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M1 MFA Espaces Fonctionnels

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(1)

Université de Caen 2

e

semestre 2015-2016

UFR Sciences Mathématiques

M1 MFA Espaces Fonctionnels

Espaces Fonctionnels Examen UAGR2AT

13 avril 2016

Exercice 1. On considère l’espace H = L

2

([0, 1] , R ) muni de la norme k · k

2

. On note L

0

(H ) l’espace des applications linéaires continues de H dans H , muni de la norme d’opérateur.

Pour toute fonction K ∈ C([0, 1]

2

, R ), on considère l’opérateur à noyau associé T : H → H , donné par la formule

T (f )(s) = Z

1

0

K(s, t)f (t)dt.

On note Pol ⊂ C([0, 1]

2

, R ) le sous-espace des fonctions polynomiales.

1. Montrer que T est une application linéaire continue et que kT k ≤ kKk

. 2. On considère le cas où le noyau K est polynomial : K(s, t) = P N

k=0

P N

l=0 a k,l s k t l .

(a) Montrer que T (f ) est alors un polynôme, dont on calculera les coefficients en fonctions des coefficients a k,l et des moments de f donnés par la formule m l (f ) = R

1

0

t l f (t)dt.

(b) Montrer que dans ce cas T est une application linéaire de rang fini, i.e. dim Im T < +∞.

3. Montrer que toute fonction continue K ∈ C([0, 1]

2

, R ) est limite uniforme de polynômes P ∈ Pol.

On appliquera le théorème de Stone-Weierstraß après avoir soigneusement vérifié ses hypothèses.

4. Montrer que tout opérateur à noyau T associé à un noyau K continu sur [0, 1]

2

est limite dans L

0

(H ) d’applications linéaires de rang fini.

Exercice 2. Soit E un espace de Banach de dimension infinie et T ∈ L

0

(E) un opérateur borné bijectif.

1. Montrer qu’il existe > 0 tel que kT (x)k ≥ 2kxk pour tout x ∈ E.

2. Soit S ∈ L

0

(E) un opérateur borné tel que kT − Sk ≤ .

Montrer qu’on a kS(x)k ≥ kxk pour tout x ∈ E. En particulier, S est injectif.

3. L’application T est-elle limite d’applications linéaires de rang fini dans L

0

(E) ?

Exercice 3. Soit H un espace de Hilbert et T ∈ L

0

(H ) un opérateur borné tel que T

= T.

1. Rappeler la définition de |T|. Montrer que Ker |T| = Ker T . On pourra calculer k|T |(x)k

2

. 2. Montrer que (T − |T |)(T + |T |) = 0.

3. On note K

+

= Ker(T + |T|)

, K

= Ker(T − |T|)

. Montrer que K

+

⊥K

, puis que K

+

∩ K

= Ker T .

On a ainsi une décomposition en somme directe orthogonale H = K

⊕ Ker T ⊕ K

+

. 4. Montrer que T = |T | sur K

+

⊕ Ker T et T = −|T | sur K

⊕ Ker T.

Montrer que T (K

+

) ⊂ K

+

et T (K

) ⊂ K

.

5. Montrer qu’il existe deux opérateurs positifs T

+

, T

∈ L

0

(H ) tels que T = T

+

− T

et |T | = T

+

+ T

.

6. Montrer que T ≤ |T |.

(2)

Exercice 4. On considère l’espace E = L

( R , R ) muni de la norme du sup essentiel k · k

. Pour f ∈ E on pose ϕ n (f ) = n

1

R n

−n

f (t)dt.

1. Montrer que les formes linéaires ϕ n sont continues.

Montrer que la suite (ϕ n ) n est bornée dans E

0

.

2. On note F k ⊂ E

0

l’adhérence de {ϕ n | n ≥ k} pour la topologie préfaible.

Montrer que T

k F k est non vide. On fixe ψ ∈ T

k F k .

3. On considère K = {ϕ ∈ E

0

| ϕ(1 E ) = 1}, où 1 E est la fonction constante égale à 1.

Montrer que K est fermé pour la topologie préfaible. Montrer que ψ(1 E ) = 1.

4. Soit f ∈ E une fonction telle que f (t) ≥ 0 pour tout t.

En procédant comme à la question précédente, montrer que ψ(f ) ≥ 0.

On rappelle que, par définition de l’adhérence, ψ appartient à F k ssi tout ouvert préfaible contenant ψ contient aussi une forme ϕ n avec n ≥ k.

5. On fixe f ∈ E, τ ∈ R et on pose g(t) = f(t + τ) pour tout t ∈ R . On fixe > 0.

(a) Montrer qu’il existe k ∈ N tel que |ϕ n (f ) − ϕ n (g)| < /3 pour tout n ≥ k.

(b) Montrer qu’il existe n ≥ k tel que |ϕ n (f ) − ψ(f)| < /3 et |ϕ n (g) − ψ(g)| < /3.

(c) En déduire que ψ(f ) = ψ(g).

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