HAL Id: jpa-00242690
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Submitted on 1 Jan 1966
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Contribution à l’étude de la propagation des ondes ultrasonores dans un milieu hétérogène
J. Cl. Loewenstein, M. L. Gaulard
To cite this version:
J. Cl. Loewenstein, M. L. Gaulard. Contribution à l’étude de la propagation des ondes ultrasonores
dans un milieu hétérogène. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1966,
1 (2), pp.101-108. �10.1051/rphysap:0196600102010100�. �jpa-00242690�
CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DE LA PROPAGATION DES ONDES ULTRASONORES DANS UN MILIEU HÉTÉROGÈNE
Par J. Cl. LOEWENSTEIN et Mlle M. L. GAULARD,
Faculté des Sciences de Nancy, École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique.
Résumé. 2014 Cet article relate l’étude de la propagation d’une onde ultrasonore dans
unmilieu à structure granulaire lorsqu’on fait varier le rapport dimensionnel d/03BB du diamètre moyen des grains
surla longueur d’onde à travers le milieu. Le milieu hétérogène utilisé est
un
milieu artificiel simple constitué par des microbilles immergées dans
unliquide. Différents
facteurs permettent de faire varier le rapport d/03BB, la fréquence ultrasonore, le diamètre des
billes, leur tassement, leur
massespécifique, la célérité propre au liquide interstitiel, la masse spécifique de ce liquide.
Cette étude conduit aux résultats suivants : le rapport d/03BB doit être inférieur à une certaine
limite, au-dessus de laquelle l’atténuation provoquée par le milieu devient considérable.
L’examen de quelques considérations théoriques
apermis de retrouver ces résultats
enassimilant la structure complexe à
untype de modèle permettant le calcul.
Abstract.
2014This article describes the study of ultrasonic
wavetransmission in a granular
medium when the dimensional ratio d/03BB between grain diameter and the wavelength varies.
The heterogeneous medium utilized is an artificial medium composed by microballs immerged
in
aliquid. Various parameters allow the ratio d/03BB to be varied : the ultrasonic frequency,
microball diameter, their packing, their specific mass, the natural velocity of the interstitiel
liquid, the specific gravity of the liquid.
We find that the ratio d/03BB must be below
acertain limit, above which the attenuation caused by the medium becomes considerable.
Examination of some theoretical considerations has permitted these results to be deduced
by comparison of the complex structure with
atype of model permitting the calculation.
APPLIQUÉE 1, 1966,
INTRODUCTION
L’examen des travaux antérieurs relatifs à la
propagation des ondes ultrasonores dans les maté- riaux hétérogènes à structure granulaire a attiré
notre attention sur l’influence prépondérante de
deux paramètres : d’une part le diamètre moyen des
grains, d’autre part la longueur d’onde ultrasonore dans le matériau considéré. Nous avons alors jugé
intéressant d’étudier systématiquement l’influence de ces deux paramètres sur la propagation des
ondes ultrasonores avec un modèle commode de milieu hétérogène : nous reconstituerons un milieu
hétérogène artificiel à l’aide de microbilles immer- gées dans un liquide.
Une onde ultrasonore se propageant dans un milieu déterminé est caractérisée par la perte
d’énergie qu’elle subit par unité de longueur de
milieu traversé, c’est-à-dire par un coefficients
d’absorption, et par sa célérité : nous envisageons le problème de ce double point de vue.
I. Dispositif expérimental.
-I.1. PRINCIPE DES
MESURES.
-Nos essais ont été effectués avec un
générateur ultrasonore du type
«Métalloradar
»de la Société ULTRASONIC, fonctionnant par impul-
sions. Les transducteurs sont des céramiques au
titanate de baryum. L’appareil est conçu pour travailler soit par transmission, soit par réflexion,
aux fréquences de 0,5 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 10 MHz.
Pour nos mesures, nous avons adopté la méthode
de sondage par transmission, qui requiert l’utili-
sation de deux transducteurs l’un servant d’émet- teur, l’autre de récepteur. Un oscilloscope permet de mettre en évidence le phénomène ultrasonore :
nous voyons apparaître sur l’écran de l’appareil à
la fois l’image du signal émis par la sonde émettrice
et l’image du signal reçu par la sonde réceptrice après que le train d’ondes ait traversé une fois l’échantillon (fig. 1).
FIG. 1.
Le signal de réception est caractérisé par as
hauteur h et par son retard T par rapport au signal
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196600102010100
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d’émission. La hauteur h nous servira, pour chaque échantillon, à déterminer l’absorption : h sera
d’autant plus faible que l’atténuation produite par
le milieu traversé sera plus importante. Le retard
Test mesuré par la distance D lue sur l’écran de
l’oscilloscope. Celle-ci nous servira à mesurer la
valeur des célérités selon le procédé suivant :
Soit un échantillon étalon d’eau distillée de lon-
gueur 1 et dans lequel la célérité est C1. La distance
entre le premier écho transmis et le signal émis
est D1. Les valeurs correspondantes pour un échan- tillon inconnu à étudier sont par exemple :
l - C2
-D2. Nous avons choisi volontairement, et
pour simplifier la même longueur 1 dans les deux
cas. Un calcul simple nous conduit à la relation
suivante :
Connaissant donc C1, la célérité dans l’eau pure’
pour laquelle nous admettrons la valeur de 1 500 m/s, et mesurant D, et D2, nous pouvons en déduire la valeur de la célérité C2 dans l’échantillon étudié.
Par la suite, nous ne ferons que des mesures
relatives comparant l’absorption et la célérité du milieu inconnu à étudier à l’absorption et la célérité d’un milieu connu.
1.2. DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL.
-Ayant à étu-
dier des milieux composés de microbilles immergées
dans un liquide, nous avons dû résoudre le problème
de la cellule destinée à les recevoir. En raison des
exigences du remplissage
-empilement et tasse-
ment des billes, absence indispensable de bulles
d’air
-nous avons adopté le dispositif suivant ( fig. 2).
Fie. 2.
L’éprouvette destinée à recevoir le mélange billes- liquide est une cuve parallélépipédique en dura-
lumin dont les deux faces opposées sont percées d’un
trou de façon identique. Les deux transducteurs, appliqués sur l’éprouvette par ces orifices, sont
ainsi en contact direct avec le milieu billes-liquide
à étudier. L’épaisseur de l’éprouvette (épaisseur
effective de milieu sondé) est de 2 cm : c’est le degré élevé d’atténuation du milieu billes-liquide
qui nous a contraint à adopter cette dimension rela- tivement réduite.
Les billes étant supposées seules, non immergées,
le tassement peut être caractérisé par un
«indice de vide » e, qui est défini par le rapport :
e
=volume interstitiel v/volume des nilles V.
Le volume du récipient étant alors égal à : Vr = U + V.
La détermination expérimentale de l’indice de vide, donc de la nature du tassement, s’effectue par
une méthode simple de pesée. Pour un remplissage
sans tassement, quelle que soit la dimension des billes que nous utilisons, nous trouvons une valeur
moyenne de 0,63 ; pour le tassement maximum que
nous sommes en mesure de réaliser, nous obtenons
une valeur moyenne de 0,52. Signalons au passage que la valeur minimum théorique est de 0,35 :
l’écart important que nous trouvons par rapport à
cette valeur théorique provient de l’imperfection du
tassement et du fait que les billes ne sont pas abso- lument calibrées ni sphériques [1].
1.3. PRÉSENTATION DES DIFFÉRENTS PARAMÈTRES ÉT1JDIÉS. -1.3.1. Paramètres liés aux billes.
-Nous
avons utilisé des billes en verre.
Elles proviennent des Établissements SOVIREL
et elles ont les dimensions suivantes (diamètre, exprimé en mm) : 0,1 ; 0,2 ; 0,3 ; 0,4 ; 0,5 ; 0,7 ; 0,8 ; 1,0 ; 1,2 ; 1,4. Leur masse spécifique, variable
selon les dimensions des billes, à une valeur moyenne de 2,90 g/cm3, avec des valeurs extrêmes de 2,68 à 3,13 g/cm3.
Ces microbilles de masses spécifiques légèrement
différentes sont sans doute aussi caractérisées par des célérités différentes. Cependant, nous ne pouvons pas atteindre directement les valeurs de ces célérités, précisément à cause de cette structure granulée.
Nous avons donc été contraints d’adopter les
valeurs fournies par les tables de constantes ; c’est ainsi que nous avons pris pour le verre une valeur moyenne, soit :
C
==4 700 m/s.
1.3.2. Paramètres liés aux liquides.
-Nous savons,
que, dans toute transmission ultrasonore, la valeur
de la longueur d’onde de l’onde dans le milieu traversé joue un rôle très important. Cette longueur
d’onde h étant liée à la célérité C dans le milieu
par la relation bien connue 03BB
=C/F (F étant la
fréquence ultrasonore), nous avons cherché à
employer des liquides ayant entre eux des célérités
aussi différentes que possible. Nous avons ainsi été
amenés à utiliser les liquides suivants :
Ces liquides étant tous trois miscibles en toutes
proportions, nous avons étudié les différents types de mélanges possibles du point de vue transmission ultrasonore : nous avons ainsi été amenés à sélec- tionner le mélange alcool-glycérol, qui présente la particularité intéressante de voir sa célérité varier linéairement
enfonction de la concentration
englycérol. Nous utiliserons donc par la suite la série de mélanges liquides dont les caractéristiques sont
données dans le tableau ci-après :
TABLEAU 1
Du point de vue de l’absorption, nous avons pu vérifier que l’absorption propre à chaque mélange liquide ne changeait pratiquement pas d’une concen-
tration à l’autre.
En examinant les mélanges alcool-glycérol étudiés précédemment, nous constatons que leur masse
spécifique ne varie pas dans de très larges propor-
tions ; aussi avons-nous cherché à utiliser d’autres
liquides possédant des masses spécifiques très diffé-
rentes. Après consultation des tables de constantes,
nous avons choisi les deux corps suivants, le pen- tane (C5H12) et le tétrachlorure de carbone (CCI4),
dont nous indiquons les caractéristiques ci-dessous :
II. Résultats expérimentaux.
-Toutes nos me-
sures ont été effectuées aux deux seules fréquences
ultrasonores de 0,5 et 1 MHz. En effet, malgré notre
désir d’utiliser les fréquences supérieures dont nous disposions, dès la fréquence de 2 MHz nous nous
heurtions à des phénomènes d’absorption tels qu’il
nous devenait impossible de faire la moindre mesure.
Nous allons examiner successivement la méthode que nous avons employée pour présenter les résul- tats, puis les résultats eux-mêmes.
11.1. MODE
DEPRÉSENTATION DES RÉSULTATS.
-Les mesures d’absorption et de célérité sont effec- tuées simultanément pour
unéchantillon donné, en
notant à la fois la hauteur h de l’écho transmis et la distance D séparant l’écho transmis du signal
d’émission. La connaissance de la célérité à travers
l’échantillon considéré nous permet d’en déduire la valeur de la longueur d’onde dans ce milieu ; nous
pouvons alors déterminer le rapport entre cette
longueur d’onde A et le diamètre d des billes qui
constituent le milieu étudié. C’est ce rapport d/03BB
que nous portons en abscisse tandis que nous portons
en ordonnée la valeur de la hauteur d’écho h corres-
pondante. Ce procédé nous permet de combiner directement les résultats d’absorption et de célérité
sur
unmême graphique. Les courbes h
=f(d/03BB) se présentent toutes sous la forme suivante (fig. 3).
FIG. 3.
Dans tous les cas nous constatons qu’il se produit
une augmentation brutale de l’absorption (dimi-
nution de la hauteur h) lorsque le rapport d!/À dépasse une certaine valeur. Afin de comparer les courbes entre elles, nous définissons une bande pas- sante, comme pour
unamplificateur : c’est le rap- port dlÀ pour lequel la hauteur h de l’écho transmis
est égal à 0,707 fois la valeur maximum de la courbe.
11.2. RÉSULTATS CONCERNANT L’INFLUENCE DES
DIFFÉRENTS PARAMÈTRES.
-Il.2.1. Influence du
tassement des billes.
-Cette étude
aété faite avec
des billes de verre dans de l’eau distillée. Nous
avons dit que le tassement maximum correspondait
à un
«indice de vide
ode 0,52, déterminé expéri-
mentalement. Il semble difficile de faire varier ce tassement à volonté, mais nous pouvons obtenir facilement le tassement minimum, qui correspond à
un indice de vide de 0,63. Nous nous limiterons donc à l’étude de la transmission d’une onde ultrasonore pour le cas de ces deux valeurs extrêmes du tasse- ment :
indice de vide maximum : 0,63 aucun tassement, indice de vide minimum : 0,52 tassement maximum.
La fréquence ultrasonore utilisée pour cette série de mesures est 0,5 MHz. Nous ferons une première
mesure de célérité et d’absorption avec une éprou-
vette remplie de billes en verre de 0,3 mm de dia-
mètre n’ayant subi aucun tassement ; ceci nous
104
donne un point de la courbe sans tassement ; puis,
les billes étant tassées au maximum après passage de l’éprouvette sur un secoueur pendant un temps suffisante nous faisons une deuxième mesure de célé-
rité et d’absorption, ce qui nous donne un point de
la courbe avec tassement maximum. Les autres
points des courbes sont obtenus de la même façon,
en utilisant successivement des billes de 0,4 ;
0,5
...1,4 mm de diamètre. Nous donnons (fig. 4)
les deux courbes obtenues.
Il.2.2. Influence de la célérité propre au liquide de
base des échantillons.
-Les liquides utilisés seront
les 6 types de mélanges alcool-glycérol précédem-
ment décrits, qui permettent de faire varier la célé- rité de 1 200 à 1 700 m/s. Pour chacun de ces
mélanges nous faisons une mesure de célérité et d’absorption avec les différentes dimensions de billes de verre les unes après les autres. Nous faisons
toutes les mesures d’abord à la fréquence ultra-
sonore de 0,5 MHz, puis à la fréquence de 1 MHz.
Nous obtenons ainsi deux réseaux de courbes que
nous reproduisons sur les figures 5 et 6.
FIG. 4.
-Influence du tassement des billes. Fréquence : 0,5 MHz. Billes en verre plongées dans de l’eau dis- tillée.
FIG. 5.
-Influence de la célérité des liquides. Fréquence : 0,5 MHz.
Billes en verre plongées dans
unmélange alcool-glycérol de célérité 1 200 à 1 700 ms.
A la fréquence de 0,5 MHz, la précision des
éourbes est très satisfaisante, et nous constatons
que la bande passante diminue légèrement quand la
célérité du liquide de base augmente, puisque le
rapport d/03BB qui définit la limite vers le haut de la bande passante, varie de 0,33 à 0,28 quand la célé-
rité des mélanges alcool-glycérol passe de 1 200 à 1 700 m/s. A la fréquence de 1 MHz, par suite de la trop grande absorption ultrasonore, nous avons dû
nous limiter à l’emploi de billes de 0,3 ; 0,4 ; 0,5 mm
seulement. Cela nous donne un nombre de points expérimentaux nettement insufl’isant, ce qui, joint
aux difficultés de remplissage pour les billes de faibles dimensions, fait que la précision des courbes
est bien moindre à cette fréquence. Nous pouvons dire que la bande passante suit le même sens de variation que pour les mesures faites à 0,5 MHz,
mais le rapport d/03BB qui définit la limite vers le haut
de la bande passante varie dans de plus larges pro-
portions puisqu’elle passe de 0,34 à 0,22 pour la même gamme de mélanges alcool-glycérol.
11.2.3. Influence de la masse spécifique du liquide
de base.
-La masse spécifique des liquides utilisés
au cours des essais précédents variait, selon les
échantillons entre 0,81 et 1,14 g/cm3 : cette varia-
tion relativement peu importante permettait de
considérer la célérité comme paramètre prépon-
dérant. Nous allons utiliser à présent deux nouveaux liquides, le pentane et le tétrachlorure de carbone,
pour lesquels le paramètre prépondérant sera cette
fois la masse spécifique. Les billes employées pour
cette série d’essais sont en verre, et la fréquence est
encore 0,5 MHz. Nous obtenons les résultats repré-
sentés par les courbes ci-dessous fig. 7).
105
h
divisions d’écran
1200 m/s
10
FIG. 6.
2013Influence de la célérité des liquides. Fré-
quence : 1 MHz. Billes en verre plongées dans
unmélange alcool-glycérol de célérité 1 200 à 1700 ms.
La transmission est correcte seulement si d/X est
inférieur à 0,30 dans le cas du tétrachlorure, et
à 0,21 dans le cas du pentane. La densité du liquide
semble donc jouer un rôle important : la trans-
mission est d’autant meilleure que la masse spéci- fique du liquide est plus élevée. Signalons au passage que l’expérimentation relative au pentane nous a
procuré quelques difficultés et qu’il est probable que le rapport critique d lÀ soit en réalité plus faible que celui que nous avons obtenu.
III. Considérations théoriques.
-III.I. ÉTUDE
DE LA PROPAGATION D UNDE ONDE ULTRASONORE A TRAVERS UN MILIEU FEUILLETÉ.
-Nous avons
essayé [2] d’assimiler à un milieu feuilleté composé
de couches alternatives et successives de matériau 1
et 2, un milieu à structure granulaire composé de grains de matériau 1 reliés ensemble à l’aide d’un matériau interstitiel 2. Essayons de voir ce que donne cette représentation dans le cas particulier
FIG. 7.
-Influence de la densité du liquide. Fréquence : 0,5 MHz. Billes en verre.
où nous avons des billes immergées dans un liquide.
Soit alors un parallélépipède de côtés dx, dy, dz,
constitué d’un feuillet de solide d’épaisseur Il et
d’un feuillet de liquide d’épaisseur l2. Nous poserons par hypothèse dx = d, d étant le diamètre des billes.
Cherchons quelles sont les valeurs que nous devons donner aux épaisseurs 11 et l2 des deux feuillets pour satisfaire aux conditions physiques de notre milieu [3].
En utilisant encore l’indice de vide e, et en nous
souvenant que le volume total V
=dx . dy . dz, doit
être égal à la somme des volumes respectifs de solide
et de liquide, nous obtenons les relations suivantes :
FIG. 8.
avec la condition L = l1 + l2
=d.
Chacun des deux milieux 1 et 2 étant caractérisé par sa masse spécifique pl et P2. et par sa célérité Cl
et C2, nous désignons par C la célérité dans le milieu feuilleté et par L l’épaisseur totale d’un
couple de feuillets solide-liquide.
106
Pour qu’il y ait propagation d’une onde longi-
tudinale dans un tel milieu, nous écrivons que sur chacune des surfaces de séparation nous devons
avoir continuité des vitesses et des pressions, ce qui
nous conduit à la relation suivante :
avec
Pour que cette équation admette une solution, il
faut que l’on ait :
Cette condition s’exprime sous la forme d’une
double inégalité :
avec
Il y a propagation sans absorption quand la
double inégalité (2) est satisfaite.
Cette représentation permet de prévoir l’exis-
tence d’une bande passante. Il y aura propagation
sans absorption des ondes ondes ultrasonores
quand d sera inlérieur à une certaine valeur. Quand d dépassera cette valeur, il y aura impossibilité de propagation (absorption totale).
Nous distinguons deux cas suivant que la longueur
d’onde ultrasonore est grande devant la dimension
moyenne de la structure du milieu, ou suivant qu’elle est du même ordre de grandeur.
III.2. LA LONGUEUR D’ONDE ULTRASONORE EST GRANDE
DEVANT LADIMENSION NIOYENNE
DELA STRUCTURE DU MILIEU COMPLEXE.
-Quand la
dimension d devient petite devant la longueur
d’onde :
-
L’absorption est nulle.
-