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Essais sur l'efficacité du nettoyage des conduits d'air et ses répercussions sur les niveaux de particules, de moisissures et de biocides en suspension dans l'air dans les immeubles de bureaux

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Publisher’s version / Version de l'éditeur:

Rapport interne. Construction du CNRC, 2012-01-25

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Essais sur l'efficacité du nettoyage des conduits d'air et ses

répercussions sur les niveaux de particules, de moisissures et de biocides en suspension dans l'air dans les immeubles de bureaux

Sultan, Z. M.; Nilsson, G.; Magee, R. J.

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1 | P a g e

Essais sur l’efficacité du nettoyage des conduits

d’air et ses répercussions sur les niveaux de

particules, de moisissures et de biocides en

suspension dans l’air dans les immeubles de

bureaux

Zuraimi Sultan, Gregory Nilsson, Robert Magee

Préparé pour : Gouvernement du Canada, Programme sur la qualité de l’air, Initiative sur la qualité de l’air intérieur - Evaluation des

solutions en matière de QAI en soutien à l’innovation industrielle

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2 | P a g e

Comité technique consultatif

Zuraimi M Sultan, Président Conseil national de recherches Canada

Ali Bahloul Institut de recherche Robert-Sauvé en Santé et en Sécurité du Travail

Prabjit Barn BC Centre for Disease Control

Glenn Curtis Heating, Refrigeration & Air-Conditioning Institute of Canada Regina De La Campa Société canadienne d’hypothèques et de logement Eomal Fernando Association canadienne de normalisation (CSA) - International

Don Fugler Société canadienne d’hypothèques et de logement

Gemma Kerr InAIR Environmental Ltd

Robert Magee Conseil national de recherches Canada

Gregory Nilsson Conseil national de recherches Canada

Brian Stocks Ontario Lung Association

Michel Tardif Ressources naturelles Canada

Aaron Wilson Santé Canada

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Avis

Ce protocole a été élaboré par des chercheurs du Conseil national de recherches Canada (CNRC), sous la gouverne d’un Comité technique consultatif (CTC), afin de tester l’efficacité du nettoyage des conduits d’air et d’évaluer ses répercussions sur la qualité de l’air intérieur des immeubles de bureaux. Les membres de ce comité sont des représentants d’agences fédérales et provinciales, associations industrielles, organisations non gouvernementales (ONG), gouvernements municipaux et associations normatives du Canada. La conformité à ce protocole est volontaire tant qu’une juridiction ne le rend pas obligatoire. Ce protocole peut servir de document de base pour l’élaboration de normes ou de lignes directrices.

Les membres du CNRC et du CTC ne fournissent aucune garantie, explicite ou implicite, ni n'assument une responsabilité légale quant à l’exactitude de toute information ou à l’intégralité ou à l’utilité de tout matériel, produit ou procédé divulgué, ni n'acceptent la responsabilité de l'utilisation ou des dommages résultant de l'utilisation des éléments susmentionnés. Les membres du CNRC et du CTC déclinent par la présente toute responsabilité, explicite ou implicite, liée à la qualité marchande ou à l'adéquation à un usage particulier, du fait de lois, coutumes ou conduites, en ce qui concerne toute information contenue dans ce protocole. Les membres du CNRC et du CTC ne seront en aucun cas tenus responsables des dommages accessoires ou indirects résultant de l'utilisation ou de toute information contenues dans ce protocole.

Cette méthode d’essai est élaborée du mieux possible pour le bénéfice du public à la lumière de l’information disponible et des meilleures pratiques industrielles. En revanche, les membres du CNRC et du CTC ne fournissent aucune garantie, certification ou assurance de la performance en termes de sécurité des produits, composants ou systèmes testés, installés ou opérationnels en conformité avec cette méthode d’essai et ne garantissent en aucune manière que les essais menés dans le cadre de ce protocole seront non dangereux ou sans risques.

Dans ce protocole, toute mention d'une appellation commerciale, d'une marque de commerce, d'un fabriquant ou autre relativement à un produit, procédé ou service commercial particulier ne constitue nullement une recommandation des membres du CNRC ou du CTC.

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21 | P a g e

TABLE DES MATIERES

1 INTRODUCTION 23

1.1 Objectif 23

1.2 Cadre de l’étude 23

1.3 Description du protocole d’essais 24

2 DEFINITIONS ET ACRONYMES 25

2.1 Définitions 25

2.2 Acronymes et abréviations 27

3 PARAMETRES ET MESURES 28

3.1 Procédures de la méthode expérimentale 28

3.1.1 Inspection complète et collecte de données 28

3.1.2 Caractérisation du nettoyage des conduits 29

3.1.3 Analyse des données : critères de comparaison 29

3.2 Mesures 32

3.2.1 Emplacement, position et densité des échantillons 32

3.2.2 Propreté de surface 33

3.2.3 Concentrations dans l’air 34

3.3 Analyse des données : Critères de comparaison 35

3.4 Nouveau nettoyage 35

4 RAPPORT DES RESULTATS 36

5 REFERENCES 37

ANNEXE A 43

ECHANTILLONNAGE 43

A.1 Liste de contrôle pour une inspection complete 44

A.2 Nombre d’échantillons et justifications 44

ANNEXE B 46

EVALUATIONS DE LA PROPRETE DE SURFACE DES CONDUITS 46

B.1 Inspection visuelle 46

B.2 Mesure des poussières/débris de surface 46

ANNEXE C - BIOCIDES EN SUSPENSION DANS L’AIR 49

C.1 Déclaration d’utilisation ou non-utilisation de biocides 50

ANNEXE D 57

PARTICULES ET MOISISSURES EN SUSPENSION DANS L’AIR 57

D.1 Particules totales en suspension 57

D.2 Moisissures totales en suspension 57

ANNEXE E 58

COMPARAISON PRE- ET POST-NETTOYAGE DES CONDUITS D’AIR 58

E.1 Paramètres CVC – Ventilation et stabilité 58

E.2 Évaluation de la stabilité des concentrations extérieures 58 E.3 Index des concentrations dans l’air pour des conditions

stables 58

E.4 Index des concentrations dans l’air pour des conditions

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22 | P a g e

E.5 Analyse des données : critères de comparaison 59

E.6 Exemple de formulaire 59

ANNEXE F 47

PLAN D’EXECUTION DU NETTOYAGE DES CONDUITS ET CALENDRIER

D’EVALUATION 47

F.1 Plan d’exécution du nettoyage des conduits 47

F.2 Exécution du nettoyage des conduits et calendrier

d’évaluation 47

ANNEXE G 48

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23 | P a g e

1 Introduction 1.1 Objectif

Ce protocole décrit une méthode expérimentale visant à évaluer l’efficacité du nettoyage des conduits d’air et ses répercussions sur la qualité de l’air intérieur (QAI) dans les immeubles de bureaux. Le présent protocole a pour objet de fournir une méthode de surveillance standardisée de la QAI ainsi que des méthodes d’échantillonnage qui peuvent être utilisées avant et après le nettoyage des conduits afin de veiller à ce que les occupants et les gestionnaires des immeubles disposent de données fiables et cohérentes pour prendre les décisions nécessaires relatives à l’occupation de l’immeuble après nettoyage. Bien que l’objectif numéro un du protocole soit de standardiser les méthodes d’évaluation de la QAI, ce dernier contient également des essais sur la propreté de surface des systèmes CVC.

1.2 Cadre de l’étude

Il existe plusieurs techniques de nettoyage des conduits d’air : aspiration par contact, nettoyage à l’air comprimé ou brossage mécanique avec aspiration (Holopainen et al., 2003; HVCA, 2005), lavage à la main, pulvérisation d’eau et désinfection chimique (Luoma et al, 1993; Brosseau et al., 2000). Le traitement chimique nécessite l’utilisation de biocides et de produits d’étanchéité afin d’enrober et d’encapsuler la surface des conduits (Luoma et al, 1993; EPA, 1997) alors que l’ozone est utilisé dans certaines techniques de nettoyage pour le processus de désinfection (EPA, 1997). Les activités associées au nettoyage des conduits entraînent une augmentation des concentrations des particules en suspension dans l’air pendant et après le processus. Une étude scientifique récente a conclu que les agents polluants résultant des activités de nettoyage ou de l’application d’un traitement chimique peuvent être dangereux pour les occupants à l’intérieur du bâtiment (Zuraimi, 2010).

Quelle que soit la technique de nettoyage utilisée, il y aura un impact positif ou négatif sur la QAI 1 du bâtiment. Ce protocole fournit une méthode expérimentale pour évaluer les concentrations de biocides, de poussières et de moisissures en suspension dans l’air liées au nettoyage des conduits. Il décrit également une méthode permettant d’évaluer la performance du nettoyage des conduits d’air en matière de réduction des contaminants de poussières/débris sur les surfaces intérieures de ces derniers via une combinaison de mesures et d’inspections visuelles.

1 Dans ce protocole, le terme QAI se réfère aux concentrations d’agents polluants dans l’air intérieur suite aux activités

de nettoyage des conduits, polluants suspectés ou connus pour avoir des répercussions sur le confort des gens, sur leur satisfaction vis à vis de l’environnement, sur leur santé ou sur leur performance à l’école ou au travail. Ce protocole ne traite pas des conditions thermiques et hygrométriques, bien que ce soit des caractéristiques importantes, non seulement pour le confort et la satisfaction des occupants, pour les taux de prévalence reliés à la santé et la performance au travail, mais aussi pour la qualité de l’air intérieur car ces conditions peuvent avoir des conséquences sur les taux d’émission de polluants, la formation de microorganismes sur les surfaces de bâtiments , la survie des acariens et des moisissures, qui sont sources d’allergènes.

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24 | P a g e

Ce protocole n’est pas censé être utilisé dans les situations ou applications suivantes : nettoyage des bâtiments résidentiels, industriels, établissements de soins de santé, de construction et de réparation portuaire, espaces d’utilisation mixte et restaurants avec systèmes de ventilation par extraction dans les cuisines. Toutes les mesures de la QAI doivent être effectuées par un professionnel de l’environnement intérieur spécialisé en hygiène du travail et possédant une certaine expérience des systèmes CVC. Il ne donne aucune ligne directrice en matière de santé et de sécurité pour les ouvriers du service de nettoyage des conduits.

1.3 Description du protocole d’essais

Deux thèmes principaux ont été choisis par le CTC dans ce protocole d’essais pour déterminer la performance du nettoyage des conduits : 1) évaluer la concentration des polluants en suspension dans l’air intérieur 2) évaluer la propreté de surface des conduits

Les objectifs sont au nombre de trois :

1) adopter des mesures standards et cohérentes pré- et post-nettoyage des conduits à des fins de comparaison;

2) fournir une évaluation in-situ dans un bâtiment commercial où l’on a exécuté un nettoyage des conduits;

3) mesurer les concentrations intérieures d’agents polluants liés au nettoyage des conduits afin de protéger les occupants du bâtiment des incidences éventuelles qu’ils pourraient avoir sur la santé.

Pour déterminer les concentrations des polluants en suspension dans l’air, l’entreprise de nettoyage des conduits doit fournir une déclaration d’utilisation de biocides et/ou de tous autres traitements chimiques. Si l’on utilise des biocides, le protocole requiert des mesures ciblées. Par contre, des mesures des biocides en suspension dans l’air ne sont pas nécessaires si aucun traitement par biocide ou traitement chimique n’a été déclaré.

Pour déterminer que les activités de nettoyage des conduits n’entrainent pas des concentrations intérieures élevées de particules en suspension ou de spores de moisissures, les mesures doivent être effectuées dans l’espace intérieur concerné ainsi qu’à l’extérieur servant de référence. Les mesures seules des concentrations intérieures ne sont pas suffisantes car les sources extérieures peuvent contribuer aux concentrations intérieures par la ventilation et les infiltrations.

Pour l’évaluation de la propreté de surface, il faut faire une évaluation post- nettoyage des systèmes CVC. La contamination en surface de poussière/débris doit être évaluée par une combinaison de mesures et de techniques visuelles. Les niveaux de poussière déposées en surface post-nettoyage doivent être

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conformes aux lignes directrices des objectifs de la National Air Duct Cleaners Association’s (NADCA), soit 0,75 mg/100 cm2 pour le conduit d’amenée principal (Nadca, 2006). En ce qui concerne les surfaces poreuses et les conduits incurvés ou ronds, le niveau de propreté par inspection visuelle doit être considéré suffisant pour le moment, car il n’existe actuellement aucune méthode pratique pour quantifier les niveaux de poussière sur ces sortes de surfaces. L’inspection visuelle post-nettoyage de parties choisies du système CVC doit permettre de s’assurer que les surfaces soient visiblement libres de toute contamination de poussières/débris.

Si la propreté de la surface et/ou les concentrations dans l’air ne satisfont pas aux critères du protocole, un nouveau nettoyage doit être effectué. Tous les résultats doivent être clairement référencés, en utilisant de préférence les formulaires fournis dans les annexes.

2 Définitions et acronymes 2.1 Définitions

Certains termes sont définis ci-dessous spécifiquement dans le cadre de ce protocole. Si aucune définition n’est mentionnée, il faut se référer à l’usage courant.

Débit d’air : débit volumétrique dans le conduit d’essais.

Particules en suspension

dans l’air : particules solides ou liquides en suspension.

Biocide: agent qui désactive, tue ou supprime la croissance

de microorganismes.

Concentration : rapport de la masse ou du volume d’une substance

particulière à la masse ou au volume d’une autre substance. Dans le cas des agents polluants en suspension, la concentration est donnée en milligrammes par mètre cube, partie par million en volume ou partie par milliard en volume. Pour la poussière déposée en surface, la concentration est donnée en milligrammes par 100 cm2.

Système à débit d’air

constant : système de traitement d’air avec un débit d’air

continu.

Aspiration par contact : dispositif récepteur (collecteur), habituellement portable, utilisé pour le nettoyage des conduits. Une buse avec embout brosse est fixée au bout d’un tuyau. La brosse est appliquée directement sur la surface à nettoyer.

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26 | P a g e

Agents polluants mis en suspension par

nettoyage des conduits : agents polluants mis en suspension suite aux activités de nettoyage des conduits

(biocides, particules ou moisissures).

Débris : substances non adhérentes qui ne sont pas censées

se trouver sur la surface des conduits ni dans le système CVC.

Conduit : conduit pour la distribution et l’extraction de l’air,

à l’exclusion des plénums.

Nettoyage des conduits : retrait des poussières de surface et des particules au niveau défini dans ce protocole.

Filtre : feuille poreuse souvent faite de matériaux fibreux

ou membranaires pour filtrer les particules véhiculées par l’air.

CVC: système de chauffage, ventilation et climatisation

qui comprend, sans toutefois s’y limiter, la surface intérieure du système de distribution d’air, pour les espaces climatisés et/ou les zones occupées, les grilles et les composants du groupe de traitement de l’air.

Inspection: rassembler des données pour identifier des

emplacements d’échantillonnage et des problèmes éventuels qui pourraient fausser les résultats des essais effectués par un professionnel de l’environnement spécialisé en hygiène industrielle, avec une expérience en CVC.

Substances non

adhérentes : tout matériau non censé être présent à la surface

du conduit et qui peut être éliminé grâce à une aspiration par contact.

Surface non poreuse

d’un conduit : surface interne d’un conduit qui est imperméable à

l’eau ou à l’air. Surface poreuse

d’un conduit : surface interne d’un conduit qui est perméable à

l’eau ou à l’air.

Produit d’étanchéité : fixation, enduit ou produit de remplissage utilisé pour créer une étanchéisation contre les fuites d’air.

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Visiblement propre : condition dans laquelle les surfaces intérieures

d’un conduit sont libres de toute substance et débris non adhérents.

Inspection visuelle : examen visuel à l’œil nu de la propreté de la

surface interne d’un conduit.

2.2 Acronymes et abréviations

ACGIH American Conference of Government Industrial Hygienists AHU Unité de ventilation mécanique

ASHRAE American Society for Heating, Refrigerating and Air-conditioning Engineers

ASTM American Society for Testing and Materials BAS Système de contrôle automatique de bâtiments VAC Volume d’air constant

CCTV Télévision en circuit fermé

CEN European Committee for Standardization

DC Nettoyage des conduits

CE Carbone élémentaire

EPA United States Environmental Protection Agency CVC Chauffage, ventilation et conditionnement d’air

HVCA The Heating and Ventilating Contractors’ Association ELT Échantillons à long terme

FS Fiche signalétique

NADCA National Air Duct Cleaners Association

NIOSH National Institute of Occupational, Safety and Health NMAM NIOSH Manual of Analytical Methods

OEHHA Office of Environmental Health Hazard Assessment OSHA Occupational Safety and Health Agency

LEA Limite d'exposition admissible

ARLA Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire ppb Parties par milliard par volume

ppm Parties par million par volume PVC Polychlorure de vinyle

LER Limites d’exposition recommandées ECT Échantillons à court terme

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VLE Valeur limite d'exposition VAV Volume d’air variable

COV Composés organiques volatils

USEPA United States Environmental Protection Agency

3 Paramètres et mesures

3.1 Procédures de la méthode expérimentale

La procédure suivante est recommandée pour mettre en œuvre la méthode expérimentale de ce protocole (voir la figure 1). Le bâtiment est d’abord caractérisé par une inspection complète ainsi qu’une collecte des données tel que décrit dans la section 3.1.1 et l’annexe A. On effectue ensuite la caractérisation du nettoyage des conduits par le biais de l’évaluation de la propreté de surface et des mesures des concentrations d’agents polluants en suspension dans l’air avant et après le nettoyage des conduits (section 3.1.2). Les résultats des évaluations pré- et post-nettoyage sont ensuite référencés et comparés par rapport à l’ensemble de critères définis dans ce protocole (section 3.1.3). Les limites acceptables et les méthodes de mesure figurent à la section 3.2 et dans le tableau E.1.

3.1.1 Inspection complète et collecte de données

Une inspection complète des locaux et du système CVC sera effectuée avant les mesures pré-nettoyage des conduits. L’inspection sera menée par un professionnel de l’environnement intérieur spécialisé en hygiène industrielle et possédant une expérience dans les systèmes CVC. Les objectifs principaux de cette inspection sont les suivants :

a) Sélectionner et déterminer les points d’emplacement des échantillons ; b) Identifier les problèmes éventuels qui pourraient fausser les résultats des

essais, par exemple, mais pas seulement, des sources de polluants extérieures et intérieures, l’état de l’enveloppe du bâtiment, des problèmes éventuels reliés au système CVC et son fonctionnement, des procédures d’entretien et de nettoyage des bureaux.

Une liste de contrôle pour l’inspection complète est fournie dans l’annexe A. Concernant les techniques de nettoyage des conduits, les types/technologies (c.-à-d. air comprimé et brossage mécanique) utilisés par l’entreprise de nettoyage doivent être notés. Les protocoles de travail adoptés par les entreprises de nettoyage des conduits doivent être revus avant l’évaluation des essais.

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3.1.2 Caractérisation du nettoyage des conduits

La figure 2 représente un diagramme schématique des procédures de caractérisation du nettoyage des conduits. Deux ensembles d’évaluation doivent être faits :

1) propreté de surface; 2) concentration dans l’air.

En ce qui concerne l’évaluation de la propreté de surface, on détermine en premier si le conduit d’air du système CVC est rond ou circulaire ou si la surface intérieure comprend un matériau poreux. Si c’est le cas, seules des inspections visuelles sont possibles (annexe B). Des inspections visuelles et des mesures objectives à l’aide de la méthode d’essai par aspiration (annexe B) sont nécessaires si la surface intérieure du conduit est plate et non poreuse.

Les mesures des biocides en suspension ne sont pas nécessaires si aucun traitement par produits biocides ou chimiques n’a été effectué. Les échantillonnages des polluants en suspension doivent être effectués sur une base de huit heures si possible. S’il n’existe aucune norme exigeant un échantillonnage sur huit heures, on peut suivre d’autres stratégies d’échantillonnage basées sur des normes définies (annexe C). L’évaluation des concentrations doit être faite pour les particules et les moisissures en suspension dans l’air (annexe D).

L’évaluation des concentrations dans l’air doit être faite avant et après le nettoyage des conduits (annexe E). Même si l’évaluation de la propreté de surface doit être faite après le nettoyage, une évaluation antérieure est recommandée. Tous les résultats des évaluations seront clairement référencés.

3.1.3 Analyse des données : critères de comparaison

Les résultats de la caractérisation du nettoyage des conduits seront analysés en comparant les évaluations pré- et post-nettoyage suivant les lignes directrices recommandées et fournies dans les sections 3.2.2 et 3.2.3 (tableau E.1). Si les résultats de l’évaluation révèlent que le nettoyage des conduits n’a pas satisfait à certains critères ou à tous les critères de ce protocole, il faut effectuer un nouveau nettoyage (annexe G).

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30 | P a g e

Figure 1. Présentation générale des procédures associées à la méthode expérimentale Réussite Inspection complète Collecte des données Caractérisation du nettoyage Évaluation pré-nettoyage

Propreté de surface: ≤ 1 mois avant nettoyage

Concentration dans l’air : ≤ 1 jour avant nettoyage Résultats pré-nettoyage et documentation Résultats post-nettoyage et documentation Analyse des données : Critères de comparaison Nouveau nettoyage Documentation Échec Évaluation post-nettoyage

Propreté de surface : immédiatement après nettoyage

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31 | P a g e

Figure 2. Diagramme schématique des procédures de caractérisation du nettoyage pour les évaluations pré- et post-nettoyage.

Caractérisation nettoyage Propreté de Surface Concentrations dans l’air

Méthode d’essai par aspiration Surface poreuse? Conduites arrondies? Inspection visuelle Échantillonnage biocides en susppension Échantillonnage particules/moisissures en suspension Résultats et documentation non non oui oui Utilisation de biocides?

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3.2 Mesures

3.2.1 Emplacement, position et densité2 des échantillons

Toutes les mesures d’évaluation seront prises dans le système CVC ou dans l’espace intérieur où le nettoyage des conduits est effectué. La sélection des étages avec prise d’échantillons pour la caractérisation du nettoyage des conduits dépend du niveau de nettoyage proposé. Pour un bâtiment de plusieurs étages, le pourcentage recommandé des étages où il faut faire un prélèvement au hasard est donné au tableau 1.

Tableau 1. Pourcentage recommandé des étages comportant un échantillonnage d’air et de surface dans un bâtiment avec nettoyage des

conduits Nombre des étages

occupés dans le bâtiment avec nettoyage des

conduits

Pourcentage des étages sélectionnés au hasard pour des essais

< 5 50 % des étages*

5-10 40% des étages *

11-20 30% des étages *

21-30 20% des étages *

31-40 7 étages ou 20 % des étages, selon le plus élevé

des deux chiffres

> 40 9 étages or 20 % des étages, selon le plus élevé

des deux chiffres

* arrondi au nombre entier

Pour chacun des étages sélectionnés au hasard, les exigences concernant l’échantillonnage pour l’évaluation de la propreté de surface et des concentrations dans l’air sont les suivantes :

1) L’inspection visuelle pour l’évaluation de la propreté de surface comprendra au moins:

(A) Le réseau des conduits, y compris les dispositifs terminaux et les unités;

(B) Les conduits de reprise et de recirculation, y compris tous les composants;

(C) Les conduits d’évacuation, y compris tous les composants; (D) Les conduits d’air neuf.

2 Voir l’annexe A.2 pour les justificatifs et problèmes associés aux emplacements, position et

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33 | P a g e

Les exigences concernant l’échantillonnage pour l’évaluation de la propreté de surface à l’aide de la méthode d’essai par aspiration (section 3.2.2) incluront au moins le conduit d’amenée principal (NADCA, 2006). 2) les exigences concernant l’échantillonnage pour l’évaluation des concentrations dans l’air sont les suivantes :

(A) Intérieur : Pour chaque étage sélectionné, au moins un échantillon sera prélevé dans chaque zone séparée desservie par un appareil de traitement de l’air distinct, un ventilo-convecteur ou un système de distribution d’air. Le nombre des emplacements d’échantillonnage ne doit pas être inférieur à un pour 2300 m2 pour chaque étage testé (LEED-NC, 2005). L’échantillon intérieur sera prélevé au milieu de l’espace occupé (loin des murs) à une hauteur de poste de travail de 1,1 à 1,5 m.

(B) Extérieur : Les échantillons extérieurs seront prélevés à la prise d’air neuf (air extérieur) de l’appareil de traitement de l’air ou au point accessible le plus proche de la prise d’air neuf (air extérieur). Un seul emplacement suffit pour prélever l’échantillon extérieur.

3.2.2 Propreté de surface

L’évaluation de la propreté de surface doit être effectuée après avoir éteint le système CVC. L’évaluation pré-nettoyage des conduits peut être effectuée entre un mois (au plus tôt) et juste avant le nettoyage. L’évaluation post-nettoyage des conduits doit être effectuée immédiatement après ledit nettoyage et avant que le système CVC ne soit rallumé pour éviter toutes interférences post-nettoyage.

La méthode préférée dans le cadre de ce protocole est la méthode d’essai par aspiration avec laquelle on obtient un résultat gravimétrique, tel que présenté à l’annexe B. Une surface est considérée propre si, après l’essai par aspiration, la concentration de poussière déposée est inférieure à 0,75 mg/100 cm2. Les mesures gravimétriques peuvent être exécutées sur le site. Cette méthode convient aux types de conduits en tôles carrées ou rectangulaires seulement. Pour les systèmes avec des conduits de forme ronde ou circulaire ou dont la surface interne est revêtue d’un matériau poreux, il n’est pas possible d’obtenir des échantillons à l’aide de la méthode d’aspiration. Dans ces cas, le niveau de propreté par inspection visuelle doit être considéré suffisant vu qu’il n’existe pas de méthode d’échantillonnage adaptée. La surface est considérée visiblement propre lorsqu’elle est libre de toutes substances et débris non adhérents.

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34 | P a g e

3.2.3 Concentrations dans l’air

Les mesures des concentrations dans l’air peuvent comprendre des évaluations pré- et post-nettoyage des biocides, des particules et des moisissures en suspension dans l’air comme requis dans les sections 3.2.3.1 à 3.2.3.3. Les mesures des biocides en suspension ne sont pas nécessaires si aucun traitement biocide ou traitement chimique n’a été utilisé. Le tableau C.3 donne un exemple du formulaire de déclaration qui peut être utilisé.

Les mesures de concentration dans l’air des particules, moisissures et biocides, qui sont utilisées (tableau E.1) doivent être faites lorsque le système CVC fonctionne. Les évaluations pré-nettoyage des conduits doivent être faites au plus tard 24 h avant ledit nettoyage. Selon les besoins d’occupation des bureaux, l’évaluation post-nettoyage des conduits ne doit pas être exécutée plus de 10 jours après. Les mesures peuvent être faites lorsque la zone d’essais est occupée ou non (annexe F). Pour que les données sur les échantillons pré- et post-nettoyage soient comparables et pour obtenir des conditions stables, les conditions de ventilation ne doivent pas être modifiées entre les deux évaluations des échantillons (annexe E).

Pour les biocides en suspension, l’échantillonnage sera effectué lorsqu’il n’y aura aucune activité de nettoyage à l’intérieur du bâtiment et aucun produit de nettoyage utilisé. Ces activités pourront reprendre et les produits de nettoyage pourront être réutilisés après la prise d’échantillon de l’air d’une durée de 8 heures. Les mesures des concentrations extérieures seront prises pour les particules en suspension, les moisissures et les biocides sélectionnés (tableau E.1). Les mesures relatives aux concentrations extérieures de biocides sans sources connues d’origine extérieure ne sont pas obligatoires.

3.2.3.1 Biocides en suspension

Compte tenu des divers types de biocides qui sont utilisés pour le nettoyage des conduits (tableau C.1), le protocole requiert une méthode en deux étapes pour évaluer la conformité au protocole :

La première étape consiste à faire l’inventaire des biocides utilisés par l’entreprise de nettoyage des conduits. Les produits chimiques contenus dans les biocides seront uniquement ceux qui ont été réglementés spécifiquement pour une application au nettoyage des CVC au Canada par l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada via la Loi sur les produits antiparasitaires:

(http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/pmra-arla/index-eng.php).

L’entreprise de nettoyage des conduits doit fournir le numéro d’enregistrement du produit biocide, et s’engager à suivre strictement les indications détaillées qui apparaissent sur l’étiquette ou dans les feuillets accompagnant l’enregistrement.

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La deuxième étape vise à mesurer les concentrations de biocide dans l’air. Selon les biocides visés, les mesures des concentrations dans l’air doivent prendre en compte la contribution des sources intérieures et extérieures et les évaluations pré-et post-nettoyage (tableau C.1). La mesure des concentrations de biocides en suspension se fera sur une base de 8 heures (annexe C). Alternativement, on pourra suivre des stratégies d’échantillonnage basées sur des normes établies.

Le tableau C.3 offre un exemple de formulaire de déclaration.

3.2.3.2 Particules en suspension

Ce protocole nécessite de déterminer les concentrations de la masse totale des particules en suspension pour l’évaluation des particules en suspension. La méthode préférée dans le cadre de ce protocole est la méthode NIOSH NMAM 0500 (NIOSH, 1994b). Si l’on utilise une autre méthode, l’équivalence doit être démontrée. Les concentrations des particules en suspension post-nettoyage à l’intérieur ne doivent pas être supérieures à 1 mg/m3 et l’index des concentrations post-nettoyage ne doit pas dépasser l’index des concentrations pré-nettoyage. Voir l’annexe E pour le calcul de l’index des concentrations.

3.2.3.3 Moisissures en suspension

Ce protocole nécessite de déterminer les concentrations de toutes les moisissures en suspension 3 (ACGIH, 1989; Kleinheinz et al., 2006). La méthode préférée dans le cadre de ce protocole est la méthode ASTM D 7391 (ASTM, 2009), utilisant les cassettes d’échantillonnage fendues Zefon Air-O-Cell (Zefon, 2004; Kleinheinz et al. 2006). Si l’on utilise une autre méthode, l’équivalence doit être démontrée. L’index des concentrations post-nettoyage ne doit pas être supérieur à l’index des concentrations pré-nettoyage. Voir l’annexe E pour le calcul de l’index des concentrations.

3.3 Analyse des données : Critères de comparaison

Les évaluations des concentrations dans l’air et de la propreté de surface seront déterminées en comparant les diverses concentrations post-nettoyage ou leurs index de concentration par rapport aux critères donnés au tableau E.1.

3.4 Nouveau nettoyage

Si les évaluations de la propreté de surface et/ou les concentrations dans l’air ne satisfont pas aux critères donnés au tableau E.1, un nouveau nettoyage doit être effectué. Les mesures post-nettoyage des conduits et l’analyse des données sont alors répétées afin de démontrer une propreté de surface des conduits et une qualité de l’air intérieur satisfaisantes (annexe G).

3 Actuellement, il n’existe pas de consensus sur une norme permettant de mesurer les niveaux de moisissures en

suspension dans l’environnement intérieur (ACGIH, 1989; Rao et al., 1996; Kleinheinz et al., 2006). La pratique industrielle standard pour l’évaluation de l’exposition aux moisissures en suspension a consisté à utiliser le nombre total des spores fongiques (ACGIH, 1989; Kleinheinz et al., 2006).

(20)

36 | P a g e

4 Rapport des résultats

Une fois la méthode d’essai terminée, un rapport sera soumis, utilisant de préférence les documents fournis dans les annexes. Dans ce rapport figureront clairement les données suivantes :

a. Plan d’exécution du nettoyage des conduits;

b. Dates des évaluations pré- et post-nettoyage des conduits;

c. Résultats des évaluations de surface visuelles pré-et post-nettoyage des conduits;

d. Résultats des mesures de la poussière déposée en surface pré-et post-nettoyage des conduits (le cas échéant);

e. Données sur les niveaux de ventilation pour les évaluations pré- et post-nettoyage des conduits;

f. Déclaration d’utilisation/non-utilisation de produits chimiques pour les produits de nettoyage ou le traitement par biocides;

g. Données sur les produits chimiques utilisés pour les produits de nettoyage ou le traitement par biocides (le cas échéant);

h. Concentrations et/ou taux de concentration intérieur-extérieur des biocides en suspension (le cas échéant);

i. Concentrations et/ou taux de concentration intérieur-extérieur des particules en suspension et moisissures totales;

j. Date du nouveau nettoyage du bâtiment (le cas échéant);

k. Nouvelles date d’évaluation post-nettoyage des conduits et résultats (le cas échéant).

Un exemple de formulaire qui peut être utilisé avec le rapport est fourni dans l’annexe E.

(21)

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43 | P a g e

ANNEXE A

ECHANTILLONNAGE

A.1 Liste de contrôle pour une inspection complète

Une inspection complète doit comprendre les locaux réservés aux bureaux, son (ses) système(s) de conditionnement d’air et toutes autres installations de ventilation pour lesquels le nettoyage des conduits est exécuté. Le but de cette inspection est de sélectionner et déterminer les points d’emplacements des prises d’échantillons et d’identifier les problèmes éventuels qui pourraient fausser les résultats des essais. Ces problèmes peuvent être, mais pas seulement, des sources de polluants intérieures et extérieures, l’état de l’enveloppe du bâtiment, des problèmes éventuels avec le(s) système(s) de CVC et son (leur) fonctionnement, ainsi que les procédures d’entretien et de nettoyage des bureaux. La liste de contrôle ci-dessous peut être utilisée lors de l’inspection complète.

Tableau A.1 Liste de contrôle-Inspection complète

Catégorie Question Oui

Ventilation Les clapets d’air extérieur sont-ils ouverts ?

Le système de contrôle automatique montre-t-il que l’air

neuf d’appoint est toujours fourni ?

CVC Y a-t-il des conduits endommagés, poussiéreux ou

manquants ?

Le conduit est-il circulaire ou rond ?

Le conduit est-il recouvert de matériaux poreux ?

Est-ce qu’il manque des filtres dans les unités CVC ? Si non, sont-ils contournés ?

Les filtres des unités CVC sont-ils sales ? Les serpentins d'évaporateur sont-ils sales ?

Y a t-il de l’eau dans les bacs de récupération des unités CVC ?

Est-ce que l’entrée d’air neuf est située près d’un écoulement d’extraction ou de telle sorte que des moisissures puissent y pénétrer ?

Les ventilateurs d’extraction fonctionnent-ils ?

Des produits chimiques ou désinfectants pour le nettoyage sont-ils entreposés dans le local technique ?

Les portes du local technique se referment-elles automatiquement ?

Les grilles/diffuseurs du CVC et les espaces aux alentours sont-ils décolorés et/ou salis ?

Dans les plafonds du plenum, y a –t-il des dalles de plafond cassées ou disjointes de façon à former un vide ?

Moisissures/Humidité Les murs présentent-ils des tâches/décolorations?

Les dalles de plafond acoustique présentent-elles des tâches/décolorations ?

Les matériaux du plancher présentent-ils des tâches/décolorations?

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44 | P a g e

Y a-t-il de l’eau stagnante dans les appareils de salle de bain ou les éviers du local d’entretien ?

Y a-t-il des problèmes d’humidité/condensation sur les portes ou les fenêtres ?

Y a-t-il une odeur de moisi/humidité dans l’espace des bureaux ?

Nettoyage et entretien A la lecture des archives concernant l’entretien, des

détergents, pesticides ou autres produits chimiques ont-ils été utilisés dans le bâtiment ?

Dans le local d’entretien, y a-t-il des conteneurs ouverts ou des matériaux répandus ?

Le bâtiment est-il nettoyé régulièrement ? Les tapis sont-ils aspirés régulièrement ? Enveloppe du

bâtiment

Y a-t-il des composants extérieurs manquants ou endommagés (portes, trous, mur écaillé) ?

Y a-t-il des gouttières ou des tuyaux de descente d’eau de pluie déconnectés, endommagés ou manquants ?

Y a-t-il des matériaux manquants sur la toiture ? Y a-t-il des dommages apparents aux fondations ??

Sources de polluants Y a-t-il des fumeurs dans une pièce ou une zone ?

Y a-t-il des odeurs dues à des matériaux (meubles, articles d’ameublement, tapis, etc.) ou à l’équipement de bureau ? Des travaux de rénovation ont-ils été entrepris dans une partie du bâtiment ?

Y a-t-il une cuisine/pièce adjacente où l’on fait de la cuisine ?

Y a-t-il de la vaisselle souillée dans la cuisine/pièce adjacente ?

Y a-t-il des denrées périssables dans le réfrigérateur qui sont détériorées ?

Y a-t-il des surfaces horizontales sales?

Y a-t-il des produits chimiques pour photocopieur déversés dans la salle des photocopies ?

Y a-t-il un conduit de prise d’air extérieur près de la tour de refroidissement dans le bâtiment ou des bâtiments adjacents ?

Y a-t-il des travaux de construction en cours près du bâtiment ?

Y a-t-il des industries lourdes près du bâtiment ?

Y a-t-il des sources proches de pollution due au trafic (garages de stationnement, routes, quai de chargement) ?

A.2 Nombre d’échantillons et justifications

Il faut trouver un juste milieu afin d’obtenir un compromis entre les coûts de la prise d’échantillons dans l’environnement et un nombre satisfaisant d’échantillons de façon à obtenir une évaluation exacte4.

4 Malgré le coût de la prise d’échantillons dans l’environnement, l’inspection complète d’un bâtiment s’est avérée offrir

des solutions utiles en matière de QAI (Gammage et al., 1989; EPA, 1991). Ce type d’inspection comprend habituellement la collecte d’un nombre adéquat d’échantillons obtenus par des méthodes statistiques (ASTM, 2001). Ainsi, ce protocole recommande des exigences d’échantillonnage qui sont basées sur une méthode statistique semblable à celle adoptée dans d’autres contextes (SS, 2009).

(29)

45 | P a g e

Sure un étage de l’immeuble, par exemple, si celui-ci peut-être divisé en x parties distinctes qui sont desservies par x appareils de traitement d’air ou ventilo-convecteurs ou systèmes de distribution ou de conditionnement d’air5, alors, le nombre des emplacements de prise d’échantillons intérieurs sera x. Cependant, le nombre des emplacements de prise d’échantillons intérieurs ne sera pas inférieur à un échantillon pour 2300 m2 de chaque étage testé (LEED-NC, 2005).

Pour permettre des réductions de coûts associées à un grand nombre de points d’échantillonnage, ce protocole ne limite pas l’utilisation d’autres stratégies d’échantillonnage (ASTM, 2001). Par exemple, on pourra regrouper les échantillons extérieurs en deux échantillons ou plus afin de réduire les coûts de l’inspection d’un bâtiment de plusieurs étages. Dans ce cas, plusieurs ensembles d’échantillonneurs pour les mesures de polluants en suspension dans l’air intérieur peuvent être disposés simultanément sur différents étages tout en plaçant un seul échantillonneur à l’extérieur pendant la même période. Nous recommandons que les évaluations des concentrations dans l’air soient effectuées au maximum 10 jours après le nettoyage des conduits d’air6.

5 La raison pour prélever un échantillon d’air intérieur dans une zone séparée desservie par une unité de ventilation

mécanique (AHU) distincte ou un ventilo-convecteur ou un appareil de distribution ou de conditionnement d’air est principalement d’obtenir un échantillon d’air qui ne soit pas mélangé à de l’air venant des zones adjacentes.Un échantillon d’air qui est mélangé peut ne pas être représentatif des répercussions du nettoyage des conduits effectué dans la zone séparée et son utilisation peut entrainer une erreur.

6 Basé sur les expériences d’Auger (1994) et Ahmed et al. (2001) qui, 7 jours après le nettoyage des conduits d’air, ont

encore enregistré un nombre de particules en suspension élevé. Zuraimi et al. (2008) ont rapporté des concentrations de PM2.5 intérieures élevées même après 14 jours. Le point médian entre 7 et 14 jours est utilisé pour ce protocole.

(30)

46 | P a g e

ANNEXE B

EVALUATIONS DE LA PROPRETE DE SURFACE DES CONDUITS

Idéalement, les inspections visuelles devraient être accompagnées de mesures objectives. La propreté de surface des conduits d’air carrés ou rectangulaires dont les surfaces ne sont pas poreuses peut être inspectée de façon objective selon les méthodes décrites section B.1. Cependant, pour les surfaces poreuses ou les conduits courbes ou ronds, on doit considérer les inspections visuelles comme suffisantes, à cause du manque de méthodes validées.

Si l’évaluation pré-nettoyage est recommandée, l’évaluation post-nettoyage est par contre requise. L’évaluation post-nettoyage de la propreté de surface des conduits doit être effectuée immédiatement après ledit nettoyage, et avant la remise en route du système CVC afin de prévenir toute interférence post-nettoyage 7 . L’évaluation pré-nettoyage des conduits donne un point de référence pour faire une comparaison avec l’évaluation post-nettoyage.

B.1 Inspection visuelle

L’inspection visuelle à l’œil nu doit être effectuée en des points d’échantillonnage sélectionnés. A des fins d’enregistrement, cela peut être effectué à l’aide de dispositifs comme des caméras, endoscopes et des robots CCTV. Toutes les inspections visuelles seront effectuées avec le système CVC, desservant l’étage des essais, fermé et les prises d’air extérieur ainsi que les clapets d’évacuation d’air complètement fermés également.

La surface intérieure du conduit est considérée visiblement propre lorsque, comparée à son état avant le nettoyage des conduits, il y a une amélioration visuelle de la propreté de surface et que les surfaces intérieures après le nettoyage sont libres de toutes substances/tous débris non adhérents.

B.2 Mesure des poussières/débris de surface

Le taux d’accumulation annuel de poussière dans des conduits de distribution d’air de bâtiment à usage commercial est d’environ 1 g/m2 (Zuraimi, 2010). Une étude a montré que les concentrations moyennes de poussières déposées sur les surfaces des conduits allaient de 0,2 à 13,2 g/m2 (Zuraimi, 2010). Cette étude a également relevé des niveaux de poussière pouvant aller jusqu’à 158 g/m2. Pour une évaluation objective de la contamination par poussière/débris,

7 Une interférence post-nettoyage peut se produire après la mise en route du CVC et peut entraîner un dépôt des

particules en suspension provenant de l’air intérieur et extérieur sur les surfaces des conduits. Aussi, des débris ou des poussières non adhérents sur les surfaces des conduits à cause d’un nettoyage non efficace pourraient être transportés dans d’autres sections desservies par le CVC ou dans l’environnement intérieur une fois le CVC mis en route. Le principe étant d’évaluer la propreté de surface uniquement due au nettoyage des conduits d’air, une évaluation faite après avoir allumé le CVC pourrait fausser les mesures.

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47 | P a g e

il faut mesurer les niveaux de poussière déposée sur la surface des conduits suivant la méthode d’essai par aspiration (NADCA, 2006)8.

Cette méthode d’essai par aspiration doit être exécutée lorsque le système CVC ne fonctionne pas. Un gabarit (figure B.1) doit être fixé à plat sur la surface du conduit. Une cassette contenant un matériau filtrant pré-pesé (37mm d’ester cellulosique mélangé, diamètre des pores de 0,8 microns) fixée à une pompe à air permettra d’aspirer la surface découverte du gabarit. Selon NADCA (2006), chaque partie découverte du gabarit doit être aspirée deux fois (une fois dans chaque direction) et en aucun cas la cassette ne doit toucher la surface du conduit. La pompe doit avoir un débit de 15 L min-1 et un débitmètre d’une précision de ± 3 % sera utilisé pour contrôler le débit d’air pendant la période d’échantillonnage. S’il y a des variations de débit supérieures à 0,5 L min-1, l’échantillon sera déclaré inutilisable et un nouvel échantillon sera prélevé. Une balance de sensibilité égale ou supérieure à 0,7 mg sera utilisée pour mesurer le poids du filtre. L’analyse sera basée sur la méthode 0500 (poussières nuisibles totales) du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) (NISOH, 1994b). Les résultats quant à la poussière déposée en surface seront donnés en milligrammes par 100 centimètres carrés (mg/100 cm2) de l’aire d’échantillonnage. Pour ce protocole, les niveaux de poussière post-nettoyage des conduits d’air collectés sur le matériau filtrant ne dépasseront pas le niveau recommandé de 0,75 mg/100 cm2.

Compte tenu de la difficulté de mesurer la poussière déposée en surface à l’aide de la méthode d’essai par aspiration, il est accepté que les conduites recouvertes avec des matériaux poreux ou que les conduites de surfaces rondes ou courbes ne subissent qu’une inspection visuelle.

Figure B.1 Gabarit NADCA placé sur la surface intérieure d’un conduit.

8 La méthode d’essai par aspiration est considérée efficace et sûre pour déterminer le montant de poussières déposées

dans les conduits d’air (Fransson et al., 1995). L’efficacité de la méthode a été rapportée par Holopainen et al. (2002) en démontrant le niveau le plus élevé de poussière collectée comparé aux autres méthodes.

(32)

48 | P a g e

Figure B.2 Exemples de comparaisons visuelles de la propreté de conduits d’air.

Pré-nettoyage des conduits d’air

Post-nettoyage des conduits d’air

Substances

adhérentes en surface Libre de substances et débris non adhérents à la surface

(33)

49 | P a g e

ANNEXE C - BIOCIDES EN SUSPENSION DANS L’AIR

Le tableau C.1 donne des renseignements sur les différents types de biocides utilisés pour le nettoyage des conduits d’air, leurs caractéristiques et les concentrations sans danger.

Tableau C.1 Caractéristiques de quelques biocides courants utilisés pour le nettoyage des conduits.

Biocide Concentrations sans danger2 Activité sporicide Mécanisme d’action Effets sur la santé Sources1 Hypochlorites de sodium (NaOCl) ou calcium (Ca(ClO2)). NaOCl : <2 mg/m3; NaOH : <2 mg/m3; Cl : 0,5 ppm Ca(ClO2) : n.d.; Ca(OH)2 : 5 mg/m3 oui Inactivation enzymatique Irritation, corrosion Pas de source extérieure; les sources intérieures proviennent des produits de nettoyage Peroxyde d'hydrogène 1,4 mg/m3 oui Radicaux hydroxyles

Irritation Source extérieure

insignifiante; les sources intérieures proviennent des produits de nettoyage Composés d'ammonium quaternaire n.d. non Perméabilité membrane cellulaire augmentée Irritation, toxicité Pas de source extérieure; les sources intérieures proviennent des produits de nettoyage Alcools (éthanol, 2-propanol) Ethanol : 1000 ppm 2-propanol : 400 ppm non Dénaturation des protéines Aucun effet rapporté Pas de source extérieure; nombreuses sources intérieures Phénols Phénol : 20 mg/m3 non Dénaturation des protéines Irritation, toxicité, corrosion Source extérieure insignifiante; nombreuses sources intérieures Glutaraldéhyd e 0,2 ppm (plafond) oui Modification des protéines Irritation, toxicité, Pas de source intérieure ni extérieure Composés iodés n.d. oui Iodation et oxydation des protéines Irritation cutanée, irritation des muqueuses Pas de source intérieure ni extérieure

Formaldéhyde 0,5 ppm oui Modification

ADN et protéines cellulaires Irritation, toxicité, odeur, possible cancérigène Source extérieure insignifiante; nombreuses sources intérieures

1 Wolkoff et al (1998), Nazaroff and Weschler (2004); 2 les valeurs sont les valeurs issues d’une moyenne pondérée sur

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C.1 Déclaration d’utilisation ou non-utilisation de biocides

L’utilisation de produits liquides comme des produits chimiques ou des biocides sur les surfaces des conduits pendant le nettoyage peut amener à leur vaporisation dans le flux d’air de ventilation de l’environnement intérieur. Certaines de ces émissions peuvent être dangereuses pour la santé des occupants même si les produits sont utilisés suivant les recommandations. Tous les produits utilisés comme biocides doivent satisfaire aux normes nationales, régionales et locales ainsi qu’aux lois régissant leur utilisation.

Les entreprises de nettoyage des conduits d’air doivent déclarer que les matériaux biocides qu’elles utilisent sont homologués comme il se doit auprès de Santé Canada pour une utilisation dans les systèmes CVC et sont appliqués conformément à leur registre d’homologation spécifique pour les systèmes CVC (http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/pmra-arla/index-eng.php). Les entreprises de nettoyage des conduits d’air fourniront dans leur rapport les fiches signalétiques (FS) ou tout autre document pertinent en matière de santé et sécurité sur l’utilisation de matériaux biocides.

Si seul un nettoyage mécanique est effectué, c.-à-d. si aucun matériau biocide n’est utilisé, l’entreprise fournira une déclaration explicite de non-utilisation de biocides.

C.2 Biocides sans sources intérieures ou extérieures (ou sources

insignifiantes)

Ces biocides sont les suivants: glutaraldéhyde, hypochlorites, peroxyde d’hydrogène, composés d'ammonium quaternaire et composés iodés. Pour certains biocides, des méthodes permettent d’évaluer leurs concentrations dans l’air. Ces méthodes et/ou normes sont décrites brièvement ci-après.

De la même manière que pour les échantillons de particules et moisissures en suspension dans l’air, les échantillons de biocides en suspension dans l’air peuvent être prélevés jusqu’à 24 heures avant le nettoyage des conduits et pas plus tard que 10 jours après le nettoyage. La prise d’échantillons pour les concentrations de biocides en suspension se fera alors que le système CVC fonctionne. Au cours de cet échantillonnage, il n’y aura aucune activité de nettoyage et aucune utilisation de produits de nettoyage à l’intérieur, à l’endroit où les échantillons sont prélevés.

Des échantillonnages intérieurs pour les mesures pré- et post-nettoyage seront effectuées à l’étage testé. L’échantillon intérieur sera prélevé au milieu de l’espace de bureau occupé (loin des murs), à une hauteur située entre 1,1 et 1,5 mètre.

Figure

Figure 1. Présentation générale des procédures associées à la méthode  expérimentale  Réussite Inspection complète  Collecte des données Caractérisation du nettoyage Évaluation pré-nettoyage
Figure 2.  Diagramme schématique des procédures de caractérisation du  nettoyage pour les évaluations pré- et post-nettoyage
Tableau 1. Pourcentage recommandé des étages comportant un  échantillonnage d’air et de surface dans un bâtiment avec nettoyage des
Tableau A.1 Liste de contrôle-Inspection complète
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