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fili`ere MP, session 2020

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(1)

fili`ere MP, session 2020

Arnaud Moncet

Merci `a PierreAbbrugiatipour sa relecture attentive et ses suggestions bienvenues.

EXERCICE I

Q1. Aest sym´etrique r´eelle donc diagonalisable (et mˆeme orthodiagonalisable).

De mani`ere ´evidente, on observe que :

• (1,1,1) est un vecteur propre associ´e `a la valeur propre 4 ;

• l’orthogonal du vecteur (1,1,1) est engendr´e par (1,−1,0) et (1,0,−1), qui sont des vecteurs propres lin´eairement ind´ependants associ´es `a la valeur propre 1.

On en d´eduit que A=P DP−1avecD= diag(4,1,1) etP =

1 1 1

1 −1 0

1 0 −1

∈GL3(R) .

Pour la suite, on calculeP−1= 1 3

1 1 1

1 −2 1

1 1 −2

.

Q2. On poseB=Pdiag(2,1,1)P−1∈M3(R), et on a alorsB2=Pdiag(2,1,1)2P−1=P DP−1=A.

Plus explicitement, B= 1 3

4 1 1 1 4 1 1 1 4

.

Q3. An=P DnP−1=Pdiag(4n,1,1)P−1, ce qui donne apr`es calculs : An= 1 3

4n+ 2 4n−1 4n−1 4n−1 4n+ 2 4n−1 4n−1 4n−1 4n+ 2

 . Q4. Comme A est diagonalisable, son polynˆome minimal πA est scind´e `a racines simples qui sont les valeurs

propres deA, d’o`u πA= (X−4)(X−1) =X2−5X+ 4 . On effectue la division euclidienne deXn parπA :

XnAQ+aX+b (∗) avecQ∈R[X], (a, b)∈R2.

En ´evaluant (*) en 1 et 4, on obtient le syst`eme

a+b= 1

4a+b= 4n d’unique solution (a, b) =4n−1

3 ,4−4n 3

. En ´evaluant maintenant (*) enA, on obtient :An = 0Q(A) +aA+bI3, d’o`u finalement :

An =4n−1

3 A+4−4n 3 I3 .

Remarque : ce r´esultat est bien coh´erent avec celui de la question pr´ec´edente.

(2)

EXERCICE II

Q5. GLn(R) n’est pas ferm´e dansMn(R) , car la suite 1

kIn

k∈N

d’´el´ements de GLn(R) a pour limite la ma- trice nulle qui n’est pas dans GLn(R) (on a utilis´e la caract´erisation s´equentielle des ferm´es).

Q6. GLn(R) est l’image r´eciproque par l’application d´eterminant, qui est continue sur Mn(R), de l’ouvert R deR(compl´ementaire du ferm´e{0}), donc GLn(R) est un ouvert deMn(R) .

Q7. Si le polynˆome caract´eristique χM poss`ede une racine strictement positive, on note ρ la plus petite de ces racines (un tel minimum existe bien car l’ensemble des racines est fini) ; sinon on poseρ= 1.

Ainsi, ρ >0 et le polynˆome caract´eristiqueχM n’a pas de racine dans l’intervalle ]0, ρ[, d’o`u :

∀λ∈ 0, ρ

, det(M −λIn) = (−1)nχM(λ)6= 0 donc M−λIn∈GLn(R). La suite

M−ρ kIn

k>2est alors `a valeurs dans GLn(R) et converge versM, matrice quelconque deMn(R), ce qui montre que GLn(R) est dense dansMn(R) .

Q8. Si B ∈ GLn(R), les matrices AB et BA sont semblables car AB = B−1(BA)B, donc elles ont le mˆeme polynˆome caract´eristique.

Consid´erons les applicationsϕ1 et ϕ2 ∈F(Mn(R),Rn[X]) d´efinies par ϕ1(B) =χAB et ϕ2(B) =χBA (la matriceA´etant fix´ee et quelconque dansMn(R)).

Nous venons de voir queϕ1 etϕ2 co¨ıncident sur GLn(R).

D’autre part,ϕ1 est continue, par composition de l’applicationB 7→AB, continue car lin´eaire sur l’espace vectorielMn(R) qui est de dimension finie, avecM 7→χM qui est aussi continue par caract´erisation `a l’aide des coordonn´ees dans une base, car les coefficients du polynˆome caract´eristique de M sont polynomiaux en les coefficients deM. De mˆeme,ϕ2est continue.

Comme GLn(R) est dense dans Mn(R), on en d´eduit que ϕ1 et ϕ2 co¨ıncident sur Mn(R), ce qui montre que les polynˆomes caract´eristiques deABetBA sont ´egaux quelles que soient les matrices A et B dans Mn(R).

Pour les matrices ´el´ementaires Aet B donn´ees dans l’´enonc´e,AB= 0 a pour polynˆome minimalX, tandis queBA=B n’a pas pour polynˆome minimalX car cette matrice est non nulle (son polynˆome minimal est en fait ´egal `aX2), donc le r´esultat pr´ec´edent n’est pas vrai pour les polynˆomes minimaux .

Q9. Raisonnons par l’absurde en supposant que GLn(R) est connexe par arcs.

Son image par l’application d´eterminant, qui est continue, est alors connexe par arcs.

Or cette image est ´egale `a R : l’inclusion directe est ´evidente et l’inclusion r´eciproque s’obtient en prenant pour ant´ec´edent d’un r´eelxnon nul la matrice diag(x,1, . . . ,1)∈GLn(R).

R n’´etant pas connexe par arcs puisque ce n’est pas un intervalle deR(par exemple, (−1,1)∈(R)2mais [−1,1]6⊂R), on obtient ainsi une contradiction et on en d´eduit que GLn(R) n’est pas connexe par arcs .

PROBL` EME

Partie I - Exemples, propri´ et´ es

Q10. On noteul’endomorphisme canoniquement associ´e `aA,i.e.l’endomorphisme de l’espace euclidienR2 dont la matrice dans la base canonique estA.

SoitX= (x, y)∈R2.u(X) = (x+ 2y,−2x+y) donc ku(X)k=p

(x+ 2y)2+ (−2x+y)2=p

x2+ 4xy+ 4y2+ 4x2−4xy+y2=√ 5kXk d’o`u uest une similitude de rapportk=√

5 .

Remarque : il faut bien dire une similitude de rapport k et non pas la similitude de rapport k comme

´

ecrit dans l’´enonc´e, car une telle similitude n’est pas unique ; en effetkIdE et−kIdE sont deux similitudes distinctes de rapportk.

(3)

Q11. On a les trois pointsM0(4,−3),N0(6,−7) etP0(8,−6).

Le triangleM N P ´etant rectangle enN, son aire vaut :AM N P = M N×N P

2 = 2×1

2 = 1.

L’aire de M0N0P0 vaut : AM0N0P0 = 1 2detbc

−−−→M0N0,−−−→

M0P0 =

1 2

2 4

−4 −3

= 5 (bc d´esigne la base cano- nique).

On remarque que AM0N0P0 = 5AM N P =k2AM N P, aveck=√

5 le rapport de la similitude .

Remarque : le rapport k2 = 5 entre les deux aires correspond `a la valeur absolue du d´eterminant de u(cf.

programme de MPSI : interpr´etation g´eom´etrique du produit mixte en termes de volume orient´e, effet d’une application lin´eaire).

Q12. Soitu∈Sim(E) de rapportk >0.

Si x∈ Ker(u), alorskkxk =ku(x)k =k0k = 0, donc kxk = 0 car k 6= 0, d’o`u x= 0 par s´eparation de la norme. On a donc Ker(u) ={0}(l’inclusion r´eciproque ´etant ´evidente) d’o`u uest injectif.

Commeuest un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie, on en d´eduit que uest bijectif . Montrons que Sim(E) est un sous-groupe de (GL(E),◦).

• Sim(E)⊂GL(E) d’apr`es ce qui pr´ec`ede.

• Sim(E) contient le neutre IdE du groupe (GL(E),◦), qui est une similitude de rapport 1 puisque pour toutxdansE,kIdE(x)k=kxk.

• Stabilit´e par◦ :

Soientuetv∈Sim(E), de rapports respectifsketk0 dansR+.

On a alors pour toutx∈E :ku◦v(x)k=kkv(x)k=kk0kxkaveckk0 >0 car (R+,×) est un groupe.

Ainsi,u◦v est une similitude de rapportkk0, ce qui montre que Sim(E) est stable par◦.

• Stabilit´e par inverse :

On reprend la mˆeme similitudeu.

Pour toutx∈E :kxk=ku◦u−1(x)k=kku−1(x)k, d’o`uku−1(x)k= 1

kkxkavec 1 k >0.

Ainsi,u−1est une similitude de rapport 1

k, ce qui montre que Sim(E) est stable par inverse.

Finalement, Sim(E) est un sous-groupe de (GL(E),◦), donc Sim(E) est un groupe pour la loi◦ .

(4)

Q13. Soitxun vecteur quelconque deE.

NotonsX = MatB(x)∈Mn,1(R) la matrice colonne des coordonn´ees dexdansB.

AlorsAX est la matrice colonne des coordonn´ees deu(x) dansB, et comme la baseBest orthonorm´ee on a donc :

kxk=

tXX et ku(x)k=pt

(AX)AX=

tXtAAX.

On en d´eduit les ´equivalences suivantes : u∈O(E) ⇐⇒ ∀x∈E, ku(x)k=kxk

⇐⇒ ∀X ∈Mn,1(R),

tXtAAX =

tXX (carx7→MatB(x) est surjective deE dansMn,1(R))

⇐⇒ ∀X ∈Mn,1(R), tXtAAX=tXX

SitAA=In, il est clair que la derni`ere propri´et´e est v´erifi´ee, doncu∈O(E).

R´eciproquement, supposons queu∈O(E), et notons (ci,j) la famille des coefficients de la matricetAA.

En prenantX=ei dans la relation pr´ec´edente (i-i`eme vecteur de la base canonique), on obtient :

∀i∈J1, nK, ci,i= 1.

En prenant ensuiteX =ei+ej aveci6=j, il vientci,i+ci,j+cj,i+cj,j = 2, d’o`uci,j+cj,i= 0.

La matricetAA´etant sym´etrique (cart(tAA) =tAt(tA) =tAA), on a donc :

∀(i, j)∈J1, nK

2, i6=j =⇒ ci,j= 0 et finalementtAA=In.

Nous avons ainsi ´etabli l’´equivalence souhait´ee : u∈O(E)⇐⇒tAA=In . On montre exactement de la mˆeme fa¸con que :

uest une similitude de rapportksi, et seulement si,tAA=k2In .

Remarque : la premi`ere ´equivalence, qui est une question de cours, est plus simple `a ´etablir en utilisant la ca- ract´erisation des automorphismes orthogonaux par l’image d’une base orthonorm´ee, mais cette d´emonstration ne peut alors plus se g´en´eraliser directement pour les similitudes, car nous ne disposons pas dans l’´enonc´e d’une caract´erisation des similitudes par l’image d’une base orthonorm´ee.

De mˆeme, la d´emonstration propos´ee ci-dessus peut ˆetre simplifi´ee en utilisant la caract´erisation des automor- phismes orthogonaux par la conservation du produit scalaire ; on obtient ainsi l’´equivalence :u∈O(E)⇐⇒

∀(X, Y)∈Mn,1(R)2, tXtAAY =tXY, qui permet de raccourcir la fin de la preuve en prenant directement pourX etY deux vecteursei et ej de la base canonique. N´eanmoins, cette d´emonstration ne peut pas, `a ce stade, se g´en´eraliser pour les similitudes, car la caract´erisation ad´equate des similitudes ne sera ´etablie qu’`a la question Q18.

A noter aussi que la seconde caract´` erisation matricielle aurait ´et´e tr`es facile `a d´eduire de la premi`ere en utilisant le r´esultat de la questionQ16.

Q14. Notonsul’endomorphisme deE=R3canoniquement associ´e `aA.

Apr`es calculs on trouvetAA= 9I3, donc d’apr`es la question pr´ec´edente et le caract`ere orthonorm´e de la base canonique deR3, uest une similitude de rapport 3 .

La matrice de la similitudeu−1 estA−1=1 9

tA= 1 9

2 −2 1

2 1 −2

1 2 2

. Soitf ∈O(E), de matriceM dans la base canonique.

La matrice deu−1◦f ◦udans la base canonique estN =A−1M A=1 9

tAM A. CalculonstN N.

tN N = 1 81

tAtM AtAM A

=1 9

tAtM M A carAtA=A×9A−1= 9I3

=1 9

tAA cartM M =I3, puisquef ∈O(E)

=I3 cartAA= 9I3.

(5)

Comme la base canonique est orthonorm´ee, on en d´eduit grˆace `a la questionQ13que u−1◦f◦u∈O(E) . Remarque : cette derni`ere propri´et´e reste vraie pour n’importe quelle similitude, comme on peut le voir facilement grˆace `a la caract´erisation de la questionQ16.

Q15. On noteS(x, r) la sph`ere de centrex∈E et de rayonr >0.

Soituun endomorphisme deE poss´edant la propri´et´e de l’´enonc´e. En particulier, l’image par udeS(0,1) est ´egale `aS(0, k) pour un certaink >0. Montrons queuest une similitude de rapportk.

Soitx∈E\{0}. Le vecteur x

kxk est de norme 1, donc il appartient `a S(0,1). On en d´eduit que son image paruappartient `aS(0, k), d’o`u

u

x kxk

=k.

Or u x

kxk

=

1 kxku(x)

=ku(x)k

kxk , d’o`uku(x)k=kkxk, cette derni`ere ´egalit´e restant valable lorsquex est le vecteur nul.

Nous avons ainsi montr´e que uest une similitude de E .

Partie II - Assertions ´ equivalentes

Q16. ⇒ Soitu∈Sim(E) de rapportk >0.

Alors u=h◦v=v◦havech=kIdE une homoth´etie vectorielle non nulle deE et v= 1

ku∈O(E) , carv∈L(E) et ∀x∈E, kv(x)k=

1 ku(x)

= 1

kku(x)k= 1

kkkxk=kxk.

Remarque : la solution n’est pas unique : on peut aussi prendreh=−kIdE et v=−1 ku.

⇐ Soitu=h◦vavechune homoth´etie non nulle deE et v∈O(E). Soitλ∈R le rapport deh.

u∈L(E) (carL(E) est stable par composition) et∀x∈E, ku(x)k=kλv(x)k=|λ| · kv(x)k=|λ| · kxk avec|λ|>0, donc uest une similitude de rapport|λ|.

Q17. A=HB avecH=√

5I2 qui est la matrice d’une homoth´etie (dans la base canonique) etB= 1

√5A.

Notonsv l’endomorphisme canoniquement associ´e `aB.

L’endomorphismeucanoniquement associ´e `a A´etant une similitude de rapport√

5 (cf.Q10),v= 1

√5uest un automorphisme orthogonal (cf. preuve de la question pr´ec´edente).

Son d´eterminant est ´egal `a 1 donc il s’agit d’une rotation deR2. Son angle θ v´erifie cosθ = 1

√5 et sinθ = − 2

√5, donc tanθ = −2 d’o`u θ ≡ −Arctan(2) [π] et comme cosθ >0,θ≡ −Arctan(2) [2π].

Finalement, v est la rotation deR2 d’angle−Arctan(2) .

Remarque : de mˆeme que dans la question pr´ec´edente, la solution n’est pas unique : on peut aussi prendre H =−√

5I2 etB =− 1

√5A, qui est la matrice de la rotation d’angle −Arctan(2) +π.

Q18. Soientxety dansE.

kx+yk2=hx+y|x+yi=kxk2+ 2hx|yi+kyk2 kx−yk2=hx−y|x−yi=kxk2−2hx|yi+kyk2 d’o`u par diff´erence : hx|yi= 1

4 kx+yk2− kx−yk2

(formule de polarisation).

(6)

⇒ Siuest une similitude de rapportk, alors pour tousxet ydansE : hu(x)|u(y)i= 1

4 ku(x) +u(y)k2− ku(x)−u(y)k2

d’apr`es la formule de polarisation

= 1

4 ku(x+y)k2− ku(x−y)k2

caruest lin´eaire

= 1

4 k2kx+yk2−k2kx−yk2

caruest une similitude de rapportk

=k2hx|yi d’apr`es la formule de polarisation.

On a donc bien : ∀(x, y)∈E2, hu(x)|u(y)i=k2hx|yi.

⇐ R´eciproquement, si l’´egalit´ehu(x)|u(y)i=k2hx|yiest v´erifi´ee pour tousxetydeE, alors en particulier pourx=yon a ku(x)k2=k2kxk2 d’o`uku(x)k=kkxk et ainsi uest une similitude directe .

Remarque : pour l’implication r´eciproque, on a suppos´e que u´etait un endomorphisme deE et k >0, bien que cela ne soit pas pr´ecis´e dans l’´enonc´e. Le cas o`uuest une application quelconque de E dansE est trait´e dans la derni`ere questionQ20.

Q19. ⇒ Soitu∈Sim(E) de rapportket soient xet ydansE tels que hx|yi= 0.

D’apr`es la question pr´ec´edente,hu(x)|u(y)i=k2hx|yi= 0. Ainsi, uconserve l’orthogonalit´e .

⇐ Soitu∈L(E) qui conserve l’orthogonalit´e et soitB= (e1, . . . , en) une base orthonorm´ee deE.

Soientiet j dansJ1, nK.

hei+ej|ei−eji=keik2− kejk2= 1−1, donc hei+ej|ei−eji= 0 .

Commeupr´eserve l’orthogonalit´e, on a aussihu(ei+ej)|u(ei−ej)i, ce qui donne par lin´earit´e deu: hu(ei) +u(ej)|u(ei)−u(ej)i= 0, i.e.ku(ei)k2− ku(ej)k2= 0, d’o`u ku(ei)k=ku(ej)k .

Soitk la valeur commune desku(ei)k, i∈J1, nK.

Pour touti∈J1, nK,ku(ei)k=k etkeik= 1, d’o`u ku(ei)k=kkeik (cette ´egalit´e, bien que demand´ee par l’´enonc´e, n’est d’aucune utilit´e pour la suite).

Soitx∈E de coordonn´ees (x1, . . . , xn) dans la baseB. x=

n

X

i=1

xiei d’o`u, par lin´earit´e,u(x) =

n

X

i=1

xiu(ei).

Lesei ´etant deux `a deux orthogonaux, il en est de mˆeme desu(ei) caruconserve l’orthogonalit´e, donc d’apr`es le th´eor`eme de Pythagore :ku(x)k2=

n

X

i=1

x2iku(ei)k2=k2

n

X

i=1

x2i =k2kxk2 (la derni`ere ´egalit´e provient du caract`ere orthonorm´e de la baseB), et doncku(x)k=kkxk.

On a ainsi montr´e que uest une similitude de rapportk, `a condition que k soit strictement positif, ce qui n’est pas automatiquement le cas (upeut ˆetre l’endomorphisme nul, et il s’agit en fait du seul endomorphisme conservant l’orthogonalit´e qui n’est pas une similitude).

Remarque : l’´enonc´e ´etait donc ici incorrect. Il aurait fallu supposer, pour la r´eciproque, queu´etait non nul ou queu´etait un automorphisme.

Q20. Soientxety dansE,λdansR. On veut montrer que le vecteurz=λu(x) +u(y)−u(λx+y) est nul.

kzk2=hλu(x) +u(y)−u(λx+y)|λu(x) +u(y)−u(λx+y)i

=kλu(x) +u(y)k2−2hλu(x) +u(y)|u(λx+y)i+ku(λx+y)k2

2ku(x)k2+ 2λhu(x)|u(y)i+ku(y)k2−2λhu(x)|u(λx+y)i −2hu(y)|u(λx+y)i+k2kλx+yk2

2k2kxk2+ 2λk2hx|yi+k2kyk2−2λk2hx|λx+yi −2k2hy|λx+yi+k2λ2kxk2+ 2k2λhx|yi+k2kyk2

=k22kxk2+ 2λhx|yi+kyk2−2λ2kxk2−2λhx|yi −2λhx|yi −2kyk22kxk2+ 2λhx|yi+kyk2)

= 0

d’o`uz= 0 et par suiteu(λx+y) =λu(x) +u(y), ce qui montre que uest un endomorphisme deE . D’apr`esQ18, on en d´eduit que uest une similitude de E .

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