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La mesure des intensités spectrales appliquée aux problèmes de la physique atomique et moléculaire

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(1)

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La mesure des intensités spectrales appliquée aux

problèmes de la physique atomique et moléculaire

L.-S. Ornstein

To cite this version:

(2)

LE

JOUR:BAL

DE

PHYSIQUE

ET

LFI RAHIUM

LA MESURE DES

INTENSITÉS

SPECTRALES

APPLIQUÉE

AUX

PROBLÈMES

DE LA

PHYSIQUE ATOMIQUE

ET

MOLÉCULAIRE

Conférence faite le 22 avril 1933 à la Société de

Physique.

Par L.-S. ORNSTEIN.

Sommaire. 2014 Un exposé est donné de l’application des mesures d’intensités spectrales à des problèmes de physique atomique, moléculaire et générale Les probabilités d’émis-sion d’activation et d’excitation des atomes par le choc des électrons sont discutées. Les

lois

des intensités dans les cas plus compliqués. et pour les bandes sont indiquées

L’appli-cation à la théorie cinétique des gaz (détermination du coefficient d’accomodation) et à la théorie de l’arc électrique est donnée.

(Comparez pour la littérature complète jusqu’à mars 1933 : L. S. Ornstein. A survey of his work from 1908 to 1933, dedicated to him by his fellow-workers and pupils.)

SFRIB VII. TOME

IV.

NOVEMBRE 1!-J3 iL I~° 1 t.

Avant la théorie de Bohr

l’importance

des intensités dans le

spectre

était secondaire. Les

conceptions

des théories

classiques

de la

lumière,

la théorie

élastique

et la théorie

électromagnétique,

connaissent des résonateurs avec des

fréquences

caractéristiques

du corps

considéré;

cependant l’énergie

des résonateurs et leur émission ne sont t pas

carac-téristiques

de l’atome et

peuvent

avoir une valeur

quelconque

qui

dépend

plutôt

des causes

extérieures que des

propriétés

des atomes. C’est seulement pour le

rayonnement

du corps

noir que la théorie

peut prédire

une distribution pour

l’énergie

en fonction de la

fréquence.

i,a situation

change

totalement avec la théorie de Bohr. A côté de la

fréquence

de la

radiation,

la

probabilité

d’émission J’un état excité d’un atome ou, ce

qui

revient au

même,

la durée de l’existence d’un tel état a une

signification objective.

Cette

probabilité

n’est pas une

propriété

moins

importante

de l’atome que la

fréquence

des raies

spectrales

qu’il

peut

émettre. Cette considération nous amena entre 1918 et

1923,

quand

les

premiers

résultats sur les

multiplets

furent

obtenus,

à

développer

des méthodes pour mesurer les intensités

spectrales.

Je ne crois pas

qu’il

soit

opportun d’exposer

dans cette conférence les méthodes

expérimentales.

Nous avons

développé

la méthode

photographique

pour les

raies

spectrales

dont la

longueur

d’onde diffère peu, c’est dans ce but que mon

collègue

Moll a construit son

microphotomètre thermoélectrique

bien connu. Puis nous avons

développé

une méthode pour étalonner

énergétiquement

une

lampe

à filament de

tungstène

en fonction de la

longueur

d’onde,

en valeur relative aussi bien

qu’absolue,

et

employé

cette

lampe

pour déterminer la sensibilité de la

plaque photographique

pour

des longueurs

d’onde même très différentes l’une de l’autre. A côté de la méthode

photographique

don( Utilisation

prend beaucoup

de

temps,

nous avons

employé

la

thermopile,

le bolomètrc

et la cellule

photoélectrique.

Ces dernières l11éthodes. aussi

objectives,

sont bien

plus

rapides

que la méthode

photographique,

mais elles sont

beaucoup

moins sensibles. On

peut

dire que s’il faut

plus

de

quelques

secondes pour

photographier

une

ligne spectrale

à densité moyenne, il est

impossible d’employer

les méthodes mentionnées. Dans les

LE JOURNAL D& PHYSIQUE ET LE RADIUM. - SÉRIE VII. - T. IV. - N° . - NOB"E1fRRE 1913. fil .

(3)

derniers

temps

nous avons, avec assez de succès.

employé

un nouveau

spectropyromètre

visuel - méthode

subjective

-

pour la mesure des intensités

spectrales.

L’intensité d’une

ligne spectrale

dans une source lumineuse

quelconque

dépend :

a)

du nombre des atomes

qui

sont dans l’état dont l’émission

provient

(LVJ

et,

b)

de la

probabilité

d’émission sous cet état

(JJ.

.

L’intensité

peut

être mise alors sous la

Ai.

°

La durée de l’existence d’un état est donc inversement

proportionnelle

au coefficient l9 introduit par Einstein.

On voit que si deux

lignes proviennent

du même niveau on aura un cas fort

simple

parce que le

rapport

des intensités pour ces cas

dépend

seulement des

probabilités

.4.

On rencontre de tels cas dans les

multiplets,

par

exemple.

Prenons comme

exemple

un doublet dans la série secondaire pi des alcalins.

L’atome se trouve dans un état S et passe à un des deux états pl ou P2

(fig. 1).

La

proportion

des

lignes

pi ~~ et ne

dépend

pas du nombre des états S et doit

don3

être

indépendante

des conditions

spéciales

de l’excitation.

(Avec

l’exception

que, par

réabsorption,

les

lignes

et P2 S

pourraient

être affaiblies d’une manière

différente.)

Pour le Caesium et le Rubidium

plusieurs

doublets ont été mesurés et on a trouvé une

proportion

1 à 2. Des cas

pareils

peuvent

être trouvés dans les

spectres

à

triplets

comme ceux

des éléments

Ca,

Sr et

Ba,

où le schéma est le suivant

(Hg. 2),

tandis

qu’on

trouve pour les intensités une

proportion 5 :

3 : 1.

Fig. 1. - Transition du niveau S

au niveaux p dans les alcalis.

Fig. 2. - Transition du niveau S

aux niveaux p dans les terres alcalines.

On voit aisément que les intensités sont

proportionnelles

aux

poids statiques

qu’on

a attribués à ces

niveaux,

poids qui

sont donnés par le nombre des orientations dans un

champ magnétique,

nombre

qui

entre dans la théorie de l’effet Zeeman et

qui

peut

ètre trouvé à

partir

de ce

phénomène.

Le

rapport

des intensités nous donne celui des

probabilités

de transition

qui

est donc de 2 à 1. Il semble donc que les

probabilités

des transitions sont en gros déterminées par

le nombre des transitions

possibles

de l’état Sà un des états pi et pa, car 2 et 4 sont les

po~-sibilités

magnétiques

de ces niveaux. A l’aide de la relation connue entre la

probabilité

d’émission

spontanée

,4 et la

probabilité d’absorption

B,

nécessaire suivant Einstein pour déduire la loi de Planck du modèle de

Bohr,

on

peut

trouver une relation entre les

probabi-lités

d’absorption.

Si g

est la

probabilité

à

priori

d’un niveau

S2,

et si la

probabilité

de passage du niveau

8 à Pi

est

représentée

par

ASPI

et la

probabilité d’absorption

par

Bpls

on a

(4)

donc

Le

rapport

des

probabilités

à

priori Gp 1

:

(; p 2

est

1/2*;

donc

Si vsp, =

vsp, avec une

approximation

suffisante on aura

c’est-à-dire que la

probabilité

d’absorbtion est

égale

pour deux niveaux dans un

multiplet

quand l’absorption

mène au même niveau final. Cette

proposition

peut

être

généralisée

à un

multiplet

quelconque

et nous donne alors une forme très

simple

et

très

générale

de la loi des sommes.

Après

avoir trouvé des lois si

simples

pour les

multiplets correspondant

à un

même niveau

d’origine,

on a étudié ceux où les niveaux dont

provient

l’émission sont

diffé-rents,

comme par

exemple

dans la série fondamentale des alcalins.

Dans ce cas on ne

peut

plus

s’attendre à ce que l’intensité soit

indépendante

de

l’exci-tation

du

spectre.

Cependant

il y a des cas où cette

excita-tion

peut

être

éliminée,

par

exemple

si on a une émission causée par la

température

en

équilibre thermique.

Les

premières expériences

ont été faites dans un arc et pour

des cas ou les états

primaires

étaient si

près

l’un de l’autre

qu’on pourrait

supposer que le nombre des atomes dans

ces états était

proportionnel

aux

probabilités

à

priori

de l’état considéré. Nous avons

accepté

cette

hypothèse

sans

preuve. Dans la troisième

partie

de cette

conférence. je

donnerai

la preuve

expérimentale

que dans un arc

élec- -

Fig. 3. -

Transition

.

trique

le nombre des atomes dans un état

quelconque

est clans la série principale des alcalis. donné par la loi de Maxwell-Boltzmann. Raisonnons pour

le moment comme

précédemment.

Alors on obtient pour les

intensités,

en

employant

les

notations

analogues

-- .

°

Or On trouve

La

probabilité

d’émission ou la durée d’existence est la même pour deux niveaux

qui

donnent lieu à des transitions au même niveau.

Quand

on

emploie

la relation d’Einstein on trouve pour ce cas

c’est-à-dire que les

probabilités d’absorption

pour un niveau d’un

multiplet

sont

propor-tionnelles aux

probabilités

à

priori.

Ces théorèmes

peuvent

être

généralisés

aux cas

plus compliqués

et la combinaison de

ces deux théorèmes avec celui d’Einstein est

équivalente

aux lois des sommes pour les

multiplets,

qui

énoncent que : la somme des intensités de toutes les raies d’un

multiplet

qui

sortent du même niveau est

proportionnelle

à la

probabilité

à

priori

de ce

niveau,

et de même que : la somme de toutes les

lignes qui

finissent à un même niveau est

proportion-~ nelle à la

probabilité

à

priori

de ce niveau

Ce théorème est confirmé par des recherches

expérimentales

sur un assez

grand

nombre de cas. Heureusement pour le

développement

de la

mécanique quantique, qui

dans

(5)

La loi des sommes ne donne pas toutes les intensités dans un

multiplet plus compliqué;

plusïeurs physiciens

ont donné des formules pour les intensités dans ces cas, presque dans aucun cas ces relations ne sont en accord avec les faits.

Ces mêmes lois

peuvent

être

appliquées

pour déterminer les intensités dans l’effet

Zeeman, elles sont

confirmées,

sauf dans

quelques

cas

compliqués

pour le nickel

qui

ne

sont pas encore

publiés.

Ces derniers

temps

mon élève Brinkman et moi-même avons montré

qu’on peut

appli-quer la loi des sommes aux

spectres

de bandes.

Nous avons dans ce but mesuré les bandes oscillatoires dans le

système

- "2 du

cyanogène.

On

peut

numéroter les nombres

quantiques

des niveaux

original

et final par

OJ 1.

2. Alors on a les bandes

Dans

chaque

bande oscillatoire

l’énergie

est encore distribuée entre les bandes de

rota-tion. On

peut

maintenant déterminer en sommant toutes les bandes de rotation

l’énergie

totale de

chaque

transition et cette

énergie

ou intensité totale donne une mesure pour la

probabilité

de transition.

Si on considère toutes les transitions

qui

vont des différents niveaux vibratoires à tous les niveaux

plus

bas ;

donc

on trouve que l’intensité totale est la mème pour les transitions de

0,

de 1 ou de 2

etc. ;

de

la même manière on

peut

sommer toutes les intensités pour les bandes

qui

finissent au

même niveau de ’

on trouve de nouveau le même résultat

Dans la preuve

expérimentale

de cette extension de la loi des sommes il faut éliminer l’effet des eondiLions C’est de nouveau la théorie

thermique

de l’arc

qui

nous

donne la

possibilité

de le faire.

Fig. 4. - Schema de transition pour le> lignes

7/

(Balmer)

et (Passchen).

J’ai commencé par soumettre à votre attention le cas où les

lignes

sortent du même

niveau cornme un cas où les conditions d’excitation n’ont pas d’influence. On

pourrait

donc penser que pour

1"hydrogène

les

lignes

Pa :

-.

1I#

(4

-

3:4’~)

doivent fournir un cas où les

intensités ont une

proportion indépendante

des conditions. Des

expériences

récentes de

Burger

et moi montrent que ce n’est pas le cas. I,a cause en est que le niveaux 3 et 4 sont

(6)

dans tous le~ cas que nous avons étudiés une

proportion qui

diffère de eeMe que la théorie

des

quanta

nous donne. Ces intensités mentionnées sont calculées avec

l’hypothèse

que

les niveaux de la structure fine de H sont

occupés

selon les

probabilités

a

priori;

nos

expériences

montrent alors que ce n’est

point

le cas.

Il est bon de remarquer que des

expériences

faites dans mon laboratoire par M. Snoek

sur l’intensité et

l’absorption

de la structure

fine,

comme celles de 1B1.

Ladenburg

sont en

accord avec la théorie de

Schrodinger.

En revcnant sur la loi des sommes nous pouvons discuter

quelques

instants d’autres extensions de son domaine.

M.

Burger

et

moi-même,

avons montré

qu’elle

peut

être

appliquée

aux combinaisons

du

système

singulet

et

triplet, qu’il

faut

prendre

les termes

correspondants

comme une

unité. Si c’est

vrai,

une raie

simple

doit avoir une

proportion

1 à 3 avec toutes les raies du

triplel correspondantes

si les raies t’inl,oit,ombinaison

manquent.

Pour les alcalino-terreux

Ca,

Sr,

Ba nous avons confirmé cette

hypothèse,

et vérifié dans le

spectre

du mercure les lois sur les

multiplets

que Pauli avait

prlBdites.

La morne chose est vraie pour le

spectre

de l’hélium ou nous avons trouvé la

proportion 1 :

3 pour les

lignes simples

et l’ensemble

du doublet

qui

est en réalité un

triplet.

Il faut se rendre

compte

que les lois de la

mécanique

des

quanta

doivent être

appliquées

aux carrés des

amplitudes,

donc que seulement

quand

les différences des

fréquences

sont

petites

on

peut

app!iquer

ces lois aux intensités mêmes, Si les différences de

fréquences

sont

plus

grandes,

les carrés des

amplitudes

sont

proportionnels

aux intensités divisées par

la

quatrième puissance

de la

fréquence

d’émission. Une recherche

spéciale

pour

quelques

multiplets

du Ba

(un

spectre

de

doublets)

a démontré cet énoncé à l’aide des

multiplets

~d.

Commc

je

l’ai

i indiqué déjà,

le

spectre

de l’héliti iii doit être

regardé

cumme un

spectre

avec des raies

simples

(singulet)

et des

triplets.

Les mesures d’intensité ont donné une très

belle confirmation de cette

hypothèse.

En mesurant les

proportions

des

lignes simples

à celle des doublets nuus avons comme

j’ai

dit en haut 1 à

3,

mais pour la

proportion

de deux

lignes

du doublet

8 : 1,

c’est-à-dire la

ligne

forte se compose c(e deux

lignes

avec la

propor-tion 5 : 3. Plus tard M. Nanscn et de même

Burger

et Van Cittert ont confirmé ce résultat en

employant

l’hélium excité à basse

température

et

opérant

avec un

grand

pouvoir

sépa-rateur.

Les recherches

rapportées

brièvement

jusqu’ici

confii-inaient,les

règles simples

pour

les

multiplets,

les effets Zeeman et les

spectres

cle bande. Il faut remarquer maintenant

qu’il

y a des cas

plus

compliqués

où les lois

simples

ne sont

plus

valables.

Le

premier

cas trouve

expérimentalement

est fourni par la série

principale

du Césium

et du Rubidium. Le

premier

doublet de cette série a

toujours

la

proportion

1 : 2. Comme

1Bf. Samburski l’a trouvé dans mon laboratoire

quand

on monte dans la série cette propor-tion monte d’abord et diminue de nouveau pour les nombres

plus

élevés.

Une

explication

de cette anomalie fut donnée par Fermi

qui

l’attribuait à une

pertar-bation d’un niveau p.

Maintenant

plusieurs

cas

parvils

ont été

trouvée

par

exemple

pour le

spectre

de

Sr par

Kast

qui

montrait

qu’il

y a une hitcractiun entre les

multiplets

pd et

p’ d’

de sorte que

cer-tains niveaux cèdent de

l’énergie

d’émission l’un à l’autre et que la loi des sommes reste

vraie seulement

quand

on considère les

multiplets

comme un seul.

Langstroht

a mis en évidence un

phénomène analogue,

mais encore

plus général.

En

analysant

le

spectre

de

triplets

du

baryum,

il a trouvé de

façon

très

précise

des interac-tions dans les séries fondamentale et

secondaire,

et a pu même de cette

façon,

classer

quelques

niveaux.

Les déviations des lois

simples

remarquables

aussi dans les

spectres

compliqués

de

Ni,

Fe et Co ou coiiime dans le cas du

singulet triplet

il faudrait former des groupes

plus

étendus puur

pouvoir

appliquer

la loi des sommes.

(7)

durée moyenne de l’existence absolue a été calculée. Il est donc intéressant

qu’on

puisse

aussi mesurer cette

probabilité.

On a différentes méthodes. Wien et son école l’ont fait

en.

mesurant l’extinction des rayon

positifs, Ladenburg

et Minkowski ont

employé

des mesures

d’absorption

dans ce même

but.

A

Utrecht, moi-mème,,et

M. van der Held l’avons fait par une mesure d’émission. Nous avons mesuré l’intensité absolue du

rayonnement

des

lignes D

du sodium dans une flamme

et le nombre absolu des atomes émettants. La mesure absolue a été faite par la méthode

d’Utrecht à une

précision

de 3 pour 100. Le nombre de centres fut mesuré en mettant par

unité de

temps

une

quantité

connue de Na CI dans une

flamme,

dont la vitesse

put

être

mesurée..

La

température

de la flamme

peut

être mesurée par la méthode de renversement des raies. Admettant que le nombre des Na excités est donné par la formule de

Maxwell-Boltzmann,

on connaît le nombre des atomes dans l’état h. Pour la durée de vie moyenne

on trouve de cette manière 1.615 X 10-~ s. La théorie de

Segiura

donne 1.60 X

10-a

F

Kirschbaum et Wien 3.î î >~,,

10-8 ; Ladenburg

et Minkowski un nombre du même ordre que le nôtre.

~. Il y a une autre

quantité atomique

de

grande importance,

c’est la

probabilité qu’un

atome soit excité par une cause extérieure. Cette

probabilité

est non seulement

importante

pour la théorie de l’atome mais aussi pour celle des

phénomènes

de

décharge,

si

impor-tants par leurs

applications techniques.

Un atome

peut

être amené à un état excité par les causes suivantes :

a)

Par

absorption

de radiation.

b)

Par le choc avec des

ions,

des

atomes,

des

protons

et des électrons.

Les recherches sur

l’absorption d’énergie

rayonnante

sont limitées

principalement

à celle de l’état fondamental ou à des états métastables. La connaissance de la

probabilité

d’émission nous donne par la formule d’Einstein celle de

l’absorption.

Les effets de l’action des électrons ont été étudiés d’une manière détaillée. La

probabilité qu’un

électron excite un atome est

composée

de deux

parties :

1. La

probabilitP

que l’électron rencontre l’atome

(ou

la

molécule)

2. La

probabilité

pour un électron d’exciter l’atome

quand

on sait que l’atome subit

un choc de l’électron.

Ces

probabilités dépendent

toutes les deux de la vitesse de l’électron.

Considérons d’abord la

probabilité

d’une rencontre entre un atome et un électron..

Cette

probabilité

peut

être

exprimée

par une section d’action. Elle a été le

sujet

de

nom-breuses

recherches,

par une méthode

électrique

d’abord,

par Lenard et

plus

tard pur

Ramsauer et son école. I)ans mon laboratoire une méthode

optique

très

simple

et

permet-tant une haute

précision

a été

développée.

Le

principe

est le suivant :

quand

un faisceau d’électrons de vitesse donnée

parcourt

un espace libre de

champ électrique

dans un gaz, les électrons

qui

subissent un choc seront

éloigné

du faisceau

(avec

ou sans excitation

optique).

Le gaz parcouru par le

fais-ceau émet le

spectre

du gaz, et le

changement

de l’intensité le

long

du faisceau est une

mesure pour la

grandeur

de la section d’action.

Si

Il)

est l’intensité d’une raie

spetrable

à un

point

choisi comme

origine,

1 celle

en un

point

.1’, on a la formule

ou X

est le libre parcours moyen

qui

est inversement

proportionnel

à la section d’action et

au nombre des

atomes,

connu pour l’unité de volume. L’exactitude de la méthode est très

grande

parce

qu’on peut

déduire la section d’action de

chaque

raie émise. Les mesures

(8)

méthode

électrique.

Nous avons déterminé les sections d’action des molécules

d’azote,

d’hydrogène

ei celles de l’atome

d’hydrogène.

Le second

problème

est celui de la

probabilité

d’excitation. Ce

problème

est

plus

com-pliqué.

Si on lance des électrons dans un gaz avec une vitesse déterminée on

peut

déduire

de l’émission mesurée le nombre d’atomes

qui

sont

portés

par unité de

temps

dans un état excité. Il faut néanmoins tenir

compte

du fait

qu’on

n’obtient pas de cette manière un

résultat

qui

ne

dépende

que de l’excitation du niveau considéré par les électrons. Car les

électrons

peuvent

aussi exciter des niveaux

plus

élevées,

et le niveau en

question peut

être

atteint par une radiation

qui

soit de niveau

plus

élevé. Je veux vous donner un

exemple

pour

l’hydrogène.

L’intensité de Hx a été mesurée en fonction de la vitesse. De la même

manière,

M. Lindeman et moi-même avons mesuré

Ha

et

Hi.

La théorie de

l’hydrogène

permet

de calculer Pa et

Pfi

quand

on connaît et

H,1 ;

en mesurant

H;

on

peut

donc calculer le nombre de fois que le niveau 3 est formé par

l’intermécliaire

des niveaux 4 et

5,

il s’en-suit

qu’environ

10 pour 100 des atomes

qui

viennent par émission du niveau 3 sont

excitée par des électrons du niveau fondamental aux niveaux 4 et 5.

La courbe d’excitation du niveau

peut

être

toujours

trouvée en retranchant l’émission

provenant

des niveaux

plus

élevés.

Fig. 5. - Schéma des transitions des niveaux 4, 3 et 2

dans le spectre de l’Hydrogène.

L’excitation des atomes

d’hyldrogène

est

spécialement

intéressante parce

qu’on

a des considérations

théoriques

de Bethe

sur

ce

sujet. L’expérience

faite sur

l’hydrogène

avec

Lindeman confirme la théorie de Bethe d’une manière suffisante. Cette

expérience

était assez difficile à cause de la

propriété

de

l’hydrogène

atomique

de se combiner aux

métaux. Nous avons

opéré

de la manière

suivante,

l’hydrogène

est atomisé dans un

tub3

de et

pompé

à

grande

vitesse. Les électrons sont émis par une cathode

chaude et accélérés par une

grille,

ces électrons rentrent dans le gaz par un

diaphragme

de

verrue,

qui

est si étroit que les atomes n’entrent

qu’avec

une si

petite

vitesse que la

recombinaison est évitée.

Un

phénomène

très intéressant que nous avons trouvé pour

l’hydrogène

et le mercure

doit être encore mentionné : Si la vitesse des électrons est

grande, comparée

à la - vitesse de

résonance,

l’excitation devient suivant la théorie très

petite. L’expérience

donne d’abord que la courbe d’excitation

baisse,

mais aux

plus

grandes

vitesses elle se

relève,

ce

qui

peut

être

expliqué

par des recombinaisons des ions formées par les électrons de

grande

vitesse. Cette

hypothèse

peut

être

justifiée

par des

expériences

faites sur l’exci-tation de l’hélium où on a trouvé la même chose pour les raies de

l’atome,

qui

commen-cent à remonter au moment où les

lignes

du

spectre

de l’hélium ionisé

(ligne

Passchen)

viennent

d’apparaître.

: Nos

expériences

ont

qualitativement

confirmé la théorie sur un

point

très

important

- que nous avons même énoncé avant les calculs

d’Oppenheimer -

c’est que l’excitation par des électrons de très

grande

vitesse est

analogue

à celle par le

rayonnement.

(9)

raie

jaune (triplet)

est

dominante,

à une

pression

basse,

la

décharge

devient de

plus

en

plus

verte, la raie

simple

ps domine alors. Comme on

sait,

le niveau fondamental de l’hélium est un

singulet S,

il n’existe pas

de raie d’interco m binai son et seulement les niveaux p

peuvent

être excités par

absorption

de

rayonnement.

A

pression.

basse,

la vitesse moyenne des électrons est

plus

grande

parce que le chemin moyen t-st

plus gf’anù

et le

champ

accélère donc

plus

les Le fait que les raies sortant

du

niveau p

sont

plus

intenses

peut-ètre

compris

par

l’hypothèse

que l’excitation d’élpctrons

rapides

est

analogue

à celle de la radiation.

Des

expériences

faites avec Elenbaas à

vite,ses déterminées ont confirmé cette Fig. 6. - Tube pour l’excitation du

spectre atomique d’une manière très exacte.

de l’Hydrogène par des électrons. nypotheese d’une maere très exacte. de l’flyclroâèn.e par des électroa5.

L’analogie

de l’action de la radiation

et des électrons est aussi très claire dans un

autre cas M. Baars et moi avons trouvé pour la vapeur de sodium excitée par des électrons une

proportion

des

lignes

D d’environ 1 à 2. Nous avons vu que la

probabilité

d’émission est la même pour les

niveaux

et p2 ;

quand

on trouve alors la

proportion

1 à ï dans le bom-bardement des électrons cela

signifie

que la

probabilité

d’excitation par les électrons est pour s ~ pi et s ~ p~, 1 à 1 donc la même que celle pour

l’absorption

de la lumière.

On

peut

être sûr que cette

analogie parfaite

doit avoir un sens

profond.

En dernier

lieu,

a propos des

phénomènes

d’excitation,

je

veux

parler

de la

probabilité

d’exciter un atome

quand

il y a un choc entre électron et atome. Baars et moi avons

expéri-menté avec un tube à sodium de

pression

et

température

connues, ou donc le nombre d’atomes par unité de volume est connu. Le gaz est parcouru par un faisceau d’électrons

dont on connaît le nombre d’électrons et la

vitesse;

le nombre de chocs est déterminé de la,

manière décrite

plus

haut,

les raies

spectrales

sont mesurées en valeur

absolue,

donc le

nombre des émissions est connu, d’où suit le nombre des excitations. Le résultat que nous

trouvons est

qu’à

la vitesse d’excitation maxima seulement 1 % des

percussions produit

une excitation à un des niveaux pt ou p2.

3. Notre connaissance des

probabilités

d’émission et d’excitation n’est

point complète,

néanmoins il m’a semblé intéressant

d’appliquer

les méthodes

quantitatives

de la

photométrie

à des

problèmes

différents.

Les recherches des intensités dans les bandes, nous fournissaient des données sur le moment

magnétique

du noyau, la

proportion

des

isotopes

fut étudiée, l’effet

Raman,les

phénomènes

de

décharge électrique

et

l’arc;

il était

possible

de vérifier nos notions de la

théorie

cinétique

des gaz par nos méthodes.

Je tâcherai de vous donner une

image,

quoique

superficielle

de ces travaux.

La

proportion

du

poids

des

isotopes

peut

être déterminée

quantitativement

à

partir

des

pcctres

de bandes et des

spectres

atomiques.

Dans les

spectres

de bande c’est

plus

simple

parce que les différences clcl

longueurs

d’onde entre les bandes

isotopiques

sont

plus

grandes.

Par des mesures

d’absorption,

la

proportion

CI3:) : C137

a été déterminée en

employant

les bandes 35 - 35 et 37 -

lÎ5 par

Elliott et pur le Lithium par t’an Elliott détermina pour le Bore cette

proportion employant

un

spectre

d’émission

excité

par l’azote

activé,

et trouva un

phénomène

extrêmement intéressant

de,

résonance et d’excitation

(10)

Les résultats que nous avons obtenus en

employant

les

bandes,

différents de ceux

qu’on

obtient par la méthode des rayons

positifs

coubinés avec le

poids

atomique.

La

préei.

sion des mesures

optiques

est très

grande,

les

impuretés chimiques

n’ont pas

d’influence,

il se

pourrait

bien

qu’il

y ait des influences encore inconnues par

exemple

des constantes

chimiques,

qui

se fassent sentir dans les bandes. C’est pour cette raison que nous avons

fait des

expériences

pour déterminer la

proportion

pour les structures fines

atomiques

causées par les

isotopes.

Les

expériences

sont

plus

difficiles parce

qu’on

doit

employer

une

très

grande

dispersion.

Avec M.

Vress wj,k j’ai

fait ces

expériences

pour Ne et Bo et obteiiu des résultats

qui

sont en accord avec les faits

chimiques.

Je crois que la méthode

qui peut

être mise en oeuvre d’une manière fort

précise

est bien

supérieure

à la méthode

chimique

parce que la

pureté

des

éléments,

si

importante

pour les déterminations

chimiques.

n’n

point

d’influence dans la méthocle

optique.

Fig. î. -

Photogramimes d’une baille du cyanogène.

L’étude de l’effet Raman a montré que la diffusion de la lumière est

proportionnelle

à

la

quatrième

puissance

de la

fréquence

quand

on est loin d’une

région d’absorption,

et

qu’elle

est modifiée dans une telle

région

de la manière

prédite

par la

mécanique

des

quanta.

Ce

phénomène

a été étudié avec Rehveld pour les fluides et avec Went pour le

quartz

et la calcite. Des

expériences quantitatives

sur la

polarisation

sont en exécution.

La

proportion

des

lignes

stokes et anti stokes

peut

ètre

employée

pour déterminer la distribution pour les niveaux en

question.

La formule de l2axwell-Boltzn2ann iut vérifié

et une détermination assez exacte

de h

était

possible.

La théorie

cinétique

peut

être par des mesures d’intensité.

Rayleigh

a été le

premier

à montrer que l’effet

Doppler

devait

élargir

les

lignes spectrales

d’une manière

définie,

et en mesurant la

largeur

des on

pouvait

vérifier la loi de Maxwell.

(11)

phénomènes

ou les chocs mutuels des molécules

peuvent

être

négligés, comparés

à ceux

des

parois.

LP

comportement

des

gaz

peut

être

exprimé

par des

hypothèses

sur les chocs avec la

paroi.

Wyk

et moi même avons vérifié par la

méthode

optique

ces

hypothèses.

Ces

hypothèses

déterminent la distribution des vitesses

après

le choc en fonction de celle avant le choc avec la

paroi.

Prenons comme

exemple

deux

parois

à

températures

différentes,

très

inégales;

on suppose que les molécules venant d’une

paroi

ont une distribution maxwellienne avec la

température

de la

paroi

et que l’autre

paroi

soit

polie

et à une

température

plus

élevée. On suppose alors que

l’énergie

moyenne des molécules

après

leur choc avec la

paroi

est une fonction linéaire des

énergies correspondantes

aux

parois;

donc de leur

température,

de sorte que ,

estrénergie

ou ? est le coefficient d’accommodation. Knudsen

pouvait

déterminer ce coeffi-cient à

partir

de ses

expériences

sur la conduction

calorifique.

V et moi avons déterminé la distribution des vitesses pour un

pareil

cas par la

méthode

optique.

Fig. 8. -

Schéma du tube pour la recherche des coeffieients d’accomodation.

Entre deux

parois,

une noireie au

platine

et l’autre

polie,

de

température

différente,

se trouve de l’hélium à

pression

basse

(fig. 8).

Une

décharge

faible

parcourt

ce gaz et la

ligne

verte

(simple)

est

photographiée

avec l’étalon

Fabry-Pérot.

A l’aide de marques de densité, la

figure

d’interférence est traduite en intensités. Une transformation de cette

figure

doit encore être faite : ce

qu’on

trouve n’est

point,

en

effet,

la distribution vraie de la raie, car

l’appareil

déforme cette distribution. Il faut donc encore, en

employant

la théorie de

l’instrument,

éliminer l’influence de

l’appareil. Burger

et v Cittert ont construit

un

appareil

pour trouver la solution de

l’équation intégrale qu’il

faut résoudre dans ce

but : nous avons

employé

cet

appareil

et aussi une solution

analytique

à l’aide des séries de Fourier. Les résultats des deux méthodes étaient

identiques.

Le résultat nous donne la distribution des vitesses des atomes

(fig. 9).

Les

fréquenr,es

correspondent

d’un côté aux molécules

qui

viennent d’une

paroi,

de l’autre aux atomes

qui

viennent de l’autre

paroi.

Le côté a est une distribution Maxwellienne de la

température

de la

paroi platinée,

le côté b

peut

être

représenté

par une somme de deux distributions

Max,vellienne telles que les

températures

sont celles des

parois

et la

proportion

donne le coefficient

d’accommodation,

qui

s’accorde bien avec celui que Knudsen a trouvé pour le

cas hélium-verre. "’

Il est très intéressant d’examiner la

façon

dont se

comportent

les rotations

moléculaires

pour le choc des

parois.

lrl. v.

Wyk

a étudié ce

problème

pour l’azote et

l’hydrogène. Le

résultat

principal

obtenu

jusqu’ici

est que le coefficient d’accommodation

dépend,

du nombre de

quantas

de rotation.

-Je voudrais

employer

le

temps qui

me reste encore pour

l’application

des mesures

d’intensité à la théorie de l’arc

électrique.

,

Dans un arc entre des électrodes de carbone on trouve des bandes de CN et de

C~.

’ Si on détermine les intensitées dans une bande de rotation de

(CO)

on

peut

exprimer

(12)

623

,1’

est le nombre de

particules

émettantes dans l’état JJI et la

probabilité

d’émis-sion. Des recherches avec M. v.

Wyk

faites dans le

spectre

de rotation de

N2

dans une anode trouée avaient montré

qu’on peut représenter

la distribution des niveaux Jn par la formule de Boltzmann où la

température

était celle du gaz dans l’anode. serait alors

propor-tionnel à la

probabilité

à

priori

ni et à

l’expoiieiilielle

exp.

- - ou

2", est

l’énergie

1 li’l

M

rotatoire au niveau ni.

La

probabilité

d’émission A est

égale

pour tous les états ni,

quand

on trace une courbe I

en - - on trouve une

ligne

droite dont la

tangente

donne 1’. Les

expériences

mon-rrr

traient

qu’on

a à faire avec une distribution Boltzmann

qui,

pour les bandes CN monte à

6 000

degrés

absolus.

Fig. 9. - Distribution de vitesse dans l’Helium

quand les atomes se trouvent entre deux parois de température différente.

Opérant

avec un arc a électrodes de

carbure,

rempli

de morceaux

d’aluminium,

on

obtenait au milieu de nouveau les bandes CN à haute

température

et aux bords le~

bandes

A10,

correspondant

à une

température

d’environ 3 000

degrés

j~-.

Planche,

Cl.

3).

Après

avoir établi ce fait nous avons examiné aussi d’autres arcs, p. e. un arc

dans-l’hydrogène

entre cathodes de

tungstène.

La théorie donne les

probabilités

de transition pour les niveaux

3; 4; 5 ; 6,

la

proportion

des intensités donne donc le nombre total des centres

d’émission,

et de nouveau, une distribution de Boltzmann - maintenant à une

température

de 4 500

degrés

-

pouvait

exprimer

les intensités.

Une confirmation

analogue

fut trouyée pour un

multiplet

très

large

de l’or où on

trou-vait la même

température.

L’effet

Doppler

pour une

ligne

de bande donnait avec une

précision

bien moins

grande

un résultat

analogue.

Dans un arc au mercure nous avons trouvé en

employant

u ne raie faihle de la structure fine une

température

d’environ 4000

degrés.

La

question

pouvait

se poser, de voir si les niveaux d’oscillation montrent aussi une

distribution

de Boltzmann. Il y a là une

difficulté,

les

probabilités

de transition ne sont

pas

données par

l’application

de la loi des sommes à ces niveaux. On a pu démontrer que

la distribution mentionnée

existe,

et la

température

trouvée était la même que celle trouvée

à partir

des bandes de rotation.

Il vous intéressera de savoir que la

température

trouvée

dans

les arcs à haute

inten-situé employés

pour des buts militaires atteint 12000

degrés.

Les résultats mentionnés montrent bien

qu’on

peut

considérer un arc comme un gaz

à haute

température

où les molécules et les atomes sont excités par la

température.

On

(13)

Pour être sûr de

l’hypothèse

fondamentale

qui

avait ( l’Ilé

employée

K. T.

Compton

sans preuve définitive, nons avons fait de-~ avec des ar’~~ il courant alternatif de 50 et de

périodes.

L’émission a été mesurée dans

chaque phase

à l’aide d’un moteur

synchrone

où s~e

trouvait un

disque

avec fente

ajuslable.

Le

phénomène

était

photographié

à

chaque

moment de la

période.

Dans l’arc à 50

périodes

on trouvait les baltdes CN très faibles a la

phase

zéro, fortes à ta

phase 1i?;

la

température

oscillait avec le courant de 1, 000 à 100110

degrés.

Dans l’arc à 500

périodes

le

changement

de

température

n’existait

plns,

ces bandes sont

présent

pendant

toute la

période

et ia

température

est

égale

à celle de l’arc à courant continu

(voh

Planche.

Cl. 1 et

2).

Cela prouve bien que l’arc

peut

être coiisidéré comme un gaz à haute

température

est chauffé par la chaleur de Joule du courant et,

qui

par émission

infrarouge

dans la

rêgîou

d’émission des gaz,

parvient

à un état

d’équiiibre statistique.

Le fait que le courait à 50

périodes

est suivi presque installtanément prouve que la chaleur

spécifique

est très

petite.

Si la théorie

thermique

~1e l’arc est vraie on doit s’attendre à ce que le milieu de

l’arc

qui

est très chaud émette d’autres raies que les bords

plus

froids. Au milieu on

trou-vera les l’aies du

spectre

ionisé. au bord les

lignes

d’arc des éléments.

Fig. 10. - Distribution des inten...iLés

dans un arc cythidrique pont’ les lignes cl’éliiicelle

et une 1’;ii’;.

Si on

plzotoylaphie

un arc

perpendiculaire

à la fente d’un

spectrograplie,

on

peuvojr

ces faits

qualitativement.

On obtient t une

impression

quelles

que soient les couches où les

lignes

sont émises. Le fait que l’arc est

cylindrique change

néanmoins la distribution d’une telle manière que le résultat est

qualitatif.

Les

lignes

de Ca-T sont

plus

intenses au milieu,

les

lignes

de Ca sur les bords. Un

peut,

par

analyse mathématique,

en donnant la solution

d’une

équation intégrale

d’Abcl,

trouver la distribution

seule,

qui

esi

représentée

par

la fig.

10. Dans rare à

grande

intensité on trouvc au milieu les

lignes

de On voit les bandes Sr 0 et () sur les

bords,

de même que les

lignes

D du sodiuni.

La théorie de Saha

permet

de donner une

explication quantitative

de cc·

phénomènes,

de même que de l’influence que la

pression

du gaz exerce sur la

température

de l’arc el 1a relation avec les

potentiels

d’ionisation des substances

qui

se trouvent dans l’arc.

La théorie de

Farc peut

être

appliquée

à la recherche des

équilibres chimiques

à haute

température.

Du

point

de vue

physique

elle est

importante

pour lu détermination des

pro-babilités de transition. Un

peut

trouver,

quand

on connaît la

température,

la distribution des

niveaux

éinettants,

d’oii la

probabilité

d’émission

quand

un a mesuré Fintensité relative des raies. De cette manière nous avons déterminé les

probabilités

relatives des raies de de Cu et de

Ag,

à l’aide des bandes

qui

ont servi à déterminer la tem

pérat *Ure.

La uonnaissancc de ces

probabilités

nous

doiiiie,

pour les arcs de métaux sans

bandes,

la

possibilité

de déterminer la

température

en mesurant l’intensité des

raies, d’où,

par le raisonnement

maintenant

inycrsé,

on déduit le nombre relatif des niveaux.

Ce m’était un

grand

honneur de

pouvoir

donner cet

exposé

devant votre société.

J’espère

vous avoir démontré que les méthodes de mesure des intensités sont

importantes

pour bien des

problèmes

de la

physique atomique,

moléculaire et

générale

(14)

1. Arc à courant alternatif à 50 périodes, photographié aux

phases entre 0

et ;

l’intensité des

bandes_

CN _est zéro

2 -

-dans la phase zéro, la température change de t 0 000, à

4 000o durant la période.

2. Arc a courant alternatif à 500 périodes, photographié dans les phases entre 0

et 2 ;

l’intensité des bandes

2

CS ne change pas, température constante.

3. Arc photographié perpendiculairement à la dispersion. La photographie montre les raies d’étincelle

au milieu de l’arc, les raies d’arc et les bandes AIO aux bords.

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