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Analyse de la fonction de distribution électronique dans une décharge haute fréquence. (Seconde partie)

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236749

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236749

Submitted on 1 Jan 1963

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Analyse de la fonction de distribution électronique dans une décharge haute fréquence. (Seconde partie)

P. Maroni, R. Jancel, T. Kahan

To cite this version:

P. Maroni, R. Jancel, T. Kahan. Analyse de la fonction de distribution électronique dans une décharge

haute fréquence. (Seconde partie). J. Phys. Radium, 1963, 24 (1), pp.33-42. �10.1051/jphys-

rad:0196300240103300�. �jpa-00236749�

(2)

33.

ANALYSE DE LA FONCTION DE DISTRIBUTION ÉLECTRONIQUE

DANS UNE DÉCHARGE HAUTE FRÉQUENCE (SECONDE PARTIE) (1)

Par P. MARONI, R. JANCEL et T. KAHAN,

Institut H.-Poincaré (Sorbonne), Laboratoire de Théories Physiques.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 24, JANVIER 19G3,

II. ÉTUDE DU CAS a).

On a l’équation :

qui s’écrit :

avec

1. Intervalle élastique :

On sépare l’intervalle [0, vx] en deux parties :

1.1) Solution dans l’intervalle

L’équation (8) s’écrit :

Avec les notations :

ec en faisant successivement les changements de

variable

on aboutit à l’équation

Cette équation généralise celle déjà donnée par Brown dans le cas mu

=

0 et vi

=

Constante ; on (1) Voir la première partie, J. Physique Rad., 1962, 23,

425.

retrouve d’ailleurs formellement l’équation de

Brown en faisant wh

=

0 dans les formules précé- dentes, à ceci près que uc est remplacé par uo;

Brown néglige en plus le terme (3miM) (KTIe).

On a le système fondamental de solutions :

et

Les fonctions (D sont les hypergéométriques con-

fluentes 1F1, de Kummer.

On vérifie tacilement que lorsque

on a :

1.2) Solutions dans l’ intervalle On a l’équation :

qui se transforme en une équation intégrale d’in- connue P :

En posant :

on obtient une équation de Volterra classique

pour p :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196300240103300

(3)

Soit R(v, §) le résolvant de K(v, 03BE) ; la solution de (16) s’écrit :

En première approximation, on peut écrire :

pour v. v vl, où VI est choisi de sorte que le reste soit négligeable.

Pour v > vl, on peut écrire, d’après (16) :

et on prend comme solution approchée dans l’in- tervalle v1 v v2, la fonction :

On détermine ainsi la solution de proche en proche dans tout l’intervalle [vO, Ug].

2. Intervalle inélastique :

Et pour v > vx : q = 0.

L’équation (8) devient en posant toujours :

avec

Le point à l’infini est un point singulier irrégulier.

On met facilement en évidence des solutions s’annu- lant à l’infini et qui sont représentées par une série

asymptotique :

ou TN est une fonction qui tend vers zéro lorsque

On trouve des résultats formellement identique à

ceux déjà trouvés par Brown dans le cas vi

=

Cons- tante et mu

=

0. Mais on peut aller plus loin et se

proposer de déterminer effectivement la solution (à un facteur près) qui est représentée par le déve-

loppement asymptotique précédent.

En effet, il est possible d’attribuer une somme

à la série divergente

à l’aide du procédé de sommation exponentiel de

Borel.

Soit

la fonction associée. En écrivant Pm sous la forme :

U,1, U2 sont les racines de l’équation

on voit que F est la série hypergéométrique de

Gauss :

Le rayon de convergence de cette série est égal

à ao. Le prolongement analytique à l’aide de l’inté- grale hypergéométrique permet de définir la fonc- tion F dans tout le plan muni de la coupure

(- oo,

-

ao). Soit alors

En posant 03BE/w = x, on a

où L indique un chemin rectiligne issu de l’origine

et dépendant de w. On voit facilement que dans

l’angle - n/2 cp 7c/2 on a :

Or, la transformée de Laplace de la fonction de

Gauss s’exprime très simplement à l’aide de la fonc-

(4)

35 tion hypergéométrique confluente introduite par

Tricomi et qui est liée à la fonction W de Whittaker

de la façon suivante :

on a ainsi :

De sorte que la solution de l’équation (18) s’annu-

lant à l’infini peut s’écrire :

avec

On vérifie que pour cette solution

3. Raccordement des solutions obtenues.

D’abord, en vertu de (15) et (20), la condition (10)

est satisfaite lorsque C2

=

do/A 1. D’après (14),

on a, au point vo :

d’où

La solution dans l’intervalle [0, vo] s’écrit ainsi :

un facteur près égal à 3( vo)) :

Au point vx, on a :

p est donnée par l’équation (16) et B par (19).

D’où l’expression de la solution dans l’intervalle

v > vx (qui contient également 3( vo) en facteur) :

On peut facilement expliciter P( vx) en fonction

de vo. Cette quantité est donnée par (17) avec

Or:

et

Donc:

On en déduit :

La constante 3( vo) doit être déterminée par une condition supplémentaire, de normalisation par

exemple.

III. ÉTUDE DU CAS b) : WH

=

0.

1. Intervalle élastique :

On a l’équation :

.

1.1.) Solutions dans l’intervalle On a le système :

On fait l’hypothèse que w2 est infiniment grand

par rapport à r2 ; l’équation en p s’écrit, en sup-

posant en première approximation que la fonction

est constante dans l’intervalle considéré :

Posant :

il vient :

Plusieurs cas sont à envisager suivant la valeur

de a.

(5)

1.1a) Pour a =1 l’équation (2) peut s’écrire en posant t

=

v3 :

dont la solution générale s’écrit

Uu calcul simple montre que

1.1b) Pour le cas

-

2 a 1, l’intégration

est moins évidente. On pose t

=

Ua+2, l’équation (2)

devient alors :

,

avec

On est amené à étudier une équation du type

Pour la commodité, on se place au voisinage de

l’infini en posant w

=

Ils ; l’équation (4) devient :

La recherche de solutions bornées de (5) se fait

très naturellement à l’aide de la méthode de Fubini, qui consiste à remplacer l’équation différentielle par une équation intégrales. On écrit l’équation (5)

sous la forme :

On suppose dans la suite X > 0 et x # 1. Un sys- tème fondamental de

est le suivant :

On cherche alors g vérifiant (5’) sous la forme :

où Ci, C2 doivent satisfaire le système d’équations intégrales :

et

Par une combinaison linéaire convenable des

équations (6), on aboutit à l’équation :

En définitive, on a à intégrer l’équation sui-

vante

On peut montrer, à l’aide de la méthode des

approximations successives que l’équation (7) possède une solution unique ; si on définit la suite :

on a :

la série étant normalement convergente dans l’in-

tervalle ]0, + oo].

On a, lorsque X 1 :

et si

où K est une constante dépendant du noyau.

(6)

37

Il reste à effectuer le calcul des termes de la série (8). L’égalité suivante est vraie pour n

=

1 :

Elle est vraie pour tout n si les Cnp vérifient les récurrences :

pour p - 1, 2,

...

n.

On note x(A, [U., v ; cc ; w) la solution de (4) ainsi

mise en évidence. On a, en vertu de (8) :

Lorsque 0 À 2, À = 1, on obtient facile- ment une solution linéairement indépendante de , (10) sous la forme :

Lorsque 03BB> 2, on trouve, en posant

qui conserve un sens même lorsque X devient un entier ; en fait, on a :

.

m étant un entier positif ou nul.

Compte tenu des résultats précédents, l’inté- grale générale de l’équation (2) s’écrit pour

Dans ce cas y(0) = - SC2.

Pour - 2 a -1, on a :

Ici

1.1c) Dans le cas 6 = - 2, l’équation (2)

devient :

En posant

on aboutit à l’équation :

avec

On aboutit facilement à la solution générale

suivante :

La condition lim |Y(v)) I + oo lorsque v - 0 impose C2

=

0 ; dans ces conditions

1.1d) Cas ou

-

3 a - 2.

L’équation (2) possède une singularité irrégulière à l’origine.

Le changement de variable t

=

lp+2 impose

cette fois de chercher des solutions de (3) au voisi-

nage de l’infini.

(7)

En posant

et

on trouve :

Soit la fonction :

On sait alors que si :

ce‘ qui est réalisé ici, il existe des intégrales ten-

dant vers zéro à l’infini, telles que (à un facteur près) :

Il reste à déterminer les premiers termes d’un développement asymptotique de o(1).

On pose :

.I1 vient pour Z l’équation :

On écrit l’équation sous la forme :

dans le but de la transformer en une équation intégrale à l’aide de la méthode de Fubini déjà employée. On aboutit à l’équation :

On suppose d’abord cr = 2013 3, c’est-à-dire ’t’ -:ft 0.

En écrivant :

et en négligeant les termes d’ordre supérieur à quatre, on obtient la forme suivante pour le noyau :

On procède par itérations en prenant Zo

=

1.

On a successivement :

En définitive :

Cas où a

= -

3.

Le noyau prend la forme :

en négligeant les termes d’ordre 18.

(8)

39

On trouve facilement après une seule itération :

L’expression des solutions peut ainsi s’écrire :

où Z(v)est donnée par(14) ou par (15). On en déduit:

1.1e) Lorsque m est tout à fait quelconque,

mais dans le cas

-

2 J fi 1, le système (1’) se

met sous la forme :

et

On construit les deux suites Po, B1’

...

3n ... ; y 1, ... yn,

...

à l’aide du système d’équations

récurrentes

On obtient facilement :

Il suffit que

pour que la suite p, soit convergente. La condition

précédente peut être réalisée en imposant à U d’être

assez petit, donc en choisissant A’2 0 assez grand. Si

on restreint a à l’intervalle - 1 03C3 1, on peut

utiliser l’approximation 1 + U(U) pour l’expo-

nentielle eu(v), car la fonction U est petite ; en fait,

elle est proportionnelle à m m a-m +" 2 m 1 Si 30

=

0

elle est proportionnelle à -M a~ m/1+6/2 Si B0 = B(0)

on a alors pour B1 après une intégration par parties :

c’est-à-dire :

Calcul de U(v) :

En supposant d’abord 0 a 1, on a :

Ensuite :

Et introduisant la fonction hypergéométrique à

deux variables :

on obtient la forme :

1.2) Solutions dans l’intervalle On a le système :

qui se transforme facilement en une équation inté- grale pour g :

La solution pourra être calculée à l’aide de la série de Neumann ou à l’aide des méthodes numériques

habituelles.

(9)

2) Intervalle inélastique : q

=

0, v >, vx.

De plus, les termes de diffusion sont négligeables

par rapport aux effets de choc. L’équation (1) se

réduit à :

Le terme vx + vi donné par l’expérience est très

mal connu actuellement ; il est possible d’utiliser

des expressions analogues à celle donnée par Brown dans le cas "1

=

constante. Mais, ici, nous

ferons simplement l’hypothèse que :

à l’infini

Diverses formes de v2( vg +- VI)

=

F(v) seront

données plus loin. On pose v == 1 It ; l’équation (16)

devient :

En première approximation on écrira

avec

d’où si u = t2

2.1) On suppose que F a la forme :

L’équation (17) s’écrit :

Les solutions s’expriment à l’aide des fonctions hypergéométriques de Gauss. Si ’t" 1, ’t" 2 et pi, P2 sont les racines des équations :

On obtient facilement un système fondamental de solutions :

où Y est la branche principale de la fonction hyper-

géométrique holomorphe à l’origine et dans tout le plan muni de la coupure [+ 1, + 00]

L’équation (17) devient :

En posant on trouve :

L’équation indicielle à l’origine s’écrit :

Soient r1, ’r2 les deux racines de cette équation.

Si B

=

W’rl B1, on a pour Pl :

avec

C’est une équation à trois singularités corres- pondant au schéma :

Les solutions holomorphes à l’origine associées à l’exposant zéro sont :

où les polynômes de degré n en x Gn(x) vérifient la récurrence :

valable pour n > 1.

Le rayon de convergence de la série est évidem- ment égal à un. Les solutions associées à l’expo-

sant ’t" 2

-

’t 1 s’exprimant à l’aide de la fonction cp :

sous réserve que T2

-

’t’ 1 ne soit pas un entier

(10)

41

négatif ou nul. On aboutit ainsi au système fonda-

mental de solution de l’équation (18).

La condition y(+ 00) + oo impose de rejeter

la solution correspondant à l’exposant négatif (T2

par exemple). L’autre solution, d’ailleurs, ne vérifie

pas automatiquement cette condition. On voit que

y( + oo)

=

0 pour

sous réserve que

En posant p(v)

=

(Sv2)-112 N(V), on a pour l’équation :

Compte tenu de

on trouve :

avec

Trois cas se présentent

lorsque

lorsque

ou

ou

avec

lorsque ce’ A et oc’ > 2oc.

On est amené aussi à étudier une équation du type :

On utilise encore ici la méthode de Fubini.

L’équation se transforme en

et

On remplace l’équation (20) par l’équation inté- grale

Soient yi > 1 et tL2 1 les deux racines de (21).

Lorsque U = U1, on a à résoudre l’équation :

avec

Lorsque y = U2, on pose v1-U2 Z(V) - Z*(v) et

on a l’équation pour Z* :

(11)

Les deux équations intégrales précédentes pos- sèdent respectivement une solution unique dans

tout intervalle [v1, + oo], vl > 0 et chacune d’elles est bornée en module par

avec

On obtient ainsi le système fondamental pour

l’équation (18) :

c’est-à-dire pour l’équation de départ :

La condition y(+ oo) dépend essentiellement de h ; sans entrer dans les détails, il est facile de

voir que si 03BC2 - 6, les solutions

entraînant

Le raccordement des différentes solutions obte-

nues se fait de la même manière que dans le cas v 1

=

constante.

Manuscrit reçu le 14 novembre 1961,

modifié le 10 juillet 1962.

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