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Calcul de résonances dimensionnelles « hélicon »

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(1)

HAL Id: jpa-00206537

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Submitted on 1 Jan 1967

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Calcul de résonances dimensionnelles “ hélicon ”

P. Alais

To cite this version:

P. Alais. Calcul de résonances dimensionnelles “ hélicon ”. Journal de Physique, 1967, 28 (5-6),

pp.436-444. �10.1051/jphys:01967002805-6043600�. �jpa-00206537�

(2)

CALCUL DE

RÉSONANCES DIMENSIONNELLES

«

HÉLICON

»

Par P.

ALAIS,

Laboratoire de Physique, École Normale Supérieure

(1).

Résumé. - La

propagation

des ondes

électromagnétiques

du

type

« hélicon » est

généra-

lement déterminée à l’aide d’une

décomposition

en ondes

planes polarisées

circulairement. La formulation

proposée

ici fait

appel

à une

analyse

du

champ électromagnétique

mettant en

évidence le caractère

gyroscopique

du

phénomène

et

peut

être

avantageusement

utilisée pour les

montages

à

symétrie

de translation ou de révolution. Le traitement par calcul

analogique

des deux

premières

résonances dimensionnelles d’un échantillon de section carrée et de

grande longueur

est

présenté

à titre

d’exemple.

Abstract. 2014

Usually,

the

propagation

of e.m. waves in the « helicon » mode is determined

using

a

décomposition

in

circurlarly polarized plane

waves. A formulation based on an

adequate analysis

of the

electromagnetic

field shows the

gyroscopic properties

of this

phenomenon

and

may be used

successfully

for

simple geometries

with translational or circular symmetry. The

analogue computation

of the two first dimensional resonances of a square section barrel is

given

as an

example.

1. Introduction. - On

d6signe

par h6licons les

oscillations, analogues

aux siffleurs

atmosphériques,

de

l’induction

magn6tique appliqu6e

a un

plasma

solide.

Elles ont ete ainsi

baptis6es

par

Aigrain [1]

du fait

que la structure instantan6e de l’induction

magn6tique,

du

champ

et du courant

6lectriques

associ6s a une onde

progressive

est

h6licoldale,

les memes

grandeurs phy- siques

6tant dans tous les cas

polaris6es elliptiquement.

Legendy [2]

a

pr6sent6

une

bibliographie

tres com-

pl6te

des recherches

th6oriques

et

expérimentales

sur

ce

sujet

que nous ne

r6p6terons

pas ici. Tous les calculs effectu6s en th6orie

macroscopique

utilisent les

6qua-

tions de Maxwell sans courant de

deplacement

et

1’equation constitutive, justifi6e

par des considerations

macroscopiques,

reliant le

champ 6lectrique

E au

courant

6lectrique j

selon

ou

p est

la resistivite de 1’echantillon et S2 le vecteur sans dimension

parallèle

a l’induction

magn6tique

non

perturbee Bo

et

d’amplitude 6gale

au

rapport co,/v

de

la

frequence cyclotron

wc et de la

frequence

de colli-

sion v des

porteurs responsables

du courant

6lectrique.

Ces

hypotheses

reviennent a

negliger

dans une oscilla-

tion

harmonique

de

pulsation

w tant

1’energie

di6lec-

(1)

Le calcul

analogique

a ete effeetué au Laboratoire de

M6canique Physique

de

Saint- Cyr-l’Ecole-78.

trique

associ6e au courant de

deplacement

que 1’ener-

gie cin6tique 6lectronique (m «

v, p

reel).

Il ne reste

donc en

jeu qu’un

seul

type d’6nergie reactive,

a savoir

1’energie magn6tique.

L’oscillation est

cependant

rendue

possible

par le

couplage gyroscopique

du au

champ

de Hall

p(M

X

j)

entre les

energies magn6- tiques

associ6es aux

composantes

de la

perturbation magn6tique

selon deux directions

orthogonales

dans le

plan

normal a l’induction

Bo.

Dans cette

optique,

les

h6licons sont aux ondes

électromagnétiques qui

rel6-

vent d’un

6change d’6nergie di6lectrique

et

d’énergie magn6tique

ce que les oscillations d’un gyroscope ou

ne

participe

que la seule

6nergie cin6tique

sont à

l’oscillateur

pendulaire échangeur d’énergie cin6tique

et

d’energie potentielle.

De meme que les oscillations

gyroscopiques

se

traitent par la

separation explicite

des

energies

cin6-

tiques

associ6es aux deux

degr6s

de libert6 de 1’axe du

volant,

il est

possible

d’effectuer un calcul des h6licons

reposant

sur une scission

adequate

du

champ

6lectro-

magn6tique

et de

1’energie magn6tique

correspon- dante. A la difference de la m6thode habituelle de

decomposition

en ondes

planes polaris6es elliptique-

ment

presentee

de

façon syst6matique

par

Legendy [2],

ce mode de calcul conduit a 1’etude de

champs polarises rectilignement,

ais6s a raccorder au

champ électromagnétique

ext6rieur a 1’echantillon. La

pr6sen-

tation

math6matique

du

probl6me

n’est toutefois

simple

que pour des

geometries d’échantillon,

d’induc-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002805-6043600

(3)

437

FIG. 1. -

Montages exp6ritnentaux

a caract6re bidimensionnel.

tion

magn6tique

et

d’excitation,

invariantes dans une

direction ou a

sym6trie

de revolution.

2.

Expérimentalement,

le

premier type

d’invariance

Olax

= 0 ne

peut

etre realise

qu’approximativement

a

partir

d’un 6chantillon en forme de barreau

cylin- drique

orient6

parall6lement

a Ox et assez

long

pour que les

ph6nom6nes

d’extr6mit6 soient peu

importants.

La

figure

1 a

repr6sente

un cas

particulier d’exp6ri-

mentation sur un barreau de section

rectangulaire.

On peut aussi concevoir une

experience

ou l’échantil-

lon,

le

systeme

excitateur et le

champ

d’induction

Bo impose

soient a

sym6trie

de revolution. Un 6chantillon toroidal biconnexe se

prete

aux memes excitations que le barreau

precedent

et la

figure

1 a peut aussi

repre-

senter le cas d’un tore de section

rectangulaire

si on

substitue les variables 0 et r A x et z. La creation d’un

champ longitudinal

ou azimutal

B2

de

perturbation magn6tique apportee

a l’induction

Bo (selon x

ou

0)

par un

bobinage

excitateur

dispose

comme

l’indique

la

figure

1 a entraine alors

l’apparition

d’un

champ B,

de

perturbation

dans le

plan yOz

ou dans le

plan

meridien.

Par contre, un 6chantillon de revolution a connexit6

simple

ne

peut

subir une telle excitation. La

figure

1 b

repr6sente

le cas d’un 6chantillon ayant la forme d’un

cylindre

de revolution excite par un

bobinage

coaxial.

C’est alors le

champ

meridien

B,

de

perturbation

cree

par ce dernier

qui

fait

apparaitre

un

champ

azimu-

tal

B2

dans l’échantillon exclusivement.

Dans les deux

types d’excitation,

un

bobinage

d6tecteur

dispose

contre la surface meme de 1’6chan- tillon

permet

de d6celer l’anomalie de

penetration

du

champ B2

ou

B,

créé par le

bobinage

excitateur.

D’une maniere

g6n6rale,

ne retenant que l’invariance

aj ax

= 0 ou

al aO = 0

du montage

experimental,

on

peut

effectuer une scission du

champ électromagné- tique

de

perturbation

selon :

On v6rifie élémentairement que cette scission

respecte

les

equations

de Maxwell

s6par6ment

pour les

champs

et courants 1 et

2,

soit dans

F approximation adoptée :

2.1. A l’int6rieur de

l’échantillon, 1’6quation

consti-

tutive

(1)

se scinde selon

Les interactions

6nerg6tiques

de ces

champs

avec la

matiere,

c’est-a-dire avec le seul

courant j

induit par l’oscillation dans

l’échantillon,

s’6crivent :

ce

qui

met en evidence le terme

d’6change energe- tique P[121 ill j2]

par

couplage gyroscopique

et

permet

de définir pour une oscillation stationnaire une

surtension locale

(4)

la surtension

globale

du

phenomene

observe 6tant

obtenue par

integration

sur le volume de l’échantillon

A

partir

des

equations

de Maxwell sans courant de

deplacement

6crites pour les

champs

1 et 2 et des

equations (3),

on obtient en supposant 1’echantillon

homogene (p, v, (i)clBo

=

cste)

ou 9

peut

ne pas avoir un

champ

uniforme mais

respecte

les

sym6tries

retenues. Ces

equations

se

traduisent par les deux seules

equations

scalaires non

triviales relatives aux mesures E et B de

E1

et

B2

selon

Ux, e

ou

d’oii on deduit

1’equation

commune

pour E

et B

En milieu infini et en

presence

d’une induction

magn6- tique Bo

=

Bo uy uniforme,

on retrouve pour une onde

plane compatible

avec la

sym6trie

retenue

1’equation

de

dispersion classique :

qui

livre deux modes de

propagation parallèlement

a

Bo

ou n

dont l’un

(k,) peut

se propager avec une faible att6- nuation

pour Q >>

1.

2.2. A l’extérieur de

1’echantillon,

le

champ

elec-

tromagn6tique peut

aussi etre decrit a

partir

des

mesures E et B selon x ou 0 des

champs El

et

B2.

Dans

1’espace

ou ne circulent pas de courants excita- teurs, les

equations gouvernant

ces derni6res se r6dui-

sent a :

et le raccordement aux

equations (7’)

et

(8’)

a la

surface de 1’echantillon s’effectue en

imposant

la

continuite de

B,

celle de E et de sa d6riv6e normale

8Ej8n,

ce

qui

suppose

qu’il

n’existe que des courants

6lectriques

de volume.

L’harmonicit6 de B et le caract6re irrotationnel de

B2 impliquent

des solutions

simples.

Dans le cas

d’excitation decrit a la

figure

1 a, B est

impose

dans

1’espace compris

entre 1’echantillon et le

bobinage

excitateur a

partir

de l’intensit6 circulant dans ce

dernier selon :

suivant

qu’il s’agit

d’un

montage

invariant suivant x

et d’un

bobinage

a n

spires

par unite de

longueur

ou

d’un

montage

de revolution et d’un

bobinage

toroidal

a N

spires

uniformément

r6parties

azimutalement.

L’excitation d6crite a la

figure

1 b

impose que B

reste

nul en dehors de

1’echantillon,

ce

qui

conduit a la

condition B = 0 pour

1’equation (8’)

a la surface de ce dernier.

Les solutions

harmoniques gouvernant E

sont par contre en

general

moins

simples

ainsi que les condi- tions a la limite a

appliquer

a

1’6quation (12).

Une

id6alisation raisonnable consiste a

imposer

1’annula-

tion de E sur une surface tres conductrice devant 1’echantillon

dispos6e

a l’extérieur du

bobinage

exci-

tateur comme

l’indiquent

les

figures

1 a et 1 b.

Even- tuellement,

cette surface

peut

etre

rejet6e

a l’infini.

Dans tous les cas, cette surface constitue une limite à

1’espace

laisse au

champ

de

perturbation Bl,

et un

r6sultat int6ressant de 1’etude

analogique presentee

au

paragraphe

4 est de montrer

quelles

peuvent etre les

repercussions

sur les resonances observees a

partir

du

bobinage

d6tecteur

quand

on modifie les dimen- sions de cet espace.

3.

Plaque

infinie

perpendiculaire

a une induction

imposde

uniforme. - Dans ce cas

particulier

de la

sym6trie

de la

figure

1 a, on est

ramene,

pour des excitations

convenables,

a un

probl6me

unidimen-

sionnel

susceptible

d’etre trait6 aussi par une superpo- sition d’ondes

planes [2, §

5

A].

La

plaque

6tant

d’6paisseur 2a,

on verifie ais6ment que les conditions

aux limites aux interfaces

(5)

439

qui

fournissent une solution

paire

en y pour

B, impaire pour E repr6sentent

une id6alisation de

1’experience

sch6matis6e a la

figure

2 ou on admet

FIG. 2. -

Montage experimental approchant

le cas de la

plaque

infinie.

que les dimensions transversales de 1’echantillon sont suffisamment

grandes

devant son

6paisseur.

La

plaque

6chantillon est soumise a une induction

magn6tique Bo

uniforme normale a son

plan

et a un

champ

d’exci-

tation

B2

= B* eiwt ux

6galement

uniforme et cree

par un sol6noide de

longueur

nettement

sup6rieure

aux dimensions de la

plaque.

Deux

bobinages

de

detection crois6s sont

disposes

de maniere a 6tudier l’anomalie de

penetration

de l’induction excitatrice

et

1’apparition

de l’induction crois6e

B, qui

reste,

pour cette

experience particuliere,

sensiblement

paral-

16le a Oz dans le volume de 1’echantillon. Le r6sultat cherche s’obtient par

superposition

de modes du

type

v6rifiant du fait de

(7’)

et

(8’)

les relations

1’6quation (11)

livre deux modes d’oscillation

k,

et

k_,

le mode

k,

6tant le seul a

pouvoir poss6der

une

surtension effective

pour Q »

1. Pour chacun de ces

modes,

on v6rifie que

et que le flux associé à

Bt

sur

1’6paisseur

de la

plaque

est donne par

Les conditions aux limites

(13) imposant

la solution est entierement d6termin6e et s’identifie à celle

propos6e

par

Legendy [2, §

5

A].

En

particulier, le

champ E(a)

observe pour le

bobinage

1 de detection

( fig. 2)

s’6crit :

alors que le

champ E.l.(a)

observe par le

bobinage

2

dans la direction

perpendiculaire s’exprime

a

partir

du flux cp associe h B dans

l’épaisseur

2a de la

plaque

selon

Dans le cas ou

Q >> 1,

aux resonances

marquees

observ6es

lorsque

et

Ei- (a)

sont

égaux

et en

quadrature

de

phase.

4. Calcul

analogique.

- 4.1. La resolution num6-

rique

des

equations (7’), (8’), (12)

et

(13) peut

etre

envisag6e

au moyen d’un ordinateur ou d’un reseau

analogique.

Nous allons

presenter

cette deuxi6me

m6thode et montrer

qu’il

est

possible

de r6aliser avec

les composants

6lectriques

ordinaires un reseau

repre-

sentatif du

type d’expérimentation qui

nous int6resse

dans une gamme de

fréquences permettant

d’observer les deux

premieres

resonances dimensionnelles. L’ana-

logie

dont les

principes

sont

exposes

de manière

plus precise

en

[3]

consiste a

representer

les

energies

r6actives et

dissip6es

au cours du

phénomène

reel dans

un volume 616mentaire de 1’echantillon ou de

l’espace

ext6rieur intervenant dans le calcul par les

energies

associ6es aux

composants

du reseau constituant la maille

figurant

ce volume 616mentaire. A

chaque type

d’energie,

on associe une

puissance exprim6e

a

partir

des

amplitudes complexes

A et B = rA des gran- deurs

conjugu6es correspondantes (li6es

par

l’imp6-

dance ou admittance

g6n6ralis6e r)

selon

laquelle puissance

est

representee

dans le reseau à

1’aide de la conductance

complexe

C par la

puissance

associ6e a cette dernière

I n B I A B

(6)

oii V,

I = Cv

amplitudes complexes

du

potentiel

et du courant

imposes

a cette conductance sont relies

aux

grandeurs physiques

A et B a

partir

de la corres-

pondance

a

ou P

reel

arbitraire,

ce

qui impose

la valeur de la conductance C en fonction de l’admittance

(ou imp6- dance) g6n6ralis6e

r

La

pulsation

w’ d’excitation du reseau

peut

ne pas s’identifier a celle w du

phenomene

simulé pourvu que la

correspondance (25)

soit

respect6e.

Nous ne

pr6senterons,

par souci de

simplicité, qu’une

etude des

ph6nom6nes

invariants selon Ox. L’état du

champ électromagnétique peut

alors etre

repre-

sent6 de

façon approch6e

par les valeurs de E et B

aux sommets d’un

maillage Aj

Az du

plan yOz

et

traduit dans

1’analogie

par les

potentiels

cp

et §

des

n0153uds M et N du r6seau. La

correspondance

permet

alors en

principe

de fixer les conductances du reseau selon

(25)

et les elements

permettant

d’obtenir

ces derni6res a la

pulsation

w’ d’excitation du reseau

qui

reste, dans ce

choix, proportionnelle

a la

frequence

du

phenomene

reel.

Les

6changes 6nerg6tiques

associ6s au volume élé- mentaire

reposant

sur l’unit6 de

longueur

et la maille

616mentaire

Aj

Az sont ainsi traduits a

partir

de

E, B(cp, §)

et de leurs variations elementaires

Ay

ou

A,

sur un pas de

maillage

selon

Oy

ou Oz.

a)

La

puissance magn6tique

reactive associ6e a l’induction

B2

par la

capacite

reliant le

n0153ud N a la masse.

b)

La

puissance dissip6e

associ6e au courant elec-

trique

par les resistances

reliant le n0153ud N a ses voisins dans les directions

Oy

et Oz.

c)

La

puissance magn6tique

reactive associ6e à l’induction

par les inductances

reliant le n0153ud M a ses voisins dans les directions

Oy

et Oz.

d)

La

puissance dissip6e

par le courant

6lectrique

associe dans

1’analogie

au courant I debite au noeud M

par les conductances

pr6c6dentes

en sorte que

se trouve associ6e dans le reseau a la

puissance dissip6e

par la resistance

RM

=

(X2YJ2 p/Lly Llz

d6bitant l’in- tensit6 v6hicul6e au n0153ud M par les inductances

Ly

et

Lz.

e)

La

puissance

de

couplage gyroscopique,

dans le

cas ou M =

Quy,

est convenablement

6chang6e

entre le reseau M et

le reseau N

grace

a un transformateur de

rapport

1 dont le

primaire

est branch6 en

parall6le

sur l’induc-

tance

Ly

et le secondaire en s6rie avec la resistance

R,,

a la condition que la relation

soit v6rifi6e. Se donnant un pas de

maillage

(7)

441

et

posant

Cù1 =

ypjyo a2,

on constate que cette condi- tion fixe a

partir

d’une valeur choisie pour les induc-

tances

Ly

=

L,

=

L,

les valeurs des autres compo- sants, a savoir :

La

figure

3 montre le reseau ainsi obtenu. Il est

avantageux

de d6caler de

Ayl2,

suivant

Oy,

les

FIG. 3. - Reseau helicon bidimensionnel.

maillages respectifs

determinant les n0153uds M et N du fait du fonctionnement

particulier

des transfor-

mateurs. Ces derniers doivent etre census de mani6re que

1’6nergie

reactive et

dissip6e qui

leur est associ6e

n’introduise

qu’une perturbation

mineure. Pour

cela,

il est n6cessaire de compenser l’inductance

parasite qui

lui est associ6e par une

capacite

calcul6e pour la

frequence

d’excitation du r6seau. On v6rifie élémen- tairement

qu’il

est

possible

d’aboutir au meme reseau

a

partir

d’un modèle aux differences finies des

6qua-

tions

(7’)

et

(8). L’avantage

de la

presentation

6ner-

g6tique

de la simulation obtenue est de fournir une

interpretation

int6ressante pour le

diagnostic experi-

mental de

l’imp6dance apparente

du reseau dans certains cas

simples d’excitation,

ce

qui

va etre illustre

par la suite.

4.2. EXEMPLES DE CALCULS ET RESULTATS. - 4.2.1. Afin de tester la

precision

de cette

technique

de

calcul,

on a tout d’abord édifié un reseau unidi- mensionnel

simple

associe a la

plaque

infinie constitue de

cinq

mailles pour

representer

la

demi-plaque (en

bénéficiant de la

sym6trie

du

probl6me),

decrit a la

figure

4. L’excitation

pr6vue

a la

figure

2 se traduit

par

l’imposition

du

potentiel § repr6sentant

la valeur

de B au bord de la

plaque

et on verifie ais6ment du

FIG. 4. - Reseau helicon unidimensionnel.

fait de la simulation

6nerg6tique adoptee

que la conductance du reseau ainsi excite doit varier en

amplitude

et en

phase

en fonction de la

frequence

comme le

signal

observe par le

bobinage

2 dans le

montage experimental approximatif

a niveau d’exci- tation constant, c’est-a-dire comme le r6sultat th6o-

FIG. 5. - Résultats

analogiques

du reseau unidimen- sionnel

compares

aux résultats

analytiques ( x , n

= 10 ; +, n =

3)

et résultats fournis par le réseau bidimen- sionnel associé a un 6chantfllon de section carr6e.

rique (21).

La

figure

5 fournit la confrontation des résultats

analogiques

obtenus

pour Q

= 10 et 3 et

des valeurs d6termin6es a

partir

de la formule

(21)

pour

quelques fréquences

couvrant 1’etendue des deux

premi6res

resonances. Les

fréquences

adimensionnelles

(8)

utilis6es sont

rapport6es

pour

chaque

valeur de Q a la

valeur

th6orique approch6e

de la

fréquence 11

de

resonance telle que

On constate que la resonance I est ainsi d6termin6e

analogiquement

avec une

precision

tres

satisfaisante,

se

d6gradant

toutefois pour les

fréquences sup6rieures

du fait du faible nombre de mailles retenu.

Il 6tait int6ressant d’6valuer a

partir

du meme reseau

1’effet sur la resonance ainsi observ6e de la

presence

de deux

plans

infiniment conducteurs situ6s en

y

= ± b

= ::I:: ota

( a > 1 ) obligeant

le flux

magn6- tique

associe a l’induction

Bi

a se refermer dans

1’espace

de

largeur

2b ainsi d6limit6. La solution unidi- mensionnelle fournit dans ce cas une solution pour E lin6aire en y s’annulant pour y

= ± b

et se raccordant

continument en valeur et en

pente

a la solution à l’int6rieur de 1’echantillon. La traduction

analogique

se r6duit a

l’adjonction

d’une inductance

adequate

comme

l’indique

la

figure

4. La solution

(21)

corres-

pondant

a une valeur infinie de oc, on observe sur la

figure

5 les

d6calages

de

fréquences

observes a

partir

du reseau

correspondant

A Q = 10

pour b

= 3 et

2a,

les

fréquences

adimensionnelles de resonance 6tant sensiblement

1,13

pour a = 3 et

1,27

pour cx = 2.

La surtension est par contre peu affectée comme le

montrent les courbes de

phase correspondantes.

4.2.2. La validite du calcul

analogique ayant

6t6 confirmee par la confrontation

pr6c6dente

dans le

domaine de

frequence

couvrant les deux

premi6res

resonances avec une definition relativement

grossi6re

de dix mailles pour

representer 1’epaisseur

de 1’echan-

tillon,

on a ete conduit a r6aliser le reseau bidimen- sionnel associe a une

experimentation analogue

a celle

representee

a la

figure

1 a sur un 6chantillon de section carr6e de côté a et de

longueur grande

devant a.

Une definition

6quivalente

a la

pr6c6dente

conduit à

representer

la section par 10 X 10 = 100 mailles et a r6aliser en beneficiant de la double

sym6trie

un

reseau de 25 mailles associe au

quart

de 1’echantillon.

Le

champ

B cree par le

bobinage excitateur,

uniforme

dans

1’espace compris

entre ce dernier et

1’echantillon,

n’a pas lieu d’etre

represente analogiquement,

1’exci-

tation se traduisant par

l’imposition

de

B,

c’est-a-dire du

potentiel §

des n0153uds

6lectriques

N

repr6sentant

la surface de l’échantillon. Par contre, la distribution

harmonique

de E dans

1’espace

ext6rieur a 1’echan- tillon n’est

plus simple

comme dans le cas unidimen-

sionnel et

1’energie magn6tique

associ6e a la

pertur-

bation

B, correspondante

de l’induction

magn6tique

doit etre

representee

par le reseau d’inductances pro-

longeant

dans

1’espace

ext6rieur a 1’echantillon celui des inductances

Ly

et

L, reposant

sur les n0153uds

M(cp).

Ce reseau ext6rieur est delimite par la section de la surface tr6s conductrice

representee

a la

figure

1 a et

introduite au

paragraphe

2.2 ou les

potentiels

des

noeuds M s’annulent. Cette section a ete elle aussi choisie

carr6e,

de côté b = oca par

analogie

avec le

cas unidimensionnel.

LA aussi on v6rifie élémentairement que la conduc-

tance du reseau total ainsi

édifié,

excite au niveau des

noeuds M

périphériques,

varie en fonction de la

frequence

comme le

signal

du

bobinage

d6tecteur de la

figure

1 a a niveau d’excitation constant. Aux basses

fréquences,

la diffusion du

champ

d’excitation est

complete

dans 1’echantillon et le

signal

observe corres-

pond

a une distribution uniforme de B dans la section de ce

dernier,

c’est-a-dire varie

proportionnellement

à

la

frequence,

de meme que la conductance du reseau s’identifie alors a celle

jcoE(Cm)

des

capacités Cm

M

mises en

parall6le.

La

figure

5 fournit les résultats obtenus a Q = 10 pour les valeurs 2 et 3 de oc : les courbes

d’amplitude

sont

exprim6es

en valeurs adi- mensionnelles

rapport6es

a la conductance

co(ECm)

M

de mani6re a

permettre

la

comparaison

avec le cas

unidimensionnel. On constate que le passage de la

plaque

infinie a 1’echantillon de section carr6e modifie

FIG. 6. - Profils de variation de E et B,

lignes

d’induction de

perturbation 81

et

lignes

de

courant j2

a la resonance I

(0

= 10, oc =

2).

(9)

443

*- FIG. 7. - Profils de variation de E et B,

lignes

d’induc-

tion de

perturbation B1

et

lignes

de

courant 1"2

a la ré-

sonance I

(n

= 10, « =

3).

FIG. 8. - Profils de variation de E et B,

lignes

d’induc-

tion de

perturbation B1

et

lignes

de

courant j2

a la ré-

sonance II

(2

= 10, oc =

3).

(10)

FIG. 9. - Profils de variation de Pa et B et

lignes

d’induc-

tion de

perturbation BL

et

lignes

de courant

j2

a la

résonance II

(0

= 10, « =

2).

assez considérablement et la surtension de la reso-

nance I reduite d’un facteur 3 et sa

frequence qui

se

trouve

augment6e approximativement

de 25

%

dans

le cas a = 3 et de 20

%

pour a =

2,

modifications

qui

doivent raisonnablement se maintenir pour le

cas a oo non realisable en calcul bidimensionnel. Les courbes

isopotentielles

des

§(B)

et des

cp (E )

s’identi-

fient

respectivement

aux courbes de densite de courant

électrique j2

dans 1’echantillon et aux

lignes

de l’induc- tion

magn6tique

de

perturbation B,

et sont

repr6sen-

t6es aux resonances I et II pour les valeurs 2 et 3 de oc, par les

figures 6, 7, 8,

9.

5. Conclusion. - La formulation

th6orique adoptee

au

paragraphe

2 et les

equations correspondantes paraissent

mieux

indiqu6es

dans la determination de resonances dimensionnelles que la

technique

de super-

position

d’ondes

planes

des que la

géométrie

de

l’expé-

rience se

complique

tout en relevant des

sym6tries

retenues a la

figure

1.

La tentative de resolution

analogique qui

vient

d’etre

presentee

illustre

l’importance

de la

géométrie

du

champ

ext6rieur a 1’6chantillon et montre

qu’il

faut etre

prudent

dans la mesure des

param6tres

helicon a

partir

des resonances observ6es

lorsque

des

raisons

technologiques

ne

permettent

pas de se trouver

approximativement

dans un cas tres pur comme celui de la

plaque

infinie. Le calcul

analogique

ne permet

gu6re pratiquement

d’aller au-dela des deux

premi6res

resonances

dimensionnelles, mais, malgr6

cette limita-

tion, peut

s’av6rer

int6ressant,

par

exemple

pour

opti-

miser un

dispositif ou

l’onde helicon est utilis6e comme

un outil

permettant

de creer un

champ

tournant à

l’int6rieur d’un conducteur.

Manuscrit reçu le 2 aout 1966.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

AIGRAIN

(P.), Proceedings

of the International

Conférence on Semiconductor

Physics, Prague,

1960.

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LEGENDY

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Rev., 1964, 135, A 1713.

[3]

ALAIS

(P.),

Article à

paraître

en 1967 dans les Annales de l’Ass. Int. pour le Calcul

Analogique,

Bruxelles.

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