HAL Id: jpa-00236868
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236868
Submitted on 1 Jan 1873
HAL
is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire
HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Expériences de capillarité
D. Gernez
To cite this version:
D. Gernez. Expériences de capillarité. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.326-328.
�10.1051/jphystap:018730020032601�. �jpa-00236868�
326
La vérification est
satisfaisante, excepté
pour le mercure. Il estvrai que le coefficient de
compressibilité
de celiquide
est tellementfaible que sa détermination
expérimentale
offre des difficultés par- ticulières. Sa valeur est moindre que les corrections fort incer- tainesqu’il
faut lui faire subir pour tenir compte de lacompressi-
bilité de
l’enveloppe.
Il est
possible
d’ailleursqu’il
existe desperturbations qui
rendent la
relation (14) inapplicable.
Eneffet,
la théorie dont cetterelation est déduite n’est
qu’une première approximation.
Elledevrait être
corrigée,
en tenant compte de la force vive de rotation des moléculesqui
ne sont pas despoints,
mais desparticules
dedimensions finies.
L’influence de cette
perturbation
est très-sensible pour les gaz.Elle
modifie,
comme l’a fait voir NI.Clausius,
le rapport des cha- leursspécifiques
et la fôrme des relationsqui régissent
les transfor- mationsadiabatiques.
Elle estprobablement
moindre pour les solides dont les molécules oscillenttrès-peu
autour de certainespositions d’équilibre
stable. Ce serait donc à cettecatégorie
decorps que la théorie
qui précède
seraitplus particulièrement appli-
cable.
EXPÉRIENCES DE
CAPILLARITÉ;
PAR M. D. GERNEZ.
(Société française de Physique; 27 juin I873.)
Lorsqu’on
introduit descharpentes métalliques
dans un collodiontrès-riche en huile de
ricin,
etqu’on
les retirelentement,
onobtient des lames
minces,
extrêmementmobiles,
assez résistantes pour supporter, sans rupture, une extensionqui
double leur sur-face,
et tellementélastique, qu’elles
reprennent leur étenduepri- mitive,
aussitôt que cesse l’action déformatrice.Les
liquides qui
donnent les meilleurs résultats sont formés de89 d’éther, 5, 5
d’alcoolabsolu, 5, 5
decoton-poudre photogra- phique,
et de 7o à i oo d’huile dericin, ajoutés après
la dissolution ducoton-poudre.
Voici
quelques expériences qu’ils
permettent de réaliser facile-ment.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020032601
327 1. Avec
des charpentes métalliques qui
peuvent atteindre 8 cen-timètres
d’arête,
onproduit
lessystèmes
laminaires de M.Plateau,
et l’on observe toutes les
phases
transitoiresjusqu’à
laposition
d’é-quilibre.
Les lames restentopalines pendant quelques minutes,
sans doute à cause de la solidification de l’huile de
ricin, provoquée par l’évaporation
del’éther;
elles deviennent bientôt transparenteset
persistent
souventpendant plusieurs
semaines.2. :1B1.
Dupré
a fait voirqu’un grain
deplomb
peut traverser unelame mince d’eau de savon sans la briser. On peut suivre les
parti-
cularités de cette
expérience,
à l’aide de lames de collodion. Onvoit,
eneffet,
legrain
deplomb
former unepoche qui s’étrangle
ens’allongeant
derrièrelui,
de sorte que, au momentqu’il
sedétache,
les
parois
de la cavité se soudent sans déterminer la rupture de la lainé. Cetteexpérience
réussit facilement avec des corps de formequelconque,
à arêtes vives ou arrondies .3. On peut de même
suivre,
dans tous sesdétails ,
uneexpé-
rience que Ni. van der
Mensbrûgghe
a utilisée pour déterminer la tensionsuperficielle
d’une lameliquide,
etqui
consiste àsuspendre
a une lame
plane
un anneau circulairequi
descendparallèlement
à la lame
fixe, jusqu’à
ce que lepoids
dont on lecharge
déterminela rupture.
4. On vérifie
l’égalité
de la tensionsuperficielle
sur une lameplane,
dans toutes lesdirections,
par uneexpérience analogue
àcelle du fil de M. van der
Mensbrugghe.
On fend une lame decollodion,
par un traitrectiligne,
fait avec unepointe
ou un filfin,
imbibé
d’éther,
et l’on voit immédiatement les bords de la fentes’écarter,
enprésentant
toutes les formes de transition entre laligne
droite et la circonférence. La formecirculaire,
une fois at-teinte,
se conserve à mesure que le rayongrandit,
mêmelorsque l’ouverture,
ens’élargissant,
rencontre un côté de lacharpente
métallique.
5. On peut utiliser les
propriétés
de ces membranes dans l’étudede
plusieurs questions d’acoustique :
leur surface est un véritable miroirs, d’une mobilitéextrême, qui
manifeste leslignes
nodalesdes membranes vibrantes de forme
quelconque, planes
oucourbes ;
elle se
prête
à ladétermination,
parpoints,
des surfacesnodales,
328
dans les masses gazeuses
vibrantes,
et dans ce cas l’observationprend
unegrande sensibilité,
si l’on observe parréflexion,
dansune lame
plane, l’image
d’une fente lumineuse sur un fond obscurou un trait obscur sur un fond vivement éclairé.
RELATIONS NÉCESSAIRES ENTRE LES VARIATIONS DE CERTAINS COEFFICIENTS;
PAR M. A. POTIER.
Une
tige métallique,
soumise à une tractiondonnée,
a-t-elle lemême coefficients de dilatation
qu’à
l’état naturel?Soient
1.
lalongueur
de la barre à zéro etlorsqu’elle
n’est sou-mise à aucune
traction ;
1 salongueur quand
elle est soumise àla traction p, à la
température
t. Il est clair que la connaissance de p et de t détermine lalongueur l
etqu’on
peut, parsuite,
écrire1 =
c(p, t);
un accroissement infinimentpetit
dl est lié aux ac-croissements
de p
et de t par une relation de la formela valeur de ce, définie par cette
équation,
est le coefficient de dila- tation àpression
constante et celle de h estl’inverse I
E du coeffi-cient d’élasticité à
température
constante.. Mais des relations
on déduit
Donc,
pour uneaugmentation très-petite cr
de latraction,
lavariation du coefficient, de dilatation sera !7
J:;
dt comme cette aug-mentation w