HAL Id: jpa-00238108
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Submitted on 1 Jan 1883
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Thermomètre différentiel de démonstration
H. Dufour
To cite this version:
H. Dufour. Thermomètre différentiel de démonstration. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.321-
323. �10.1051/jphystap:018830020032101�. �jpa-00238108�
321
En somme,
l’adjonction
de ceprisme
redresseur ne nuit pas àl’observation,
tandisqu’elle
étend et facilitel’usage
duspectro-
scope, surtout en cequi
concerne l’étude du Soleil.M.
Trépied,
directeur de l’Observatoired’Alger,
adéjà adopté
cette
disposition
dans sonspectroscope
Tholion et,ayant
eu l’idée derepérer
lesprotubérances
par lesdéplacements angulaires
de lafente,
il a construit une Tablequi,
pour des déclinaisons du Soleil variant de4°
en4"
e t pourchaque
heuredu jour,
donneL’angle
deposition
del’image
du Soleil parrapport
à la verticale.THERMOMÈTRE DIFFÉRENTIEL DE
DÉMONSTRATION ;
PAR M. H. DUFOUR.
Lorsc~u’il s’agit
de démontrer dans un cours lesphénomènes
durayonnement de la
chaleur.,
onprésente
ordinairement, aux élèvesles thermomètres de Rumford et de
Leslie; mais,
comme les indi-cations de ces instruments ne sont pas visibles à
distance,
on renn-place
cesappareils
par lapile thermo-électrique
et legalvanomètre
à réflexion. Il m’a semblé
qu’il y
aurait avantage pour un ensei- gnement élémentaire àremplaccr
cetappareil
par un instrumentsArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020032101
322
plus simple
etqui puisse
êtreexpliqué
sans faire intervenir la con-naissance des
phénomènes électriques.
Le
petit appareil
quej’emploie depuis plusieurs
années( fy. ~ )
est un thermomètre différentiel : il est forlné de deux boules A et B de 1 ~‘~1’~- à 20ll1m de dianiètre réunies par un tube en forme de V
largement
ouvert.Avant de fermer la boule
B,
on a introduit dans le tube un peu de mercurequi
forme un index mobileséparant
l’air des deux boules. Ce tube est fixé à unpetit
levier en bois ou en métal pou-vant tourner autour d’un axe horizontal 0
qui
repose sur lapetite
console
C;
unetige
verticale située au-dessous de l’axe est nlunie d’unpetit contre-poids
Pqu’on peut
élever ou abaisser à volonté pourrégler
laposition
du centre degravité
et ainsi la sensibilité del’appareil.
Enfin uneaiguille légère
1complète
l’instrument et seprojette
sur le cadran divisé D.Lorsque
les deux boules sont à la mêmetempérature,
le levierest horizontal et
l’aiguille
verticale : l’index de mercure occupe alors lapartie
inférieure du tube. Si latempérature
de la bouleA,
par
exe~l-lple, s’élève,
l’airqu’elle
contient sedilate,
le mercure estrepoussé
du côté de la boule froide et le tube tout entier s’incline àdroite;
dès que la source de chaleur cessed’agir,
il revient à saposition d’équilibre.
La boule A est
noircie,
B estdorée ;
un cône semblable à celuiqu’on emploie
avec lapile thernlo-électrique complète l’appareil.
-Les corps dont on ve ut étudier le diatherman cie se
placent
entre lapetite
ouverture du cône et la boulenoire ;
la source dechaleur lampe
oubougie,
devan t le cône.Pour montrer les différences
qui
existent entre lespouvoirs
élnissifs des divers corps, il est commode
d’opérer
comme suit. Onprépare
un certain nombre deplaques
de laiton ou de tôleayant om,05
ou‘~~1,
o6 environ decôté ; chaque plaque
est couverte surl’une de ses faces d’une couche de noir de fumée et sur l’autre de la substance à
étudier, céruse, velours,
or, etc. - Cesplaques
sontplacées
toutes ensemble dans un vase dont onpuisse
élever et main-tenir constante la
température.
Onprend
successivement ces di-verses
plaques lorsqu’elles
ontacquis
la mêmetempérature
et l’onprésente
leur face couverte de la substance à étudier devant la boule noire dllthermomètre;
l’inclinaison del’aiguille
varie d’llne323
plaque
à l’autre et manifeste la différence despouvoirs
émissifs.Les mêmes
plaques
servent à étudier lespouvoirs absorbants ;
ilsuffit de les ranger toutes à la même distance d’une source de cha- leur à
laquelle
ellesprésentent
leurs facesdifférentes;
chacuned’elles s’échauie dans une
proportion qui dépend
dupouvoir
absor-bant de la substance dont elle est couverte; on
présente
ensuite àla boule du thermomètre les
faces
couvertes de noir de~fLlt)zC’e : l’aiguille
dévie d’autantplus
que laplaque
estplus chaude,
c’est-à-dire que le
pouvoir
absorbant de la substance estplus
considé-rable, puisque
dans ce cas lepouvoir
émissif est constant.Enfin une
expérience
trèssimple
permet de vérifierInégalité
despouvoirs
émissifs et absorbants et derépéter l’expérience
connuesous le nom
d’expérience
de Ritchie. Onprépare
uneplaque
demétal de onl, 1 o environ dont on recouvre la moitié de l’une des faces d’une couche d’or en feuille et l’autre moitié de la même face de noir de fumée. On chauffe cette
plaque
à ioo° ou I2o° et on laplace
devant les deux boules (luthermomètre,
de telle sorte que la boule noire soit à unepetite
distance de la surface dorée eL la boule dorée à la même distance de la boulenoire; l’aiguille
reste ,immobile ;
en retournant laplaque, l’aiguille
déi ieénergiquement, indiquant
réchauffement de la boule noire.Il est évident que le même
appareil
estsusceptible
de seprêter
à une multitude d’autrcs
expériences.
DISPOSITION ACCESSOIRE DE LA MACHINE D’ATWOOD;
PAR M. A.
BÉQUIÉ.
On connaît la
disposition
de la machine d’AtBvood modifiée par 11~I. Bourbouze. Pour atteindre le mémebut,
celui de fournir auxélèves un tracé
graphique
du mouvement varié de la chute descorps et du mouvement uniforme
qui
lui succèdequand
on sup-prime
lepoids additionnel, j’ai
eu recours àremploi
d’unrécepteur
Morse
clui
fait fonction decompteur
de tours de lapoulie
de la ma-chine d’~Xtwoo1. A cet
effet,
onpeut prendre
la machine d’_fBtByood ordinaire des cabinets dePhysiclue :
il suffit de souder à son axeune