etun
foncteur additi f
T:(Q -> Qr
tels que,pour
toutfoncteur D:Q ->B,
où’J3
est une
catégorie régulière
et (Dadditif,
il existe ununique foncteur
addi-ti f A: AbQr-> AbB*
tel queAT*=D*.
3. Complétion universelle d’une petite catégorie.
D E F IN I T I O N . 10 Soit R un anneau
unitaire;
une R-algèbre
est unecatégo-
rie
préadditive Q
telle que :a)
pour tousobj ets A
et B de(t, Hom(t( A, B )
admet une struc-ture de R -module à
gauche (notée
demême ) .
b)
pour tousobj ets A ,
B et et toutf E HomQ (C, A),
définit un
homomorphisme
deR -modules.
2° Si
Q et 93
sont des R-algèbres,
un foncteur additif F :Q->B
dé- finit unmorphisme
de R-algèbres
si pour tousobjets
A et B deQ, l’ap- plication
deHomQ ( A, B)
dansHomB (F(A), F (B))
induite par F estR -linéaire.
On notera
R ·Alg
lacatégorie
desmorphismes
deR -algèbres.
REMARQUE. Si
(1
est uneR -algèbre
et si F :8 ....93
est un foncteur addi- tif dont la restriction auxobjets
estbijective,
il existe une structure deR -algèbre sur 93
telle que F définisse unmorphisme
deR -algèbres :
sir E R et x : B -B’
dans S,
on définitPROP OSITION 1. Le
foncteur
d’oubli de R-Alg
dans Cat admet unadjoint.
On notera R ? cet
adjoint.
Sia
est unepetite catégorie,
RLI
estla R
-algèbre
libre suret,
définie par:la loi de
composition
étant définie defaçon
évidente.On notera
0(î ( ou e
s’iln’ y
a pas de confusionpossible)
le fonc-teur
injectif canonique de ÉÎ
versR LI. Si D: Q-> B
est unfoncteur, RD désignera l’unique morphisme
de R-algèbres
tel queRD OD
=OB O.
PROPOSITION 2.
0 refléte
les limites inductives.DEMONSTRATION. Soit
(T, y, A)
une limiteinductive
dans(t
et T unetransformation naturelle de
T
vers le foncteur constantB .
DansR (t,
ilexiste un v
unique
tel quev 8(y(i))=8 (T(i)), ViE Io (I catégorie
source de
1 ) .
Ce v s’écrit defaçon unique
sous la forme:c’est-à-dire,
pour toutobjet
i de 1 :Par définition de
RQ,
ils’ensuit rj
= 0 sauf pourl’ indice j o
tel que l’on aitri 0
= 1 . Pour toutobjet
i de1,
la relation(1)
se réduit alors àce
qui, joint
àl’injectivité
dee,
prouve l’existence d’ununique morphis-
me
f
deLI
tel quefy(i)= T(i)
pour toutobjet
i de 1.P R O P O SIT IO N 3.
8 préserve
les limites inductives connexes.D E M O N ST R A T I O N . Soit 1 une
petite catégorie
connexe,1
un foncteur de 1 vers(1
de limiteinductive A ,
naturalisée par y , et soit p une trans- formation naturelle de0i
vers8B.
Pour toutobjet
i de1,
on aSi x E
HomI ( i , l),
alors p , c’est-à-direRQ
étant une R-algèbre libre,
il existe unebijection oil de {1,...,ni}
dans {1, ..., nl}
telle que:La
catégorie
1 étant connexe, pour tousobjets
i etl ,
il existe0-’
ouoli;
parsuite ni
= N pour toutobjet
i de I. PosonsPour tout
nN
la famille( f 1
i)Z E 1
définit une transformation naturel-Til(n) lElo
le de
F
versB
et il existe ununique ain
e(Î
tel quePosons pour tout
objet
1 de 1 on obtient:Si maintenant
v8(y (l))
=p(l)
pour toutobjet
1 de1,
on ace
qui implique
Ceci prouve que v =
ai
estindépendant
dei ,
et laproposition
en résulte. aLe foncteur
8: (1 -
RQ
permet de définir un foncteur- Si
F E EnsQ , si A
et B sont desobjets
deQ
et sifER (t,
onnote
8* F ( A )
le groupesous-jacent
au R -module libre surF ( A ) ,
i.e.on pose
- Si , on pose
Une vérification immédiate prouve que
6*
est bien un foncteur satisfaisantaux
propriétés
suivantes:10
8*(Q(., A))=RQ(.,A), 8*(Q(f,.)) = RQ(f,.).
2°
8*
commute avec les limites inductives.31 8* préserve
et reflète lesmonomorphismes.
N O T A T ION .
Si qÙ
est un foncteur de lacatégorie Q
dans lacatégorie B,
on notera
O*
le foncteur deEnsQ*
versEns cJ3*
extension de Kan lelong
103
de
O,
etRO*
l’ extension de Kan additive de Lespropriétés
1 et 2 ci-dessusimpliquent l’égalité:
PROPOSITION 4. Si R est un
corps, R cp*
est exactsi,
et seulement si,O* préserve
lesmonomorphismes.
DEMONSTRATION. - Si
R Çb*
est exact, del’égalité
et de la
propriété 3,
on déduit que8*BO* préserve
lesmonomorphismes,
etcomme
8*B
lesreflète, O*
lespréserve.
-
Réciproquement,
il suffit de tester l’ exactitude deRO*
sur les sous-foncteurs des foncteurs
représentables
deAbRQ*
et laproposition
résultedu lemme suivant.
L E MM E. R étant un
corps, soit J
unsous-foncteur additi, de RQ(.,A) et j
lemorphisme
d’inclusion. Il existe unsous-foncteur
1 deQ(.,A),
dont l’inclusion
j’ vérifie 8*( j’ ) = j .
DEMONSTRATION. Soit
oi désigne
laièm e injection canonique RQ(.,A .) -> O RQ(.,A.), on a soi=RQ(., fi), où fi E HomRQ(Ai, A)
s’écrit defaçon unique
est un R -espace vectoriel admettant pour base
Si
t E HomQ (C,B),
on aYi tE HomQ(C,Ai)
et, par définition de1 C ’ fikyi t E I C.
Par suite il existe unsous-foncteur 1
deQ(.,A )
associant1 B
à B et sonmorphisme
d’inclusionj’
vérifie8*(j’) = j .
Si
Q
est une R-algèbre,
la remarque 1 permet de voir que le pro- blème de la(k-Ab)-complétion
universelle est en fait unproblème
univer-universel dans
R -Alg .
PROPOSITION 5. Soit
Q
unepetite catégorie et K
unefamille
de cônes(T, y, A )
surLI
telle queles
sources desfoncteurs F
soient des caté-gories
connexes.Soit O’:
R(1 ->RQ
une(8K- Ab ) -complétion
universel-le de
R (t,o
alorsRCt
estéquivalente
à une R-algèbre
libreR lt
etest équival ent à RO, où O: (t ....(1
estune K -eompl étion
universellede
DEMONSTRATION. Soit
LI
laplus petite sous-catégorie
deRQ
contenantO’ DQ(Q)
et danslaquelle
lesimages
descônes de K
definissent des limites inductives etWO=O’DQ
ladécomposition
deO’ DQ
au traversde
SB
Par définition de la R-algèbre
libre RQ,
il existe un G E R-Alg, unique,
tel queG8Q=
co. D’autre part, par construction deCi
et vues lespropositions, R 0
transforme lesB(1K -cônes
en limitesinductives;
il exis-te donc un
unique F E R -Alg
tel queFO’ =RO.
Par suite:soit par
adjonction G F ¢’= O’
et,d’après
lapropriété
universelle véri- fiéepar O’,
on en déduit G F =IdRQ.
D’autre parten utilisant la construction par récurrence
de Q (remarque chapitre 1 ),
onvoit que
F G 8Q
=8(î , puis
paradjonction
que F G =IdRl1.’
cequi
éta-blit la
première partie
de laproposition.
Soit
maintenant Y: Q ....93
un foncteur transformant lescônes de K
en limi-tes inductives.
RY
transformant lescônes
de8QK
en limites inducti- ves, il existe ununique H E R -Alg
tel queRY= HRO.
On va montrerqu’il
existe ununique T: l1 -J3
tel quece
qui, joint
à la fidélité du foncteurR ? ,
achèvera ladémonstration.
Sa-chant
que S
est une limite inductive filtrante d’une famille(Qa,Oa),
il suffit de définir pour tout ordinal a un
’ra : (ta ->B
tel queVue la définition de
Qa,
si a ’ est un ordinallimite,
il suffit même de dé- finirT a
pour un ordinal a. ayant unprédécesseur,
le cas des ordinaux li- mites s’en déduisant par limite filtrante. Soit donc x E(ja. Qa-1
ungéné-
rateur de
Qa;
il existe(T, y, A ) E K
tel queoù p est une transformation naturelle de source
et a-l r
dansOn
note alors
Ta (x) l’unique morphisme due 3
tel queOn définit ainsi un foncteur
Ta
vérifiant les relations( 1 )
et( 2 ) , oj3
é-tant un foncteur
injectif qui
crée et refléte les limites considérées.CO ROL L AIRE.
Soit K
unefamille
de cônes(non
nécessairement conne-xes) sur* et.
Les conditions suivantes sontéquivalentes:
1 °
O: Q ....(1
estune K-complétion
absolue universelle deet.
2°
R O: RQ->RQ
est une(8QK- Ab)-complétion
absolue universelle deR Q.
DEMONSTRATION. 1 => 2: Les
OK-limites
dans9
étantabsolues, B
préserve
ces limites et par suiteR 4J
transforme lescônes
de8QK
en li-mites inductives. Pour établir l’universalité de