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Électrolyse des solutions de sels de baryum ràdifère

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242090

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242090

Submitted on 1 Jan 1904

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Électrolyse des solutions de sels de baryum ràdifère

W. Berthier

To cite this version:

W. Berthier. Électrolyse des solutions de sels de baryum ràdifère. Radium (Paris), 1904, 1 (8),

pp.48-48. �10.1051/radium:019040010804801�. �jpa-00242090�

(2)

48

De ces dernières, il résulte qu’il est fort probable que la faible valeur obtenue dans l’expé- rience précédente avec furanophane est due a la for-

mation de silice gélatineuse, la silice ayant été insolu- bilisée dans ces nouveaux essais.

CONCLUSION

La quantité deradium contenue dans les minéraux

uranifères qui ont été examinées est directement pro-

portionnelle à la quantité d’uranium contenue dans

ces minéraux. J.-J. Thomson et Rutherford suppo-

sent que le radium est très probablement forme par

la destruction de l’atome d’uranium. Il était alors

logique d’ admettre qu’il deB ait exister un état final

d’équilibre et une proportion bien définie entre l’ura-

nium et le radium présents dans le minéral. Ces résul- tals semblent de nature a fournir la vérification expé-

rimentale de cette dernière hypothèse. Nous comptons

étendre ce travail à d’autres minéraux contenant une

plus petite quantité d’uranium, en introduisant cer-

taines modifications dans la méthode. L’importance des

résultats ici acquis ne fera ainsi que s’accroître.

BERTRAM B. BOLTWOOD, Yale University (New-Haven).

Électrolyse des solutions de sels de baryum ràdifère

’ETUDE de l’électrolysc des solutions de sels de

baryum radifières a lu poursuiBie depuis quel-

que le temps, soit dans le but d isoler le groupe-

ment métallique Ra, soit, de modifier ta méthode de

séparation actuelle. le dois dire aussitôt que ce dernier

point est de peu d intérêt, étant donnée la très faible

teneur en radium des substances radiféres.

L’étude a d’abord été entreprise par M. W. Marck- ald1 qui a tenté quelques essais de séparation 1)ar voie électrolytique. Une solution aqueuse saturée de chlorure de baryum-radium, provenanv du traitement

direct de la pechblende, est mise en contact avec l’amalgame de sodium à 1 pour 100 ; une partie du

sodium passe en solution tandis qu’il se forme une quantité équivalente d’amalgame de baryum et de

radium. La proportion de ces métaux est dif1ërcnte dans l’amalgame et dans le bain : le premier s’est en- rilhi, le second s’est appauvri en radium. Le traite- ment ( direct des minerais par cette méthode ne don- nerait probablement pas de très bons résultats, el l’on

doit s’en tenir a la simple concentration sur des sels

plurifiés,ce (pli n’ offre pas alors grand intérêt, le rall- port de concentration étant très faible Ainsi conçu, le

procédé ne semble pas devoir se substilucr 1 la lllé- thode dcs fractionnements sur les chlorures ou les bromures.

M. C0153hll a électrohsé des solutions aqueuses a Bt’e des électrodes eu platine: dans ces conditions, il 11’y a

aucun dépôt métallique ala cathode. Marckwald avait fait des expéériences analogues aBec des électrodes en Mg. Zn, Cu, Sn, Ag, Bi: les résultats ne furent pas meil-

leurs. Dans tous les cas la cathode est simplement

activée si on la retire du bain,qu on la lalC et qu’on

1. W. MARKWANN. Ber. Deutsch. chem. Ges., 1. XXXVII, p. 88-91 1904. -2. A. COEHN. ibid., t. XXXVII, p. 811-819

1904

.

l’abandonne, elle se désactive complètement en fonc-

tion du temps. Cependant, d’après Marckwald, Mg et Zn

ne semblent pas s’activer.

Les résultats sont nettement différents si l’on uti- lise une cathode en mercure. Le baryum et lc radiuiii

s’y déposent en formant un véritable amalgame carac-

térisé par une actix iié persistante. Il semble qu’il y ait là une 111méthode de concentration rapidc.

Les alcalino-terrcux Ba, Ca, Sr, Ra sc déposent sur

le mercure pour diifércntes valseurs de la tension, et

les écarts sont suffisants pour permettre une sépara-

tion électroly tique des trois métaux par amalgamation.

L’ordre de grandeur de l’écart cntrc les différents alcalino-terrcllx est environ Gv, 2. La différence des tcnsions entre Ha et Ra n’a pas cncorc été exactement

déterminée; les expériences actuelles indiquent cepen- dant qu’elle es[ cncorc notable et que l’on peut espérer

faire une séparation du bayrum et du radium par voie

électroly tique.

Les cathodes en zinc amalgamé donnent de bons résultats.

Dans ces amalgames, 1!’ radium se trouve à l’état

métallique. Ses propriétés radiantes sont analogues à

celles des sels auxquels il donne naissance ; comme

eux, son activité augmente en fonction du temps - au

début de sa préparation, elle tend vers une activité limite qui est 4 fois plus grande que l’activ ité

initiale.

Il ne semble pas y avoir d’intérêt capital à pré-

parer l’amalgame de radium exempt de bavrum, les amalgames Hg-Ba-Ra obtenus dans ces conditions suffisent pour identifier les propriétés du radium métallique avec des sels. Les résultats indiqués con-

firment nettement les premières hypothèses faites sur

les sels de radiiiin : leurs propriétés ne dépendent que de l’atome de radiuii-1. W. BERTHIER.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019040010804801

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