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M1 MFA Espaces Fonctionnels

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Université de Caen 2

e

semestre 2016-2017

UFR Sciences Mathématiques

M1 MFA Espaces Fonctionnels

Espaces Fonctionnels Partiel du 1

er

mars 2017

Durée : 2 heures. Aucun document ni calculatrice n’est autorisé.

Les 4 exercices sont indépendants.

La notation tiendra compte de la longueur du sujet, et également de la qualité de la rédaction.

Exercice 1. On considère une série de fonctions ( P

k∈N

f

k

) avec f

k

∈ C([0, 1] , R ) pour tout k. On suppose que la série converge simplement sur [0, 1]. On note S

n

: x 7→ P

n

k=1

f

k

(x) les sommes partielles et S : x 7→

P

k=1

f

k

(x) la somme de la série.

1. On suppose que les fonctions f

k

sont à valeurs positives et que S est continue sur [0, 1].

Montrer que (S

n

)

n

converge uniformément sur [0, 1].

2. On considère le cas où f

k

(t) =

k1

(t

k

− t

k+1

).

Calculer S et montrer que la série de fonctions ( P

f

k

) converge uniformément sur [0, 1].

3. On considère le cas où f

k

(t) = −t

k

ln(t), f (0) = 0.

La série ( P

f

k

) converge-t-elle uniformément sur [0, 1] ?

Exercice 2. Soit E un espace vectoriel normé et T ∈ L

0

(E) une application linéaire continue.

Pour tout nombre complexe λ on note E

λ

(T ) = {x ∈ E | T (x) = λx}.

On note B = {x ∈ E | kxk ≤ 1} la boule unité fermée de E et λB = {λx | x ∈ B} = {x ∈ E | kxk ≤ |λ|}.

On suppose que l’adhérence de T (B) dans E est compacte et on fixe λ ∈ C \ {0}.

1. Montrer que λB ∩ E

λ

(T ) ⊂ T (B).

2. Montrer que B ∩ E

λ

(T ) est compact.

3. Montrer que le sous-espace propre E

λ

(T) est de dimension finie.

Exercice 3. Soit K ∈ C([0, 1]

2

, R ). On considère l’opérateur à noyau T : C([0, 1] , R ) → C([0, 1] , R ) associé à K, c’est-à-dire donné par la formule

T (f )(s) = Z

1

0

K(s, t)f (t)dt,

pour f ∈ C([0, 1] , R ) et s ∈ [0, 1]. On admet que T (f ) est bien un élément de C([0, 1] , R ).

On munit [0, 1] de la distance usuelle et [0, 1]

2

de la distance d((s, t), (s

0

, t

0

)) = max(|s − s

0

|, |t − t

0

|).

On munit C([0, 1] , R) et C([0, 1]

2

, R) de la norme du sup, notée k · k

.

1. Rappeler les théorèmes (et notamment leurs hypothèses) qui permettent d’affirmer :

— que K est bornée sur [0, 1]

2

,

— que K est uniformément continue sur [0, 1]

2

. 2. Montrer que l’application linéaire T est continue.

3. On fixe > 0. Montrer qu’il existe α > 0 tel qu’on ait |T (f )(s) − T(f )(s

0

)| ≤ kf k

pour toute f ∈ C([0, 1] , R ) et tous s, s

0

∈ [0, 1] tels que |s − s

0

| ≤ α.

4. On note B = {f ∈ C([0, 1] , R ) | kf k

≤ 1} la boule unité fermée de C([0, 1] , R ).

Montrer que l’adhérence de T (B) dans C([0, 1] , R ) est compacte.

On pourra appliquer le théorème d’Ascoli.

Suite au verso

(2)

Exercice 4. On considère l’espace E = `

1

( N , R ) muni de la norme kxk

1

= P

∞ i=0

|x

i

|.

Soit (x

k

)

k

une suite d’éléments de E : on a ainsi x

k

= (x

k,i

)

i

pour k fixé. On suppose que (x

k

)

k

tend faiblement vers 0, et on va montrer qu’il y a en fait convergence en norme vers 0. Pour cela on procède par l’absurde : quitte à extraire une sous-suite, cela revient à supposer que (x

k

)

k

tend faiblement vers 0 et qu’il existe > 0 tel que kx

k

k

1

> pour tout k.

1. Montrer que pour i fixé on a lim

k∞

x

k,i

= 0.

2. On fixe K, A ∈ N .

Montrer qu’il existe k > K et α > A tels que P

A

i=0

|x

k,i

| ≤ /5 et P

i=α+1

|x

k,i

| ≤ /5.

On peut donc construire par récurrence une suite (y

l

)

l

extraite de (x

k

)

k

et une suite strictement croissante d’indices (α

l

)

l

telles que P

αl

i=0

|y

l,i

| ≤ /5 et P

i=αl+1+1

|y

l,i

| ≤ /5. On ne demande pas de rédiger cette construction.

3. Montrer que pour tout l on a P

αl+1

i=αl+1

|y

l,i

| ≥ 3/5.

Pour tout réel x on note sgn(x) = 1 si x ≥ 0, sgn(x) = −1 si x < 0. Pour tout entier i il existe un unique indice l tel que α

l

+ 1 ≤ i ≤ α

l+1

, et on note alors s

i

= sgn(y

l,i

).

4. Montrer que la formule ϕ(z) = P

i=0

s

i

z

i

définit une forme linéaire continue sur E.

5. Montrer que pour tout l on a |ϕ(y

l

)| ≥ /5. Conclure.

Les suites convergentes sont donc les mêmes pour la topologie faible et pour la topologie normique sur

`

1

( N , R ). C’est bien sûr une propriété très particulière à l’espace `

1

. Cela n’implique pas que les deux topo-

logies sont égales (car la seconde n’est pas métrisable).

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