• Aucun résultat trouvé

Action d'un champ électrique sur un gaz faiblement ionisé. II. Influence des collisions inélastiques sur la « queue » de la fonction de distribution électronique : région du seuil d'ionisation

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Action d'un champ électrique sur un gaz faiblement ionisé. II. Influence des collisions inélastiques sur la « queue » de la fonction de distribution électronique : région du seuil d'ionisation"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206712

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206712

Submitted on 1 Jan 1968

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Action d’un champ électrique sur un gaz faiblement ionisé. II. Influence des collisions inélastiques sur la “

queue ” de la fonction de distribution électronique : région du seuil d’ionisation

Nelly Peyraud

To cite this version:

Nelly Peyraud. Action d’un champ électrique sur un gaz faiblement ionisé. II. Influence des col- lisions inélastiques sur la “ queue ” de la fonction de distribution électronique : région du seuil d’ionisation. Journal de Physique, 1968, 29 (8-9), pp.747-758. �10.1051/jphys:01968002908-9074700�.

�jpa-00206712�

(2)

ACTION

D’UN CHAMP

ÉLECTRIQUE

SUR UN GAZ FAIBLEMENT

IONISÉ.

II. INFLUENCE

DES COLLISIONS INÉLASTIQUES

SUR LA «

QUEUE »

DE LA

FONCTION

DE DISTRIBUTION

ÉLECTRONIQUE :

RÉGION

DU SEUIL D’IONISATION Par NELLY

PEYRAUD,

Laboratoire de Physique des Plasmas, Faculté des Sciences, 91-Orsay.

(Reçu

le 8 dicembye

1967.)

Résumé. 2014 Dans un

précédent

article

[1],

on a

posé

le

problème

de la détermination de la « queue » de la fonction de distribution

électronique

résultant de

l’équilibre

entre l’effet

Joule

et les collisions

élastiques

et

inélastiques ;

on a donné une méthode de résolution de ce

problème

aux très hautes

énergies [1] (comportement asymptotique).

Dans le

présent

article,

on détermine la « queue » de la fonction de distribution au

voisinage

du seuil d’excitation le

plus

élevé,

puis

on discute la validité du résultat dans le cas de

l’hydrogène atomique.

Abstract. 2014 In a

previous

paper

[1],

the

problem

of the determination of the "tail" of the electronic distribution function

resulting

from the balance between

Joule

effect and elastic

and inelastic collisions has been stated ; a method of resolution of this

problem

for very

high énergies [1] (asymptotic behaviour)

has been

given.

In this paper, we détermine the "tail"

of the distribution function in the

neighbourhood

of the

highest

excitation threshold and we discuss the

validity

of the result for the case of atomic

hydrogen.

Introduction. - Cet article fait

partie

d’un travail d’ensemble sur la theorie

cin6tique

des gaz faiblement ionises dont les electrons sont en

6quilibre

entre le

chauffage

par un

champ electrique

continu et les

pertes par collisions

elastiques

et

in6lastiques

sur des

molecules neutres

possedant n

niveaux

d’excitation;

il fait suite a une

premiere publication [1]

- que l’on

d6signera

par I - dans

laquelle

on 6tudie la

« queue » de la fonction de distribution

electronique :

on aboutit a une

expression analytique

du compor- tement

asymptotique

de la fonction de distribution

6lectronique;

cette

expression

est valable a

partir d’energies

suffisamment 6lev6es pour que l’on

puisse appliquer l’approximation

de Born sur les sections efficaces

d’excitation;

en

particulier, 1’expression

obte-

nue n’est pas valable pour des

energies

avoisinant le seuil d’ionisation.

Dans cette deuxi6me

partie,

on se propose de

compl6ter

I en reconsid6rant le

probl6me

d’un

point

de vue

plus pratique;

en

effet, l’int6r8t

de la fonction de distribution

6lectronique

reside dans le fait

qu’elle

permet le calcul de toutes les

grandeurs

macrosco-

piques : temperature 6lectronique,

conductivite 6lec-

tronique...

Dans les cas

d’applications pratiques

les

plus

courants

(champs 6lectriques moyens),

on

peut negliger

le nombre d’61ectrons dont

1’energie d6passe

de

quelques

electron-volts celle du seuil

d’ionisation;

le calcul des

grandeurs macroscopiques

necessite donc

une bonne

approximation

de la fonction de distri- bution aux basses

energies.

Dans cet article

(1),

on

donnera une m6thode

analytique

d’obtention de la

« queue » de la fonction de distribution

electronique

au

voisinage

du seuil d’excitation le

plus

eleve

(seuil d’ionisation).

On traitera dans une troisi6me

partie

le cas des

energies

inf6rieures au seuil d’ionisation.

1.

equation

vdrifide par la « queue » de la fonction de distribution. - 1.1. RAPPEL DE

L’£QUATION

RE-

DUITE GENERALE. - On

rappelle [1]

que la « queue »

fnoo (restriction dejfa

l’intervalle

d’energie (un,

+

oo)) (1)

Les notations et formules

employees

sont les

memes

qu’en

I; seules les

expressions

servant de base de

depart

aux calculs du

present

travail seront

rappel6es.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002908-9074700

(3)

v6rifie la meme

equation g6n6rale

que la fonction de distribution tout

entiere f (2) :

avec :

1.2. APPROXIMATIONS. - On se

placera

dans le

cas

particulier

suivant

qui

- on le verra ci-dessous

sur

1’exemple particulier

de

I’hydrog6ne atomique

-

repr6sente

de tres

pres

le

phenomene

a etudier

(comportement

au seuil

d’ionisation) :

a(u)

= constante = a

(vl

=

cte) (3)

et on pose :

Compte

tenu des

approximations (3)

et

(5), 1’6qua-

tion

(1) prend

la forme

simplifi6e :

avec :

On ne reviendra pas sur

l’approximation (3) deja

discut6e en I.

L’approximation

lin6aire

(5)

sur les

coefficients b s

de collisions

in6lastiques

demeure fondee

tant que l’on est au

voisinage

du seuil d’excitation us.

La

figure

1 illustre

l’approximation (5)

dans le cas

de

I’hydrogène atomique;

elle

represente

les variations des

coefficients b1 [2], [3] (raie Lyman a)

et

boo [4]

(ionisation) .

La

figure

1 montre

qu’au-dela

du seuil d’ionisation

l’approximation

liniaire

(5)

est valable avec une très

bonne

precision pour

toute

énergie

ne

dépassant pas

une certaine

énergie

uo de l’ordre de 20 e V dans le cas de

l’hydro- gène (environ 2u,).

(2) u = - 1

2

MW2 (I,

kT formule

(2)) : energie electronique

reduite par

rapport

au kT des molecules neutres.

v, (u) : frequence

de collision

élastique

électron-neutre.

M

r2o

a(u) - - m

M

2 ° 2 m (I,

formule

(4)) : importance relative V2(U)

kT

de 1’effet

Joule

et des collisions

élastiques.

(

- M

Qo -+ s( u)

(I,

formule

(5))

:

importance bs u) 2m Ql(u) (I,

formule

(5))

:

importance

relative des collisions

inelastiques

et

élastiques.

FIG. 1. - Variations de

bi(u)

et

boo(u)

dans le cas de

l’hydrogène atomique :

---- - - b1(u) ;

20132013-20132013.20132013

boo(u) ;

:

Approximations

lin6aires.

On

conçoit

ais6ment que la limite de validite de

1’6quation simplifi6e (6)

est inf6rieure a uo ; en

effet, d’après 1’6quation (1), g(u) depend (par

l’interm6-

diaire de la borne

d’int6gration

u +

us)

du compor-

tement des

coefficients bs

a des

energies

pour

lesquelles I’approximation

lineaire

(5)

n’est

plus

valable

(6ner- gies sup6rieures

a

uo).

On ne pourra confondre la solution de

1’6quation (1)

avec celle de

1’equation simplifi6e (6)

que si l’on est en mesure de r6aliser

l’in6galit6

suivante :

Au

paragraphe 3,

on d6terminera la limite des

energies

au-dessus de

laquelle

la solution de

1’6qua-

tion

(6)

n’est

plus

valable.

2.

Intdgration

par la mdthode de

Laplace [1].

-

Le

principe

de la m6thode est

expose

en I

(§2);

on

rappelle

que si G est la transform6e de

Laplace

de g,

(4)

on a les formules dites de transformation

(formule (10))

et d’inversion

(formule (11)) :

2.1. CALCUL DE G. - En

multipliant

les deux

membres de

1’6quation (6)

par e-lu du et en int6-

grant

de zero a

l’infini,

on obtient

l’equation

veri-

fi6e par la transform6e de

Laplace G( p)

de la fonc- tion

g(u) :

On resout facilement

1’6quation

différentielle

(12) qui

est

lin6aire,

du

premier ordre,

a variables

s6pa- rables ;

A 6tant une constante

d’intégration,

on

obtient :

2.2. INVERSION DE LA TRANSFORMATION DE LAPLACE.

-

a)

Recherche des

points singuliers

de

G(p).

- On doit

inverser la transform6e de

Laplace G(p)

par la for- mule d’inversion

(11) ;

il convient de rechercher les

points singuliers

de la fonction G a

gauche

du contour

FIG. 2. - Recherche du

point singulier

de G.

de

Bromwich [5];

la

figure

2 montre que la courbe

representative

des variations de la fonction :

coupe la seconde bissectrice en un seul

point

d’ab-

scisse

egale

a

- pn negative

verifiant :

On

peut

ecrire

1’expression (13)

de

G( p)

sous la forme :

avec :

Yn

repr6sente

la valeur

cp(- Pn)

obtenue en effectuant

le

d6veloppement

de

cp ( p’ )

au

voisinage

de

- pn.

En posant

p’ - - pn -E-

E,

1’expression (16)

devient :

Au numérateur de

1’expression (17),

on peut écrire :

00IIII I

Au d6nominateur de

1’expression (17) :

Compte

tenu des formules de

decomposition (18)

et

(19)

et de la formule

(14), 1’expression (17)

s’ecrit :

(5)

La formule

(20)

montre que l’on a :

Nota. - Il est intéressant de remarquer que

Yn est

3

une

uantite positive sup6rieure a 3

est la valeur

prise

par yn pour as =

0,

c’est-a-dire en l’absence de collisions

inelastiques) . Compte

tenu de la for- mule

(14),

yn s’6crit :

n M ,

La

positivité

de

y. est

6vidente sur la forme

(22) ;

elle r6sulte de

l’in6galit6 e- (In + P.) us >

1-

( pn + Po)

us.

Si on

neglige bso devant as us

dans la formule

(8) . 1), la propriete Yn > 2 3

n’est autre que la cons6- quence de

l’in6galit6 :

2

parfaitement

vérifiée pour

( pn

+

po) us

> 0.

La formule

(15)

et la

propriete y. > 0

montrent

que

le point p = - pn est a la fois point singulier

essentiel

1

= 0 et

point

de branchement

(3)

de la

fonction

1 -

=

0 et point de

branchement

(3)

de

la fonction

G ( p.)

/

(3)

En

general,

Yn n’est pas entier ; si yn etait entier, le

point p = - p,,,

serait

pole

de G.

a

intigrer

et on admet que c’est le seul

point singulier physiquement important (4).

b)

Inversion de

G( p) .

- On se trouve dans le cas

d’application

de la formule

(73)

de

1’appendice 1;

on trouve :

D’apr6s

la formule

(15),

, on

peut

ecrire :

avec :

(4)

On

n6ghge

les éven tuelles valeurs

imaginaires de p

n e(p-po) Us -1

qui annulent p + 2

as,

p - p

. On a vérifié ce

s = 1 p - PO

fait a

posteriori ; 1’expression approch6e (66) (la plus

intéressante

physiquement)

déduite de

1’expression (35)

pour les valeurs 6lev6es de Us est exactement

identique

A celle que l’on obtiendrait par resolution directe de

l’équation (6)

en

remplaçant

la bome u + u, par + oo.

En faisant le

changement

de variable

d’integration p

en

- p - Pn

dans la

premiere integrale

de

1’expression (23)

et en tenant

compte

de la formule

(26),

on obtient :

La

propriete

y. >

3/2

et la formule

(27)

montrent

que g

s’exprime

sous la forme d’une somme de deux termes

diver gents ;

on

peut

lever cette indétermination

en effectuant des

developpements

en serie enti6re de :

D’apr6s

la formule

(25) :

(6)

avec,

d’apres

la formule

(20) :

La formule

(29)

montre que

cp (-

p. -

p’)

n’est

d6veloppable

en s6rie enti6re que si l’on a

(pour p’ > 0) :

.of I . I

Or, d’après l’équivaIence

des formules

(21)

et

(22),

pn n I

la quantité

1

+ Pn + n Po - s = 1 Pn Cls + Po e-(Pn+Po) Us

est

Pn. +

P0 s

= 1

P.

+

A) positive; l’in6galit6 (30)

s’6crit done :

La

figure

3 montre, que

l’in6galit6 (31) (et

par suite

(30))

est vérifiée pour toutes les valeurs

de p’

ne

depassant

pas une certaine valeur P que l’on sait determiner.

La formule

(28)

montre donc que

H(- pn - p)

est

d6veloppable

en s6rie enti6re

pour

p P.

FIG. 3. -

Rayon

de convergence de

H(- pn

-

p) :

n - o-p’ u-,, 1

On peut donc ecrire la

premiere int6grale

de la

formule

(27)

sous la forme :

Lorsque e

tend vers

zero,

la deuxieme

integrale

de

la formule

(27)

s’ecrit :

Comme sin

(I

+ m - Yn +

1) 7t == (- 1)1+m

sin 7tYn, la

comparaison

des formules

(33)

et

(34)

montre que les termes en e de la formule

(27) disparaissent

et la

« queue »

g.. (u) (5)

peut s’6crire :

H est donne par les formules

(28)

et

(29),

, Yn par la formule

(21)

et P en

egalant

les deux membres de

(31) ( fig. 3).

(5)

Seule la restriction de la fonction

g(u)

a l’inter-

valle

(un,

+

oo)

a une

signification physique

et

repre-

sente la « queue » gnoo

(u) [1].

(7)

Nota. - Si

y. est

entier

(cas exceptionnel),

on

retrouve

1’expression

donnee par le calcul des r6- sidus

[5] :

3. Limite de validitd de la fonction

g(u).

-

D’après

le

paragraphe 1,

la fonction

repr6sent6e

par la for- mule

(35)

n’est valable que si

l’in6galit6 (9)

est vérifiée.

Le coefficient

po bs(u’)

6tant

toujours compris

entre 0

et as u’ -

ocs, l’in6galit6 (9)

est a

fortiori

vérifiée si :

8

c’est-a-dire :

soit

(en

confondant

ocs

avec as

U,) :

Des considerations d’ordre

physique

vont

permettre

de

majorer

le

premier

membre de

l’in6galit6 (40)

par

une

expression

calculable

analytiquement.

On notera

go(u)

la fonction que l’on obtiendrait si le coefficient

bs (u)

etait

6gal

a sa valeur r6elle

( fig. 1)

pour u u. et constant et

egal

a

b, (it,,)

pour

u > un; la

figure

1 montre que, pour u + Mg > u’

> u > u., on a

bs (u’)

>

bs (un) ;

il r6sulte -

compte

tenu de la formule

(6)

- que l’on a pour u > u. :

En

particulier, l’inégalité (41)

sera réalisée dans le

cas ou l’on a simultanément pour u > Un :

I , - / , /..11"’"

La

r6ciproque

n’est pas

toujours vraie; l’in6ga-

lit6

(41)

n’entraine pas

obligatoirement

les deux in6-

FIG. 4. -

Importance

des collisions

in6lastiques

sur la chute de la fonction f.

FiG. 5. -

Importance

des collisions

inelastiques

sur la chute de la

fonction 9 -B/U’

galites (42)

et

(43). Cependant,

de nombreuses etudes

numeriques [6], [7], [8], [9], [10],

ont montre que la fonction de distribution chute au-dela du

premier

seuil

d’excitation u1 et ceci d’autant

plus

slvirement que les colli- sions

inelastiques

sont

plus importantes ;

les

figures

4 et 5

(8)

sch6matisent

respectivement

pour

f

et

glilu

ce fait

deja

bien connu : la

fonction f (ou 9!/Vu)

etant nor-

malis6e,

il

correspond

un fort

depeuplement

des hautes

energies (u

>

ul)

au

profit

des basses

energies (u ul).

Or,

il r6sulte de la d6finition

de go

que les coeffi-

cients b,,

relatifs a go sont pour toutes les

energies

inf6-

(6 )

La seule restriction est que la

quantite 2po

u + 8wn - 6 soit tr6s

sup6rieure

a l’unite

[1] ;

6tant donne la valeur 6lev6e

(fig. 1) prise

par

bl(un),

on est

toujours

dans ce

cas pour les valeurs

classiques

du

champ electrique (c’est-a-dire

po pas

trop

faible,

propriete impos6e

par

l’in6galit6 (44)

et v6rifiable a

posteriori

sur

l’inégalité (54) ) .

rieurs ou

egaux

aux

coefficients bs

relatifs a g ; par

suite,

la

figure

5 montre que les

in6galit6s (42)

et

(43)

sont v6rifi6es pour u > un et

l’in6galit6 (40)

est a

fortiori

vérifiée si :

On montre en I que le

rapport qui figure

au

premier

membre de

l’in6galit6 (44) peut

etre

major6

par

1’expression (6) :

avec :

Pour u uo,

1’expression (45)

est

majoree

par

1’expression :

Enfin,

en

majorant

u’ par u + us dans

l’int6grale

et

en

remplaqant

as

par po as (formule (7)),

on arrive au

fait que

l’in6galit6 (44)

est a

fortiori

vérifiée si on a :

On montre en I que :

lorsque :

et :

(9)

L’int6grale figurant

dans le

premier

membre de

l’in6galit6 (48)

se ram6ne au

type (49)

en

posant :

-

L’in6galit6

a verifier s’6crit donc :

on

approchera w n- 1

et

co, - 3

p ar wn.

(8) .

On

approchera

wn

4

et wn

4

par wn

(8)

pour u uo,

l’in6galit6 (52)

est a

fortiori

vérifiée

pour :

n

Les calculs bases sur

l’approximation (5)

n’auront

un ’sens que s’ils sont au moins

capables

de

repr6senter

la

fonction g

exactement au

seuil,

c’est-a-dire pour

u = un; il faudra donc que le

champ electrique

v6rifie

(7 )

Les

inegalites (50)

et

(51)

sont

parfaitement

verifLees avec les valeurs de wn

employees,

pour des valeurs

de Po

tout a fait

classiques.

(8)

On

peut

facilement v6rifier que :

- par l’intermédiaire de

po

-

l’in6galit6 (53)

dans

laquelle

on a fait u

6gal

a u..

L’6quation (6)

est alors certainement valable au

seuil u. a moins de 10

% pres

si

po

v6rifie :

,- ,--

Par

exemple,

si l’on considère un

plasma d’hydrogène

dont les neutres sont a la

température

T et

représentés par

un modèle

atomique

réduit aux trois seuls

niveaux, fondamental,

2P et ionisation

(a1 N

18

eV-1;

an N 10 eV-1

d’après

la

figure 1), po

ne devra

pas

descendre en dessous de

0, 32 k Tev.

On

rappelle

que l’on a

[1] :

1

1 en r6sulte que la

fonction reprisentie par

la

for-

mule

(35)

sera

acceptable

a moins de 10

% pres

au seuil Un a condition que

EoJno

ne

dipasse pas

environ 2 X 10-20

VJm. m3 ; ainsi,

si les neutres sont

a

la

pression atmosphérique (no -

1025

m-3),

on devra limiter le

champ ilectrique

a des

valeurs

infirieures

a 2 X 105

VIM.

11 est maintenant intéressant de connaitre la limite de validité de

1’expression (35)

pour

po quelconque

mais

supérieur

à la valeur déterminée par

l’inéga-

lit6

(54). L’inégalité (54)

montre que

l’expression (35)

est valable a moins de 10

% pres

si l’on a :

On

peut

montrer que, dans le cas

numerique

envi-

sage precedemment,

la limite u varie entre les valeurs de

13,6

eY et

18,2

eV

lorsque po

varie entre

0,16

et 1

(pour

kT =

0,5 e V).

4.

Expression approchde

de gnoo. - il resulte de

1’inegalite (54)

que e?0uS est en

general

tres inferieur

a 1’unite et que 1’on peut

a fortiori negliger

e-(Pn+P)us

dans

1’expression (14) ;

on trouve :

On va montrer que

l’in6galit6 (54)

entraine que, pour

p’

>

0, 1’expression (29)

est tres bien

approch6e

par la formule :

On devra donc montrer que les deux

expressions :

(10)

et : o o

sont tres inferieures a 1’unite

pour p’ a

0

quelconque.

1 - e-P’us

Comme 1-

e-p’ us

1 et , Us, il suffit

de montrer :

fi

Le

premier

membre de

l’inégalité (61)

est

toujours

inférieur à

E poasun e-{Pn +Po> Ul;

en

remplaçant Pn

ip. + Po

par sa valeur

approchée (59), l’in6galit6 (61)

sera

a fortiori

v6rifi6e si :

ou bien encore,

puisque :

Dans le cas

numerique envisage precedemment (p, Z 0,32 kTev), la quantite v p, a, n s=1

u, est

sup6-

rieure a

24,5

et la

proposition (61)

se trouve tres lar-

gement demontree.

En

reportant 1’expression approchee (60)

dans la

formule

(28),

on obtient :

Les deux formules

(60)

et

(64)

montrent que le rayon de convergence P de la fonction

H(- pn - p’)

est tres voisin de

2p.

+

po;

en

posant :

La fonction gnoo

(formule (35)) prend

la forme

(en

faisant le

changemetit

de variable

d’int6gration P = (2Pn

+

po) t) :

D’après

la formule

(82)

de

l’appendice 3,

la for-

mule

(66) s’exprime

A I’aide de la fonction de Kum-

mer

[11] ;

on

distingue

Ie cas ou 1 - 1

p . + -

4 est

négatif

et Ie cas ou l- p.

+ 4 est positif (1) (la

(9)

On

rappelle

que Pn est

supérieur A 3

2.2

a)).

formule

(83)

de

1’appendice

3 montre que dans ce dernier cas on connait une

representation integrale

de

M);

1 en notant

E -1

la

partie

entière de 1

4

Pn -

4,

on obtient une ecriture

equivalente

de la

formule

(66) :

(11)

En intervertissant les

signes E et du quatrieme

terme de

(67),

on obtient

(10) :

Ainsi 6crite

(formule (68)),

la derni6re forme de gnoo

pr6sente 1’avantage

de ne

plus

contenir de series à sommer, mais

simplement

des

integrales

d6finies de fonctions

simples

et une somme finie de fonctions de Kummer

[11].

Nota. - Si Yn est

entier,

gnoo est donn6e par la formule

(37) qui

devient :

(10)

La forme

(68)

montre que Ie

quatrième

terme ne

pose pas de

probl6me

de convergence pour la borne 0;

en effet,

lorsque t

tend vers 0,

l’équivalent

du terme à

int6grer

est

proportionnel

A t

E (pn + ) - 4B

( Pn +

4/

Conclusion. - On a

remplacé

la résoIution d’une

equation

non locale dans

1’espace

des

energies (for-

mule

(1))

par un

probl6me

de calcul

numerique :

calcul de sommes finies et

d’integrales

définies

(for-

mule

(68)).

Avant de donner des résuItats

num6riques,

on devra

r6soudre

completement

le

probl6me

de la determina- tion

de f;

un

prochain

article consacr6 a 1’etude

de f

aux basses

energies (u

C

un)

fera suite a cette etude.

APPENDICE

1

Formule

d’inversion

de la transformée de

Laplace

avec un

point

de branchement. Les

singularit£s

de

G( p)

sont rdduites a un

point

de branchement

pour p = - pn

avec

1 =

0 et G vdrifle le lemme de Jordan

[5]

( pn) (appendice 2).

La fonction

G(p) change

de determination au

point p = - pn;

on passe par continuite de l’une a 1’autre des determinations si

p

se

d6place

sur un circuit

entourant le

point p = - pn;

ce circuit

peut

etre celui de la

figure

6 par

exemple [1], [5].

(12)

I

FIG. 6. - Circuit entourant le

point

de branchement

Dans les calculs

qui suivent,

il sera

toujours

sous-

entendu que le rayon du contour

d’integration

est

infini;

le rayon du cercle de

centre p = -p.

a une valeur e: que l’on devra faire tendre vers zero.

La fonction G

n’ayant

pas de

poles

a l’int6rieur du contour de la

figure 6,

on a :

Comme on se

place

dans le cas ou le rayon du

grand

cercle est

infini,

on a

d’apr6s

le lemme de

Jordan [5] :

Compte

tenu des

6galit6s (71),

on obtient :

G+i(p) repr6sente

la determination de

G(p)

pour

laquelle

la

partie imaginaire de p

est

positive

et

G-i(p)

la determination pour

laquelle

elle est

negative.

On

peut

aussi ecrire :

APPENDICE 2

La fonctions

G(p)

vdrifle le lemme de Jordan

[5].

- On veut montrer que

G(p)

tend uniformément

vers zero

lorsque lpl I

tend vers

l’infini,

c’est-a-dire :

D’apr6s

la formule

(13), G(p) peut

s’6crire :

avec :

L’int6grale figurant

dans la formule

(75) peut

8tre calcul6e a 1’aide de deux

integrales

dont les elements diff6rentiels sont reels en

posant :

On obtient :

On 6value un

6quivalent

de

l’intégraIe (77) lorsque I p tend

vers l’infini en faisant

tendre n

vers ± oo et

en

laissant § fixe;

on obtient :

APPENDICE 3

Fonction de Kummer

[11].

- La fonction de Kummer

[11]

est definie par :

(13)

On en deduit pour oc different d’un entier

negatif : Lorsque

oc est

positif, 1’expression (82)

admet la

representation integrale

suivante

[11] :

BIBLIOGRAPHIF,

[1]

PEYRAUD

(N.), J. Physique,

1968, 29, 201.

[2]

BURKE

(P. G.),

TAYLOR

(A. J.),

ORMONDE

(S.)

et

WHITAKER

(W.),

Vth International Conference on

the

physics

of electronic and atomic collisions,

Leningrad,

USSR,

July

17-23, 1967

(abstracts

of

papers),

p. 368.

[3]

OMIDVAR

(K.),

Vth International Conference on

the

physics

of electronic and atomic collisions,

Leningrad,

USSR,

July

17-23, 1967

(abstracts

of

papers),

p. 440.

[4]

DELCROIX

(J. L.), Physique

des

plasmas,

tome 2,

Dunod

(1966).

[5]

PISOT

(C.),

Cours de

Mathématiques,

Paris, 1961.

[6]

HOLSTEIN

(T.), Phys.

Rev., 1946, 70, 367.

[7]

DREICER

(H.), Phys.

Rev., 1960, 117, 343.

[8]

ENGELHARDT

(A. G.)

et PHELPS

(A. V.),

Phys. Rev., 1964, 133, A 375.

[9]

SÉGUR

(P.),

Calcul de fonctions de distribution en

énergie

des électrons dans les gaz faiblement ionisés, Thèse, Toulouse, 1966.

[10]

CÉSARI

(C.),

Distribution des

énergies électroniques

dans un

plasma

faiblement ionisé.

Rapport

CEA,

R 3165, 1967.

[11]

ABRAMOWITZ

(M.)

et STEGUN

(I. A.),

Handbook

of mathematical functions.

Références

Documents relatifs

Effet d’un champ électrique extérieur sur les spectres excitoniques de première classe. - On a suggéré que les deux séries excitoniques apparte-.. naient à la

- Variations de l'intensité I du courant traversant la cellule photoélectrique en fonction de la valeur E du champ électrique régnant à la surface de la

Le présent travail dont le thème est «Influence de la nature du sol et de la topographie sur la distribution spatiale de Julbernardia seretii (De Wild) Troupin et de

Dire qu’il existe un plan de symétrie dans la distribution des charges, c’est dire que s’il existe une charge q en un point M de l’espace, alors il existe la même charge q au

- Le courant débité par une cellule à gaz à cathode plane est notablelnent augmenté par un champ magnétique uniforme perpendiculaire au plan de la cathode.. Pour

La divergence du champ électrique associé à une distribution de charges ponctuelles est donc nulle en tout point de l’espace distinct d’un point où se trouve une charge.. III

III.2.2 Déterminer la fréquence de rotation du moteur si et le couple utile moteur T u1 pour un réglage de la pression d'air comprimé à 7 bars. III.2.3 En déduire la

Ils sont ensuite émis sans vitesse par la source S, puis accélérés par un champ électrostatique uniforme qui règne entre S et P tel que.. U sp