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La mesure des températures élevées par le thermomètre à gaz

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(1)

HAL Id: jpa-00241804

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Submitted on 1 Jan 1912

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La mesure des températures élevées par le thermomètre à gaz

Arthur Day, Robert Sosman

To cite this version:

Arthur Day, Robert Sosman. La mesure des températures élevées par le thermomètre à gaz. J. Phys.

Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.831-844. �10.1051/jphystap:019120020083101�. �jpa-00241804�

(2)

formule très

curieuse;

elle n’est

qu’approximative,

mais suffisante

en

pratique.

Pour un gaz dans les conditions de ces

expériences,

la

quantité 2c

est

proportionnelle

à la 1 re

puissance

de l’intensité, le coefficient de

proportionnalité

étant

indépendant

de la

fréquence.

Pour une même intensité de courant

alternatif,

le

dégagement

de

chaleur est

plus grand

dans l’air que dans

1 ’hydrogène; mais,

avec

l’air,

les résultats n’ont

quelque régularité

que pour les très

grandes

tensions parce que le gaz

prend

alors

rapidement

une

composition

déterminée. Le

rapport

des chaleurs

dégagées

dans ces deux gaz est, dans ce cas, 1,80

environ,

ce nombre n’étant retenu que pour l’idée

qu’il

donne de la

grandeur

du

phénomène.

Il faut remarquer que, l’air étant moins

conducteur,

un mèrne courant ne se

produit qu’à

l’aide d’une

plus

forte tension.

LA MESURE DES TEMPÉRATURES ÉLEVÉES PAR LE THERMOMÈTRE A GAZ Par MM. ARTHUR DAY et ROBERT SOSMAN (Institut Carnegie, à Washington).

MESURES

du réservoir. - Le réservoir a été

rempli

d’azote pur,

préparé

en

mélangeant

à chaud une solution de 200 grammes de nitrite de soude dans 250 grammes d’eau avec une solution de 350 grammes de sulfate d’ammonium et de 200 grammes de chro- mate de

potasse

dans 600 grammes d’eau. Le gaz

ayant

barboté dans un

mélange

de bichromate de

potasse

et d’acide

sulfurique

était

conservé sur de l’eau. Avant de l’introduire dans le

thermomètre,

on le faisait passer sur du chlorure de

calcium,

du cuivre divisé chauffé au rouge,

puis

dans deux flacons d’une solution de

pyrogal-

late de

potassium,

sur de l’acide

sulfurique,

du chlorure de calcium

est de l’acide

phosphorique anhydre.

Le réservoir avait été

préalable-

ment évacué et

porté

à une Ilaute

température.

Le

remplissage

défi-

nitif ne fut effectué

qu’après

avoir introduit à

plusieurs reprises

du

gaz dans le réservoir et évacué celui-ci afin d’enlever toute trace de gaz

étranger.

(1) Voir ce volume page i27.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020083101

(3)

832

Avant de relier le réservoir au manomètre pour effectuer le rem-

plissage,

on a eu soin de déterminer la constante de

départ

du ma-

nomètre. On

procédait

à cette mesure en mettant les deux branches

du manomètre en communication avec

l’atmosphère

et en y faisant

monter le mercure

jusqu’à

ce que, dans la branche courte, le mé-

nisque

vînt au contact de la

pointe

fixe

qui

limite le volume cons-

tant. La lecture du manomètre

correspondant

à cette

position

consti-

tue la constante de

départ.

Marche des mesures. - Nous avons

procédé

de la manière suivante à nos

premières

mesures effectuées avec le réservoir de

platine

iridié.

Le corps du four étant abaissé de manière à

dégager

le réservoir

thermométrique,

on entourait celui-ci d’un vase

rempli

de

glace

fine-

ment

râpée

et bien

trempée

d’eau. Toute la

partie

du tube

capillaire comprise

dans le four était

également

entourée de

glace.

On faisait

alors alternativement

plusieurs

lectures du manomètre et des deux baromètres pour en déduire la

pression

initiale. Cette détermina- tion était suivie d’une mesure de la

pression

du gaz à 1001. On rem-

plaçait

alors la

glace

par un

appareil

à ébullition à double circula- tion. La détermination du coefficient de l’azote ainsi obtenu n’a d’ailleurs servi que de

contrôle,

le coefficient de l’azote

ayant

été dé- terminé par M.

Chappuis

et par d’autres

physiciens

avec une

préci-

sion

supérieure

à celle que

comportaient

nos mesures.

La

pression

initiale étant bien

déterminée,

on

disposait

les trois

couples tliermoélectriques

aux

points qu’ils

devaient occuper, soit au haut du

réservoir,

au milieu et à la

base,

et

après

avoir fermé her-

métiquement

le

four,

on en

réglait

le

chauffage.

Dans nos

premières expériences,

nous

prenions

la

précaution

de

remplacer

par de l’azote l’air

qui remplissait

la bombe avant

chaque

série d’observa- tions. L’azote

préparé

par la méthode de liutton et Petavel était con-

servé sous

pression

dans des

cylindres

reliés au four par des

tuyaux

métalliques

munis de robinets. Nous avons reconnu dans la suite qne l’on

peut employer

sans inconvénient pour

charger

la

bombe,

l’air

atmosphérique

bien séché. Un manomètre

disposé

sur la conduite per- . mettait de lire à tout instant la

pression régnant

dans le

four,

et l’ob-

servateur avait sous la main les robinets de

réglage

nécessaires pour rendre cette

pression égale

à la

pression

du gaz dans le réservoir-

thermométrique.

Ce

réglage

est facile à obtenir

lorsque

le four est

bien étanche, car, par l’échauffement du four la

pression augmente-

(4)

graduellement

de

quantités

à peu

près égales

dans le four et dans le

réservoir

thermométrique.

Lorsque

la

température

choisie pour l’observation était

atteinte,

on

procédait

au

réglage

des résistances des fils de

chauffe,

de ma-

nière à obtenir une uniformité suffisante. Cette

opération exigeait

environ trois

quarts d’heure,

ce

qui

réduisait à six ou

sept

le nombre des mesures de la

journée.

Pour couvrir

chaque jour

un intervalle

considérable de

température,

nous

espacions

les observations de 50

en 50

degrés

ou de 100 en 100

degrés,

en choisissant les

jours

sui-

vants des

points intermédiaires,

de manière à avoir une

comparaison

tous les 25

degrés

environ. On

commençait chaque journée

par l’ob- servation de la

pression initiale,

afin d’avoir un contrôle

rigoureux

de l’invariabilité du

point

de

départ.

La

température

du four

éta’nt

bien constante dans toute l’étendue

du

réservoir,

un des observateurs se

plaçait

à la lunette du mano-

mètre,

l’autre au

galvanomètre;

ils

procédaient

simultanément à la lecture des

couples thermoélectriques

et de la

pression

du gaz.

Chaque

mesure du manomètre était

précédée

et suivie de lectures de la

pression barométrique.

Les observations étaient

disposées

par groupes

symétriques

afin

d’éliminer de la moyenne des résultats les effets des variations de

température pendant

le cours des mesures.

Capacité

du réservoir de

platine

iridié. - On a déterminé la capa- cité du réservoir

thermométrique

et du tube

capillaire

en

pesant

le

réservoir vide et

plein

d’eau avant et

après

les mesures.

Les

capacités

trouvées sont :

Va = 195,79 centimètres cubes en

septembre

1905, et

Vo

= 19~,6~~ centimètres cubes en février 1908.

Coefficient

de sous VOht1ne constant. - Les valeurs sui- vantes du coefficient de l’azote ont été obtenues sous différentes

pressions

initiales :

(5)

834

Ces valeurs sont en bonne concordance avec les coefficients déter- minés par 1B1.

Chappuis :

Calcul des résultats. - Nous avons fait usage de la formule sui-

vante pour le calcul des

expériences.

Dans cette

expression

on a .

= volume du réservoir à = 195 . 5~7 ;

V - volume du réservoir à t° ;

po =

pression

initiale

(pression

à

0°)

p

= pression

à la teinpérature t° ;

v~

== capacité

de la

partie

du tube

capillaire

incluse dans le four

(la

tem-

pérature

de cette partie varie

depuis t° à la

température de la

salle)

= 0,161 centimètres cubes ;

V2

_-__ capacité

de la

partie

du tube

capillaire

située hors du four=

tl = température moyenne de vi le réservoir étant à t° ;

t’, _-_ température

moyenne

de V.

le réservoir étant à 0° ; t2 =

température

de V2, le réservoir étant à to ;

t;

._-_ température de V2, le réservoir étant à 0° ;

x coefficient de l’azote sous volume con stant ; fi = coefficient de dilatation linéaire du

platine

iridié.

Posant pour

simplifier :

et

on obtient

l’expression

d’un usage

plus

commode.

(6)

dans

laquelle 33t représente

la correction pour la dilatation du réser- voir et

A 2013 ---

B la correction relative à

l’espace

nuisible.

Les pres-

Po

sions p

sont réduites à zéro et

rapportées

à l’intensité normale de la

pesanteur (1).

Résultats des

efecliiées

ecvee le ther;/lornètre « ?.éservoir de

platine

iridié. - Nous ne

reproduirons

pas les résultats des pre- mières séries d’observation exécutées avec un four dont la

disposi-

tion ne

permettait

pas d’atteindre une uniformité satisfaisante.

Après

avoir

perfectionné

notre

four,

nous

fîmes,

du 6 mars au ~3 mai

~90 i,

une série de 76

comparaisons

des

couples thermoélectriques

avec le

thermomètre à gaz à des

températures comprises

entre 4001 et 1 080°.

Les

pressions

initiales observées dans le cours de ces mesures ont

donné les valeurs suivantes :

Nous avons réuni dans le tableau suivant les résultats des 76 com-

paraisons

en les

rangeant

par groupes dans l’ordre des

températures

croissantes et en

indiquant

dans la

première

colonne les numéros d’ordre des observations constituant un même groupe. Les obser- vations des

couples

sont

rapportées

au

couple

normal ic. La méthode

des moindres carrés

appliquée

au calcul de la force électromotrice.

en fonction de la

température

a fourni

l’expression :

au moyen de

laquelle

les valeurs a calculées » ont été obtenues.

(1) Les expressions de 106 b, données p. et î49, se rapportent aux cueffi-

cients moyens de la dilatation entre 0 et l du platine iridié et du platine rhodié.

(7)

836

I .

Aprés

l’exécution des observations

ci-dessus,

le réservoir fut

évacué et

rempli

d’azote sous une

pression

initiale un peu

plus

forte

que la

précédente

pour servir à une nouvelle série de mesures dont

nous ne

reproduirons

pas les résultats.

Points

fixes.

- Dans le cours des

comparaisons

dont nous venons

de donner

quelques résultats,

nous avons déterminé à

plusieurs reprises

les

points

de fusion du

zinc,

de

l’argent

et du cuivre à

l’aide des

couples thermoélectriques.

Les déterminations du

point

de l’or n’ont pu être renouvelées par suite d’une contamination accidentelle par le fer du seul échantillon d’or dont nous

disposions

alors.

(8)

Dans les mesures effectuées avec le réservoir de

platine iridié,

le

réservoir

thermométrique

se trouvait

placé

dans un four

électrique

dont la

température

avait été rendue sensiblement uniforme dans toute son

étendue;

les différences maxima entre la

température

du

centre et celles des bouts ne

dépassaient guère 0,3

dans les mesures

aux

températures

les

plus

élevées.

Nous avons

déjà

fait remarquer

(p. î32j

que dans un four tubu- laire réalisant une uniformité

parfaite

de

température,

le réservoir

thermométrique placé

en son centre

subit,

par l’effet du rayonne- ment vers les deux extrémités du

tube,

J des

pertes

de chaleur

qui

abaissent sensiblement sa

température.

Cet,te source

d’erreur,

dont

nous n’avons reconnu

l’importance qu’après

la conclusion des me- sures

précédentes,

affecte les

comparaisons

effectuées entre le ther- momètre à gaz et les

couples thermo-électriques.

Il ne nous a pas été

possible

de déterminer la correction relative au

rayonnement

dans des conditions

identiques

à celles des mesures

précédentes;

mais dans les recherches faites ultérieurement avec le réservoir de

platine rhodié, qui

a sensiblement les mêmes dimensions et ne s’en

distingue

que par le tube rentrant, nous avons

reproduit

des condi-

tions aussi

rapprochées

que

possible

des conditions antérieures.

A la

température

de fusion du cuivre

(1 082,6), ayant disposé

à une

petite

distance du bout

supérieur

du réservoir un écran recouvert d’une feuille mince de

platine

destiné à réfléchir les radiations émanant du réservoir

thermométrique,

nous avons constaté que l’introduction de l’écran relevait de

0,9

la

température

du thermomètre à gaz.

L’expérience

ne

put

être faite pour l’autre extrémité du

réservoir,

t

mais on

peut

admettre une

perte

de même

ordre,

de sorte que la

perte

totale par

rayonnement

des bouts

peut

être évaluée à 2° envi-

ron à la

température

de fusion du cuivre. Cette correction

quelque

peu incertaine a été

ajoutée

aux résultats obtenus à l’aide du ther- momètre à réservoir de

platine

iridié pour le

point

de

l’argent

et du

cuivre.

Ces

premières

séries de mesures ont donné les valeurs suivantes des

points

de fusiun :

MESURES EFFECTUÉES AVEC LE THERMOIÈTRE A RÉSERVOIR DE PLA-

(9)

838

TINE HHODÏÉ. - Etudes sur la disti-ibutio;î de la dans le -Dans les

comparaisons

du thermomètre à gaz avec les

couples thermo-électriques

que nous avons

poursuivies

avec le réservoir de

platine rhodié,

nous nous sommes tout d’abord

appliqués

à réduire

autant que

possible

les

pertes

par le

rayonnement

des extrémités.

Notre

premier

soin fut de

supprimer

le tube de

magnésie

à

parois épaisses qui

servait de

support

am réservoir d’3

platine

iridié et

qui

refroidissait par conductibilité la

partie

inférieure du réservoir. Ce tube fut

remplacé

par un tube mince de

porcelaine Marquard,

sur

lequel

on avait

disposé

un creuset de même

matière,

écliancré de

manière à ne reposer que sur trois

points.

Le fond de ce creuset

agissant

comme écran réfléchissait les radiations émanant du réser-

°

voir. Les

pertes

par conductibilité étaient

également

fort réduites

par suite de la faible

épaisseur

de

paroi

du tube. Dans la suite nous

ajoutâmes

un second

écran,

mais sans améliorer sensiblement la dis- tribution de la

température.

Aux trois

couples thermoélectriques placés

aux extrémités et au milieu du

réservoir,

nous en

ajoutàmes

un

quatrième

dont la soudure fut

placée

au fond du tube rentrant, dans la

position

8

(fig. 8).

Des

(10)

expériences

faites dans des conditions variées nous

permirent

de

constater que,

lorsque

la

température

.du four était

réglée

de manière

à

égaliser

les lectures des

conples

extérieurs, le

couple

intérieur

indiquait

une

température

de 2 ou 3

degrés plus

élevée. Cette consta-

tation nous engagea à

entreprendre

une étude

approfondie

de la

distribution de la

température

à la surface du réservoir.

Comme le nombre des fils conducteurs

pouvant

être admis dans la bombe par des

joints

étanches est forcément

limité,

nous avons tiré

parti

du fait que le réservoir est constitué de

platine

rhodié à 20

0/0

de rhodium. Des fils de

platine

pur furent mis en contact avec la surface du réservoir aux

points

dont on voulait déterminer la tem-

pérature.

Chacun de ces

fils,

relié par son autre extrémité au fil de

platine

d’un

couple normal,

en contact avec un

point

de la

région

centrale du

réservoir,

constitue un

couple

différentiel

qui

donne

directement la différence de

température

existant entre les

points

de

contact choisis. En reliant successivement les fils de

platine

corres-

pondant

à différentes

régions

du

réservoir,

on obtenait la

répartition

de la

température

à sa surface. Les

points

de contact choisis sont

indiqués

sur le

diagramme’/îy. 8,

la section

longitudinale

du ré-

servoir en donne la

position

en

hauteurs,

la section transversale l’orientation.

La

disposition adoptée

nous a

permis

de constater

qu’à

1

082°,

le

four étant

réglé

de telle manière que les

couples

9, 4 et 1

indiquaient

la même

température,

le

point 6,

à la base du

réservoir, présentait

un excès de 6 à 8

degrés,

et le

point

7 un excès de 4

degrés

environ

sur cette

température.

Cet excès

provient

de ce que le

couple 9,

n’étant pas en contact

avec le

réservoir, perd

par conduction et par

rayonnement

une

quantité

de chaleur assez

grande

pour maintenir sa

température

sensiblement au-dessous de celle des

parois métalliques

voisines. Le

point

8, par contre, étant dans un espace à peu

près fermé, indique

une

température

sensiblement

supérieure

à celle du

coupe 4

situé

extérieurement au même niveau.

Instruits par ces

expériences,

nous excluâmes les observations du

couple

9 et nous

procédâmes

au

réglage

de la

température

par l’ob- servation des

couples

aux

points

1 , fi est 7 ou

2, 4

et G.

Nous constatâmes

également

des différences de

température

entre le milieu et le

point 2

situé au haut du

réservoir,

enfin des

expériences particulières

nous firent reconnaître

qu’à

ces variations

(11)

840

à différents niveaux

s’ajoutaient

aussi des variations azimutales

qui s’élevaient,

au maximum à

1,3 degré

par

rapport

à la moyenne, à la

température

de 1 4500 et

qui

unt évidemment pour cause des

irrégu-

larités locales du revêtement du fil de chauffe.

Pour éliminer l’effet de ces variations

locales,

nous

adoptâmes

pour la

température

du milieu du réservoir la moyenne des lectures faites aux

quatre points

1.1,

4.3,

~.3 et

4.7,

situés en des azimuts différents du réservoir. Pour nous assurer en outre

qu’aucune

erreur

FIG. 9. FIC . ’10.

Firx. 9. - Section d’un four électrique avec ses 3 fils de chauffe indépendants

donnant la distribution la plus uniforme de la température dans tout l’inter- valle des 111esnres. Le réservoir thermométrique est muni de ses écrans.

FIG. 10. - Disposition spéciale du fil de chauffe en vue d’une bonne distribution de la température. A l’intérieur du fil divisé en, trois sections indépendantes

on a placé un bon conducteur, tandis que l’enveloppe extérieure est isolante. Ce four a servi seulement à la détermination du point du cuivre.

systématique

n’était introduite par

l’emploi

du four à fil de chauffe

placé

intérieurement

(fig. 9),

nous fîmes un certain nombre de mesures avec un four dont le fil de chauffe en

platine

était enroulé extérieu-

rement sur un tube de

porcelaine.

Dans ce four

(fig. 10),

une

grande

masse se trouvant

placée

entre le fil de chauffe et le

réservoir,

on

peut

obtenir une distribution

plus

uniforme de la

température

9 et

10).

(12)

Une mesure du

point

du cuivre effectuée dans ces conditions donna la

température 1 082°,6,

valeur

identique

à la moyenne des résultats obtenus avecl’autre

disposition

du four

électrique.

Ce résultat prouve que les mesures effectuées avec l’enroulement intérieur dn fil de chauffe ne sont pas affectées d’erreurs

systématiques.

Le four à

enroulement extérieur donne évidemment une uniformité de

tempé-

rature

plus parfaite,

mais il n’est pas

applicable

à un intervalle de

température

aussi

étendu,

et son

réglage présente

de

plus grandes

difficultés.

lté glage

du

four.

- Pour obtenir une

température

bien

uniforme,

il est nécessaire de surveiller continuellement le courant des trois fils de

chauffe,

à cause des

changements

de

régime qui

résultent de

l’élévation de la

température

des

parties

extérieures. Il faut environ

une demi-heure pour obtenir

l’équilibre

à une

température

donnée.

On ne

commençait

les observations que

quinze

à trente minutes

après

avoir obtenu cet

équilibre.

Dans ces

conditions,

les variations de

température

du four

pendant

les lectures ne

dépassaient

pas

0°,1

à

0,3.

Au-dessus de 1 ~00°. nous constatâmes

fréquemment

des

pertes

de courant

provenant

de défauts d’isolation des fils de chauffe et des

couples.

Pour éviter les

perturbations

causées par ces

pertes,

nous avons été

obligés

de chauffer le four au delà de 1 1000 à l’aide de courants alternatifs.

La marche suivie dans les observations a été décrite à propos des

expériences

de la

première

série. Dans les nouvelles

séries,

nous

avons donné un soin

particulier

aux mesures

thermoélectriques.

Les forces électromotrices des

couples,

mesurées à l’aide d’un

potentiomètre

de

Wolff,

ont

été,

toutes corrections

faites,

réduites

en unités normales par

comparaison

avec un élément de

Clarls,

dont

la valeur était

1,4328

volt à 15" et avec un élément saturé au cad- mium donnant

1,01835

volt à 250. La constance de ces éléments était vérifiée

chaque jour

par

comparaison

avec un élément normal Wes-

ton du Bureau of Standards. Les

petites

corrections que compor- taient les lectures sont de peu

d’importance auprès

des variations

provenant

de l’altération des fils par les vapeurs

métalliques

déve-

loppées

dans le four aux

températures

elevées. Des traces d’iridium

se rencontrent

toujours

dans le

platine,

même

lorsqu’il

a été

purifié

avec soin en vue de son

emploi

comme fil de chauffe.

C’est

pourquoi

nous avons

jugé indispensable

de sortir tous les

(13)

842

couples

pour les soumettre à un contrôle

après chaque exposition

assez

prolongée

pour en

compromettre l’homogénéité.

Les

parties

contaminées étaient

supprimées.

On évitait ainsi toute erreur

qui

eût influencé soit les

comparaisons

avec le thermomètre à gaz, soit les mesures des

points

de fusion.

Essai de.s des

couples,

- Le contrôle de l’altération des fils

peut

être fait très

simplement

en reliant à la fois au

potentiomètre

l’extrémité du fil que l’rJll veut examiner et un fil de

platine

pur.

l’romenant l’extrémité libre du fil de

platine

pur le

long

du fil à exa-

miner,

on cliauffe le

point

de contact au chalumeau. La variation de la f. é. m.

qui

se

produit

à ce contact donne une mesure de l’al- tération du fil. Dans les

régions homogènes,

les variations obser- vées ne

dépassent

pas 3 microvolts. La

température

de la flamme

du

chalumeau, comprise

entre 1460 et 1

500°,

est suffisamment constante pour cet essai. Il suffit de

quelques

minutes pour exami-

ner 50 centimètres de fil.

Evaluation de la 1noyenne dit réservoir.

°

trique.

- Le

couple tiieriiioélectrique

situé dans le tube rentrant

du réservoir étant moins influencé que les autres par le

rayonnement

et par les causes d’altération des

couples extérieurs,

il convient

d’attribuer un

plus grand poids

aux observations faites sur ce

couple.

Quant

aux

couples extérieurs,

des considérations

appuyées

de divers

essais nous ont fait

adopter

les

poids

suivants pour les observations des

couples

situés dans les différentes sections :

Les

couples

situés dans

l’axe,

au sommet et à la base du

réservoir,

ont un

poids faible,

parce

qu’ils

ne concernent

qu’une

faihle

portion

du réservoir

thermométrique.

On a attribué au

couple placé

au bas

du réservoir

(pos 6)

un

poids

un peu moindre

qu’à

celui du haut

(pos 2),

parce que la

capacité

de la

partie

inférieure du réservoir est diminuée par le tube rentrant.

Nous avons résumé dans le tableau suivant l’effet sur la mesure

des

températures

des différentes erreurs et corrections

qui

affectent

nos observations. ,

(14)

TABLE¿Bl’ 1B". - ÉVALl’ATIO.:B DES ERREL’RS ET DE LEUR INFLUENCE SUR LA DETERMINATION DE LI TE’IPÉRA l’l’RE.

(15)

844

11 ressort de l’examen de ce tableau que la source d’erreur la

plus importante

des mesures aux hautes

températures

réside dans le défaut d’uniformité du bain d’air. L’incertitude

qui

en résulte affectes sensiblement la détermination des

points

fixes. L’erreur la

plus

con-

sidérable

après

celle-ci

provient

de l’état de

pureté

des métaux et

des conditions d’observation des

points

de fusion et ne concerne pas le thermomètre à gaz.

Les 13~)

comparaisons

effectuées avec le nouveau réservoir ther-

mométrique ayant

été

publiées 1>1

extenso

Il),

nous nous bornerons

à

reproduire

ici comme

exemple

la série du 4

juin 1909,

exécutée

après

le troisième

remplissage

d’azote. La situation des

couples thermoélectriques

autour du réservoir est

indiquée par

deux chiffres.

dont le

premier

marque le niveau et le second l’azimuth 8 :

Les

couples désignés

par a

(2,4)

et b

(6,4)

sont les fils de

platine

pur en contact avec la

paroi

du réservoir de

platine

rhodié aux

points correspondant

à la

position indiquée.

(1) lligh lernperatlo’e AUTHL’R L. DAY and RoB. B. SosmAN, with an investigation of the inetals by E. T. Washington, D. C. Carnegie-

Institution of Washington).

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