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Action d'un champ électrique sur un gaz faiblement ionisé. I. Influence des collisions inélastiques sur la « queue » de la fonction de distribution électronique : comportement asymptotique

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(1)

HAL Id: jpa-00206637

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206637

Submitted on 1 Jan 1968

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Action d’un champ électrique sur un gaz faiblement ionisé. I. Influence des collisions inélastiques sur la “

queue ” de la fonction de distribution électronique : comportement asymptotique

Nelly Peyraud

To cite this version:

Nelly Peyraud. Action d’un champ électrique sur un gaz faiblement ionisé. I. Influence des collisions

inélastiques sur la “ queue ” de la fonction de distribution électronique : comportement asympto-

tique. Journal de Physique, 1968, 29 (2-3), pp.201-211. �10.1051/jphys:01968002902-3020100�. �jpa-

00206637�

(2)

ACTION D’UN

CHAMP

ÉLECTRIQUE

SUR UN

GAZ FAIBLEMENT IONISÉ

I. INFLUENCE DES

COLLISIONS INÉLASTIQUES

SUR

LA

«

QUEUE »

DE LA FONCTION DE

DISTRIBUTION ÉLECTRONIQUE :

COMPORTEMENT

ASYMPTOTIQUE

Par NELLY

PEYRAUD,

Laboratoire de Physique des Plasmas, Faculté des Sciences, 9I-Orsay.

(Reçu

le 20

février 1967.)

Résumé. 2014 On considère un

plasma homogène,

faiblement ionisé et

optiquement

mince

pour toutes les transitions ; on se propose d’étudier la fonction de distribution

électronique qui

résulte de

l’équilibre

entre le

chauffage

par un

champ électrique

continu et les pertes par col- lisions

élastiques

et

inélastiques

sur des molécules neutres

possédant n

niveaux d’excitation.

Dans ce

premier

article, on donne une méthode

analytique

d’obtention de la

partie isotrope

de la fonction de distribution

électronique

au-delà du

plus

haut seuil d’excitation,

lorsque

les

sections efficaces de collisions

élastiques

et

inélastiques

sont

représentées

par un schéma

simple

dont on discutera la validité.

Dans un article ultérieur, on étudiera le

problème complet

de la fonction de distribution

électronique

en considérant le cas des

énergies

inférieures au

plus

haut seuil d’excitation.

Abstract. 2014 A

homogeneous plasma, weakly

ionised and

optically

thin for all transitions, is considered ; we set out to

study

the electron distribution function

resulting

from the balance

between

heating by

a static electric field and losses

by

elastic and inelastic collisions on neutral molecules with n excitation levels. In this first paper, we

give

an

analytic

method for

obtaining

the

isotropic

distribution function for

énergies higher

than the upper threshold, when the cross sections for elastic and inelastic collisions are described

by

a

simple diagram,

the

validity

of which is discussed.

In a further paper, we propose to

study

the whole

problem

of the electron distribution function

by considering energies

lower than the upper threshold.

Introduction. - En th6orie

cinétique

des gaz ioni-

s6s,

le

probl6me

de la determination de la fonction de distribution

6lectronique

est

important;

sa reso-

lution permet en effet le calcul de toutes les

grandeurs macroscopiques [1]

:

temperature 6lectronique,

conductivit6

electronique...

Ce

probl6me

a

deja

fait

l’objet

de nombreux tra- vaux : on a 6tudi6 la

partie isotrope

de la fonction de distribution

6lectronique

des gaz faiblement ioni- ses

[2], [3],

en

presence

d’un

champ 6lectrique lorsque

les interactions des electrons avec les autres compo- santes du gaz se r6duisent aux collisions

elastiques

electron-neutre.

En

fait,

une theorie

plus approfondie [4], [5]

montre

que dans de nombreux cas les collisions

élastiques

sont

loin d’8tre dominantes et que 1’on doit tenir compte des collisions

in6lastiques [4], [5].

Le but de ce travail est de

g6n6raliser

les theories

pr6c6dentes [3]

au cas ou il y a

superposition

des collisions

ilastiques

et des collisions

inilastiques.

En

effet, l’équation qui

donne la

partie isotrope

de la distribution 6lectro-

nique [1]

est

généralisable

du fait que les

harmoniques sph6riques

sont fonctions propres de

l’op6rateur

de

collisions

in6lastiques [6] (et

de

l’op6rateur

de colli-

sions

elastiques [3]).

Le

plasma

sera

supposé faiblement

ionisé et soumis a

un

champ ilectrique

continu

Eo.

D’autre

part,

on suppo-

sera le

plasma optiquement

mince

pour

toutes les

raies;

les

molecules neutres peuvent alors exister dans le niveau fondamental de

population no

et dans n niveaux

excites de

population negligeable;

par

suite,

les colli- sions

superélastiques

sont

n6gligeables (1)

et les seules collisions

in6lastiques importantes

sont celles

qui

cor-

respondent

aux n excitations

possibles

du niveau

fondamental.

(1)

Cette

approximation

exclut le cas d’atomes

poss6-

dant des niveaux metastables.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002902-3020100

(3)

La

partie isotrope lJ.oo(w, t)

v6rifie donc

1’equation [1], [6] :

avec :

vl = no

Q 1 ( w)

w;

Q,1:

section efficace totale de transfert de la

quantite

de mouvement pour les collisions elas-

tiques electron-neutre;

T :

temperature

des neutres

supposes

en

e q uilibre t ermo ynamlque; 2 mw 8

:

6nergie

d’excitation du niveau fondamental note 0

vers le niveau d’excitation s ;

Qo-+ s

est la section efficace totale

correspondante.

L’equation (1)

n’est autre que la traduction math6-

matique

terme a terme du bilan suivant :

Variation de cxo, =

chauffage par effet Joule

+

pertes

par collisions

ilastiques

ilectron-neutre +

gains par

collisions

inilastiques

ilectron-neutre +

pertes par

collisions inilas-

tiques

electron-neutre.

On s’intéresse a la resolution de

1’6quation (1) lorsque ocoo

= 0 de maniere a obtenir la

partie isotrope

de la fonction de distribution

6lectronique qui

r6sulte de

1’6quilibre

entre les

pertes

par collisions

élastiques

et

in6lastiques

et le

chauffage

par effet

Joule.

Ce

probl6me

a

deja

fait

l’objet

de diverses resolutions

num6riques [4], [5],

ainsi que de conside-

rations

math6matiques [7], [8],

sur

l’analyse

des

equations

differentielles aux « differences finies ».

Dans cet

article,

on expose une m6thode de d6ter- mination purement

analytique

de ctoo pour des

energies superieures

au

plus

haut seuil d’excitation en faisant

une

approximation

sur les sections efficaces de colli- sions

élastiques

et

in6lastiques;

cette

approximation

est ensuite discut6e.

1.

Équation

vérifiée par la solution stationnaire. - 1.1.

EQUATION

REDUITE. - On obtiendra une

6qua-

tion sans dimension en

posant :

L’équation (1) prend

la forme réduite :

La forme

(6)

fait

apparaitre l’importance

relative

de 1’effet

Joule

et des collisions

élastiques

dans les

termes en a, et

l’importance

relative des collisions

in6lastiques

et des collisions

élastiques

dans les termes

en

b8.

On

peut

obtenir une

equation 6quivalente

a

1’6qua-

tion

(6)

en

l’int6grant

sur l’intervalle

(u,

+

oo) ;

en

tenant

compte

de la convergence de

f(u)

vers zero

lorsque

u tend vers l’infini

(convergence plus rapide

que

n’importe quelle puissance

de

llu),

on obtient :

L’équation

diff6rentielle non locale

(6) compl6t6e

par la condition de convergence

de f est 6quivalente

a

1’6quation integro-differentielle (7).

1.2. AUTRE FORME DE

L’PQUATION

REDUITE. -

Lorsqu’il n’y

a pas de collisions

in6lastiques (b,

=

0),

on retrouve la solution

classique

de

Margenau [2] :

11 est

logique

de factoriser des maintenant le terme

fonction

inconnue g

reli6e

a f par

la relation

(8) :

(4)

L’équation (7)

est donc

6quivalente

a

1’6quation (9) :

La forme

(9) possede l’avantage

de grouper tous les effets collisionnels en un seul et meme terme

(troisième terme).

1.3.

EQUATION

VERIFIEE PAR LA « QUEUE >> DE LA

FONCTION DE DISTRIBUTION. -

L’équation (9)

est

valable

quelle

que soit

1’energie

u; dans cet

article,

on ne s’intéressera a r6soudre

1’6quation (9)

que pour u

appartenant

a l’intervalle

(un,

+

oo) (u.

=

6nergie

d’excitation du

plus

haut

niveau),

c’est-a-dire pour les « hautes

energies » (2) (bs(u’)

=1=

0) ;

on

noterafnoo

et gnoo les restrictions

respectives de f

et g a l’intervalle

(u.,

+

oo) ; fnoo repr6sente

la « queue » de la fonction de distribution.

1.4. APPROXIMATIONS. - On se

placera

dans le cas

particulier

suivant :

L’approximation (10)

concernant

a(u)

revient a dire

(formule (4))

que la

frequence

de collision

elastique

électron-neutre vi est constante;

1’experience

montre

qu’elle

est

pratiquement toujours

fond6e pour les

energies superieures

au

premier

seuil d’excitation u,

[1],

donc

a fortiori

pour u > un. A titre

d’exemple,

pour

l’hydrogène atomique,

les

graphiques

obtenus par

différents auteurs

[9]

montrent que

Qi ilu

est

prati- quement independant

de

l’énergie

et vaut

(3) :

Au

sujet

de

F approximation (11),

on a

repr6sent6

,-

fonction de

1’6nergie

pour 1’excitation de la raie

Lyman-oc

de

l’hydrogène [1], [9]. b 8 part

d’une valeur finie au seuil

[10]

pour effectivement finir par

se saturer aux tres hautes

energies

a une valeur

6gale

(2)

L’étude de la fonction de distribution aux « basses

energies

»

(inférieures

au dernier seuil

d’excitation)

fera

l’objet

d’un article ult6rieur.

(3)

Ces auteurs donnent en fait les variations de la section efficace totale

Qo ; Qo

differe de

quelques

pour cent de la section efficace

Ql ;

6tant donne

1’approgima-

tion

(10)

valable elle aussi a

quelques

pour cent

pr6s, il n’y

a aucun inconvenient a confondre

Qo ýu et Ql d1

FIG. 1 - - Variations de

bs(u)

pour l’excitation de la raie

Lyman-Alpha

de

l’hydrogene.

a 286.

L’approximation (11)

sera donc certainement suffisante pour

representer

le

comportement asympto-

tique defnoo

a condition de

choisir bs 6gal

au maximum

atteint par le coefficient

bg(u)

reel

(dans

ce cas

286);

au

paragraphe 3,

on d6terminera la limite des

energies

en dessous de

laquelle 1’approximation (11)

n’est

plus

valable.

Compte

tenu des

approximations (10)

et

(11), 1’equation (9) prend

la forme

simpli£iée :

2.

Intdgration

par la mdthode de

Laplace.

- On cherchera la solution de

1’6quation (13)

pour u

appartenant

a l’intervalle

(0, oo) ;

on note g sans indice cette

solution;

seule la restriction

de g

a l’inter-

valle

(un, oo)

a une

signification physique

et

repre-

sente gnx-

On resout

1’equation intégro-différentielle (13)

en

employant

la transformation de

Laplace [11].

La fonction de la variable r6elle u, nulle pour u 0

et satisfaisant a des conditions restrictives conve- nables

[11],

fait

correspondre

la fonction

holomorphe G(p)

de la variable

complexe p

d6finie par

l’int6grale :

Si on sait calculer

G,

on pourra connaitre

g(u)

par la formule d’inversion

[11] :

Le contour

d’intégration

de la formule

(15)

est

represente

par la

figure 2;

il doit laisser toutes les

singularites

de G a sa

gauche.

(5)

FIG. 2. - Contour

d’intégration

de l’inverse de

Laplace.

Cette m6thode

remplace

donc la resolution d’une

equation

differentielle par deux autres

probl6mes : a)

Résolution d’une nouvelle

iquation

en G obtenue en

multipliant

les deux membres de

1’equation (13)

par e-vu du et en

integrant

de zero a l’infini.

b)

Calcul d’une

integrale :

On determine

l’originale

de

Laplace

par la formule d’inversion

(15) qui repre-

sente une

int6grale

calculable par la m6thode des residus

[11].

La m6thode

expos6e

n’a d’int6r6t que si 1’ensemble des deux

probl6mes a)

et

b)

est

plus simple

que le

probleme

initial.

n’est pas entier et le rapport :

est

grand

devant l’unit6

[1] ;

on a donc :

2.1. CALCUL DE G. - On

int6gre

par

parties

le

terme en

dg/du

et on tient compte de la formule de transformation suivante :

On obtient :

On r6sout facilement

l’équation

différentielle

(17) qui

est

linéaire,

du

premier

ordre à variables

sépara- bles ;

on trouve :

G (p) = A "P [B (p) ] (19)

A est une constante

d’intégration,

et :

2.2. INVERSION DE LA TRANSFORMATION DE LAPLACE.

- On doit inverser la transform6e de

Laplace G(p)

par la formule d’inversion

(15);

il convient de recher- cher les

points singuliers

de

G( p)

a

gauche

du contour

de la

figure

2. Les formules

(19)

et

(20)

montrent

que

G(p)

peut s’6crire :

La formule

(21)

et la

propriete (24)

montrent que le

point p

= 0 est

point

de branchement de la fonc- tion

G( p)

et c’est le seul

point singulier ;

on

peut

donc

appliquer

la formule

(62)

de

1’appendice I;

on trouve :

(4)

Si wn = 0, les calculs ne

s’appliquent

pas exacte- ment de la meme maniere car le

point

de branchement p = 0 est tel que

1/G(0)

= 0 ; dans le calcul effectu6

en

appendice,

il faut tenir

compte

de la contribution de

l’intégrale (60)

sur le

petit

cercle DF, ; cette contribution est d’ailleurs infinie mais elle compense exactement la

divergence

a la borne 0 de

l’int6grale prise

sur CD. On

trouve que g varie comme

du

et par suite f est la distri-

bution de

Margenau :

(6)

En posant :

on obtient :

La formule

(26)

montre

que f(u)

est le

produit

de

deux termes :

M

a)

Le terme

classique : fMarg

= ue- P,, - = ue 1 + a

(fonction

de

Margenau [2]) qui

decrit la distribution

6lectronique

en l’absence de collisions

in6lastiques;

ce terme ne fait intervenir que

l’importance

relative

de 1’effet

Joule

et des collisions

élastiques (terme a).

b) Une fonction de

u non constante :

Cette fonction

repr6sente

un

couplage

entre les

impor-

tances

compar6es

de

l’effet Joule

et des collisions

élastiques

d’une

part,

et des collisions

inilastiques

et

élastiques

d’autre

part.

Ainsi

presentee,

la formule

(26)

ne

permet

pas d’evaluer

analytiquement

ce terme de

couplage;

on

s’int6ressera donc au

paragraphe

suivant a donner une

expression analytique

tres

approch6e

de la for- mule

(26).

2.3. EXPRESSION APPROCHEE DE

fnoo.

- A une

constante

multiplicative pres :

(5)

Si wn

- 3

est entier > 0, la méthode de la trans- f ormation de

Laplace

ne donne que la solution banale g = 0 ; elle se révèle

impuissante

dans ce cas a deter-

miner g. On admettra facilement que la solution

(26)

tronvé.; pour 2 wn

- 3

2 non entier est encore valable pour

On tiendra compte de la formule de

decomposition

suivante :

La forme

(30) pr6sente I’avantage

de mettre en

evidence la fonction

E1(z)

=

f +oo

z

20132013

.y

dy

dont les

variations en fonction de z sont tabul6es

[12].

Compte

tenu de la formule

(30), y , (x) (formule (29))

s’6crit :

La

figure

3

repr6sente

les variations de

h(z) [12]

en fonction de z.

FIG. 3. - Variations de

h (z) .

La

figure

3 montre que, des que

po us

atteint une valeur que l’on d6terminera :

- d’une

part :

- d’autre

part :

L’in6galit6 (33)

suppose :

L’approximation (34)

suppose :

et est a

fortiori

vérifiée pour :

(7)

Or : o o

L’approximation (34)

est donc tres

largement

veri-

fiee si :

e-P-us Log Po us. (39)

Po Us

11 r6sulte des

in6galit6s (35)

et

(39)

que les

approxi-

mations

(33)

et

(34)

sont tres

largement

fond6es des que

Po Us dipasse

environ trois unitis. A titre

d’exemple,

pour la raie

Lyman-oc

de

l’hydrôgène,

us = 100 pour kT N

0,1 eV;

les

approximations (33)

et

(34)

sont v6rifi6es des que

po Z 3/100,

c’est-a-dire pour des valeurs courantes du

champ 6lectrique applique.

D’apres (33)

et

(34),

la formule

(31) prend

alors

la forme

approch6e :

CPs(x)- (E1 (1)

-

0,8) (1- e-Po Us)

- Log [ po us (x -E- 1 ) ] . (40)

Par

suite, d’apr6s (28), (40)

et

(22),

on obtient :

n

"

/ 1

Bi

/ 1

bs n (x) r enfE,(1)-0,81

03A8

s = 1 Po Us 11 1 bs S - 1 J x + 1

bs

f -- e cOn[E,(I)-0.81 s =1 JY " 1 Po Us 1 bs 1 x + 1

.

(41)

En

supposant

donc que

po us > 2,

la formule

(41)

montre que

. (x)

varie

approximativement

comme

D’apr6s

les formules

(75)

et

(77)

de

1’appendice

III :

On a vu aux

paragraphes

1.4 et 2.2 que wn est

grand

devant

l’unit6;

par

suite,

la

quantite :

est

grande

devant l’unité et le

d6veloppement asymptotique (78) (appendice III)

est

applicable

I

lement donner de la « queue » de la fonction

fnoo (formule (26)) 1’expression approch6e :

JMarg(u) repr6sente

la fonction de

Margenau (§ 2 . 2 . a) ) et (D (u)

est le terme du au

couplage

entre

les collisions

élastiques

et

in6lastiques;

ce deuxième

terme tend vers une constante

lorsque b,

tend vers zero.

3. Limite de

l’approximation b,

= constante. - Pour u tr6s

grand,

on a vu

(fig. 1)

que

l’approximation bs

= cte est tout a fait

justifi6e.

11 est int6ressant maintenant de connaitre la limite des

energies

en

dessous de

laquelle l’approximation (11)

n’est

plus

valable

(s) ; la

fonction

g(u)

calcul6e au

paragraphe

2. 3

(6)

Dans ce

paragraphe, 1’approximation (10)

v, = cte est

supposee

verifi6e

(§ 1.4).

(formule approch6e (43))

v6rifie indifferemment l’une

ou 1’autre des

equations (9)

et

(13)

a condition que le

rapport

R d6fini comme suit soit tres inferieur a l’unit6 :

(8)

La

fonction g

est d6finie par les formules

(43)

et

(78) (appendice III)

et est telle que pour

D’apr6s

les formules

(42)

et

(76), (78) (appendice III) :

Admettons tout d’abord que Ie coefficient

b, (u) peut

6tre

repr6sent6 analytiquement

par une fonction du

type :

Et la

figure

1 montre que dans le cas

particulier

de la raie

Lyman-a

de

l’hydrogène,

la

repr6senta-

tion

(50)

est satisfaisante avec les valeurs suivantes des

paramètres :

Alors, compte

tenu des relations

(48), (49)

et

(50),

on obtient une

majoration de Rs (7) :

(7)

Les

approximations

sont

justifiees

par le fait que les

quantités 8wn

+

2pou

et

p, u

sont tres

superieures

a l’unité.

(9)

D’apr6s l’approximation (85)

de

1’appendice IV,

il vient

(compte

tenu de

2Às po) (1) :

D’ou, finalement, 1’expression

de la

majorante

de R :

Soit encore, en utilisant

(50)

et

(22),

avec

po us >

2 :

Si on consid6re par

exemple

un mod6le

atomique

reduit a deux niveaux

(bs

-

bso ^-

wn. et R =

R,), l’in6galit6 (53)

s’6crit :

Conclusion. - Une m6thode de resolution nume-

rique

donnerait la forme r6elle de la fonction de distribution pour toutes les

energies [4], [5], [8].

Cependant,

la

pr6sente

resolution

analytique (bien qu’elle

soit

inapte

a

représenter fnoo

au

voisinage

du

seuil d’excitation

u.) possede

deux avantages :

- D’une

part,

elle pose

plus

clairement la structure

du

probl6me :

le fait de traiter un cas

particulier simple

mais bien d6fini

permet

une meilleure com-

prehension

des m6thodes

d’analyse appropri6es.

- D’autre part, elle exhibe

la forme analytique

exacte

du

comportement asymptotique

de la « queue »

fnoo (for-

mules

(26)

et

(44)) qui

n’est autre

qu’un

des aspects de

l’ approximation de

Born sur les sections

Ifficaces

de

collision

inilastique.

On aura donc certainement :

II en résulte que, dans le cas de la raie

Lyman-cx

de

L’hydrogene,

la « queue » de

la fonction

de distribution est

déjà

bien

représentée par

la

formule (44)

a condition que

l’inergie dipasse

environ 100 eV

(pour

kT =

0,1 eV) (8).

par

bs - bs(uo),

on uo = yun et y > 1 reste a d6ter- miner. Il vient alors, en utilisant

1’equation (13) :

Comme Us us + 1 entraine

I S I S + 1, on peut majorer

Ie

rapport

du deuxième membre de

l’inégalité (57)

par :

(1)

Voir note page

pr6c6dente.

(8)

Plus

généralement,

on

peut

essayer de

majorer

le

rapport

R a 1’aide de la vraie fonction

bs(u)

en

remplaqant bs

-

bs(u’)

sous le

signe

au numerateur de

Rs

par la

(cf. equation (54)) ; comme P,

tend vers zero

quand u

tend vers l’infini, on

peut

estimer y pour que le

rapport

R

soit assez

petit.

L’intérêt de cette m6thode est que

l’hypoth£se

Po

S N 2 (§ 2 . 3)

n’est pas n6cessaire.

(10)

Remerciements. - L’auteur remercie M.

Cotsaftis,

du Commissariat a

l’Energie Atomique,

pour les ameliorations

importantes qu’il

a

permis d’apporter

a cet article.

APPENDICE

I

Formule d’inversion de la transformée de

Laplace

avec un

point

de branchement. Les

singularit£s

de

G( p)

sont rdduites a un

point

de branchement pour

p =

0 avec

1

# 0 et G vdrifle le lemme de

G(0)

Jordan

[11] (appendice II).

- La fonction

G(p) change

de determination au

point p

=

0;

on passe par continuite de l’une a 1’autre des determinations

si p

se

d6place

sur un circuit entourant le

point p

=

0;

ce circuit

peut

etre celui de la

figure

4 par

exemple;

on a ainsi construit une fonction G

holomorphe

dans

le domaine de la

figure

4

[11].

Dans les calculs

qui suivent,

il sera

toujours

sous-

entendu que le rayon du contour

d’int6gration

est

FIG. 4.

Circuit entourant le

point

de

branchement p

= 0.

infini et que le rayon du cercle de centre p = 0 tend

vers zero.

La fonction G

n’ayant

pas de

poles

a l’int6rieur du contour de la

figure 4,

on a :

Comme on se

place

dans le cas ou le rayon du

grand

cercle est

infini,

on a,

d’apr6s

le lemme

de Jordan [11] :

La fonction

G(p)

n’étant pas infinie

lorsque p

=

0,

en faisant tendre le rayon du cercle de

centre p

= 0

vers

z6ro,

on obtient :

Compte

tenu des

6galit6s (59)

et

(60),

on obtient :

G,i(p) repr6sente

la determination de

G(p)

pour

laquelle

la

partie imaginaire de p

est

positive

et

G- i (p)

la determination pour

laquelle

elle est

negative.

On

peut

aussi écrire :

APPENDICE II

La fonction

G( p)

v6rifie le lemme de Jordan

[11].

- On veut montrer que

G( p)

tend

uniformiment

vers

zero

lorsque I p I

tend vers

l’infini,

c’est-a-dire :

D’apres

les formules

(21), (22)

et

(23), G(p) peut

se mettre sous la forme :

On se propose de d6montrer la

propriete (63);

il suffit de

pouvoir majorer I G(p) I

par une fonction

qui

tend vers zero

lorsque lp tend

vers l’infini.

Compte

tenu de la relation

(22), G( p) peut

s’6crire :

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 29. Nos 2-3. FEVRIER-MARS 1968.

(11)

Dans la formule

(65),

il

figure

une

intégrale

du type :

p e(p, - Po) Us

f

(D

(p’) dp’

avec (D

(p’)

= (P’ - PO) Us *

(66)

J (p’) dp’

avec

(p’) _ , (p -po) p ,.

°

(66)

On

peut

calculer cette

int6grale

a 1’aide de deux

int6grales,

en posant :

Lorsque 1)

tend vers +

oo,1’integrale (72)

tend vers

un nombre

fini; l’int6grale (73) (qui

est une

int6grale

dans un domaine de mesure finie

(0, §)

dont

1’integrant

tend vers zero

quel

que soit

§’)

tend vers zero.

Il en r6sulte que :

IP I

tendant vers

l’infini,

ou M est un nombre fini.

APPENDICE

III Transformations de

Laplace [13] :

On a donc

decompose l’int6grale (67)

en deux

int6grales

dans

lesquelles

les elements differentiels

(d§’

et

d1J’)

sont reels. On

peut

donc

majorer

chacune de ces

int6grales

a 1’aide des

in6galit6s

suivantes :

Si on tient

compte

de

l’in6galit6 :

D est la fonction de Whittaker

[12]

que l’on note

souvent

4Y ;

D et U sont reli6es par la relation

[12] :

Ddveloppement asymptotique

de Darwin

[12].

-

Lorsque z2 +

4oc est

grand

devant l’unit6 :

APPENDICE IV Calcul

approché

de

l’intégrale :

On

peut

effectuer la s6rie de transformations suivante :

(12)

On est ramen6 au calcul d’une

int6grale

du

type :

Pour les valeurs de u consid6r6es au

paragraphe

3

(formule (56))

et une valeur courante du

champ

elec-

trique (po N 1/10),

on trouve e-0.12

e-y2 1,

soit

e-v N 1,

et :

On peut en outre verifier que :

Compte

tenu des

in6galit6s (83)

et

(84)

et de la

formule

(82),

on obtient :

BIBLIOGRAPHIE

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