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Les occupants de résidences principalesen Pays de la Loire au 1er janvier 2011

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(1)

Novembre 2012

Les occupants de résidences principales

en Pays de la Loire au 1er janvier 2011

n° 64

(2)
(3)

- 1 -

Sommaire

Avertissement P 3

Les principaux enseignements P 4

I – Généralités sur le nombre de ménages et leur évolution P 7 I – 1 Caractéristiques générales des ménages au 1er janvier 2011 P 7 I – 2 Évolution du nombre des ménages entre 2009 et 2011 P 7

II – L’âge des ménages P 10

II – 1 L’âge au 1

er

janvier 2011 P 10

II – 2 Évolution de l’âge des ménages entre 2009 et 2011 P 12 II – 3 Âge des ménages et statut d’occupation en 2011 P 13

II – 4 Âge des ménages et type de logement en 2011 P 15

II – 5 Âge des ménages et période de construction en 2011 P 16 II – 6 Âge des ménages et nombre de pièces occupées en 2011 P 17

III – La situation de famille des ménages P 19

III – 1 La situation de famille au 1

er

janvier 2011 P 19 III – 2 Évolution de la situation de famille entre 2009 et 2011 P 20 III – 3 Situation de famille et statut d’occupation en 2011 P 22 III – 4 Situation de famille et type de logement en 2011 P 22 III – 5 Situation de famille et période de construction en 2011 P 23 III – 6 Situation de famille et nombre de pièces occupées en 2011 P 23

IV – Le nombre d’occupants par ménage P 24

IV – 1 Le nombre d’occupants au 1

er

janvier 2011 P 24

IV – 2 Évolution de la taille moyenne des ménages entre 2009 et 2011 P 26 IV – 3 Nombre d’occupants et statut d’occupation en 2011 P 27 IV – 4 Nombre d’occupants et type de logement en 2011 P 28 IV – 5 Nombre d’occupants et période de construction en 2011 P 29 IV – 6 Nombre d’occupants et nombre de pièces occupées en 2011 P 29

V – Le revenu des ménages occupants P 31

V – 1 Le revenu brut moyen au 1

er

janvier 2011 P 31

V – 2 Évolution du revenu brut moyen par ménage entre 2009 et 2011 P 32

V – 3 Positionnement vis-à-vis des plafonds HLM P 32

V – 4 Revenus en fonction de l’âge en 2011 P 35

V – 5 Revenus en fonction de la situation de famille en 2011 P 36

V – 6 Revenus en fonction du nombre d’occupants P 37

V – 7 Revenus et statut d’occupation en 2011 P 37

V – 8 Revenus et type de logement en 2011 P 39

V – 9 Revenus et période de construction en 2011 P 41

V - 10 Revenus et taille des logements en 2011 P 41

VI – Les conditions d’occupation des logements P 43

VI – 1 Les conditions d’occupation au 1

er

janvier 2011 P 43

VI – 2 Les facteurs de risque de sur – occupation P 44

VI – 3 Évolution de la sur – occupation entre 2009 et 2011 P 47

(4)

ANNEXE 1 – Source et définitions P 48

ANNEXE 2 – Zoom sur les 7 principales villes de la région P 49

- Zoom sur Nantes P 52

- Zoom sur Angers P 54

- Zoom sur Le Mans P 56

- Zoom sur Saint-Nazaire P 58

- Zoom sur Laval P 60

- Zoom sur La Roche-sur-Yon P 62

(5)

- 3 -

Avertissement relatif aux situations d’union libre

Il n’existe aucune définition légale de l’union libre. Celle-ci correspond à une situation de fait par laquelle deux personnes (majeures) vivant ensemble de façon habituelle sans être mariées ni pacsées déclarent leurs revenus à la même adresse. Peuvent donc être en situation d’union libre des personnes célibataires, divorcées et veuves.

En raison de cette non-reconnaissance légale et donc fiscale, il n’est pas possible à partir du fichier FILOCOM d’identifier clairement parmi les ménages dont le référent est célibataire, divorcé(e), ou veuf(ve), ceux qui sont en situation d’union libre, de laquelle découle au sein d’un même logement un nombre de foyers fiscaux supérieur par rattachement au nombre de ménages.

Cette (grosse) difficulté à cerner la situation familiale vécue par les ménages induit des conséquences dans le traitement et l’interprétation des données relatives à leur composition et à leurs caractéristiques. Pour tenter d’y faire face, la méthode suivante fournissant une approche extensive du concept d’union libre est suggérée et mise en œuvre dans le présent document.

Approche méthodologique

Du nombre connu N de personnes composant un ménage, et du nombre également connu n de personnes fiscalement « à charge » découle un nombre N’ = N – n de personnes qui ne sont pas « à charge ».

Par construction, pour qu’il y ait union libre au sein d’un ménage, le nombre N’ de personnes qui ne sont pas « à charge » doit être au minimum égal à 2, chiffre constitutif d’une telle union. Cette condition nécessaire n’est pourtant pas suffisante. En effet, un nombre N’ supérieur ou égal à 2 peut résulter dans les faits :

o d’une union libre au sens décrit plus haut,

o de la présence d’enfants mineurs rattachés rédigeant une déclaration séparée des revenus de leur travail ou de leur patrimoine,

o de la présence de majeurs rattachés rédigeant une déclaration séparée de revenus (il peut s’agir d’enfants, de parents, de colocataires,…).

Il n’est donc pas possible de dissocier précisément la situation d’union libre des deux autres, dès lors que le nombre N’ de personnes qui ne sont pas à charge atteint ou dépasse 2. En revanche, on peut affirmer que par construction, un nombre N’ égal à 1 est incompatible avec la présence d’un foyer « rattaché » et exclue de fait toute union libre.

Dans ces conditions, en vue d’une analyse affinée approchant la situation vécue – et non la seule situation fiscale – des ménages, 8 hypothèses de situations familiales contrastées notées A à H ci-après peuvent être mises en évidence selon que le référent est marié ou pacsé (2 hypothèses, A et B) d’une part, célibataire, divorcé ou veuf, monoparental ou non (6 hypothèses, C à G), d’autre part:

Répartition en 2011 des ménages des Pays de la Loire selon la situation vécue du référent

Non

Renseigné Ensemble Absence

d’union libre

Union libre Absence d’union libre

Union libre Absence d’union libre

Union libre

Pas de

personne à charge

Personne(s) à charge

Personne(s) à charge

Personne(s) à charge

Pas de

personne à charge

Pas de

personne à charge

Personne(s) à charge

Personne(s) à charge

(A) (B) (C) (D) (E) (F) (G) (H)

Célibataire 33 591 51 007 213 078 62 038 2 982 31 207 201 394 104

Divorcé 31 496 11 036 98 553 24 309 7 954 7 580 61 180 989

Veuf 3 198 1 202 159 389 20 671 3 151 2 573 3 190 187

Marié 396 327 313 065 709 392

Pacsé 15 773 24 207 39 980

N.R. 1 303 1 303

Ensem ble 412 100 337 272 68 285 63 245 471 020 107 018 14 087 41 360 1 568 1 515 955

Monoparentalité au sens fiscal

Absence de monoparentalité au sens fiscal

Les situations de possible union libre correspondent aux hypothèses (D), (F) et (H). Elles représentent en 2011 en Pays de la Loire 36,6% des ménages célibataires, 23,7% des divorcés et 12,9% des veufs, soit 27,7% des ménages fiscalement supposés « isolés ». On examinera dans le cours du document les conséquences

« pratiques » de telles situations.

(6)

Les principaux enseignements

Au 1er janvier 2011, la région des Pays de la Loire compte 1 515 955 ménages

La région des Pays de la Loire héberge 1 515 955 ménages. La Loire-Atlantique en concentre 36 %, la Vendée et le Maine-et-Loire comptent chacun pour environ 20 %, la Sarthe et la Mayenne pour respectivement un peu moins de 16 % et de 9 %.

60% des ménages régionaux résident dans une des sept principales aires urbaines, dont 24 % dans une des sept principales communes centres, parmi lesquelles 8,5 % à Nantes, 4,2 % à Angers et 4,4 % au Mans. Les banlieues de ces sept villes accueillent 15 % des ménages ligériens, leurs périphéries, 21 %. Les villes moyennes proprement dites en rassemblent 10 %, l’espace rural, un peu plus de 24 % ; un peu moins de 6 % des ménages habitent une commune littorale.

En 2009 –2010, un rythme de croissance de 0,97 % par an, encore relativement élevé mais fortement ralenti Après avoir été très soutenu, compris entre 1,4 % et 1,7 % par an, tout au long de la décennie 1999-2009 (1,58 % entre 2007 et 2009), le rythme de croissance du nombre de ménages a beaucoup fléchi en Pays de la Loire en 2009 – 2010, tombant à 0,97 %. Cette décélération caractérise aussi le reste de la France métropolitaine. Mais elle est plus sévère en Pays de la Loire, de sorte que la différence de rythme à l’avantage de la région persiste mais s’estompe : écart compris entre 0,34 point et 0,53 point entre 2001 et 2009, réduit à 0,15 point entre 2009 et 2011 (taux de croissance France métropolitaine : 0,82 %).L’évolution correspond pour 2009 et 2010 en Pays de la Loire à un solde annuel positif de 14 458 ménages, en très net retrait par rapport aux années précédentes (durant lesquelles on avait dénombré entre 19 000 et 23 000 nouveaux ménages).

Une moyenne d’âge à la fois plus élevée et en plus forte hausse en Vendée et surtout sur le littoral

Par rapport à 2009, la moyenne d’âge du référent ménage, qui est de 54,1 ans sur les Pays de la Loire, est en progression de + 0,43 an. Cette hausse est de + 0,36 an sur l’ensemble de la France.

Le vieillissement est plus marqué sur la Sarthe, la Mayenne et la Vendée qui renforcent ainsi leur spécificité de départements plutôt « âgés ». Il est particulièrement substantiel sur le littoral (+ 0,76 an). Il est encore de + 0,63 an dans les villes moyennes, mais avec d’importantes variations internes. Dans les autres types de territoire, il est plus faible.

Une croissance du nombre des ménages de plus en plus alimentée par les plus de 60 ans

En 2009 – 2010 en Pays de la Loire, la progression de l’âge moyen des ménages résulte de deux phénomènes : la diminution absolue du nombre des moins de 40 ans (vieillissement « par le bas »), et la progression des plus de 60 ans (vieillissement « par le haut »). D’une façon générale, la tranche 40 – 59 ans, dont les effectifs continuent de croître en dehors des villes centres des principales agglomérations, mais à un rythme bien inférieur à celui des ménages plus âgés, freine le processus de vieillissement, car l’âge moyen de cette tranche d’âge est inférieur à l’âge moyen général.

Les territoires dont le vieillissement des ménages est le plus fort associent une diminution de leurs jeunes comparable en volume à l’augmentation des plus âgés (littoral, villes moyennes). À l’opposé, les zones péri- urbaines perdent peu de ménages jeunes et, hormis les banlieues, connaissent une forte croissance des 40 – 59 ans. Les centres des principales agglomérations sont moins concernés par le processus de vieillissement parce que la croissance du nombre des seniors y est moindre qu’ailleurs.

Des couples avec personnes à charge surtout dans les zones peu urbanisées, des ménages isolés principalement dans les zones urbaines

Les couples représentent 63,4 % des ménages fiscaux ligériens. Ils sont peu présents dans les centres. Sans enfant à charge, ils sont particulièrement nombreux sur le littoral et dans le rural; en présence d’enfant(s) à charge, on les trouve principalement dans les périphéries de villes, grandes ou moyennes.

Les ménages isolés sont pour leur part surtout implantés dans les centres. Sans enfant à charge (31,1 % du total des ménages), ils sont en outre plus spécifiquement nombreux sur le littoral et dans le rural ; les familles monoparentales (5,4 %) le sont dans les banlieues.

Des ménages plus grands dans les zones péri-urbaines, plus petits dans les villes centres et sur le littoral La taille moyenne des ménages est de 2,37 occupants en Pays de la Loire contre 2,36 pour l’ensemble de la France métropolitaine. À tire de comparaison, elle est de 2,08 à Paris même, mais comprise entre 2,49 et 2,78 dans les départements de la couronne francilienne.

En Pays de la Loire comme dans la plupart des régions, les ménages de 1 personne représentent un petit tiers des ménages (31,1 %), les ménages de 2 personnes un autre tiers (33,3 %), les ménages de 3 personnes ou plus le dernier – gros - tiers (35,6 %).

À l’échelle des départements, ces proportions diffèrent peu. En revanche, des écarts importants caractérisent les types de territoires. En effet, la proportion des ménages de 1 personne varie entre 22 % de l’ensemble des ménages (périphérie des grandes agglomérations) et 44 % (centres de ces mêmes agglomérations). Les ménages de 2 personnes sont relativement peu présents dans les centres (29 %) et davantage sur le littoral (40 %). Les

(7)

- 5 -

ménages de 3 personnes ou plus sont peu nombreux sur le littoral (25 %) et dans les centres (27%), contrairement au milieu rural (40 %) ainsi qu’aux périphéries (45 %) voire aux banlieues (38 %) des principales agglomérations.

Le nombre moyen d’occupants par logement est le reflet logique de ces différentes structures : 2,07 et 2,09 occupants dans les centres des principales agglomérations et sur le littoral, 2,24 dans les villes moyennes, 2,32 dans le rural pur, 2,43 dans les banlieues, 2,52 dans le rural sous influence urbaine, 2,65 dans les périphéries.

Des ménages plus grands dans les zones péri-urbaines, plus petits dans les villes centres et sur le littoral La taille moyenne des ménages est de 2,368 occupants en Pays de la Loire contre 2,358 pour l’ensemble de la France métropolitaine. À tire de comparaison, elle est de 2,08 à Paris même, mais comprise entre 2,49 et 2,78 dans les départements de la couronne francilienne.

En Pays de la Loire comme dans la plupart des régions, les ménages de 1 personne représentent un petit tiers des ménages (31,1 %), les ménages de 2 personnes un autre tiers (33,3 %), les ménages de 3 personnes ou plus le dernier (gros) tiers (35,6 %).

À l’échelle des départements, ces proportions diffèrent peu. Ce n’est pas du tout le cas à celle des territoires. En effet, la proportion des ménages de 1 personne varie entre 22 % de l’ensemble des ménages (périphérie des grandes agglomérations) et 44 % (centres de ces mêmes agglomérations). Les ménages de 2 personnes sont relativement peu présents dans les centres (29 %) et davantage sur le littoral (40 %). Les ménages de 3 personnes ou plus sont peu nombreux sur le littoral (25 %) et dans les centres (27%), contrairement au milieu rural (40 %) ainsi qu’aux périphéries (45 %) voire aux banlieues (38 %) des principales agglomérations.

Le nombre moyen d’occupants par logement est le reflet logique de ces différentes structures : 2,07 et 2,09 occupants dans les centres des principales agglomérations et sur le littoral, 2,24 dans les villes moyennes, 2,32 dans le rural pur, 2,43 dans les banlieues, 2,52 dans le rural sous influence urbaine, 2,65 dans les périphéries.

Une diminution de taille moyenne des ménages (décohabitation) qui se poursuit, mais ralentie

Par rapport à 2009, la taille moyenne du référent ménage est en diminution de 0,014 occupant en Pays de la Loire contre 0,012 occupant sur l’ensemble de la France. Cette diminution du nombre d’occupants par ménage est plus conséquente dans les banlieues, certaines villes moyennes et dans une moindre mesure sur le littoral. Elle marque cependant partout un plus ou moins net ralentissement par rapport aux années précédentes.

En 2009 – 2010 en Pays de la Loire, la diminution du nombre moyen d’occupants conjugue un rythme soutenu de croissance du nombre des ménages de une ou deux personnes, celle plus lente des trois ou quatre personnes, et, fait nouveau, une stabilité du nombre des cinq et six personnes ou plus. Depuis 2005 en effet, la diminution du nombre des ménages de 5 personnes et plus est ralentie sinon enrayée et la croissance des ménages de 4 personnes se renforce. Celle des ménages de 1 et de 2 personnes se confirme, mais à rythme légèrement infléchi.

Toutes ces évolutions concourent au ralentissement du processus de réduction de taille des ménages.

Dans les périphéries des principaux pôles et dans le rural péri-urbain, toutes les tailles de ménages connaissent une progression de leurs effectifs, de sorte que l’incidence sur la taille moyenne de l’augmentation des ménages de 1 ou 2 personnes y est en partie compensée par une relance de celle des ménages plus nombreux. Dans les banlieues, l’augmentation importante des ménages de 1 ou 2 personnes, mais pas des plus grands explique que le nombre moyen d’occupants y baisse davantage. Les villes centres associent une croissance relativement limitée des ménages d’une personne et une (petite) diminution des ménages de 2 personnes.

Une forte proportion de revenus intermédiaires (ménages éligibles sous conditions au logement locatif social)

Au 1er janvier 2011, le revenu brut moyen des ménages fiscaux des Pays de la Loire s’établit à 33 022 €.

Les ménages dont les revenus moyens sont les plus élevés résident dans les banlieues des principales agglomérations (38 532 €). Viennent ensuite les périphéries de ces pôles (35 256 €). Le revenu moyen des ménages du littoral les positionne dans une situation médiane (33 417 €). Suivent successivement les centres (31 433 €), le rural sous influence urbaine (30 982 €) puis, détaché, le rural « pur » (27 382€). Les différences de structure des ménages par type de territoire (parts respectives des actifs et retraités, …) contribuent aux écarts de niveaux de revenus.

Il est pertinent d’examiner ces revenus au regard des plafonds permettant l’accès aux logements sociaux.

Les très bas revenus (moins de 30 % des plafonds HLM) sont relativement moins nombreux en Pays de la Loire puisqu’ils y concernent 8,6 % des ménages contre 10,8 % sur l’ensemble de la métropole. Cette catégorie est surtout présente dans les villes centres des principales agglomérations, dont elle représente 12,6 % des ménages.

Les revenus modestes (30 % à 60 % des plafonds HLM) ont une représentation moyenne très voisine de la France (19 %). Ils sont particulièrement peu nombreux dans les banlieues (14 %), assez peu nombreux dans les villes centres et sur le littoral et dans les périphéries (18 %). Ailleurs, ils sont supérieurs à 22 %, localement à 25%

(franges très rurales de la région).

Les ménages de revenus intermédiaires, peuvent accéder au logement social à conditions moins avantageuses; ils correspondent aux tranches 60 % à 130 % des plafonds HLM. Leur représentation est élevée en Pays de la Loire, particulièrement pour la tranche 60 % -100 %, qui intéresse 33,4 % des ménages de la région contre 29,5 % de ceux de la France métropolitaine, et pour laquelle 4 des 5 départements ligériens se classent parmi les 6 premiers de France (la Loire-Atlantique occupant pour sa part le 31ème rang). La proportion de tels ménages dépasse 35 % en dehors du littoral (32%) ainsi que des centres et banlieues des principales agglomérations (30 %).

(8)

Plus de locataires – surtout dans le secteur privé – chez les moins de 40 ans ; plus de propriétaires ensuite jusque 75 ans ; un très léger regain de la location chez les ménages les plus âgés

La part des propriétaires, 66,4 % des ménages de la région, augmente de façon continue et puissante avec l’âge au détriment de celle des locataires, sociaux et surtout privés : elle passe de 5,6 % des ménages de moins de 25 ans à 46% dès la tranche 25 – 39 ans, puis à 69 % des 40 - 59 ans, pour dépasser 80 % entre 60 et 74 ans avant toutefois de baisser légèrement au profit de la location chez les plus âgés.

La comparaison des proportions de ménages propriétaires avant 40 ans en Pays de la Loire (42 %) et en France métropolitaine (34,5 %) permet d’observer que les ménages ligériens deviennent massivement propriétaires avant 40 ans (essentiellement entre 25 et 40 ans). Une telle spécificité régionale est principalement impulsée par la Vendée - où la proportion de propriétaires de moins de 40 ans s’élève à 49 %.

Cette précocité d’accession des ménages ligériens à la propriété va de pair avec celle du logement individuel.

Une ancienneté de construction fortement corrélée avec l’âge des ménages propriétaires de plus de 25 ans La répartition selon la période de construction de leur logements des propriétaires occupants sous-tend un « effet de génération ». La proportion des ménages de 25 à 39 ans est ainsi particulièrement forte pour le parc construit depuis 2000, celle des ménages de 40 à 59 ans pour les immeubles de la période 1982 – 1999, celle des ménages de 60 à 74 ans pour ceux de la période 1968 – 1981. La part des ménages propriétaires âgés de 75 ans ou plus est spécialement importante pour les logements dont la construction est antérieure à 1968. Ce lien entre ancienneté du par cet âge des ménages ne se retrouve pas chez les locataires.

Un très faible niveau de sur-occupation dans la région

La sur-occupation se révèle peu importante en Pays de la Loire. Pour 10 000 ménages, on y compte en effet en moyenne 113 ménages en surnombre au regard de la capacité du logement occupé, contre 300 pour l’ensemble de la France. Avec la Bretagne et Poitou-Charentes, elle figure parmi les trois premières régions de métropole pour la faiblesse du niveau de sur-occupation des logements.

De surcroît, le nombre de ménages en situation de sur-occupation a diminué en Pays de la Loire de près de 10 % entre 2009 et 2011 - alors que le nombre de ménages hors situation de sur-occupation a progressé de 2,1 %.

Le risque de sur – occupation est amplifié par diverses situations, notamment lorsqu’elles se conjuguent. Pour les ménages concernés, le nombre d’occupants est évidemment un facteur essentiel mais non exclusif d’exposition.

Mais l’importance des effectifs en âge d’être actifs, avec des revenus inférieurs à 60 % des plafonds HLM, le statut de locataire, particulièrement dans le parc privé, l’habitat en logement collectif et ancien (antérieur à 1967), constituent autant de facteurs de nature à majorer le risque de sur-occupation.

(9)

- 7 -

I - Généralités sur le nombre de ménages et leur évolution

I – 1 Caractéristiques générales des ménages au 1

er

janvier 2011

Au 1er janvier 2011, la région des Pays de la Loire compte 1 515 955 ménages fiscaux, soit 5,67 % des ménages de France métropolitaine

Parc 2011 Loire-

Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée Région

nombre 544 700 322 982 128 573 240 203 278 194 1 515 955

part régionale 36,0 % 21,3% 8,5% 15,9% 18,4%

La région des Pays de la Loire compte 1 515 955 ménages fiscaux occupant 1 568 310 résidences principales. La différence de nature fiscale entre ces deux nombres signifie que 52 355 résidences principales sont en réalité occupées par une ou des personnes fiscalement rattachées à un autre ménage (étudiants, pour la plupart, ce qui explique qu’une part importante de l’écart est imputable aux villes d’enseignement supérieur).

La Loire-Atlantique occupe la 10ème place nationale pour le nombre de ménages et concentre ainsi 36 % de ceux de la région. La Vendée et le Maine-et-Loire en représentent chacun environ 20 %. La Sarthe, puis la Mayenne, en hébergent respectivement un peu moins de 16 % et de 9 % des ménages ligériens.

Parc 2011 Centres Banlieues Périphéries Villes moyennes

Rural sous influence

urbaine

Rural "pur" Littoral

nombre 360 340 226 520 317 980 153 705 332 011 37 159 86 937

part régionale 23,8% 15,0% 21,0% 10,1% 21,9% 2,5% 5,7%

59,8% des ménages régionaux résident dans une des sept principales aires urbaines, dont 23,8 % dans une des sept principales communes centres d’aire urbaine de la région1, parmi lesquelles 8,5 % à Nantes, 4,2 % à Angers et 4,4 % au Mans. Les banlieues de ces sept villes en regroupent 15,0 %, leurs périphéries, 21,0 %. Les villes moyennes proprement dites rassemblent 10,1 % des ménages. Le rural, essentiellement polarisé par une ville moyenne ou multipolarisé, en rassemble un peu plus de 24 %, tandis qu’un peu moins de 6 % des ménages habitent une commune littorale.

I – 2 Évolution du nombre des ménages entre 2009 et 2011

Un rythme de croissance de 0,97% par an, encore relativement élevé mais fortement ralenti

0,4%

0,8%

1,2%

1,6%

2,0%

2,4%

1999 - 2001 2001 - 2003 2003 - 2005 2005 - 2007 2007 - 2009 2009 - 2011

France métropolitaine Pays de la Loire Loire-Atlantique Maine-et-Loire

Mayenne Sarthe

Vendée

Taux de croissance annuel moyen du nombre de ménages

-0,5%

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

3,0%

3,5%

1999 - 2001

2001 - 2003

2003 - 2005

2005 - 2007

2007 - 2009

2009 - 2011 Centre grands pôles Banlieue grands pôles Périphérie grands pôles ville moyenne Rural sous influence urbaine Rural pur Littoral

Taux de croissance annuel moyen du nombre de ménages

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

1 Nantes, Angers, Le Mans, Saint-Nazaire, Cholet, Laval, La Roche-sur-Yon

(10)

Après avoir été très soutenu, compris entre 1,4 % et 1,7 % par an, tout au long de la décennie 1999-2009 (1,58 % entre 2007 et 2009), le rythme de croissance du nombre de ménages ligériens a beaucoup fléchi en 2009 – 2010, tombant à 0,97 %.

Cette baisse du rythme de croissance des ménages fiscaux caractérise également l’ensemble de la France métropolitaine. Mais elle est plus sévère en Pays de la Loire, de sorte que la différence à l’avantage des Pays de la Loire persiste mais s’estompe : écart compris entre 0,34 point et 0,53 point entre 2001 et 2009, réduit à 0,15 point entre 2009 et 2011 (taux de croissance France métropolitaine : 0,82 %).

L’évolution correspond pour 2009 et 2010 en Pays de la Loire à un solde annuel positif de 14 458 ménages, en très net retrait par rapport aux années précédentes (durant lesquelles on avait dénombré entre 19 000 et 23 000 nouveaux ménages). Une partie du recul incombe à l’accroissement du nombre de ménages fiscalement rattachés, passé en Pays de la Loire d’une moyenne de 43 000 au cours des années 1999 à 2009 à 52 355 en 2011, progression que l’on retrouve sur l’ensemble de la France. Mais la baisse du nombre de nouveaux ménages est due aussi à celle du nombre de nouveaux ménages fiscaux proprement dits.

Une croissance qui demeure plus élevée en Vendée voire en Loire-Atlantique, ainsi que dans les couronnes urbaines

Taux de croissance annuel moyen du nombre de ménages

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

Variation annuelle

du nombre de ménages 1999 - 2001 2001 - 2003 2003 - 2005 2005 - 2007 2007 - 2009 2009 - 2011

Centre grands pôles 4 149 3 722 2 624 162 3 287 -658

Banlieue grands pôles 3 011 2 642 3 078 2 702 2 820 2 828

Périphérie grands pôles 5 812 6 634 6 565 6 775 7 013 5 623

ville moyenne 1 407 1 470 1 533 1 172 1 541 871

Rural sous infl. urbaine 4 790 5 339 5 858 6 861 6 358 4 572

Rural pur 280 357 312 341 364 214

Littoral 1 775 2 184 2 011 1 594 1 566 1 008

Ensemble des ménages 21 223 22 346 21 979 19 606 22 949 14 458

(11)

- 9 -

Entre les 1er janvier 2009 et 2011, le rythme de croissance du nombre de ménages demeure nettement plus élevé en Vendée, atteignant 1,6 % par an. Il est proche de la moyenne régionale en Loire-Atlantique (1,05 %), et plus modeste sur les autres départements de la région (0,6 à 0,7 %).

La périphérie des grandes agglomérations (1,6 %) continue de connaître une hausse plus marquée du nombre de ménages, de même que l’espace rural sous influence urbaine (1,4 %), les banlieues des principales agglomérations (1,3 %), et le littoral (1,2 %). Ailleurs, les évolutions sont dans l’ensemble beaucoup plus modestes (0,6 % pour les villes moyennes2 comme pour le rural pur).

Une croissance interrompue dans certaines villes centres, plus ou moins freinée ailleurs

On assiste même en 2009-2010 pour la première fois depuis longtemps à une baisse du nombre de ménages dans les villes centres des principales agglomérations considérées dans leur ensemble, mais imputable en fait à Nantes, Angers et Laval. Cette baisse fait suite à une longue période de ralentissement de croissance interrompu au cours des seules années 2007 – 2008, ralentissement dont elle constitue en quelque sorte le prolongement logique.

Une telle baisse du nombre de ménages des villes centres des principales agglomérations peut a priori surprendre, car elle contredit non seulement la croissance du nombre de logements mais à plus forte raison l’accélération de son rythme observés durant ces années 2009 et 2010 dans ces mêmes villes3.

Cette apparente contradiction est en réalité nourrie par la conjonction de deux phénomènes : d’une part, pour rappel, l’accélération du rythme de croissance du parc de logements des villes centres résulte de façon spécifique des logements vacants presque autant que des résidences principales ; d’autre part, une partie de la croissance du nombre des résidences principales est artificiellement grossie par celle propre à cette période 2009-2010 du nombre de rattachés, qui ne sont pas fiscalement considérés comme des ménages et dont les sept villes centres réunissent au 1er janvier 2011 77% des effectifs de la région. (Dans ce contexte, l’accélération du rythme de croissance du parc de logements dans les banlieues apparaît comme n’étant pas de même nature puisque elle n’y est liée ni à la vacance, ni aux rattachés fiscaux, mais aux ménages fiscalement reconnus comme tels et aux résidences secondaires).

Sources :

DREAL Pays de la Loire

DGFiP – Filocom 2011

Ailleurs, seules les banlieues des principales agglomérations dans leur ensemble voient le rythme de progression de leurs ménages au cours de la période 2009 –2010 maintenu à son niveau de la période 2007 – 2008.

Globalement, le rythme de croissance du nombre des ménages des principales aires urbaines est ramené à 0,87%

(contre 1,51% entre 2007 et 2009).

o Les cantons qui connaissent les rythmes de croissance 2009 – 2011 de ménages les plus élevés : Rocheservière, Rezé, Avrillé, Changé, La Mothe-Achard, Carquefou, Montreuil-Juigné, Herbignac, Mouilleron-le-Captif, Le Poiré-sur-Vie, Le Pellerin, La Chaize-le-Vicomte, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

o Les cantons qui perdent des ménages entre 2009 et 2011 : Angers, Mayenne, Landivy, Saint-Herblain, Saint-Calais, Couptrain, Nantes, Villaines-la-Juhel, Sillé-le-Guillaume, Mamers, Laval, Sainte-Suzanne, Marolles-les-Braults, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Saint-Aignan-sur-Roë, Le Croisic, Candé, Ambrières-les- Vallées, Gorron.

2 en réalité, selon les villes, entre – 1,1% et + 2,5%

3 Cf. valorisation « Le parc de logements au 1er janvier 2011 »

(12)

II - L’âge des ménages

II - 1 L’âge au 1

er

janvier 2011

Une population dans l’ensemble plus âgée qu’en Ile-de-France, mais plus jeune que dans la plupart des régions de province

Répartition du nombre de ménages fiscaux selon l'âge du référent

0% 10

% 20

% 30

% 40

% 50

% 60

% 70

% 80

% 90

% 100

% Vendée

Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou plus

Répartition du nombre de ménages fiscaux selon l'âge du référent

0% 10

% 20

% 30

% 40

% 50

% 60

% 70

% 80

% 90

% 10 0%

Littoral Rural pur Rural sous influence urbaine ville moyenne Périphérie grands pôles Banlieue grands pôles Centre grands pôles

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou plus

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

En moyenne plus âgé que son homologue francilien, le référent ménage ligérien type est en revanche un peu plus jeune que celui de la province. L’âge moyen du chef de ménage est ainsi de 54,1 ans en Pays de la Loire contre 52,0 ans pour la région Ile de France, 55,0 ans pour la France de province, 54,4 ans sur l’ensemble de la France métropolitaine. Sur le critère de la jeunesse des ménages (âge moyen), les Pays de la Loire se classent ainsi (comme en 2009) au 7ème rang des 22 régions de métropole. Cette jeunesse est principalement l’apanage de la Loire-Atlantique, 15ème des 96 départements français métropolitains, avec un âge moyen de 53,2 ans. Le rang du plus « âgé », la Vendée, 46ème en l’occurrence avec 55,4 ans en moyenne, témoigne pourtant du caractère très relatif de la « vieillesse » de ses ménages.

Les Pays de la Loire se distinguent donc par une proportion relativement élevée de ménages de moins de 40 ans (24,8%, contre 23,7% sur l’ensemble de la France métropolitaine). Plutôt bien représentés en Loire-Atlantique (26,3%) et dans le Maine-et-Loire (25,6%) qui se positionnent à ce titre aux 10ème et 14ème rangs des départements français, ces ménages de moins de 40 ans le sont un peu moins sur la Vendée (22,6%), alors qu’ils sont très voisins de la moyenne nationale en Mayenne et dans la Sarthe. Pourtant, la Vendée se classe - comme les autres départements de la région - dans la première moitié des départements français (41ème rang) sur ce critère.

Les ménages de 40 – 59 ans sont déficitaires en Pays de la Loire. Ce déficit est constaté dans chaque département à l’exception de le Loire-Atlantique.

La part des ménages de 60 ans et plus est quasiment la même en Pays de la Loire et en France (38,4% et 38,7%).

En fait, elle est inférieure à ces moyennes en Loire-Atlantique (36,1%) et dans le Maine-et-Loire (37,4%), mais supérieure dans la Sarthe (39,6%), la Mayenne (39,9%) et surtout la Vendée (42,2%).

C’est dans les centres et les périphéries des principales agglomérations que la population des référents ménages est en moyenne la plus jeune - respectivement 52,2 ans et 52,6 ans - de par l’importance des ménages de moins de 40 ans. Cependant, les ménages de moins de 25 ans tirent cette moyenne vers le bas dans les centres (où ils représentent 4,0% de la totalité des ménages) bien plus que dans les périphéries (où ils ne comptent que pour 1,8%).

Les ménages sont plus âgés dans les banlieues de ces mêmes agglomérations (55,0 ans), ainsi que dans les villes moyennes (55,9 ans) et le rural « pur » (57,9 ans contre 54,3 ans dans le rural sous influence urbaine). Sur le littoral dont la moyenne d’âge des ménages est de 60,1 ans, on peut parler de prédominance d’une population

« âgée », puisque 55,4% des référents ménages ont plus de 60 ans, quand cette proportion s’échelonne entre 33,7% (périphérie des principales agglomérations) et 47,0% (rural pur) dans les autres types de territoire. Les territoires ruraux des franges de la Mayenne et de la Sarthe comptent néanmoins aussi une forte proportion de ménages âgés.

(13)

- 11 -

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

(14)

Les Pays de la Loire ont une relativement bonne représentation des moins de 40 ans. Plus que les autres départements ligériens, notamment que le Maine-et-Loire et la Sarthe, la Vendée fait apparaître de très forts contrastes territoriaux d’âge de ses ressortissants du fait des poids respectifs des ménages de moins de 40 ans et de plus de 60 ans.

II – 2 Évolution de l’âge des ménages entre 2009 et 2011

Les ménages de 60 ans ou plus sont relativement peu nombreux dans les départements ligériens, en dehors de la Vendée impactée par son littoral. L’opposition est particulièrement flagrante entre le littoral et certains territoires ruraux des franges de la région d’une part, les villes centres et surtout les périphéries d’agglomération d’autre part.

Une moyenne d’âge à la fois plus élevée et en plus forte hausse en Vendée et surtout sur le littoral âge moyen

(années) 2001 2005 2009 2011

Evolution 2011 vs 2009 Pays de la Loire 52,66 52,98 53,68 54,11 0,43 Loire-Atlantique 51,91 52,13 52,79 53,15 0,37 Maine-et-Loire 52,25 52,63 53,38 53,77 0,39

Mayenne 53,10 53,59 54,45 54,95 0,50

Sarthe 53,17 53,51 54,32 54,78 0,47

Vendée 54,03 54,33 54,88 55,39 0,51

Centre grands

pôles 50,60 50,90 51,78 52,16 0,38

Banlieue grands

pôles 52,46 53,42 54,53 54,98 0,45

Périphérie

grands pôles 51,89 51,82 52,21 52,55 0,34 ville moyenne 53,40 54,15 55,28 55,91 0,63 Rural sous

influence

urbaine 53,94 53,80 53,92 54,28 0,35

Rural pur 56,65 57,03 57,55 57,92 0,37

Littoral 57,66 58,15 59,39 60,15 0,76

90 100 110 120 130 140 150

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus

Evolution par tranches d'âge du nombre des ménages ligériens - base 100 = 1999

Par rapport à 2009, la moyenne d’âge du référent ménage, qui est de 54,1 ans sur les Pays de la Loire, y est en progression de + 0,43 an ; cette hausse est de + 0,36 an sur l’ensemble de la France.

Le vieillissement est plus marqué sur la Sarthe, la Mayenne et la Vendée qui renforcent ainsi leur spécificité de départements plutôt « âgés ». Il est particulièrement substantiel sur le littoral (+ 0,76 an). Il est de + 0,63 an dans les villes moyennes, mais avec d’importantes variations. Il est compris entre 0,34 et 0,45 dans les autres types de territoire.

En 2009 – 2010 en Pays de la Loire, la progression de l’âge moyen des ménages résulte de deux phénomènes : la diminution absolue du nombre des moins de 40 ans (vieillissement « par le bas »), et la progression des plus de 60 ans (vieillissement « par le haut »). D’une façon générale, la tranche 40 – 59 ans, dont les effectifs continuent de croître en dehors des villes centres des principales agglomérations, mais à un rythme bien inférieur à celui des ménages plus âgés, freine le processus de vieillissement, car l’âge moyen de cette tranche d’âge est inférieur à l’âge moyen général.

Les territoires dont le vieillissement des ménages est le plus fort associent une diminution de leurs jeunes équivalente en volume à l’augmentation des plus âgés (littoral, villes moyennes). À l’opposé, les zones péri- urbaines perdent peu de ménages jeunes et, hormis les banlieues, connaissent une forte croissance des 40 – 59 ans. Les villes centres des principales agglomérations sont moins concernées par le processus de vieillissement parce que la croissance du nombre des seniors y est moindre qu’ailleurs, en particulier que dans les banlieues et les périphéries.

(15)

- 13 -

-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus

Incidence de l'évolution des effectifs par tranche d'âge sur l'évolution de l'âge moyen entre 2009 et 2011

-0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8

Littoral Rural pur Rural sous influence urbaine

ville moyenne Périphérie grands

pôles Banlieue grands

pôles Centre grands

pôles

moins de 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus

Incidence de l'évolution des effectifs par tranche d'âge sur l'évolution de l'âge moyen entre 2009 et 2011

Lecture du graphique : entre 2009 et 2011, l’âge moyen du référent ménage a progressé de 0,43 année sur l’ensemble des Pays de la Loire; 4 tranches d’âge contribuent à cette progression, soit parce que les effectifs ont diminué lorsqu’il s’agit de ménages dont l’âge du référent est inférieur à la moyenne (tranches moins de 25 ans et 25 à 39 ans), soit parce que les effectifs ont augmenté lorsqu’il s’agit de ménages dont l’âge du référent est supérieur à cette moyenne (tranches 60 à 74 ans et 75 ans et plus) ; en Pays de la Loire, la diminution du nombre des ménages de moins de 25 et de 25 – 39 ans explique respectivement 0,04 et 0,05 an de croissance de l’âge moyen, la progression du nombre des ménages de 60 à 74 ans et 75 ans et plus, 0,17 et 0,20 an de cette croissance; la croissance du nombre des 40 à 59 ans contribue en revanche, elle, à freiner cette hausse de l’âge moyen (- 0,03). Dans les banlieues, le nombre des ménages de 25 - 39 ans a augmenté, limitant la croissance de l’âge comme nulle part ailleurs en Pays de la Loire.

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

Depuis 2005, on observe une accélération du vieillissement imputable à la diminution des ménages de moins de 25 ans et au ralentissement de croissance des 25 – 39 ans (et même décroissance en 2009 – 2010) d’une part, à la forte montée des 60 - 74 ans et à la poursuite à un rythme élevé de progression des plus de 75 ans d’autre part.

II – 3 Âge des ménages et statut d’occupation en 2011

Plus de locataires – surtout privés – chez les moins de 40 ans ; plus de propriétaires ensuite jusque 75 ans ; un très léger regain de la location au-delà

66,4 % des ménages ligériens sont propriétaires du logement qu’ils occupent. Les proportions respectives de locataires du parc social et du parc privé sont de 12,4 % et 19,3 %.

Répartition en 2011 des ménages ligériens par statut d'occupation et tranche d'âge du référent

0% 20% 40% 60% 80% 100%

moins 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou + Ensemble des ménages

occ. propr. loc. HLM SEM loc. sect. pr. Autre

Nombre en Pays de la Loire de locataires des secteurs public et privé selon la tranche d'âge

du référent

0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000

moins 25 ans

25 à 39 ans

40 à 59 ans

60 à 74 ans

75 ans ou +

loc. HLM SEM loc. sect. pr.

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

(16)

5,6 % des ménages ligériens de moins de 25 ans - non rattachés fiscalement - sont propriétaires et 92,3 % sont locataires du logement qu’ils occupent, à raison de 16,4 % dans le secteur public et 75,9 % dans le privé. Dans cette tranche d’âge peu fournie en effectifs et caractérisée par de nombreux rattachements fiscaux, on compte ainsi 4,6 locataires du privé pour 1 locataire du parc social.

La part des propriétaires augmente ensuite de façon continue et puissante avec l’âge au détriment de celle des locataires : elle passe à 46,2% dès la tranche 25 – 39 ans, puis à 68,8 % dans la tranche 40 - 59 ans, pour dépasser 80 % entre 60 et 74 ans avant de baisser légèrement au profit de la location.

Le nombre de locataires du secteur privé atteint son maximum dans la tranche 25 – 39 ans. Dans le secteur public, le pic se situe dans la tranche 40 – 59 ans. La décroissance des locataires dans le secteur privé est telle que, au- delà de 40 ans, on compte autant de locataires du parc social que de locataires du parc privé.

Principalement en Vendée, des propriétaires occupants relativement nombreux avant 40 ans, majoritaires passés 50 ans

En Pays de la Loire, 66,4 % des ménages fiscaux sont propriétaires du logement qu’ils occupent. C’est en particulier le cas de 5,6 % des ménages de moins de 25 ans et de 42,1 % de l’ensemble des ménages de moins de 40 ans.

Lorsque l’on compare ces 3 chiffres aux moyennes nationales métropolitaines, respectivement 59,3 %, 5,1 % et 34,5 %, on s’aperçoit que c’est avant 40 ans mais tout particulièrement entre 25 et 40 ans que les ménages ligériens deviennent massivement propriétaires. Au-delà de cette tranche d’âge, le phénomène d’accès à la propriété des ménages ligériens demeure certes important, mais il tend à s’aligner sur la moyenne nationale et même à perdre légèrement sur elle. L’importance du taux de propriétaires parmi les ménages ligériens résulte donc spécifiquement du taux d’accès à la propriété avant 40 ans.

Cette particularité régionale est d’abord et avant tout le fait d’un département : la Vendée.

Parmi les moins de 25 ans, le taux de 6,5 % de propriétaires occupants parmi les ménages vendéens est déjà important. À ce stade pourtant, 18 autres départements français « font plus ».

À 40 ans en revanche, la Vendée accède au 1er rang national (pour ne plus le perdre ensuite) avec un taux exceptionnel de 49,0% de propriétaires.

% cumulé de ménages propriétaires selon l'âge

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

avant 25 ans entre 25 et 40 ans entre 40 et 60 ans ensemble

% cumulé de ménages propriétaires selon l'âge

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Littoral Rural pur Rural sous influence urbaine

ville moyenne Périphérie grands pôles Banlieue grands

pôles Centre grands

pôles

avant 25 ans entre 25 et 40 ans entre 40 et 60 ans ensemble Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

Dans chacun des autres départements ligériens, le taux de propriétaires parmi les moins de 40 ans reste supérieur à la moyenne nationale, soulignant là encore la précocité de l’accès à la propriété de la résidence principale : d’ailleurs, le classement national qu’occupent ces 4 départements, qui va du 26ème au 51ème rangs pour le taux de propriétaires parmi l’ensemble des ménages, passe aux 6ème à 20ème rangs pour le même taux rapporté aux ménages de moins de 40 ans. Néanmoins, compris entre 40,0 % et 43,4%, ce taux de propriétaires parmi les moins de 40 ans se situe sensiblement en retrait du niveau vendéen.

C’est dans les périphéries d’agglomérations et l’espace rural sous influence urbaine, dans une moindre mesure le rural pur, que l’on trouve proportionnellement le plus de ménages de moins de 40 ans qui sont propriétaires : entre

(17)

- 15 -

60 et 50%. Ces types de territoires polarisent en effet tout particulièrement les 25 - 39 ans en leur offrant des coûts d’accès à la propriété plus adaptés à leur budget.

Les banlieues, le littoral et les villes moyennes attirent plus spécialement les (propriétaires âgés de) plus de 40 ans, les centres des principales agglomérations les plus de 60 ans.

Au total, dans les Pays de la Loire en 2011, l’âge théorique des ménages à partir duquel les propriétaires occupants deviennent majoritaires est désormais passé sous la « barre » des 50 ans, à 49,9 ans (il est de 57,4 ans dans la France de province et de 59,8 ans dans l’ensemble de la France métropolitaine). Mais il varie entre 34 ans dans les périphéries d’agglomérations et le rural sous influence urbaine et 62 ans dans les villes moyennes en passant par 49 ans dans les banlieues et 51 ans sur le littoral. Il est par construction indéfini dans les centres des principales agglomérations puisque les ménages propriétaires y sont minoritaires dans toutes les tranches d’âge.

II - 4 Âge des ménages et type de logement en 2011

Plus de logements collectifs chez les ménages de moins de 25 ans ; plus d’individuels chez les plus âgés : 64,3% dans la tranche 25 – 39 ans puis 80% au-delà de 40 ans

75,3 % des ménages ligériens occupent un logement de type individuel et 24,7 % un logement collectif.

Parmi les moins de 25 ans, 38 % des ménages occupent un logement individuel et 62 % un logement collectif. Dès la tranche d’âge suivante (25 – 39 ans), ces proportions sont inversées. Passés 40 ans, quelle que soit la tranche d’âge, environ 4 ménages sur 5 occupent un logement individuel ; après 75 ans toutefois s’amorce un léger regain d’intérêt pour l’habitat collectif.

Un attachement fort et surtout particulièrement précoce à la maison individuelle En Pays de la Loire, 37,6 % des ménages de moins

de 25 ans et de 61,6% des ménages de moins de 40 ans occupent un logement de type individuel.

Lorsque l’on compare ces 2 chiffres aux moyennes nationales, respectivement 20,1% et 38,7 % pour la France métropolitaine, et même 22,1% et 45,4% en excluant l’Ile-de-France, on s’aperçoit que d’emblée, avant 25 ans, les ménages ligériens occupent massivement des logements individuels. À 40 ans (âge du référent), l’écart entre proportions de logements individuels des ménages des Pays de la Loire d’une part, de France de province d’autre part, se maintient autour de + 16 points, avec l’ensemble de la France, il s’élève à 23 points. Passés 40 ans, cet écart s’érode légèrement tout en demeurant sur l’ensemble de la population très nettement positif, respectivement de + 12 points et + 19 points.

L’importance particulière du taux de logements individuels chez les ménages ligériens – qui place les Pays de la Loire au 2ème rang régional derrière l’Aquitaine - résulte donc spécifiquement des plus jeunes d’entre eux.

Répartition en 2011 des ménages ligériens par type de logement et tranche d'âge du référent

0% 20% 40% 60% 80% 100%

moins 25 ans 25 à 39 ans 40 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou + Ensemble des

ménages

Collectifs Individuels

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

(18)

% cumulé de ménages occupant des logements individuels selon l'âge

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Vendée Sarthe Mayenne Maine-et-Loire Loire-Atlantique Pays de la Loire France province France métropolitaine

avant 25 ans entre 25 et 40 ans entre 40 et 60 ans entre 60 et 75 ans

% cumulé de ménages occupant des logements individuels selon l'âge

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Littoral Rural pur Rural sous influence urbaine ville moyenne Périphérie grands pôles Banlieue grands pôles Centre grands pôles

avant 25 ans entre 25 et 40 ans

entre 40 et 60 ans entre 60 et 75 ans Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

Cette particularité régionale est le fait de tous les départements mais surtout de deux d’entre eux : la Vendée et la Mayenne. Rapportés aux ménages de moins de 40 ans, les taux respectifs de logements individuels pour ces deux départements sont en effet de 82,7 % et 70,8 %, et se classent à ce titre aux 1er et 4ème rangs nationaux.

Dans les trois autres départements, le taux d’occupants de logements individuels est également supérieur à la moyenne nationale à tous les âges, mais en retrait des précédents.

C’est dans l’espace rural, sous influence urbaine ou non, et dans les périphéries d’agglomérations que l’on trouve les plus fortes proportions d’occupants précoces de logements individuels (plus de 90% à 40 ans) secondairement sur le littoral (74%). Ceci est lié à la structure du parc qui est principalement composé de logements individuels. À l’opposé, dans les centres et les banlieues, l’accès au logement individuel est à la fois moins massif et plus tardif (respectivement 31% et 69% à 60 ans).

Au total, en Pays de la Loire, l’âge théorique des ménages à partir duquel l’occupation de logements de type individuel devient majoritaire est estimé à 32,5 ans (il est de 46,8 ans pour la France de province et de 57,0 ans pour l’ensemble de la France métropolitaine).

Une très forte corrélation entre l’âge des ménages d’une part, le statut d’occupation et le type de logements d’autre part

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Moins de 25

ans

De 25 à 39 ans

De 40 à 59 ans

De 60 à 74 ans

75 ans ou plus

% individuels % propriétaires

% locatif social % locatif privé Incidences conjuguées de l'âge des ménages

sur le type et le statut d'occupation des logements

En 2011, la montée en âge des ménages jusqu’à atteindre 75 ans se traduit par une progression simultanée de la part des logements individuels d’une part, des propriétaires d’autre part.

La tranche 60-74 ans associe un accès maximal à la propriété et en même temps une part maximale de maisons individuelles : environ 80%. Cette évolution s’opère au détriment du locatif privé beaucoup plus que du locatif social dont la part décroît relativement peu avec l’âge des ménages.

À partir de 75 ans, la location de type collectif regagne de l’intérêt.

(19)

- 17 -

II - 5 Âge des ménages et période de construction en 2011

Ancienneté de construction, ancienneté de génération : une corrélation évidente chez les ménages propriétaires de plus de 25 ans

24,5 % des ménages ligériens occupent un logement construit avant 1915, 27,3 % un logement construit depuis 1990, 48,2% un logement d’ancienneté intermédiaire (1915-1989).

Période de construction de l’immeuble Tranche(s) d’âge des ménages sur-représentée(s)

Depuis 2000 25 - 39

1982 –1990 ; 1990 - 1999 40 - 59

1975 - 1981 60 -74

1968 – 1974 60 –74 ; 75 ans ou plus

Avant 1968 75 ans ou plus

La répartition des ménages de moins de 25 ans en fonction de la date de construction du logement qui les héberge se révèle assez proche de la moyenne régionale … avec une certaine sur-représentation dans des immeubles de classes d’âge extrêmes (construits depuis 1990 ou avant 1915).

La représentation des générations plus âgées est en revanche plus révélatrice d’un « effet de génération ».

La proportion des ménages de 25 à 39 ans est particulièrement élevée s’agissant du parc construit à partir de 2000, celle des ménages de 40 à 59 ans pour les logements de la période 1982 – 1999, celle des ménages de 60 à 74 ans pour ceux de la période 1968 – 1981. La représentation des ménages âgés de 75 ans ou plus est spécialement forte pour les logements dont la construction est antérieure à 1975.

0% 10

% 20

% 30

% 40

% 50

% 60

% 70

% 80

% 90

% 100

% Moins de 25 ans

De 25 à 39 ans De 40 à 59 ans De 60 à 74 ans 75 ans ou plus Ens. ménages

Avant 1915 De 1915 à 1948 De 1949 à 1967 De 1968 à 1974 De 1975 à 1981 De 1982 à 1989 De 1990 à 1999 Après 2000

Répartition du nombre de ménages ligériens par période de construction et tranche d'âge du référent

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011 L’effet de génération mis en évidence est cependant fortement lié au statut d’occupation. En effet, la sur- représentation est essentiellement imputable aux propriétaires occupants alors qu’elle est très atténuée voire inexistante chez les non-propriétaires (locataires, autres), ce qui d’ailleurs explique qu‘elle ne s’applique pas aux ménages dont le référent a moins de 25 ans.

Période de

construction de l’immeuble

Tranche(s) d’âge des

ménages sur-

représentée(s)

Coefficient de (sur-)représentation ensemble ménages

Coefficient de (sur-)représentation propriétaires occupants

Coefficient de (sur-)représentation non-propriétaires

Depuis 2000 25 - 39 1,88 2,51 1,30

Entre 1990 et 1999 40 - 59 1,38 1,63 0,99

Entre 1982 et 1990 60 -74 1,39 1,48 1,05

Entre 1975 et 1981 60 -74 1,77 1,76 1,31

Entre 1968 et 1974 60 -74 1,50 1,58 1,34

Entre 1968 et 1974 75 ans ou plus 1,36 1,48 1,04

Entre 1949 et 1967 75 ans ou plus 1,75 2,06 1,16

Entre 1915 et 1948 75 ans ou plus 1,32 1,34 0,91

Avant 1915 75 ans ou plus 1,16 1,23 0,75

Depuis 2000 Moins de 25 ans 1,30 1,36 1,18

Avant 1915 Moins de 25 ans 1,33 1,45 1,45

Lecture du tableau (1ère ligne) : 33,8% des ménages de 25 – 39 ans occupent un logement construit après 2000, contre seulement 18,0% de l’ensemble des ménages. Les ménages de 25-39 ans occupant un logement construit après 2000 ont par conséquent une représentation équivalent à 33,8/18,0 = 1,88 fois la moyenne de l’ensemble des ménages. Dans le champ des propriétaires occupants, cette représentation est de 42,7/17,0 = 2,51 ; dans celui des non-propriétaires, le coefficient est de 26,0/19,9 = 1,30

(20)

Cette observation pose la question du devenir, hors location, des logements datant d’avant 1975, avec davantage d’acuité là où les ménages âgés sont plus nombreux.

Une enquête conduite à l’Université de Paris-I Dauphine a révélé qu’une forte représentation d’immeubles construits à cette époque contribuait à un défaut d’attractivité des villes françaises – unités urbaines de plus de 100 000 habitants.

II - 6 Âge des ménages et nombre de pièces occupées en 2011

Une fréquence maximale d’occupation des grands logements (à partir de 4 pièces) pour les ménages de 40 – 59 ans

61% des ménages vivent dans un logement de 4 pièces ou plus – 22 % dans un trois-pièces, 12 % dans un deux- pièces, 5 % dans un studio.

La proportion des ménages résidant dans un grand logement (4 pièces ou plus) augmente avec l’âge des occupants jusqu’à 60 ans ; elle stagne ensuite puis décroît au-delà de 75 ans.

15,8% des ménages de moins de 25 ans occupent un logement de 4 pièces ou plus. Cette proportion s’élève à 50,3% dès la tranche 25 – 39 ans, puis à 69,8% dans la tranche 40 – 59 ans, à 68,7% dans la tranche 60- 74 ans avant de retomber à 52,9% dans la tranche 75 ou plus.

% ménages occupant des logements de 4 pièces et plus selon âge et statut d'occupation

Moins de 25 ans

De 25 à 39 ans

De 40 à 59 ans

De 60 à 74 ans

75 ans ou plus Ensemble 15,8 50,3 69,8 68,4 52,9 Propriétaires 42,8 71,8 80,7 76,6 61,1 Non -

propriétaires 14,2 31,8 45,9 34,5 22,5

Répartition en 2011 des ménages ligériens par nombre de pièces du logement et tranche d'âge du

référent

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Moins de 25 ans De 25 à 39 ans De 40 à 59 ans De 60 à 74 ans 75 ans ou plus Ensemble des ménages

1 pièce 2 pièces 3 pièces

4 pièces 5 pièces 6 pièces ou plus

Sources : DREAL Pays de la Loire - DGFiP – Filocom 2011

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