C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
J EAN -M ARC C ORDIER
Espaces fonctionnels quasi-uniformes
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 12, n
o2 (1971), p. 113-136
<http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1971__12_2_113_0>
© Andrée C. Ehresmann et les auteurs, 1971, tous droits réservés.
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ESPACES FONCTIONNELS QUASI-UNIFORMES par Jean-Marc
CORDIERC.4HIERS DE TOPOLOGIE E T GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
Vol. XII, 2
Introduction.
Alors que la
topologie
d’un groupetopologique
estsous-jacente
àune structure
uniforme,
celle d’ungroupoide topologique
peut ne pas être uniformisable. Toutefois ungroupoide topologique
microtransitif vérifie localement>> les axiomes d’une structure uniforme. C’est cequi
a conduità introduire
dans [1]
des structuresquasi-uniformes (à
ne pas confondreavec les structures
quasi-uniformes
au sensde [5-]),
dont lestopologies
et les structures uniformes sont des cas limites>>. La
catégorie
desappli-
cations
quasi-uniformes
a été considéréedans [1] et [3].
Leprésent
article a pour but de construire diverses structuresquasi-uniformes
sur desespaces
d’applications, généralisant
les résultats connus sur les espaces fonctionnels uniformes.Soient E un ensemble et u’ une structure
quasi-uniforme
surE’ ,
associée à une
partition (A’i)i e I
de E . L’ensemble M’ desapplications
de E dans E’
appliquant
E tout entier dans l’un desA i
est muni d’unestructure
quasi-uniforme.
Celle-ci est utilisée pour définir la structure depseudo-convergence quasi-uniforme 2(u’, u)
sur l’ensembleM q( u’ , u )
des
applications quasi-uniformes
de u versu’ , lorsque
u est une struc-ture
quasi-uniforme
sur E . On détermine ainsi uneauto-domination [ 2 1
de la
catégorie
desapplications quasi-uniformes.
Une construction analo- gue permet d’obtenir la structure decr-convergence quasi-uniforme 2o(u’, u)
associée à la donnée d’un ensemble de
parties
de E . Si u vérifie cer-taines
conditions,
latopologie
de la convergence compacte est encadrée par lestopologies sous-jacentes
à2( u’ , u )
et à2c u’ , u > , où
c est l’en-semble des compacts de la
topologie sous-jacente
à u . L’ensemble de tou- tes lesapplications
de E dans E’ est aussi muni d’une structurequasi-
uniforme.
Terminologie
et notations sont cellesde [1], [2]
et[4].
1. Structures quasi-uniformes.
Soit E un ensemble. On
désigne
par( E X E)o
legroupoide
des cou-ples
associé à E . Si. V est unepartie
de E x E et si V =V..1
dans legroupoide ( E x E )o,
nous dirons que V est unepartie symétrique
de E X E.DE FINITIONS.
I. On
appelle
structurequasi-uniforme
sur l’ensemble E uncouple ( ( Ai ) i EI,O), où ( Ai) i EI
est unepartition
de Eet qb
uneapplication
de 1dans la classe des filtres sur Ex E vérifiant les conditions suivantes:
1. Pour tout
i EI ,
lefiltre O (i)
admet .une base formée departies symétriques
V de E X E telles que ladiagonale 6A i de A. t X A.
i soit conte-nue dans V.
2. Si
Vq Eq5 (i) ,
il existeV’i E O(1)
tel queVi
soit unepartie
sy-métrique
de E x E et que lesconditions j E 1 et A n V’i =O entraînent
l’existence d’un
V’ i O(j)
pourlequel V’i o V’j C Vi
II. Soient
u’ = ((A’i ) i eI,O’ ) et u = ((A j)jEJ,O)
deux structuresquasi-uniformes
sur E’ et Erespectivement.
On dira que( u’ , f , u)
est uneapp lication quasi-uniforme
si( E’ , f , E)
est uneapplication
telle que:1. pour
tout j E J ,
il existe i E 1 tel quef ( Aj)
C Ai ’2. si i E I et si
f ( Aj)
CA z
pour tout V’ EO (i)
il existe VE O (j)
tel que
( f x f ) (V)
C V’ .III.
Soit u - (( Ai)iEII O)
une structurequasi-uniforme
sur l’ensem-ble E . On
appelle topologie sous-jacente
à u et l’on noteT( u)
latopolo- gie
sur E telleque [1],
si x EAi’
le filtre desvoisinages
de x soit en-gendré
par l’ensemble desV ( x ) ,
oùet
On notera
9o
la classe des structuresquasi-uniformes
sur les en-sembles appartenant à un univers
tU;
c’est une classed’ obj ets
de lacatégo-
rie
9’
desapplications quasi-uniformes
associée àl’univers ’U. Soit q
le foncteur d’oublicanonique
de3°
vers lacatégorie mo
desapplications
as-sociée
à 11.
Lefoncteur q
est un foncteurd’homomorphismes
saturé: Siu = ((Ai) ieI, O
est une structurequasi-uniforme
sur E et sif
est unebijection
de E surE’ ,
alors((f (Ai)) i EI’O’)
est une structurequasi-uni-
forme sur
E’ ,
diteimage
de upar f
et notéef u, où O’(i) = ( fxf) O(i) ,
La
catégorie 3°
est à K-limites
inductives et à K-limites proj ec-
tives pour toute
catégorie
K*
telle que
K E 1I.
Lefoncteur q
est compa- tible avec les limitesprojectives
et inductives. Il est aussi -étalant: Siu =((Ai)ieI’O)
est une structurequasi-uniforme
surEElI
et si E’ est unepartie
deE ,
il existe une q-sous-structure de u définie parE’ ,
à sa-voir la structure
u’= ( (A’j) j E J ,O) telle que J = {ieII ( A i n E’=O},
que A’ = A.nE’ et que
O’(j)
soit le filtre induit parcP(j)
sur E’ x E’pour j E J .
Onappelle
u’ la structurequasi-uniforme
induite par u sur E’et on la note u / E’ .
EXEMPLES.
I. Soit T une
topologie
sur E . Pourchaque x E E ,
soitO( x)
le filtre sur E admettant pour base l’ensemble desVXV,
où V est un voi-sinage
de x .Alors (({ x }xeE, O)
est une structurequasi-uniforme,
dontla
topologie sous-jacente
est T . Lacatégorie j"°
desapplications
conti-nues associée
à 11
s’identifie à unesous-catégorie pleine de 2° .
II. Si Y est une structure uniforme sur
E ,
alors( ( E1) 1 E {1},O)’
où
E1 = E
etoù O ( 1 ) = Y ,
est une structurequasi-uniforme.
Lacatégo-
rie
u des applications
uniformément continues associéeà 11
s’identifie à lasous-catégorie pleine de 2°
ayant pourobjets
les structuresquasi-
uniformes dont la
partition
est indexéepar {
1}.
III. On notera
(21)o
l’ensemble des structuresquasi-uniformes
u=((Ai)ieI,O) e2o
telles queA i X A i E O (1)
pour touti E I ,
c’est-à-dire telles que
A
i soit ouvert et fermé dansT(u)
pour tout i . Soit2°1
la
sous-catégorie pleine de 5!2°
dont( 21)°
est la classed’objets. Parmi
les éléments de
( 21)° figurent
les structuresquasi-discrètes,
i. e. lesstructures
quasi-uniformes u = ( ( Ai )i EI,O)
telles que ladiagonale
deA i
app arti enn e à O (1)
pour tout 1 E 1 .PROPOSITION. Soit u
= ((Ai)iEI’ O)
une structurequasi-uniforme
surE E U.
Alors uappartient
à(21)o
si, et seulement si, u est somme dansde
structuresuniformes (resp.
des structuresuni formes ( u
/Ai) iEl).
PREUVE, 1°
Supposons u E (21 )o .
Pour tout i E 1 la structurequasi-uni-
form e
u i = u / A
i induite par u sur Ai s’ identifie
à une structure uniforme.Notons
vi l’injection canonique
deAi
dansE ;
on avi = ( u, vi, ui) E 2 .
Soit ( gi)iEI
une familled’applications quasi-uniformes,
oùet
Notons g l’application
réunion des(gi)iEI .
Soiti E 1 ;
ilexiste jeJ
telque
g(Ai) C A’j.
SiV’ E O (j) ,
il existeV E O(1)
vérifiantcar
g. 6 3. Puisque Ai X Ai appartient
à4;( i))
son intersection avecV y appartient aussi,
de sorte que( u’, g, u)
estl’unique application quasi- uniforme g
telle queg o vi
=gi
pour tout i E I . Ainsi u est une somme de( u i ) i El dan s !:l 0 .
2° Inversement si
u i E 2o
s ’ identifi e à une structure uniformeY.
sur A i pour tout i
E I ,
la structurequasi-uniforme
u sur E =ieIU Ai
sommede
( ui)iEl
est telle que u= (( Ai)iEl’ O) ,
oùO(1) désigne
le filtre surEX E
engendré
parYi .
Par suiteAi X Ai E O( i ) ,
et u6f 21)o.
COROLLAIRE. Une structure
quasi-uniforme
u =(( Ai)iEl’ O)
estquasi-
discrète si et seulement si u est somme de structures
uniformes
discrètes(resp.
des structuresuni formes discrètes
u /Ai).
DEFINITIONS.
I. Une structure
quasi-uniforme
u sera diteséparée
si satopologie sous-jacente 7 ( u )
estséparée.
II. Soit
u = ((Aj)j EJ,O)
une structurequasi-uniforme
sur E . Ondit que F est un
filtre
deCauchy
pour u(relativement
àO(j))
si F estun filtre sur E et si pour tout V E
O(j)
il existe E’ E F tel que E’ X E’Cv.
III. Si tout filtre de
Cauchy
pour u converge dans latopologie T( u ),
on dit que u est une structure
quasi-uniforme complète.
STRUCTURES QUASI-METRIQUES.
Soit a un nombre réel strictement
positif; [0, a] désignera
l’inter-valle fermé des nombres réels
compris
entre 0 et a.On
plications (fj) jeJ
tellequ’il
existe unepartition (Aj) j EJ de E
vérifiantles conditions
suivantes: ,
1. Pour
tout j E J , fj
est uneapplication
dea.( fj) dans [0, +oo] ,
où
03B1 (fj)
est unepartie symétrique
de E X Econtenant A j X Aj.
2. On a
fj ( x , x )
= 0 pour tout x EA j .
si
3.
Il existeaj > 0
tel que, pour toutj’ 6/
pourlequel - f. 1 (LO, aj])
rencontre la
diagonale
deAj. XAj, ,
il existe unbil
> 0vérifiant:
si et
Si ces conditions sont
remplies,
onobtient
une structurequasi-uni-
form e g =
((Aj ) j E J , O) ,
ditesous- jacente
auquasi- écart,
en prenant pourO(j) , ou j E J ,
le filtre ayant pour base l’ensembleB j
formé desVI
où
V9
=fj ([
0,a])
et a > 0.Si
(fj) j El
est unquasi-écart
fini(i.
e.fi prend
des valeurs finiesseulement),
vérifiant deplus
la condition:4.
f j (
x ,y )
= 0 entraine x = y,alors on dit que s =
( Aj, fj )jE J
est une structurequasi-métrique.
DEFINITION.
Soient
s, -( A’i, d’i)ieI
et s =( Aj , dj)jeJ
deux structuresquasi-métriques
sur E’ et Erespectivement.
Letriplet (
s’,f , s)
est appe- léapplication k-quasi-métrique
sif
est uneapplication
de E dans E’ vé- rifiant la condition: Pourtout j E J ,
il existe i E 1 tel quepour
Si k = 1 ,
onappelle ( s’ , f , s )
uneapplication quasi-métrique,
STRUCTURES QUASI-UNIFORMES STRICTES.
Rappelons [1] qu’ une
structurequasi-uniforme
u =((Ai) i EI,O)
sur E est dite stricte
si,
pour tout iEI,
il existe une basee( i )
deO( i )
telle que, si V E
O(i) ,
pour tout(x, y ) E V ,
il existe x’ EAi
pourlequel
(x,x’ ) E V et ( y , x’ ) E V .
Une telle base est dite base stricte.2. Structure de pseudo-convergence quasi-uniforme.
La
catégorie .90
desapplications quasi-uniformes
associée à l’uni-vers 11
est à/-produits [1]
pour toutIE U.
Nous considéronstoujours
sur
2o
1 e foncteurI -produits appliqué
par lefoncteur q
sur le foncteur I -produits canonique
surMo .
Soit E un ensemble appartenant à
LI;
on notera uE la structure qua-si-uniforme sur E
qui
s’identifie à la structure uniforme«discrète»,
parx E
le foncteur de2o
vers2o qui,
à toutb E 2,
associel’application quasi-uniforme produit h X iuE ,
en notantiu l’application quasi-uniforme
identité>> de u E
20.
PROPOSITION. Soient E’
E 1I
et u’ =(( A’) O’)
une structurequasi-
uniforme
sur E’ . Il existe une structurequasi-uniforme
U’ sur unepartie
M’ de l’ensemble
m( E’, E)
desapplications
de E dans E’ telle que U’soit un
XE -objet
colibre associé à u’ . Si uf estséparée (resp. stricte),
U’ estséparée (resp. stricte).
P R E U V E . 1° P our
ch aqu e
iE I ,
po son set
On définit une structure
quasi-uniforme
U’ =((A’i)i EI,O’)
sur M’ en no-tant
O’ (i) ,
pour touti E I ,
le filtreengendré
sur M’ XM’ par l’ensemble desV’ E > ,
oùV’ parcourant la base formée des
parties symétriques
deO’ (i) .
Eneffet,
si V’ est
symétrique,
V’ E > l’estaussi,
etOn a car et
entrainent
Soit V E > E O’
( i) ;
à V EO ( i) correspond
un V’ EO’( i)
vérifiant l’ axiom e 2 des structuresquasi-uniformes,
et V’ E >appartient
àO’ ( i) .
Soit j
tel que V’ E > n0394a’i=O;
ceciimplique V’(,6A. F- 0,
de sortequ’il
existe WEO’ (j)
tel que V’ o WC V ;
il s’ensuitet
?0 Soit U’
X uE
la structurequasi-uniforme produit
de U’ et de uEet soit v
l’application
deq( U’x uE)
= M’ X E dans E’ telle que pour toutv définit une
application quasi-uniforme v = (
u’ , v,U’ X uE ) .
Soit
u"=((Bj)jeJ,O")
une structurequasi-uniforme
surE" E U,
et soit
g = ( u’ , g, u" X uE )
uneapplication quasi-uniforme.
Pourtout jeJ
il existe
ij e I
tel queg( B j x E ) CA!j.
Soient x" E E" et gx"l’applica-
tion de E dans E’ définie par
gx"( x) = g ( x" , x);
si x" EB j , où jEJ,
on a
gxnE Aij.
Soitg’ l’application
de E" dans M’ définie parg’ ( x") =
gx".
Elle définit uneapplication quasi-uniforme ( U’ , g’ , u" ) , qui
est l’u-nique g’ 6 3
vérifiantv o ( g’ X iuE)=g.
30
Supposons
u’séparé;
soient1 E M’et /’6M’
tels quef(x)eA’i,
f’ (x)E A’j.
etf (x) = f’ (x)
pour un certain x E E . Ilexister 6 O’ (i)
etV’j E O’ (j)
tels queV’i (f/(x))nV’j(f’(x))=O.
CommeV’iE>EO’(i)
et
V.
E >EO’(j) ,
on trouveEn
effet,
si gappartenait
à cetteintersection,
les relationset
entraîneraient
V’j (f(x))n V’j (f’ (x))=O. Donc
U’ estséparée.
30
Supposons
u’ stricte. Soient i E 1 etB( i)
une base stricte del’ ( i).
L’ensembleB(i)
desV i E > ,
oùV i E B (i) ,
est une base du fil-tre
O’ (i) .
SoientV i E B (i)
et(f,g) E Vi E>;
pour toutx E E ,
on a(f(x), g (x))EVi,
de sortequ’il
existeyx E A’ i
tel que(f(x) , yx) et ( g(x) , yx) appartiennent à Vi .
Soit hl’ application de
E dans E’ définiepar
b( x ) = yx.
On obtientCeci prouve que U’ est stricte.
COROLLAIRE. U’ est la moins
fine
des structuresquasi-uni formes
sur M’rendant
l’ap plication
vquasi-uniforme
de U’ XuE
vers u’ .D E F IN IT IO N. La structure
quasi-uniforme
U’ définie dans laproposition précédente
seraappelée
structure depseudo-convergence quasi-uniforme
associ ée à
( u’, E)
etnotée 9-(
u’ ,E) .
P R O P O SI T IO N . Il existe un
isomorphisme
de u’ sur unesous-structure qua-
si-uniforme Vi
de U’ . Si u’ estséparée, q( U’1)
estfermé
dans latopolo-
gie T( U’) sous-jacente
à U’ .P R E U V E . Soit b
l’ application
de E’ dans M’ associant à y E E’l’appli-
cation
constante ; ( telle que )( x) =
y pour tout x EE ) .
On voit que b définit unisomorphisme
de u’ sur la structurequasi-uniforme U’1
induitepar U’ sur
b ( E’) ,
car, pour tout VE O ( i),
on aSupposons u’ séparée
etf E M’ adhérent
àb( E’ ) .
Soit x E E et posons y =f (x) .
Si yappartient
àA;,
alorsf (E)
e st contenu dansA’i , par.dé-
finition de M’ . Si x’ E E et si
f ( x’ ) =
y , il existe VE O(1)
tel que l’on aitV (y) n V ( f (x’))=O,
et il existeV’ E O(1)
vérifiantV’ o V’ C V .
Comme
f
est adhérent àb ( E’ ) ,
il existe z E E’ tel quez E V’ E >(f) .
Ilen résulte:
( f(x), z) E V’ et (z 1 f( x’ )) E V’ , d’où
Ceci étant
impossible,
y =f ( x’ )
et par suitef = yE b ( E’) .
PROPOSITION.
Supposons
que u’ soitséparée
etvérifie
la condition(C);
On a x
E A’i
si x estpoint
limite dansT( u’)
d’unfiltre
deCauchy pour
u’relativement à
e( i).
Alors U’ estcomplet
ssi u’ estcomplet.
Enparticu-
lier U’ est
complet
si u’ estcomplet
etappartient à (21)o .
PREUVE, 1° Comme u’ est
séparée,
u’ estisomorphe
àU1
etq( U1 )
estfermé dans
T( U’ ) (proposition précédente). Donc
u’ estcomplet
si U’est
complet.
2°
Supposons
u’complet
et soit F un filtre deCauchy pour U’
re-lativement à
O’ (i) . Pour
toutx E E , l’ application x
de M’ dans E’ défi-nie par
g~g(x)
étantquasi-uniforme
de U’ versu’ ,
le filtrex F image
de F
par x
est un filtre deCauchy
relativement àO’ (i)
etx F
convergevers un
unique f ( x ) ; d’après
lacondition ( C), f (x) appartient
àA’i. Par
suite
l’application 1: x ~f (x)
de E dans E’appartient
àA’i. Soient
V’un élément de
O’ (i)
et V" un élément associé à V’ par l’axiome 2. Il existe-W E O’ (i)
tel que V" o WC V’
et il existe X E F tel que X XX soit contenu dans W E > . Montrons que X est contenu dansV’ E >( f ) .
Eneffet,
soientf’ E X
et x’ E E et con sidéron s( f (x’ ) , f’ (x’)) .
Commex’ F
converge vers
f (x’ )
et queV" ( f ( x’))
est unvoisinage
def ( x’ ) ,
on aV"( f(x’))Q x’(X) = 0.
Il existe doncf" E X
tel que( f(x’), f"(x’)) E V"
et,
( f" , f’ )
appartenant àX X X ,
on trouvePar
conséquent
F converge versf
dansT( U’ ) ,
et U’ estcomplet.
PROPOSITION. Si T est une
topologie
surE,
l’ensembl eM’c
desf E M’
tel s que
( T( u’ ) , f , T)
soit continue estfermé
dansT( U’) .
Si u est unestructure
quasi-uniforme ((Aj)jEJ,O)
sur E, l’ensembl eM’ q
desf EM’
tels que
( u’, f, u)
soitquasi-uniforme
estfermé dans T( U’).
P R E U V E . Soit T une
topologie
sur E et soitf
un élém ent deA’i
adhé-rent à
M’. Soit VEO’(i);
il existeV’ E O’(i) symétrique
tel que V’ 0 V’soit contenu dans
V ;
soit V" un élément deO’ (1)
associé à V’ par l’axi-ome 2.
Puisque
V’ n V"E O (i) ,
il existe Wsymétrique
vérifiantW E O (1) ,
1Wo W CV’ QV"
w c v’nv".W E > ( f )
étant unvoisinage
def
dansT (U’),
il existeg E M’c
tel que( f , g) E w E> .
Si i’ E I est tel queg E A’j’
on aV"0394A’=O,
carpour x E E . Il existe donc
W’ E O ( i’)
tel queV" o W’ C V’
et,W’ ( g( x))
étant un
voisinage
deg (x) ,
il existe unvoisinage
Y de x tel queg ( Y )
soit contenu dans
W’ (g ( x ) ) .
Pour x’ EY,
on trouve:Donc
f ( Y ) C V ( f ( x ) ) ,
c’ est-à-diref E M’c.
20 Si u est une structure
quasi-uniforme
surE ,
on démontre de même queM’ q est
fermé dansT(u).
E X E M P L E S. 10 Si u’ s’identifie à une
topologi e T’ ,
on aU’1 = U’,
de sor-te que
3f
u’’E)
estisomorphe
à u’ .20 Si u’ s’identifie à une structure
uniforme,
ona M’ = M( E’ , E )
et la structure
quasi-uniforme U’ =( 2(u’, E )
s’identifie à la structure uni- forme de la convergence uniforme surM( E’ , E).
Ainsi lespropositions précédentes généralisent
les résultatsclassiques
sur cette structure.3. Domination de
lacatégorie des applications quasi-uniformes.
Soient
u’=((A’i)i EI’ O’) et u = ( ( Aj)jEJ,O)
deux structuresquasi-uniformes
sur E’ et sur Erespectivement,
et soitM q( u’’ u )
l’en-semble des
applications quasi-uniformes f = (u’ f, u) .
PROPOSITION. Il existe une structure
quasi-uniforme
surMq(
u’’u),
no-tée 2( u’, u)’ isomorphe
à une sous-structurequctsi-uniforme
duproduit
des structures
quasi-uni formes 2(
u’ ,Aj)’ où j E j ,
et telle que2(
u’’u)
soitisomorphe
à2(
u’,E)
si u = uE(resp.
à une sous-structurequasi-uni- forme
de5!2( u’ , E)
si us’identifie à
une structureuniforme).
Si u’ estséparée (resp. stricte), 2( u’ u)
estséparée (resp. stricte).
PREUVE. Si
fE M(E’,E),
notonsfj
la restrictionf / Aj de f à Aj.
Soitet
Notons U’.=
(( A,jj)
i EI’Q’j)
la structure depseudo-convergence 2( u’ , A .).
1 z i EI 1
L a structure
quasi-uniforme Ô produit
de( U’j)jEJ
est défini e comm e suit :où
et si
Il existe une
application injective p’
deMq( u’, u)
dans M =q( U) , qui
associe
(fj)jEJ
àf = ( u’ , f, u )
EM q(
u’ ,1 u).
Eneffet,
pourtout jEJ,
ilexiste
ij E 1
tel queI( Aj)
soit contenu dansA, ,
de sorte quep’ ( f) = (fj)jEJ appartient
à(A’i,
oùi = ( ij)jEJ .
Soient U’ la structurequasi- u-
niforme induite par U sur
p’ ( Mq( u’, u))= E’ et 2( u’, u)
la structurequasi-uniforme image réciproque
deU’
parp’ .
On a:où
et, si k=(ij)jEJ EK,
où
O’ (k)
est le filtre induit parO (k)
sur6’ XE’ .
1°
Supposons
que u s’identifie à une structureuniforme,
i. e. que 1= {1 },
et soit M’ l’ensemble(considéré
dans le n°1)
desf E M( E’, E)
tels que
f( E)
soit contenu dans l’un des A’. Alorsë/
s’identifie à l’en- semble desf E M’
tels que( u’ , f , u ) E 2 ,
etp’
définit unisomorphisme
de 2(u’, 1 u)
sur la sous-structure induitepar 2 ( u’ , E )
sur M q . Si u estla structure uniforme discrète u E , on a
M q = M’ ; donc 2 ( u’ , u )
est iso-morphe
à2( u’, E).
2° Si u’ est
séparée (resp. stricte), Ufi J
estséparée (resp. stricte)
pour
tout j E J , d’après
le n°2,
doncU
=Il
U’. estséparée (resp. stricte)
de
même
que la structure induiteÛ’ .
A fortiori2 u’ , u)
estséparée (resp.
stricte) .
Nous conserverons les notations de la démonstration
précédente.
Pour tout k =
(ij)j EJ E K ,
nous poson spour tout V’ E
O’ ( ij).
Soit93’( k)
l’ ensemble desV’/Aj/, où j E J
etV’
E 4’( i.).
Les éléments de’J3’( k)
serontappelés entourages
élémentai- res deY(k).
PROPOSITION. On a
51. ( u’ u) =((Bk)kEK’ Y)
oùY(k) admet pour
basel’ensemble
B(k)
des intersectionsfinies
d’éléments de93’ ( k).
P R E U V E . Notons 7T la
bij ection qui
associe(( fj)j El ( fj Jj El)
à la famil-le
(( f’j, fj))jEJ.
Soit k =i i je j
E K. Le filtreY (k)
a pour base l’ensem-ble des
parties
W deM q( u’ u) X M q( u’’ u)
telles que(p’ x p’ )( W)=
Vn( E’ X F,’) ,
où V est de la forme suivante: V =TT( MWj),
où il existejEJ
une partie finie J’
deJ telle que:
, où
Si
f = ( u’ , f , u ) E 2
etf’ =( u’ , f’ , u ) E 2 ,
alors( f’ , f ) app arti ent
à Wssi
( f’j , fj) appartient
à W. pourtout /6/, c’est-à-dire
ssi pourtout j E J’ .
P ar
conséquent
W =n,V!l
A./ appartient
àB ( k) . Ainsi B( k)
est unejEJ’
j jbase de
ik(k).
P R O P O SIT IO N . Il existe un
isomorphisme
b de u’ sur unesous-structure
quasi-uniforme de 2( u’ , 1 u).
Si u’ estséparée, b( E’)
estfermé
dans latopologie T(2( u’, u)).
P R E U V E . Si x’ E E’ soit x’
(resp. x’j.) l’ application
constante sur x’ de E(resp.
deAj)
dans E’ .D’ après
le n° 2l’ application
bj: x’ -’ x’, définit unisomorphisme
de u’ sur une sous- structure u’j deU’j,
pourtout j E j .
Parsuite
l’ application
b’ : x’-( xj)jEJ
définit unisomorphisme
de u’ sur unesous-structure û’ de
U.
Commeb’ ( E’ )
est contenu dansE’ , l’ application
p’ -1 b’ qui
associe ac’ à x’ définit unisomorphisme
b de u’ sur une sous- structure de2( u’ , 1 u). Supposons
u’séparée; bj( E’) étant
fermé dansT( U’j)
j j EJpourtout j E J ( n° 2), b’ ( E’)
est fermé dansT( Û)
=TT T (U’j) .
Ilen résulte que
b( E’)
est fermé dansT(2(
u’ ,1 u)).
P ROPOSITION.
Supposons u E (21)o .
AlorsE’
estfermé
dans latopolo-
gie T = T( Il Vj).
Si u’ estsép arée, alors 9(u, u)
estcompl et si,
etseulement si, u’ est
compl et.
P R E U V E . 10 u est somme des structures uniformes induites
u / Aj ,
oùj E J ( voir
n°1) . P ar
suiteE’=TTM’ jEJ j, j,Ej
j oùMl
j =q(2 (u’ , u / A j
j)).
Vu len°
2,
M’. est fermé dansT( U.’) .
Il s’ ensuit queE’
est fermé dans T . 2°Supposon s
u’séparée. 1J’ après
laproposition précédente, b( E’ )
est fermé dans
T(2 ( u’ , u)) ,
de sorte que u’ estcomplet si 2 ( u’ , u)
estcomplet.
Inversement si u’ estcomplet,
U’ estcomplet
pourtout je d’après
le n°2 ;
doncÛ
estcomplet
et,E’
étantfermé, 2 (u’ , u)
est aus- sicomplet.
P R O P O SIT IO N . Il existe une
catégorie q-dominée (2° , D)
telle quel’on
aitD (
u’ ,u )=2 (u’ , u) pour tout coup l e ( u’ , u)
de structuresquasi-uni.-
formes.
Deplus (2°, D)
est tensoriellementq-dominée
en u,pour
toutestructure
quasi-discrète
u .P R E U V E . 1°
Suppo son s
queet
soient des structures
quasi-uniformes
surE,
sur E’ et sur E"respective-
ment. Conservons les notations
précédentes
pour9.(u’, u)
et posons2(u",u)=((B’k)jEK’,
Sif’ (u",f’,u’)E2,
montrons quel’appli-
cation d de M
q( u’, u)
dans Mq (u", u) qui,
à toutT,
associef’ ob
défi-nit une
application quasi-uniforme D (f’,u)
de2 (u’,u)
vers2(u", u).
En
effet,
pour tout iEI il existe 1 e L tel quef’(A’i) C A"lj.
Soit k=(ij)jEJ EK.
Sik’=(lij) jEJ, on a
k’ E K’ etd (Bk) CB’k,. Soit VIO/ A./ 1
un entourage élémentaire de
Y’ (k’);
pourtout jEJ,
il existe VjEO’ (ij)
tel que
( f’ X f’)( Vj)
C V". On en déduitet ce
qui
prouve l’affirmation.De
même,
soitf=(u’, f, u)E2
etsoit d’ l’application
deMq( u" , u’)
dans M
q( u" , u ) qui
associeholà
h . Montrons que d’ définit uneappli-
cation
quasi-uniforme D(u",f) de .9( u’, u’) vers .9( u"’, u) . Pourtour j E J,
il existeijEI
tel quef (A) C A’ij. Supposons
et
Nous avons
et
Soit
V" / A./
un entourage élémentaire deY’ (k’) ;
on aet
Soient
il
etf
desapplications quasi-uniformes
de u" versu’
et u vers u’respectivement. L’application
de M(u",u’)
dans Mq (u’i,u) qui
associeflohof
à h définitl’application quasi-uniforme D(f1,u)oD(u",f)
de2 (u",u’)
vers2 (u’1,u); on la notera D (f1,f). Comme Mq (u’,u) appar-
tient à l’univers
If, l’application
associantD (f1,f)
à(f1,f)E2x2
dé-finit un foncteur D de
2° x 2*
vers3°
tel que qo D =Hom2.
Autrementdit, ( -9 " , D )
est unecatégorie q -dominé e.
2° Soit
u = ((Aj)jEJ, O)
une structurequasi-di scrète
sur E EU
et soit
x u
le foncteurde 2° vers 9’
associanth x iu
àh .
Soit u’ =(( A’i)
i IlcP’)
une structurequasi-uniforme
sur E’E U ;
nous reprenons lesnotations
du début duparagraphe.
Montrons que2(
u’,u ) = (( Bk)k EK’ Y)
est un
xu-objet
colibre associé à u’ . Eneffet,
soit vl’application
deM
q (
u’ ,1 u)
X E d an s E’qui
a s s o c i ef ( x)
à( f, x ) ,
oùf = (
u’ ,f , u).
So i tk =(ij)jEJ EK; on a v(BkxAj) CA’ij,
et, siV’ EcP’(i.),
alorsoù
Par
conséquent v
définit uneapplication quasi-uniforme F
de2( u’, u) X u
vers u’ . Soient de
plus u" = ((A"l)lEL, O")
une structurequasi-uniforme
sur E"
6 U
et g uneapplication quasi-uniforme ( u’ , g, u" X u) .
Pour toutcouple (l, j ) E L X J ,
il existei lEI
j l j tel queg ( A" lX Aj)
soit contenu dan sA’il.
Pour toutx" E E" , l’application
associantg( x" , x )
à x E E définitune
application quasi-uniforme gx"
de u vers u’(à
savoirgo[xn, i u]).
Soit
g’ l’application
de E" dans Mq(u’,u) qui
associegxn
àx" E E" ;
elle définit uneapplication quasi-uniforme g’
de u"vers 2( u’ , u) .
Eneffet, g’ (A"l)
est contenu dansBk , où k = ( i’j),
entourage élémentaire de
Y( k) ;
comme V’appartient
àO’ (ilj) ,
il existeVlEO"(l)
tel queoù
ce
qui implique g’ X g’ ( Vl) C V’/ Aj/.
Ainsiet
car q est un foncteur fidèle. De
plus g’
estl’unique
élémentde 9
véri- fiant ces relations. Par suitex u
admet le foncteurde 2° vers
pour
coadjoint.
30 Conservons les notations de la
partie 2 ;
soit n labijection
deM
q(
u’ , u" xu)
dansM q( 2(
u’ ,u), u") qui
associe àg l’unique g’
telque
vo ( g X iu) = g.
Montrons que n définit unisomorphisme
desur
Soit
k = ( ilj)(l,j)ELXJ EK.
Atout 1 EL,
on associeet
Montrons que
n (Bk)=Bk.
Eneffet, si g = (u’,g,u" )
alorsg(A"lxAj)CA’ ilj
pour tout(l, j) E L X J,
d’oùn(g)( A"l) CBkl
pour toutl
E L , c’ est-à-dire n (g)
EB k.
Inversement sigr
EBk’ l’ élément g =n-1(g’)
vérifie,
pour tout(l, j) 6LX/,
Donc g appartient
àBk8
SoitV/Al/
un entourage élémentaire deY( k );
comme
V E Y( kl) ,
il existe unepartie
finieJ’ de j
telle queoù
alors
(jQEJ , VÍI Aj / ) / A"l
/ est contenu dans V/Al /.
Ainsi les intersec- tions finiesd’ entourages
élémentaires(jnEJ,
V.’ /Ai /)/ Ar 1
forment unebase de
Y( k ) ,
et les intersections finiesd’entourages
élémentaires de la forme V"/ Al
X A . J/ ,
où V" EcjJ’ ( ilj),
1 constituent une basede Y( k) .
Comme
si
J’
et L’ sont desparties
finies deJ
et Lrespectivement
et siVl,j
appartient
àO(ilj),
labijection
n définit bien unisomorphisme.
D E F IN IT I O N . On
appellera 2(u’,u)
l a structure deps eudo-convergence quasi-uni forme
relativement à( u, u’).
REMARQUE. Soit
u’= ( ( A’i)i EI’O’ )
une structurequasi-uniforme
sur E’et soit P
=(Aj)jEJ
un recouvrement d’un ensemble E telqu’aucun
desA j
ne soit vide. NotonsM ( u’ 1 P)
l’ensemble desapplications f
de Edans E’ vérifiant la condition: Pour
tout / E J,
il existe i El tel quef ( Aj)
soit contenu dans
Ai .
Les démonstrations despremières propositions
de ceparagraphe s’appliquent
sans modification pour prouverqu’il
existe unestructure
quasi-uniforme 2( u’ , P )
surM(U’,P) isomorphe
à une sous-struc ture du
produit
de(2(u’,Aj))jEJ,
et que cette structurequasi-uni-
forme
((Bk)kEK,Y)
est définie comme suit: K=IJ;
si k(ij) j E J
EK ,
on a Bk={fEM (u’,P) I f(Aj)CA’ij} et Y(k)
admetpour base l’ensem-
ble des intersections finies de
V’ 1 A, J / ,
oùV’ E O ( ij)
etSi P’ est un recouvrement de E moins fin que
P, l’injection canonique
de
M(u’,P’)
dansM (u’,P)
définit uneapplication quasi-uniforme
de2 (u’, P’)
vers2(u’, 1 P ).
Si u= ( P, O)
est une structurequasi-uniforme, 2 (u’, u)
s’identifie à une sous-structure de2 (u’,P).
Supposons
encore queet
sont des structures
quasi-uniformes
sur E et sur E’ . Soitc( T( u’ ), T( u))
la
topologie
de la convergence compacte sur l’ensemble desapplications f
de E dans E’ telles que( T( u’ ), f , T(u))
soit continu. Nous notonsTc
latopologie image,
par labijection
associant(
u’ ,f , u)
àf ,
de la to-pologie
induite parc( T( u’ ) , T( u))
sur l’ ensembleq( Mq ( u’ , u ) )
des ap-lications
f
telles que( u’ , f , u)
soit uneapplication quasi-uniforme.
PROPOSITION. Soit u un ensemble de
parties
S de E admettant Epour
réunion. Il existe une structurequasi-uni forme 2o(
u’ ,u)
surM q (
u’ ,u) ,
moins
fine
que.9(-u’, u), isomorphe
à une sous-structure de2( u’, P),
siP est le recouvrement de E
formé
desAjn S
nonvides, où jE:j
et S E o.Si u
appartient
à( 2l)o
et si a est l’ensemble c descomp acts
deT( u ),
alorsTc
estplus fine
queT( 2c (
u’ ,u ))
et moinsfine
queT( 2( u’ , u )).
P R E U V E .
Appliquons ’la
remarque.précédente
au recouvrement P =( Pz )z
EZde
E ,
oùet
Soit t la
bijection
deMq( u’, u)
sur unepartie
deM(
u’,P )
associantf
à
( u’ , f , u) .
Définissons2o(
u’ ,u)
comme étant la structurequasi-uni-
forme
image
part- 1
de la structure induitepar 2 ( u’ , P)
surt ( M q (
u’ ,u)) .
Le recouvrement P étant
plus
fin que le recouvrement(Aj)jej ,
j j E 1 a struc-ture
2o ( u’ , u )
est moins fineque 2 u’ , u) .
1°