Spé Correction travail maison 2 2011-2012
EXERCICE 1 :
1. (a) a≡b(7)⇔il existek∈Ztel quea−b= 7k. De même, il existek′ ∈Ztel quec−d= 7k′. Orac−bd=a(c−d) +d(a−b) =a×7k′+d×7k= 7(ak′+dk) doncac≡bd(7).
(b) Cf cours, démonstration par récurrence.
2. 2n≡1 (7)−→ n= 3 est le premier naturel qui convient.
ntel que 3n≡1 (7)−→ n= 6 est le premier naturel qui convient car 36= 729 = 7×104 + 1.
3. (a) Soita∈N. Commean’est pas un multiple de 7, on examine les différents cas du tableau :
a≡1 (7) a≡2 (7) a≡3 (7) a≡4 (7) a≡5 (7) a≡6 (7)
a6≡1 (7) a6≡26≡(23)2≡1 (7) a6≡36≡1 (7) a6≡46≡(23)4≡1 (7) 1 a6≡26×36≡1 (7) Sia≡5 (7) alorsa6≡56(7) et 56= 15625 = 7×2232 + 1 donca6≡1 (7).
(b) On aak ≡1 (7),kétant le plus petit naturel vérifiant cette congruence.
D’autre part, si l’on effectue la division de 6 park, on obtient 6 =kq+ravec 06r < k.
On a donca6=akq+r=akq×ar= akq
×ar. Orak ≡1 (7), donca6≡ar≡1 (7). Doncar≡1 (7).
Orr < k et est le plus petit naturel vérifiant a≡1 (7), il en résulte que r= 0, car s’il n’était pas nul, cela contredirait l’hypothèse de minimalité dek. Ainsi 6 =kretk divise 6.
Les valeurs possibles pour ksont donc 1, 2, 3 et 6.
(c)
a 2 3 4 5 6
ordre dea 3 6 3 6 2
4. A2006= 22006+ 32006+ 42006+ 52006+ 62006.
On a 2006 = 6×334 + 2. Donc 22006= 26×334+2= 26×334×22= 26334
×22. Or 26 ≡1 (7), donc finalement 22006≡22(7). De même pour les autres puissances, donc An≡22+ 32+ 42+ 52+ 62(7), soitAn≡90≡6 (7) (car 90 = 7×12 + 6).
FinalementA2006≡6 (7) .
EXERCICE 2 :
1. On considère l’équation (E) : 109x−226y= 1 oùxet y sont des entiers relatifs.
(a) pgcd(109 ;226)=1 donc les nombres 109 et 226 sont premiers entre eux. (pour s’en convaincre, dérouler l’algorithme d’Euclide). L’équation (E) a donc des solutions puisque le théorème de Bézout nous l’assure.
(b) L’ensemble des couplesS={(141 + 226k,68 + 109k), k∈Z} est bien l’ensemble de solutions de (E) car :
• En remplaçantx et y par les valeurs de S, l’équation est vérifiée. Cela signifie que les couples de cette forme sont solutions.
• En revanche, pour être complet, il faut démontrer qu’un couple quelconque de solutions (x;y) est de la forme des couples contenus dansS. On y parvient en appliquant la méthode habituelle de recherche des solutions utilisant le théorème de Gauss.
(m;n) = (141; 68) est solution particulière de (E).
109m−226n= 1 et 109x−226y= 1⇒109m−226n= 109x−226y⇔109(x−m) = 226(y−n) (∗) première interprétation de (∗) :
109|226(y−n) 109 et 226 sont premiers entre eux
donc d’après le théorème de Gauss : 109|y−net il existek∈Ztel quey−n= 109k
deuxième interprétation de (∗) : 226|109(x−m)
pgcd(109; 226) = 1
donc d’après le théorème de Gauss : 226|x−met il existek′ ∈Ztel que x−m= 226k′
En reportantx−mety−ndans (∗), on prouve quek=k′, on a donc compte-tenu des valeurs demetn la forme de solutions de (E) qui coïncide avec celle des couples deS.
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109d= 1 + 226e⇔109d−226e= 1 donc les nombresdetecherchés sont solutions de (E). Il existe un seul couple deS solution de (E) dont la valeurxest comprise entre 0 et 226 : c’est 141 doncd= 141. La valeur deecorrespondante este= 68.
2. 227 est un nombre premier car il n’est divisible par aucun des nombres premiers inférieurs ou égal à√
227. (test de primalité)
3. A est l’ensemble des 227 entiers naturelsatels quea6226.
f etg sont deux fonctions de A dans A.
(a) f(0) est le reste de la division de 0109 par 227 doncf(0) = 0. De mêmeg(0) = 0 doncg(f(0)) = 0.
On rappelle le résultat suivant appelé petit théorème de Fermat :
Si pest un nombre premier et a un entier non divisible parpalors ap−1≡1 (p).
(b) Comme 227 est premier, tout nombre qui est strictement inférieur à 227 ne divise pas 227 (sinon il ne serait pas premier). Comme a ∈ A, a est premier avec 227, d’après le petit théorème de Fermat : a227−1≡1 (7)⇔a226≡1 (227).
(c) D’après la définition def,f(a) est le reste de la division euclidienne dea109par 227 doncf(a)≡a109(227) donc en utilisant les propriétés sur les congruences,f(a)d≡(a109)d(227)(1).
Or (a109)d≡a109d≡a1+226e≡a×(a226)e≡a(227).
De plus,g[f(a)] est le reste de la division euclidienne def(a)141par 227 doncf(a)d ≡g(f(a))(2).
En comparant les relations(1)et (2), on obtient :g[f(a)]≡a(227).
Il ne reste plus qu’à établir queg[f(a)] =a:
g[f(a)]≡a(227)⇔g[f(a)]−aest un multiple de 227. Ora∈Aetg[f(a)]∈Adonc on a respectivement : 06a6226 et 06g[f(a)]6226 d’où−2266g[f(a)]−a6226.
De ce qui précède, on en déduit que 0 est le seul multiple de 227 compris entre−226 et 226 doncg[f(a)]−a= 0⇔g[f(a)] =a
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