HAL Id: jpa-00238109
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Submitted on 1 Jan 1883
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Disposition accessoire de la machine d’Atwood
A. Béquié
To cite this version:
A. Béquié. Disposition accessoire de la machine d’Atwood. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1),
pp.323-325. �10.1051/jphystap:018830020032301�. �jpa-00238109�
323
plaque
à l’autre et manifeste la différence despouvoirs
émissifs.Les mêmes
plaques
servent à étudier lespouvoirs absorbants ;
ilsuffit de les ranger toutes à la même distance d’une source de cha- leur à
laquelle
ellesprésentent
leurs facesdifférentes;
chacuned’elles s’échauie dans une
proportion qui dépend
dupouvoir
absor-bant de la substance dont elle est couverte; on
présente
ensuite àla boule du thermomètre les
faces
couvertes de noir de~fLlt)zC’e : l’aiguille
dévie d’autantplus
que laplaque
estplus chaude,
c’est-à-dire que le
pouvoir
absorbant de la substance estplus
considé-rable, puisque
dans ce cas lepouvoir
émissif est constant.Enfin une
expérience
trèssimple
permet de vérifierInégalité
despouvoirs
émissifs et absorbants et derépéter l’expérience
connuesous le nom
d’expérience
de Ritchie. Onprépare
uneplaque
demétal de onl, 1 o environ dont on recouvre la moitié de l’une des faces d’une couche d’or en feuille et l’autre moitié de la même face de noir de fumée. On chauffe cette
plaque
à ioo° ou I2o° et on laplace
devant les deux boules (luthermomètre,
de telle sorte que la boule noire soit à unepetite
distance de la surface dorée eL la boule dorée à la même distance de la boulenoire; l’aiguille
reste ,immobile ;
en retournant laplaque, l’aiguille
déi ieénergiquement, indiquant
réchauffement de la boule noire.Il est évident que le même
appareil
estsusceptible
de seprêter
à une multitude d’autrcs
expériences.
DISPOSITION ACCESSOIRE DE LA MACHINE D’ATWOOD;
PAR M. A.
BÉQUIÉ.
On connaît la
disposition
de la machine d’AtBvood modifiée par 11~I. Bourbouze. Pour atteindre le mémebut,
celui de fournir auxélèves un tracé
graphique
du mouvement varié de la chute descorps et du mouvement uniforme
qui
lui succèdequand
on sup-prime
lepoids additionnel, j’ai
eu recours àremploi
d’unrécepteur
Morse
clui
fait fonction decompteur
de tours de lapoulie
de la ma-chine d’~Xtwoo1. A cet
effet,
onpeut prendre
la machine d’_fBtByood ordinaire des cabinets dePhysiclue :
il suffit de souder à son axeune
pointe
conductricequi
effleureà chaque
tour un bain de mer-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020032301
324
cure
placé
au-dessous. L’axe de lapoulie
et le bain de mercurefont
partie
d’un circuit contenant unepile
et lerécepteur
Morse.Sans
qu’il
soit nécessaire d’avoir recours à desexplications, qui
seraient
prématurées
au commencement d’un cours dePhysique.,
l’éléve
comprendra parfaitement : il,
quel’espace
parcouru par le corpsqui
tombe estégal
à lalongueur
de fil déroulée sur lapoulie
de la machine d’ Atvvood et que, pour mesurer cet espace, il suffit de
compter
le nombre de tours effectué par lapoulie;
2~qu’une
dis-position quelconque, mécanique
ouélectrique, peu importe,
etqu’on
pent
sedispenser
dedécrire,
fournira unsignal chaque
fois que la_ roue aura fait un tour : ce
signal
sera le trait durécepteur 3Iorse ;
3°
qu’une horloge
étant l’instrument .h.abitc~elemployé
pour me-surer le
temps,
onpeut charger
un mouvementd’horlogerie
dedérouler
régulièrement
une bande depapier
au-dessous dustyle
ou de la molette
chargée
de marquer lessignaux ; 4°
que dans ces conditions unelongueur
depapier déroulée, égale
à 0~,1 1 parexemple, peut
êtreprise
pourreprésenter
l’unité detemps.
Le nombre de traits tracés dans cettelongueur
seraégal
au nombre.de tours de la
poulie
de lamachine,
etl’espace
entre deux traitssera le
temps
écoulépendant
tqu’un
tour s’effectue. Si le mouve- ment estuniforme.,
les traits serontrégulièrement espacés,
et lenombre des
traits,
par unité delongueur,
mesurera la vitesse con- stante du mouvement. Si le mouvement est accéléré ouretardée
lestraits seront de
plus
enplus rapprochés
ouéteignes
les uns desautres, et le caractère du mouvement sera rendu évident par le tracé.
La démonstration de la loi des espaces se fera en
comptant
le nombre des traits sur deslongueurs égales
de la feuille du~1orse,
à
partir
del’origine
du mouvement. Pour la loi desvitesses,
onrépétera l’expérience classique ordinaire,
mais enayant
soin deplacer
le curs’eur annulaire à une distance del’origine
correspon- dant à un nombre exact de tours de lapoulie,
que l’on fera d’ailleurs varier d’uneexpérience
à l’autre. Au tracécorrespondant
au mou-vement varié
succède,
dès que lepoids
additionnel estenlevé,
letracé d’un mouvement
uniforme,
et l’on mesure sur la feuille depapier
la valeurnumérique
de la vitesse. Onpeut
donc vérifier les formules325
Cette manière de réaliser les
expériences
nedispense
pas del’emploi
duprocédé classique :
elle n’a d’autreobjet
que d’en faciliterl’intelligence
aux élèves.J. FRÖHLICH. 2014 Ueber die Bestimmung des Ohms auf dynamometrischen Wege (Méthodes dynamométriques de détermination de l’ohm). 2014 Wiedemann’s An- nalen, t. XIX, p. 106, 1883.
M. J. Frôhlich vient d’examiner si les actions
électrodynamiques
peuvent
servirsimplement
à la mesure del’ohm ;
le résultat de cesrecherches
théoriques
et d’essaisd’application
a étéexposé
le22
janvier
1883 à l’Acadénxie deBuda-Pesth,
dans un Mémoireque je
vaisanalyser.
On
place
à côté l’un de l’autre deuxcircuits,
l’uninduit,
l’autreinducteur, qui
contient unepile
constante. Une force électromotrice instantanée seproduit
dans l’induitquand
on ferme le circuit de lapile
ouquand
on établit un shunt entre les deuxpôles
de celle-ci. On mesure le courant
qui
en résulte au moyen d’unélectrody-
namomètre. La théorie s’établit facilement si
l’on
suppose que,pendant
toute la durée de lapériode variahle,
lapile
conserveune force électromotrice et une résistance
invariables,
etqu’elle
n’intervient par aucune autre
propriété.
C’est là unehypothèse
essentielle du calcul
qui distingue
ces méthodes de la méthodegalvanométrique correspondante :
les actionsélectrodynamiques dépendent
de la loi de variation du courantinducteur,
tandis que l’actionmagnétique
de l’induit nedépend
que de l’état final de l’inducteur. - Cettehypothèse
sembled’ailleurs justifiée
par lesexpériences
d’Helmholtz sur l’état variable de fermeture.On
peut placer
les deux bobines toutes deux surl’inducteur,
ousur
l’induit,
ou l’une surl’inducteur,
l’autre sur l’induit. La théoriemontre que cette dernière
disposition
est la seulequi permette
d’élilmirler les coefficients de self’-induction. Cette élimination sefait au lnoyen des deux
expériences
suivantes :1’ On ferme le circuit de la
pile. Désignons
parC~A
l’actionélectrodynamique
entre deuxportions
déterminées de l’induit etde l’inducteur.