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Article p.1 du Vol.25 n°266 (2006)

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É D I T O R I A L

L

e progrès génétique et le renouvellement des pratiques culturales sont les deux principaux facteurs sur lesquels repose l’essor des productions végétales depuis le début du XXesiècle. Après des millénaires de domestication empirique, la création variétale a reposé sur des croisements judicieux entre plantes de la même espèce, et sur l’identification des plantes les plus performantes issues de ces croisements.

A

u fil des découvertes, la panoplie des outils du sélectionneur s’est considérablement développée. Aujourd’hui, divers outils, décrits pour certains dans ce numéro de Biofutur, sont utilisés pour l’analyse de la biodiversité d’une espèce et la création variétale.

L

e travail de l’améliorateur garde cependant au fil des années un trait fondamental permanent, celui de rassembler les connaissances acquises sur une espèce végétale pour en dériver une variété cumulant tous les éléments qui sont propices à sa culture et son utilisation. Au sens fort du mot, la pratique de l’amélioration des plantes est une démarche de biologie intégrative.

L

e métier d’améliorateur est donc un métier d’intégration, qui nécessite une importante culture scientifique et une grande curiosité d’esprit. C’est un métier d’avenir, car nombreuses sont les espèces cultivées en France et ailleurs pour lesquelles un travail d’amélioration est à mener sur des caractères agronomiques évidents.

I

l est assez surprenant, voire inquiétant, d’assister à un véritable désengagement de la puissance publique dans ce domaine, aboutissant à des espèces cultivées « orphelines ».

Si nous n’y prenons pas garde, ceci conduira à terme à une perte de maîtrise des cultures que nous voulons pourtant développer dans l’Hexagone, dans un secteur économique de première importance.

À

l’heure où divers pôles de compétitivité régionaux se mettent en place, ces derniers saisiront-ils l’opportunité de faire face à ce nouveau défi ? G

Michel Caboche Directeur de l'Unité de recherche en génomique végétale, Inra-CNRS-université d’Évry

L’étude de la biodiversité des plantes cultivées et de leur amélioration, un métier d’avenir ?

© S. COLLEU/INRA

BIOFUTUR 266 • MAI 2006 1 00-Edito266 13/04/06 8:42 Page 1

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur biofutur.revuesonline.com

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