HAL Id: jpa-00241586
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Submitted on 1 Jan 1910
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J. VON KOWALSKI. - Beiträge zur Kentniss der Luminescenz (Contribution à l’étude de la
luminescence). - Bulletin de l’Académie des sciences de Cracovie, octobre 1908
G. Roy
To cite this version:
G. Roy. J. VON KOWALSKI. - Beiträge zur Kentniss der Luminescenz (Contribution à l’étude de la luminescence). - Bulletin de l’Académie des sciences de Cracovie, octobre 1908. J. Phys. Theor.
Appl., 1910, 9 (1), pp.719-720. �10.1051/jphystap:019100090071901�. �jpa-00241586�
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cement par Zn de Ag de ClAg et le fait que le courant électrique peut décomposer ClA g en suspension dans l’eau acidulée. L’auteur termine ce chapitre par une digression sur certains cas curieux de déplacement signalés par Raoult.
~
CHAPITIiE 1°1. - Dans ce dernier chapitre, l’auteur étudie ce qu’il appelle la vitesse de déplacement, c’est-à-dire la masse du métal
déplacé M’ par une surface de 1 centimètre carré du métal déplaçant
o~~1 et pendant l’unité de temps: après de nombreux essais, il a été
conduit à abandonner un premier mode opératoire dans lequel la
surface agissante du métal 1B1 était verticale ; avec un second mode
opératoire dans lequel la surface agissante du métal M était horizon-
tale et dans lequel il déterminait directement la masse du métal ~V1.’
déplacé, l’auteur a obtenu des résultats qui l’ont conduit à des courbes qui sont des lignes droites; la nature de ces courbes cons-
titue une nouvelle preuve de la nature électrolytique du phénomène
du déplacement ou tout au moins de la deuxième phase de ce phé-
nomène. L’auteur a montré ensuite, par un graphique, que la varia-
tion, avec la concentration, de la vitesse de déplacement ne suit pas la même loi que la variation de la conductibilité des solutions sou-
mises à l’expérience dans le cas particulier du déplacement par Zn
du Cu de S04CU.
,J.
VONKOWALSKI. 2014 Beiträge
zurKentniss der Luminescenz (Contribution à
l’étude de la luminescence). 2014 Bulletin de l’Académie des sciences de Cracovie, octobre 1908.
On peut classer sous la dénomination très générale de luminescence tous les phénomènes lumineux dont la cause n’est pas due au rayon- nement normal provoqué par une élévation de température. Les
anciennes théories sont en contradiction avec le fait expérimental que la loi de Stokes n’est pas toujours exacte.
L’hypothèse de la discontinuité de l’énergie lumineuse, adoptée
par Planck et Einstein, a toujours conduit ce dernier à la loi de Sto-
kes ; il a bien cherché les conditions dans lesquelles un écart à cette
loi pourrait se produire ; mais aucune de ces conditions ne paraît
exister dans les cas bien typiques des expériences de Nicols et
~1erritt.
Tout en admettant l’hypothèse d’Einstein, l’auteur a imaginé une
théorie corpusculaire des matières luminescentes, déjà exposée par
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090071901
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lui en 1906 (4) ; elle trouve une confirmation dans les phénomènes présentés par les substances radio-actives et son analogie avec les
théories qu’elles suscitent. Peuvent devenir luminescents des corps contenant à la fois des groupements électrogènes et des groupements lumini~hores. Les électrons mis en liberté par les électrogènes, doués
d’une énergie supérieure à celle qui a provoqué leur libération, agis-
sent sur les luminiphores pour mettre en vibration leurs électro ns.
Ceux-ci prennent alors leur période propre et une illumination
caractéristique dont l’intensité seule dépend de l’énergie absorbée.
L’augmentation de conductibilité pendant la luminescence serait en
relation avec cette émission d’électrons. La théorie n’exclut pas l’illu- mination directe des luminiphores sous l’action des radiations lumi- neuses, auquel cas la loi de Stokes reste exacte.
Il a étudié plus particulièrement la thermoluminescence produite
par l’action des rayons de Rôntgen, sur le tungstate de calcium puri-
fié ou contenant des proportions très faibles de bismuth, d’argent ou
de nickel. Les échantillons maintenus à la température de l’air liquide étaient soumis à l’action des rayons de Rôntgen ; puis on les
laissait se réchauffer, en les examinant, dans l’obscurité. On obser- vait, dans les échantillons additionnés de métaux étrangers seule-
ment, une illumination dès le début suivie d’une extinction complète, puis une nouvelle illumination à une température plus élevée.
La première illumination a toujours lieu à la même température, quelle que soit l’impureté ajoutée et sa proportion ; la seconde se
produit au contraire à des températures variables avec la nature du
métal additionné : entre
-137° et
---132° pour les préparations con-
tenant du nikel, entre
-i17° et - it2° par l’additiond’argent, entre
-