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Partie : Étude des longueurs de séries

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrigé D07M

BCPST2 2/12/2014

On eectue une succession innie de lancers indépendants d'une pièce donnant pile avec la probabilité p ]0 ; 1[et face avec la probabilitéq= 1p.

On s'intéresse dans ce problème aux successions de lancers amenant un même côté.

On dit que la première série est de longueur n(avecn N) si lesnpremiers lancers ont amené le même côté de la pièce et le (n+ 1)-ième l'autre côté.

De même, la deuxième série commence au lancer suivant la n de la première série et se termine (si elle se termine) au lancer précédant un changement de côté. On dénit de même les séries suivantes.

Pour toutkdeN, on notePk(resp.Fk) l'événement : lek-ième lancer amène pile (resp. face) .

1

re

Partie : Étude des longueurs de séries

On noteL1(resp.L2) la variable aléatoire égale à la longueur de la première (resp. deuxième) série.

1) a. Exprimer, pour toutndeN, l'événement(L1=n)à l'aide des événementsPketFkpourkJ1 ;n+ 1K.

Soit n ∈N. On a : (L1 =n) =

P1∩P2∩. . .∩Pn∩Fn+1

F1∩F2∩...∩Fn∩Pn+1

b. En déduire : ∀nN, P(L1=n) =pnq+qnp.

Les événements

P1∩P2∩. . .∩Pn∩Fn+1 et

F1∩F2∩. . .∩Fn∩Pn+1

sont incompatibles.

Ainsi :

P(L1 =n) =P

P1∩P2∩. . .∩Pn∩Fn+1 +P

F1∩F2∩. . .∩Fn∩Pn+1 . De plus, les lancers sont indépendants, donc les événements P1, P2, . . . , Pn, Fn+1 sont mu- tuellement indépendants ; de même, les événements F1, F2, . . . , Fn, Pn+1 sont mutuellement indépendants. Ainsi :

P(L1 =n) =P(P1)P(P2). . .P(Pn)P(Fn+1) +P(F1)P(F2). . .P(Fn)P(Pn+1) = pnq+qnp

c. Vérier (par le calcul) :

+∞

X

n=1

P(L1=n) = 1.

On a : ∀N >1,

N

X

n=1

P(L1 =n) =

N

X

n=1

(pnq+qnp) =

N

X

n=1

pnq+

N

X

n=1

qnp.

Les deux sommes partielles convergent car il s'agit de sommes partielles associées à des séries géométriques de raison p et q et|p|<1,|q|<1; de plus, on a :

N

X

n=1

P(L1 =n) −→

N→+∞pq× 1

1−p +pq× 1

1−q =p+q= 1

Ainsi :

+∞

X

n=1

P(L1 =n) = 1.

d. Montrer que la variable aléatoireL1admet une espérance et la calculer.

(2)

La variable aléatoire L1 admet une espérance si et seulement si la série X

n>1

nP(L1 =n)

converge absolument c'est-à-dire si et seulement si la série X

n>1

nP(L1 = n) converge (car tous les termes sont positifs).

On a : ∀N >1,

N

X

n=1

nP(L1 =n) =

N

X

n=1

n(pnq+qnp) = pqXN

n=1

npn−1+

N

X

n=1

nqn−1 . D'après le cours, les deux sommes partielles convergent car |p|<1,|q|<1, et on a :

N

X

n=1

nP(L1 =n) −→

N→+∞pq 1

(1−p)2 + 1 (1−q)2

= p q + q

p = p2+q2 pq . On conclut : L1 admet une espérance et E(L1) = p2+q2

pq .

2) a. Exprimer, pour tousn, kdeN, l'événement(L1=n)(L2=k)à l'aide des événementsPketFkpourkJ1 ;n+k+ 1K.

Soient n, k ∈N. On a :

(L1 =n)∩(L2 =k) =

P1∩. . .∩Pn∩Fn+1∩. . . Fn+k∩Pn+k+1

F1∩. . .∩Fn∩Pn+1∩. . . Pn+k∩Fn+k+1

b. En déduire la loi du couple(L1, L2).

Les variables aléatoires L1 etL2 prennent toutes les deux leurs valeurs dansN.

D'après la question précédente et pour les mêmes raison qu'à la question 1.b, on obtient :

∀n, k ∈N, P

(L1 =n)∩(L2 =k)

=pnqkp+qnpkq=pn+1qk+qn+1pk

3) a. Montrer : ∀kN, P(L2=k) =p2qk−1+q2pk−1.

La famille d'événements n

(L1 = n) ;n ∈ N

o est un système complet d'événements. Donc d'après la formule des probabilités totales, on a pour tout k∈N :

P(L2 =k) =

+∞

X

n=1

P

(L1 =n)∩(L2 =k)

=

+∞

X

n=1

(pn+1qk+qn+1pk) =p2qk× 1

1−p+q2pk× 1 1−q

= p2qk−1+q2pk−1

Remarque :

∀K >1,

K

X

k=1

P(L2 =k) =

K

X

k=1

p2qk−1+

K

X

k=1

q2pk−1 −→

K→+∞p2 1

1−q +q2 1

1−p =p+q = 1. Ainsi, on a bien :

+∞

XP(L2 =k) = 1.

(3)

b. Montrer que la variable aléatoireL2admet une espérance et queE(L2) = 2.

La variable aléatoire L2 admet une espérance si et seulement si la série X

k>1

kP(L2 =k)

converge absolument c'est-à-direla série X

k>1

kP(L2 =k) converge (car tous les termes sont positifs).

On a pour tout K >1,

K

X

k=1

kP(L2 =k) =

N

X

k=1

k(p2qk−1+q2pk−1)

=p2XK

k=1

kqk−1+X

q= 1Kkpk−1

−→

K→+∞

p2× 1

(1−q)2 +q2× 1

(1−p)2 = 1 + 1 = 2

On conclut : L2 admet une espérance et E(L2) = 2.

4) a. Les variables aléatoiresL1 etL2 sont-elles indépendantes ?

D'après les questions précédentes, on a : â P

(L1 = 1)∩(L2 = 1)

=p2q+q2p=pq(p+q) =pq et P(L1 = 1)P(L2 = 1) = (2pq)(p2 +q2).

Or :

pq = (2pq)(p2+q2) ⇐⇒ 1 = 2(p2+q2) (car pq6= 0)

⇐⇒ 2(p2+ (1−p)2)−1 = 4p2−4p+ 1

⇐⇒ (2p−1)2 = 0

⇐⇒ p= 1 2

â Si p 6= 1

2, alors P

(L1 = 1)∩(L2 = 1)

6= P(L1 = 1)P(L2 = 1); ainsi, L1 et L2 ne sont pas indépendantes.

â Regardons ce qu'il en est lorsque p= 1

2. Dans ce cas, on a : ∀n, k ∈N, P

(L1 =n)∩(L2 =k)

= 1

2n+k+1 + 1

2n+k+1 = 1

2n+k et P(L1 = n)P(L2 = k) = 1

2n × 1 2k ;

ainsi : ∀n, k ∈N, P

(L1 =n)∩(L2 =k)

=P(L1 =n)P(L2 =k); donc L1 etL2 sont indépendantes.

On conclut : les variables aléatoires L1 etL2 sont indépendantes si et seulement si p= 1 2.

(4)

b. Calculer la covariance du couple(L1, L2).

Commençons par montrer l'existence et calculer l'espérance de L1L2. D'après le théorème de transfert :

L1L2 admet une espérance si et seulement si la série double X

n,k>1

n kP (L1 =n)∩(L2 =k) converge.

â Soit n ∈N. On a :

K

X

k=1

n kP (L1 =n)∩(L2 =k)

=

K

X

k=1

n k(pn+1qk+qn+1pk)

=npn+1q

K

X

k=1

kqk−1+nqn+1p

K

X

k=1

kpk−1

−→

K→+∞

npn+1q× 1

(1−q)2 +nqn+1p× 1

(1−p)2 = nqpn−1+npqn−1 Ainsi :

+∞

X

k=1

n kP (L1 =n)∪(L2 =k)

=nqpn−1+npqn−1.

â De plus :

N

X

n=1

(nqpn−1+npqn−1) −→

N→+∞q× 1

(1−p)2+p× 1

(1−q)2 = 1 q+1

p = p+q pq = 1

pq. On en déduit : L1L2 admet une espérance et E(L1L2) = 1

pq. Ainsi, (L1, L2) admet une covariance et

Cov(L1, L2) = E(L1L2)−E(L1)E(L2) = 1

pq − 2(p2+q2)

pq = 1−2(p2 +q2)

pq = −(2p−1)2 pq

Remarques :

â Lorsque p= 1

2, on trouve bien Cov(L1, L2) = 0.

â La covariance est négative, ce que est cohérent puisque les deux variables ont tendance à évoluer en sens contraire.

5) Simulation informatique -

a. Écrire une fonction simule_L(p) qui, étant donné un réelpde]0 ; 1[, simule un certain nombre de lancers et qui renvoie les valeurs deL1 etL2 obtenues.

from random import random def lancer ( p ) :

i f random ( )<p : return(1) e l s e:

return(0) def simule_L ( p ) :

x=lancer ( p )

l1=1while lancer ( p )==x :

(5)

l1 += 1 l2=1while lancer ( p ) !=x :

l2+=1 return( l1 , l2 )

b. Écrire une fonction estime(p) qui simule 1000 fois l'expérience et qui renvoie une estimation deE(L1), deE(L2)et deCov(L1, L2). Comparer les résultats obtenus avec les résultats théoriques.

def estime ( p ) :

E1 , E2 , E12 =0 ,0 ,0 N=1000

f o r k in range( N ) : a , b=simule_L ( p ) E1 += a/N

E2 += b/N E12 += a∗b/N Cov=E12−E1∗E2

p r i n t( E1 , ' e s t une valeur approch é e de E(L1)=' , ( p/(1−p )+(1−p ) /p ) , ' ( valeur th é orique ) ')

p r i n t( E2 , ' e s t une valeur approch é e de E(L2)=',2 , ' ( valeur th é orique ) ')

p r i n t( Cov , ' e s t une valeur approch é e de Cov(L1 , L2)=',−(2∗p−1)

∗ ∗2/( p∗(1−p ) ) ,' ( valeur th é orique ) ') return( E1 , E2 , Cov )

Exemple d'exécution : In [ 1 ] : estime ( 0 . 7 )

2.7759999999999496 est une valeur approch ée de E ( L1 )=

2.761904761904762 ( valeur th é orique )

2.0789999999999607 est une valeur approch ée de E ( L2 )= 2 ( valeur th é orique )

−0.8063039999998329 est une valeur approch ée de Cov ( L1 , L2 )=

−0.7619047619047614 ( valeur th é orique )

Out [ 1 ] : (2.7759999999999496 , 2.0789999999999607 , −0.8063039999998329)

2

e

Partie : Étude du nombre de séries lors des n premiers lancers

On considère dans toute cette partie que la pièce est équilibrée ; ainsip=q=1 2.

Pour toutndeN, on noteNnla variable aléatoire égale au nombre de séries obtenus lors desnpremiers lancers.

Par exemple, si les lancers successifs donnent : F F P P P P F F P P P . . .(F désignant face et P désignant pile), on a pour une telle succession :

N1=N2= 1, N3=· · ·=N6= 2, N7=N8= 3, N9=· · ·=N11= 4 les données précédentes ne permettant évidemment pas de déterminerN12.

1) Déterminer les lois des variables aléatoiresN1,N2etN3 et donner leurs espérances.

(6)

â N1(Ω) ={1} et P(N1 = 1) = 1. Donc E(N1) = 1. â N2(Ω) ={1,2}.

De plus : (N2 = 1) = P1∩P2

∪ F1∩F2

; doncP(N2 = 1) = 1 4+ 1

4 = 1 2

Ainsi : P(N2 = 2) = 1−P(N2 = 1) = 1 2. Enn : E(N2) = 1×1

2 + 2× 1 2 = 3

2. â N3(Ω) ={1,2,3}.

De plus : (N3 = 1) = P1∩P2∩P3

∪ F1∩F2∩F3

; donc P(N3 = 1) = 1 8 +1

8 = 1 4. Puis : (N3 = 3) = P1∩F2∩P3

∪ F1 ∩P2∩F3

; donc P(N3 = 3) = 1 8+ 1

8 = 1 4. Ainsi : P(N3 = 2) = 1−P(N3 = 1)−P(N3 = 3) = 1− 1

4 −1 4 = 1

2. Enn : E(N3) = 1×1

4 + 2× 1

2 + 3× 1 4 = 2.

2) SoitnN.

a. Déterminer l'ensemble des valeurs prises parNn.

La variable Nn vaut au minimum 1 (lorsqu'il n'y a pas de changement de côté) lors des n lancers et au maximum n (lorsqu'il y a un changement de côté à chaque lancer). De plus, toutes les valeurs entre 1 etn sont des valeurs possibles pour Nn.

On conclut : Nn(Ω) =J1 ;nK.

b. Calculer les probabilitésP(Nn= 1)etP(Nn=n).

â On a : (Nn = 1) = P1∩P2∩...∩Pn

∪ F1∩F2∩...∩Fn . Ainsi, pour les mêmes raisons que dans la question 1., on obtient :

P(Nn= 1) = 1 2n + 1

2n = 1 2n−1

â De plus : (Nn=n) = P1∩F2 ∩P3∩...

∪ F1∩P2∩F3∩...

. Toujours pour les mêmes raisons : P(Nn=n) = 1

2n + 1

2n = 1 2n−1.

3) Simulation informatique -

Écrire une fonction simule_N(n,p) qui, étant donnés un entierndeNet un réelpde]0 ; 1[, simulenlancers de la pièce et renvoie la valeur deNnobtenue.

def simule_N ( n , p ) :

R=[lancer ( p ) f o r k in range( n ) ] N=0f o r k in range(1 , n ) :

i f R [ k 1]!=R [ k ] :

(7)

N += 1 return( N )

4) Fonction génératrice deNn -

On pose, pour toutndeNet pour toutsde[0 ; 1],

Gn(s) =

n

X

k=1

P(Nn=k)sk

a. Calculer, pour toutndeN,Gn(0),Gn(1)etG0n(1).

â Gn(0) =

n

X

k=1

P(Nn =k) 0k = 0

â De plus : Gn(1) =

n

X

k=1

P(Nn=k) 1k =

n

X

k=1

P(Nn=k) = 1, car Nn(Ω) =J1 ;nK.

â Enn, Gn est une fonction polynôme donc est dérivable sur [0 ; 1] et on a

∀s∈[0 ; 1], G0n(s) =

n

X

k=1

P(Nn=k)ksk−1

Ainsi : G0n(1) =

n

X

k=1

kP(Nn=k) = E(Nn)

b. Montrer : ∀nN, ∀kJ1 ;n+ 1K, P(Nn+1=k) = 1

2P(Nn=k) +1

2P(Nn=k1).

Soient n ∈N etk ∈J1 ;n+ 1K.

Notons En+1 l'événement : on obtient au (n+ 1)-ième lancer le même côté qu'au n-ième lancer .

Alors on a : P(En+1) = 1

2 et P(En+1) = 1 2.

De plus, l'événement (Nn+1 =k) peut se décomposer de la façon suivante : (Nn+1 =k) = (Nn=k)∩En+1

∪ (Nn =k−1)∩En+1 . On obtient alors :

P(Nn+1 =k) =P (Nn =k)∩En+1

+P (Nn =k−1)∩En+1

par union disjointe

=P(Nn =k)P(En+1) +P(Nn =k−1)P(En+1) par indépendance des lancers.

On en déduit : P(Nn+1 =k) = 1

2P(Nn =k) + 1

2P(Nn =k−1).

c. En déduire : ∀nN, ∀s[0 ; 1], Gn+1(s) = 1 +s 2 Gn(s).

(8)

Soit s ∈[0 ; 1]. On a :

Gn+1(s) =

n+1

X

k=1

P(Nn+1 =k)sk

=

n+1

X

k=1

1

2P(Nn =k) + 1

2P(Nn=k−1) sk

= 1 2

n+1

X

k=1

P(Nn=k)sk+ 1 2

n+1

X

k=1

P(Nn=k−1)sk

Or,

n+1

X

k=1

P(Nn=k)sk = Xn

k=1

P(Nn =k)sk

+ 0 =Gn(s). Et,

n+1

X

k=1

P(Nn =k−1)sk =

n

X

`=0

P(Nn=`)s`+1 = 0 +s

n

X

`=1

P(Nn =`)s` =s Gn(s). Ainsi :

Gn+1(s) = 1

2Gn(s) + s

2Gn(s) = 1 +s 2 Gn(s)

d. En déduire, pour toutndeNet pour toutsde[0 ; 1], une expression simple deGn(s).

On a : ∀s ∈[0 ; 1], G1(s) = P(N1 = 1)s1 =s.

Ainsi, on obtient directement : ∀n ∈N, ∀s ∈[0 ; 1], Gn(s) =1 +s 2

n−1

s.

e. Déterminer, pour toutndeN, le nombre moyen de séries dans lesnpremiers lancers.

Le nombre moyen de séries obtenues dans les n premiers lancers est donné par E(Nn) =G0n(1)

On a : ∀s ∈[0 ; 1], G0n(s) =1 +s 2

n−1

+s(n−1) 2

1 +s 2

n−2

. Ainsi : E(Nn) =G0n(1) = 1 + n−1

2 = n+ 1 2 .

3

e

Partie : Probabilité d'avoir une innité de fois deux piles consécutifs

1) Montrer : ∀xR, 1x6e−x.

On montre que la fonction f : x 7→ e−x−1 +x est décroissante sur R et croissante sur R+. Puisque f(0) = 0, on en déduit quef est positive ou nulle surR.

On conclut alors : ∀x∈R, 1−x6e−x.

2) On considère dans cette question une suite d'événements(Ai)i∈Nindépendants.

On suppose que la série de terme généralP(Ai)diverge.

SoitkNxé. Pour toutn>k, on noteCn=Sn

i=kAi=Ak∪ · · · ∪An. a. Justier : lim

n→+∞

n

X

i=k

P(Ai) = +∞.

(9)

â On a : P(Cn) =P

Ak∪. . .∪An

= 1−P

Ak∪. . .∪An

= 1−P

Ak∩. . .∩An

= 1−

n

Y

i=k

P(Ai) car lesAi sont indépendants.

â En utilisant la question précédente, on a :

∀i∈N, 06P(Ai) = 1−P(Ai)6exp −P(Ai) En multipliant ces inégalités pour i allant de k à n, on obtient :

n

Y

i=k

P(Ai)6

n

Y

i=k

exp

−P(Ai)

= exp

n

X

i=k

P(Ai) .

Ainsi : P(Cn)>1−exp

n

X

i=k

P(Ai) .

â On a alors : ∀n >k, 1−exp

n

X

i=k

P(Ai)

6P(Cn)61. Or, 1−exp −

n

X

i=k

P(Ai)

−→

N→+∞

1−0 = 1.

Donc par le théorème des gendarmes, on obtient : lim

n→+∞P(Cn) = 1.

b. Justier : ∀n>k, P(Cn)6P

+∞

[

i=k

Ai

!

61. En déduire : P

+∞

[

i=k

Ai

!

= 1.

â Soit n >k. On a les inclusions d'ensembles suivants : Cn

+∞

[

i=k

Ai ⊂ Ω. Puis, par croissance de l'application P, on obtient : P(Cn)6P

+∞

[

i=k

Ai

! 61. â L'inégalité précédente étant vraie pour tout n>k, elle reste vraie lorsque n tend vers

+∞. On obtient donc, par passage à la limite : 16P

+∞

[

i=k

Ai

!

61

On conclut : P

+∞

[

i=k

Ai

!

= 1.

3) En considérant, pour toutndeN, les événementsAn: on obtient pile au(2n)-ième et au(2n+1)-ième , montrer que la probabilité d'avoir deux piles consécutifs, après n'importe quel lancer, est égale à1.

Soit k ∈ N xé. Notons Fk l'événement : on obtient deux piles consécutifs après le k-ième lancer .

L'événement Fk s'écrit : Fk=

+∞

[

i=k

Ai.

(10)

La suite d'événements (Ai)i∈N vérie les hypothèses de la question précédente. En eet : les événements Ai, pour i>1, sont indépendants (car les lancers le sont)

pour touti>1, P(Ai) =P(P2i ∩P2i+1) = p2; ainsi, la série X

i>1

P(Ai)diverge.

On en déduit : P(Fk) = P +∞[

i=k

Ai

= 1.

Autrement dit, on est presque sûr d'obtenir au moins deux piles consécutifs après n'importe quel lancer.

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