• Aucun résultat trouvé

Le groupe des traces de Poisson de la variete quotient h+h*/W en rang 2

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Le groupe des traces de Poisson de la variete quotient h+h*/W en rang 2"

Copied!
25
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-00020120

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00020120v2

Preprint submitted on 9 Jul 2007

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Le groupe des traces de Poisson de la variete quotient h+h*/W en rang 2

Jacques Alev, Loïc Foissy

To cite this version:

Jacques Alev, Loïc Foissy. Le groupe des traces de Poisson de la variete quotient h+h*/W en rang 2.

2007. �hal-00020120v2�

(2)

hal-00020120, version 2 - 9 Jul 2007

Le groupe des traces de Poisson de la vari´et´e quotient h ⊕ h

/W en rang 2

Jacques Alev et Lo¨ıc Foissy

Laboratoire de Math´ematiques - UMR6056, Universit´e de Reims Moulin de la Housse - BP 1039 - 51687 REIMS Cedex 2, France

1 Introduction

1.1. Soit V un espace vectoriel symplectique surC, dimCV = 2l, et soit G un sous-groupe fini de Sp(V). Posons S = C[V]. L’alg`ebre des fonctions r´eguli`eres invariantes SG h´erite naturellement d’une structure d’alg`ebre de Poisson induite et munit ainsi la vari´et´e quotient X = V /G d’une structure de vari´et´e de Poisson. On peut alors consid´erer la d´eformation non commutative deX d´efinie par l’alg`ebre des invariantsAl(C)G, o`uAl(C) d´esigne l’alg`ebre de Weyl de rangl. Il existe une litt´erature r´ecente abon- dante sur l’´etude des d´esingularisations (symplectiques) deX, le calcul des (co)homologies ´equivariantes deX et les alg`ebres de r´eflexions symplectiques qui en fournissent les d´eformations les plus riches (voir [AF00, EG02, Fu05, BG03]).

1.2. Il existe deux familles particuli`eres d’exemples de la situation d´ecrite en 1.1. La premi`ere consiste

`a commencer avec un sous-groupe fini Γ deSL(2,C), `a consid´ererV = (C2)n,nN, et `a prendre pour Gle produit en couronne de Γ parSn, produit semi-direct de Γn par le groupe sym´etriqueSn. Comme cas particulier, nous avons ici les surfaces dites de Klein,XΓ=C2/Γ, pour Γ de type An, Dn, E6,7,8. La deuxi`eme famille consiste `a commencer avec une alg`ebre de Lie simpleg, une sous-alg`ebre de Cartanh, consid´ererV =hh et prendre pourGle groupe de WeylW avec l’action diagonale.

1.3. Conform´ement `a l’esprit des d´eformations alg´ebriques, la question standard consiste `a comparer la (co)homologie de Poisson de X `a la (co)homologie de Hochschild de Al(C)G. Le th´eor`eme 6.1 de [AFLS00] donne le calcul complet de la (co)homologie de Hochschild deAl(C)G. Siak d´esigne le nombre de classes de conjugaison deGagissant dans la repr´esentationV avec un sous-espace de points fixes de dimensionk, 0k2l, alors,dimCHHk(Al(C)G) =ak. Curieusement, le calcul de la (co)homologie de Poisson deX se r´ev`ele bien plus compliqu´e : cela est dˆu au fait qu’en ce qui concerneAl(C)G, on dispose d’une ´equivalence de Morita qui ram`ene les calculs `a ceux relatifs au produit crois´eAl(C))6=6=G qui se prˆete beaucoup mieux aux calculs (co)homologiques. Pour le calcul de la (co)homologie de Poisson, nous n’avons actuellement que la m´ethode directe.

1.4. Dans la g´en´eralit´e du paragraphe 1.1, on d´emontre dans [BEG04] queHP0(X) est de dimension finie. Le but de cette note est de pr´esenter le calcul du groupe d’homologie de Poisson deX en degr´e z´ero,HP0(X), dans diff´erents cas o`uHP0(X) a mˆeme dimension queHH0(Al(C)G). Cette co¨ıncidence de dimensions peut ˆetre interpr´et´ee comme ´etant le reflet d’une bonne d´eformation, comme c’est le cas pour les surfaces de Klein ([AL98]). Pour les trois exemples en rang 2 de la deuxi`eme famille, on trouve ainsi :

Th´eor`eme.Avec les notations pr´ec´edentes, on a l’´egalit´e :

dimCHP0(hh/W) =dimCHH0 Al(C)W et cette dimension commune vaut 1 en typeA2, 2 en typeB2 et 3 en typeG2.

e-mail : jacques.alev@univ-reims.fr

e-mail : loic.foissy@univ-reims.fr

(3)

La m´ethode est la suivante : dans les diff´erents cas ´etudi´es, la composante homog`ene de degr´e 2 de C[V]G, munie du crochet de Poisson, est une alg`ebre de Lie que nous noterons g, agissant sur C[V]G de mani`ere semi-simple. De plus, les composantes isotypiques non triviales de C[V]G sous l’action de g sont inclus dans{g,C[V]G}; par suite, le calcul deHP0(X) se restreint `a calculer la composante isotyp- ique triviale deC[V]Get son intersection avec{C[V]G,C[V]G}. Dans les exemples de la deuxi`eme partie (groupes cycliques) et de la derni`ere partie (sous-groupes de (Z/3Z)n), l’alg`ebre de Lie gest ab´elienne.

Dans les exemples de la troisi`eme partie (groupes de Weyl de rang 2), il s’agit desl(2). Dans les exemples de la cinqui`eme partie (sous-groupes de (Z/2Z)n), il s’agit desl(2)⊕n.

1.5. Le papier s’organise de la mani`ere suivante : nous consid´erons d’abord une famille d’exemples simples, puis nous continuons en effectuant une ´etude commune des trois groupes de Weyl de rang 2 en pr´esentant les d´etails d’un calcul bas´e essentiellement sur le pl´ethysme des repr´esentations de sl(2) ; nous poursuivons par une remarque-question sur le fait que l’id´eal d´eriv´e de Poisson de C[X], alg`ebre de fonctions r´eguli`eres sur la vari´et´e quotient affine X, est ´egalement un id´eal associatif. A notre con- naissance, les premiers exemples o`u cela ne se produit pas sont les casB2 et G2. Nous donnons ensuite une pr´esentation de ces trois alg`ebres d’invariants. La partie suivante expose une famille d’exemples pour lesquels ces deux dimensions diff`erent. Nous terminons par l’´etude d’une famille d’exemples qui montrent que la diff´erence des deux dimensions consid´er´ees dans le th´eor`eme principal peut ˆetre arbitrairement grande.

Remerciements.Le premier auteur tient `a remercier Y. Berest, D. Farkas, B. Fu et T. Lambre pour des conversations fructueuses `a l’origine de ce travail.

2 Une famille d’exemples simples

2.1. Soitn2 et soitG=Cn = (σ) le groupe cyclique d’ordren, agissant surC2 par le caract`ere ζ =e2iπ/n et donc sur V =C2(C2). Soit S =S(V) l’alg`ebre sym´etrique de V,A l’alg`ebre de Weyl A2(C), avec pour coordonn´ees respectivesx1, x2, y1, y2 et p1,p2, q1, q2. L’action de Gsur S et A est alors donn´ee par :

x1 x2 y1 y2

σ ζx1 ζx2 ζn−1y1 ζn−1y2 et p1 p2 q1 q2

σ ζp1 ζp2 ζn−1q1 ζn−1q2

On note SG et AG les alg`ebres d’invariants respectives. Par la structure symplectique standard, S est une alg`ebre de Poisson etGagit surS par automorphismes de Poisson, ce qui implique queSG est une sous-alg`ebre de Poisson de S. Autrement dit,SG est une alg`ebre de Poisson commutative et peut ˆetre consid´er´ee comme l’alg`ebre des fonctions r´eguli`eres sur une vari´et´e de Poisson alg´ebrique affine.

2.2. D’autre part,Sest (en tant qu’alg`ebre de Poisson) gradu´ee par le degr´e total, le crochet de Poisson

´etant homog`ene de degr´e−2. Comme G agit de mani`ere homog`ene sur S, SG est une sous-alg`ebre de Poisson gradu´ee deS. On noteSG(n) sa composante homog`ene de degr´en. En particulier,SG(2) munie du crochet de Poisson est une alg`ebre de Lie et l’identit´e de Jacobi implique queSGest unSG(2)-module.

Remarquons que x1y1 et x2y2 appartiennent `a SG(2) et queg=V ect(x1y1, x2y2) est une sous-alg`ebre de Lie ab´elienne deSG(2). Par suite,SG est ung-module. Pour tout (α1, α2, β1, β2)N4 :

{x1y1, xα11yβ11xα22yβ22} = 1α1)xα11yβ11xα22y2β2, {x2y2, xα11yβ11xα22yβ22} = 2α2)xα11yβ11xα22y2β2,

donc S est une somme directe de g-modules de dimension 1 : g agit de mani`ere semi-simple sur S.

D´ecomposonsS en composantes isotypiques :

S= M

(i,j)∈Z2

S(i,j), avec :

S(i,j) = {XS /{x1y1, X}=iX, {x2y2, X}=jX}

= V ect(xα11y1β1xα22y2β2/ β1α1=i, β2α2=j).

(4)

De plus, pour tous (i, j), (k, l)Z2, S(i,j)S(k,l) S(i+k,j+l) et {S(i,j), S(k,l)} ⊆S(i+k,j+l) : S est ainsi Z-gradu´ee en tant qu’alg`ebre de Poisson.

2.3. D´ecrivons maintenantSG :

Proposition 1 i) Pour tout (i, j)Z2, posonsS(i,j)G =SGS(i,j). Alors SG= M

(i,j)∈Z2

S(i,j)G . ii) Sii+j/0[n], alors S(i,j)G = 0.

iii) Sii+j0[n], alorsS(i,j)G =S(i,j).

iv) S(0,0)G =C[t1, t2], avec t1=x1y1 ett2=x2y2.

v) SG est engendr´ee par t1 = x1y1, t2 = x2y2, xn1, yn1, xn2, yn2, xα1xn−α2 (1 α n1), y1αy2n−α (1αn1),x1y2 etx2y1.

Preuve.i) CommegSG,SGest un sous-g-module deSet donc se d´ecompose selon les composantes isotypiques deS, d’o`u le premier point.

ii) etiii) Pour tout (α1, α2, β1, β2)N4,σ.xα11yβ11xα22yβ22 =ζα1−β12−β2xα11y1β1xα22yβ22. Par suite : SG =V ect(xα11y1β1xα22y2β2/ α1β1+α2β20[n]).

Les pointsii) etiii) s’en d´eduisent imm´ediatement.

iv) On a : S(0,0)G =V ect

xα11y1β1xα22y2β2/ β1α1=β2α2= 0

=V ect tα11tα22/1, α2)N2

=C[t1, t2].

v) NotonsS la sous-alg`ebre deSengendr´ee par les ´el´ements d´ecrits dans l’´enonc´e de la proposition.

De mani`ere imm´ediate, ces g´en´erateurs propos´es sont dansSG, doncSSG.

SoitX =xα11y1β1xα22y2β2, avecα1β1+α2β20[n]. Suivant les valeurs deα1, β1et deα2, β2, on peut alors ´ecrireX sous l’une des formes suivantes :

X =tγ11tγ22xα11xα22 ouX=tγ11tγ22xα11yβ22 ouX =tγ11tγ22yβ11xα22 ouX =tγ11tγ22yβ11yβ22. En effectuant une division euclidienne parn, on peut ´ecrire X sous l’une des formes suivantes :

X = tγ11tγ22(xn1)δ1(xn2)δ2xα1′′1xα2′′2, 0α′′1, α′′2 < n ouX = tγ11tγ22(xn1)δ1(y2n)δ2xα1′′1y2β′′2, 0α′′1, β2′′< n ouX = tγ11tγ22(yn1)δ1(xn2)δ2yβ11′′xα2′′2, 0β1′′, α′′2< n ouX = tγ11tγ22(yn1)δ1(yn2)δ2y1β′′1yβ22′′, 0β1′′, β′′2 < n.

Dans le premier cas, on a α′′1 +α′′2 0[n] et donc α′′1 +α′′2 = 0 ou n. Par suite, soit X est de la formetγ11tγ22(xn1)δ1(xn2)δ2, soitX est de la forme tγ11tγ22(xn1)δ1(xn2)δ2

xα1′′1xn−α2 ′′1

, avec 0< α′′1 < n. Donc X S. De mˆeme, dans le quatri`eme cas, SoitX est de la formetγ11tγ22(yn1)δ1(y2n)δ2, soitX est de la forme tγ11tγ22(y1n)δ1(y2n)δ2

y1β′′1yn−β2 ′′1

, avec 0< β1′′< n, doncX S.

Dans le deuxi`eme cas, on aα′′1β2′′0[n], doncα′′1 =β2′′et X s’´ecrit : X=tγ11tγ22(xn1)δ1(yn2)δ2(x1y2)α′′1.

Par suite,XS. De mˆeme, dans le troisi`eme cas, on montre queX S et doncSG=S.2

2.4. SoitM un sous-g-module simple non trivial deSG. Alorsg.M est un sous-module non nul deM, donc est ´egal `a M. Par suite,M =g.M ={g, M} ⊆ {SG, SG}. Donc les composantes isotypiques non triviales deSG sont incluses dans{SG, SG}. On en d´eduit :

M

(i,j)∈Z2−{(0,0)}

SG(i,j) {SG, SG},

SG = S(0,0)G +{SG, SG}, HP0(SG) = S(0,0)G

S(0,0)G ∩ {SG, SG}. Nous pouvons maintenant montrer queHP0(SG) est de dimensionn1.

(5)

Th´eor`eme 2 On a l’galit dimCHP0(SG) =n1.

Preuve.Utilisons l’identit´e g´en´erale suivante, valable pour toute alg`ebre de Poisson, et qui est une application directe de l’identit´e de Leibniz :

{ab, c}={a, bc}+{b, ca}.

En utilisant cette identit´e autant que n´ecessaire et le pointv) de la proposition 1 : {SG, SG} = {t1, SG}+{t2, SG}+{x1y2, SG}+{x2y1, SG}

+{xn1, SG}+{yn1, SG}+{xn2, SG}+{y2n, SG} +

n−1X

α=1

{xα1xn−α2 , SG}+{yα1y2n−α, SG} . Par homog´en´eit´e du crochet de Poisson :

{SG, SG} ∩S(0,0)G = {t1, S(0,0)G }+{t2, S(0,0)G }+{x1y2, S(1,−1)G }+{x2y1, S(−1,1)G } +{xn1, S(n,0)G }+{y1n, S(−n,0)G }+{xn2, S(0,n)G }+{y2n, S(0,−n)G } +

n−1X

α=1

{xα1xn−α2 , S(α,n−α)G }+{yα1y2n−α, S(−α,α−n)G }

= {t1, S(0,0)G }+{t2, S(0,0)G }+{x1y2, S(1,−1)G }+{x2y1, S(−1,1)G } +

Xn

α=0

{xα1xn−α2 , S(α,n−α)G }+{yα1y2n−α, S(−α,α−n)G } .

S(0,0) =C[t1, t2] ´etant la composante isotypique triviale de SG,{t1, S(0,0)G } ={t2, SG(0,0)} = (0). D’autre part,

S(1,−1)G = V ect(xα11yβ11xα22yβ22/ β1α1= 1, β2α2=−1)

= V ect(tα11tβ22y1x2/ α1, β2N)

= y1x2C[t1, t2].

Calculons :

{x1y2, y1x2tα11tα22}= (1 +α1)tα11tα22+1(1 +α2)tα11+1tα22. Par suite :

{x1y2, SG(1,−1)}=V ect (1 +α1)tα11tα22+1(1 +α2)tα11+1tα221, α2N . Un calcul semblable montre que{x2y1, S(−1,1)G }={x1y2, S(1,−1)G }.

Fixons 0αn.

S(α,n−α)G = V ect

xα11y1β1xα22y2β2/ β1α1=α, β2α2=nα

= V ect tα11tα22yα1y2n−α/ α1, α2N

= y1αy2n−αC[t1, t2].

Calculons :

{xα1xn−α2 , yα1y2n−αtα11tα22}=α(α+α1)tα−1+α1 1tn−α+α2 2+ (nα)(nα+α2)tα+α1 1tn−α−1+α2 2. En particulier, pourα= 0 etα=n:

{xn2, yn2tα11tα22}=n(n+α2)tα11tn−1+α2 2, {xn1, yn1tα11tα22}=n(n+α1)tn−1+α1 1tα22. Par suite,

{x1y2, S(1,−1)G }+{x2y1, S(−1,1)G }+ Xn

α=0

{xα1xn−α2 , S(α,n−α)G }

= V ect (1 +α1)tα11tα22+1(1 +α2)tα11+1tα221, α2N

+tn−11 C[t1, t2] +tn−12 C[t1, t2].

(6)

On obtient un r´esultat semblable pour{y1αy2n−α, S(−α,α−n)G }.

On a donc :

{SG, SG} ∩S(0,0)G

= V ect (1 +α1)tα11tα22+1(1 +α2)tα11+1tα221, α2N

+tn−11 C[t1, t2] +tn−12 C[t1, t2]

= V ect (1 +α1)tα11tα22+1(1 +α2)tα11+1tα221+α2< n1

+V ect(tα11tα22/ α1+α2n1). Une base deS(0,0)G /{SG, SG} ∩S(0,0)G est donc donn´ee par

t01, . . . , tn−21

, d’o`u S(0,0)G /{SG, SG} ∩SG(0,0) est de dimensionn1.2

2.5.Remarques.

i) a) Si n= 2,{SG, SG} est l’id´eal d’augmentation deSG.

b) Si n= 3, S(0,0)G /{SG, SG} ∩S(0,0)G est V ect(t1t2) +V ect(tα11tα22/ α1+α2n1) et est donc l’id´eal deS(0,0)G engendr´e part1t2,t21,t22et t1t2.

c) Sin4,t1t2∈ {SG, SG} ∩S(0,0)G et (t1t2)t2∈ {S/ G, SG} ∩SG(0,0), donc{SG, SG}n’est pas un id´eal deSG.

ii) Sin3, alorsSG(2) =g. Sin= 2, alorsSG(2) =S(2) est isomorphe `a sl(2)sl(2). On peut alors en d´eduire une preuve plus rapide du th´eor`eme 2 en utilisant la composante isotypique triviale de SG sous l’action de sl(2)sl(2) plutˆot que l’action de g. En effet, cette composante isotypique Ssl(2)⊕sl(2)G v´erifie :

SGsl(2)⊕sl(2) Ker({x21, .})Ker({x22, .})Ker({y12, .})Ker({y22, .})

Ker

x1

∂y1

Ker

x2

∂y2

Ker

y1

∂x1

Ker

y2

∂x2

C[x1, x2, y2]C[x1, x2, y1]C[x2, y1, y2]C[x1, y1, y2]

C,

doncSsl(2)⊕sl(2)G =C. Par suite,SG=C+{SG, SG}et on v´erifie ais´ement queC∩ {SG, SG}= (0).

3 M´ethode utilis´ee pour les trois groupes de Weyl de rang 2

3.1. Nous montrerons par la suite que, dans le cas des groupesA2,B2 etG2, les hypoth`eses suivantes sont v´erifi´ees :

Hypoth`eses

a) S =S(V), avec V de dimension 4, gradu´ee avec les ´el´ements deV homog`enes de degr´e 1. La com- posante homog`ene de degr´ende S est not´ee S(n). De plus, S est munie d’un crochet de Poisson {−,−}homog`ene de degr´e−2.

b) Gest un groupe fini agissant par automorphismes de Poisson homog`enes de degr´e 0 sur S. On note SG l’ensemble des ´el´ements de S invariants sous l’action de G; c’est une sous-alg`ebre de Poisson gradu´ee deS.

c) Il existe trois ´el´ements non nuls deSG(2) not´esE, F, H v´erifiant :

{E, F}=H, {H, E}= 2E, {H, F}=−2F.

Autrement dit,V ect(E, F, H) muni de{−,−}est une alg`ebre de Lie isomorphe `asl(2). Alorssl(2) agit surS de la mani`ere suivante : pour tousP S,X sl(2),

X.P ={X, P}.

Cette action est homog`ene de degr´e 0. Par suite, pour toutnN,S(n) est somme directe d’espaces de poids :

S(n) =M

i∈Z

S(n)i, o`uS(n)i ={P S(n)/ H.P =iP}.

Références

Documents relatifs

On sait [14] que les représentations irréductibles quasi simples d'un groupe semi-simple complexe dans un espace de Banach sont classées, à équivalence infinitésimale près, par

[r]

[r]

Dans la premi`ere partie, on va utiliser un mod`ele microscopique pour obtenir cette relation, donnant ainsi naissance ` a un mod`ele dit multi-´ echelle.. Dans la seconde partie,

[r]

Rappelons qu’une action d’un groupe sur un arbre est dite minimale s’il n’y a aucun sous-arbre propre non vide invariant; elle est dite de type g´ en´ eral s’il existe deux

Calculer le taux d’erreur de classement en appliquant 100 fois la m´ ethode de l’´ echantillon test (avec 70 victimes dans l’´ echantillon d’apprentissage).. Calculer le

[r]