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Modélisation de la production de viande bovine au
Royaume-Uni
P. Combette
To cite this version:
P. Combette. Modélisation de la production de viande bovine au Royaume-Uni. Economies et finances. 1994. �hal-02850507�
l-I
l
r
i! Ir
I II
r
It-I
WKffi
REPUBLIQUE FRANCAISEMINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERTEUR
ET DE LA RECHERCHE
L
r
t-tt-L
t
L
t
L
L
L
ECONOMIE ET SOCIOLOGIE
RURATES
Laboratoire d'Evaluation
des
Strafégies
UnitéPolitique
Agricole
etModélisation
et
des
Politiques
pour
l'Agri-alimentaire
(Rennes)
(Grignon)
MODELISATION
DE
LA
PRODUCTION DE
VIANDE
BOVINE
AU
ROYAUME.UNI
Patricia
COMBETTE
Yves LE
ROUX(dir.)
Février
1994Convention d'étude
Ministère
de
l'Agrlculture
-
INRArr
r-Modélisation de la production de viande bovine au Royaume-Uni
An econometric model of the U.K. bovine meat production
Combette P.
1994102,90 p. (DESS Méthodes Scientifiques de Gestion, Université Paris-X Nanterre)
Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un projet de modélisation de la production de viande bovine dans
I'Union Européenne. Un modèle économétrique démographique (donc dynamique) de production est
estimé pour le Royaume-Uni à un niveau fin de désagrégation. Les résultats d'estimation conduisent
à I'analyse de la stabilité du modèle, puis à des simulations des effets de la réforme de la PAC. Une
baisse de la production de viande bovine au Royaume-Uni serait observable
à
la fin de la périoded'application
de la
réforme, avant une phase de stabilisation. Cette évolution résulte de variationsdivergentes
des
productions nettesdes
différentes catégoriesd'animaux:
diminution pour lesabattages de vaches et de boeufs, augmentation pour les abattages de génisses et de taureaux. Le
cheptel d'animaux mâles serait soumis
à
une diminution sensible, tandisque
I'augmentation ducheptel de vaches allaitantes ferait plus que compenser la réduction du cheptel laitier.
Mots-c|és: VIANDE BOVINE, PRODUCTION ANIMALE, POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE,
REFORME, MODELISATION, ECONOMETRIE, PREVISION
A
COURT
TERME,PREVISION A MOYEN TERME, ROYAUME-UNI
!"
Fl It.
It.
Ce
mémoirede
a
été
réalisélors
d'un
stage effectuéau
Laboratoire d'Evaluation
desStratégies et des Politiques pour
l'Agri-Alimentaire
(INRA5 Grignon), sousla
direction dur-INTRODUCTION
I.
ETUDEDESCRIPTIVE
1.1. Le marché européen de la viande bovine
1. 1. 1. Le potentiel de production de viande bovine le cheptel reproducteur
L 1.2. Production de viande bovine
1.2. Politique
Agricole
Commune et Organisation Commune du Marchéde la viande bovine
1.2.
l.
Politique Agricole Commune(PAC)
: Présentation générale1.2.2. Réglementation du marché intérieur de la vainde bovine
2. PRESENTATION
DU MODELE
2.1. Construction du modèle
2.1.I
Levolet
démographique2.1.2. Le volet'environnement économique et politique agricole'
2.2. Relations structurelles du modèle
2.2.1. Module "Jeunes bovins"
2.2.2. Module "Femelles de plus d'un an"
2.2.3. Module "Mâles de plus d'un an"
3.
ESTIMATION ET AJUSTEMENT
DUMODELE ANGLAIS
3.1. Estimation
3. I .
l.
Modèle de production des veaux3.1.2. Modèle de production des animaux femelles de plus d'un an
3.1.3. Modèle de production des animaux mâles de plus d'un an
3.1.4. Poids moyens à l'abattage
3.1.5. Indices de
prix
à la production3.2. Ajustement du modèle
4.
ANALYSE DE
LA
STABILITE
DESMODELES DYNAMIQUES
4.1. Stabilité des modèles linéaires stochastiques
4.2. Stabilité des modèles non linéaires non stochastiques
4.1. Stabilité des modèles stochastiques
4.1. Etude de la stabilité du modèle anglais
5. PREVISIONS CONCLUSION
page
I page 2 page 2page
3page
5page
8page
8page
9 page 17 page 17 page 17 page 18 page 19 page 19page2l
page 22 page 24 page 24page24
page 28 page 3 I page 33 page 38 { t[]
r I I I I I I \-t I I \-. page 40 page 53 page 54 page 57 page 61 page 66 page 69 page 87 page 88 I tANNE)(E
r-
INTRODUCTION:
La
présenteétude s'inscrit dans
le
cadre
d'un
projet
de
rechercheconcernant
lamodélisation
de
la
production de
viandebovine
dansla
Communauté Européenne. Unmodèle de production de viande bovine a été conçu
pour
les principaux pays dela
CEE.Dans ce mémoire, nous présenterons uniquement les résultats obtenus
pour le
Royaume-Uni.
La
statistique agricolefournit
une information riche sur la composition du cheptelbovin
etla
structure des abattages. Ces donnéesont
depuis longtemps suscitéla
conception demodèles démographiques.
Un
"modèle démographico-économétrique de prévision", portantsur la production bovine française a été élaboré
en
1989 au Bureau deI'Agriculture
de laDirection
dela
Prévision,Ministère
del'Economie
et
des Finances (DelacheX.,
modèleDEMOS,
1989). Le modèle présenté ici s'inspire largement de I'approche théorique retenuedans cette précédente étude.
Le
principe général de ce modèle est d'expliquerl'évolution
du cheptel et de la productionpar des déterminants démographiques d'une part, et
par
des déterminants économiques etde politique agricole d'autre part.
La
première partiede ce rapport
concernel'étude
descriptivedu
marché européen de laviande bovine; elle intègre notamment une présentaion des réglementations qui régissent ce
secteur.
La
seconde partie est consacrée à la présentation générale du modèle, à l'ensembledes relations structurelles qui sont spécifiées, et aux interactions entre elles. S'agissant
d'un
modèle fondé sur les tendances démographiques moyennes,
la
caractéristique dynamiquerevêt une
importanceparticulière.
La
troisième
partie
a
pour objet
la
présentation etl'interprétation des résultats d'estimation ainsi que
la
valida-tion du modèle.La
quatrièmepartie est consacrée à l'analyse de la stabilité des modèles dynamiques.
L'incertitude
portantsur les coeffficients peut entrainer un certain doute sur les caractéristiques dynamiques
d'un
modèle, autrement
dit
surle
caractère plusou
moins explosif dela
trajectoire temporelledécrite
par
la
sériede
ses solutionsqui peut
être
évaluée grâceau
calcul
des valeurspropres. Enfin, dans une cinquième partie, le modèle est utilisé en prévision à moyen terme :
un scénario est élaboré en intégrant les mesures d'application de la réforme de la Politique
Agricole Commune.
I
I
MODBLISATION DE
LA
PRODUCTION
DE
VIANDE BOVINE
LE MARCHE
EUROPEEN DE
LA
VIANDE BOVINE
1.
ETUDE
DESCRIPTIVE
l.l.
Le marché europëen
deIa
viande bovine
Dans
le
contexte
mondial,
la
Communauté Européenneproduit environ 16%
de
laproduction de viande
bovine
et
se place au deuxièmerang
des producteurs derrière lesEtats-Unis (20%) et devant la
CEI
(13-14%).Dans
la
Communauté Européenne, l'élevagebovin
contribue
pour
environ
30%
à
laproduction finale de I'agriculture et intéresse environ une exploitation agricole sur deux.
Au
fil
du temps, chaque pays de la CEE s'est efforcé d'améliorer la couverure de ses besoinsou de renforcer ses marchés à I'exportation. Déficitaire jusqu'en 1980, I'Europe est ensuite
devenue excédentaire.
La
baissede la
consommation enregistéeen
l98l
et
1982
puis,surtout, la formidable progression des abattages de vaches laitières dus aux quotas laitiers
expliquent cette évolution. L'excédent qui s'élevait en moyenn e ù 3 .5Yo entre I 980
et
I 983 abrutalement atteint
lloÂ
en 1984. Après un période plus faiblement productive, I'annéel99l
connait un excédent record de l3oÂ. La production de viande rouge a fortement progressé à
la
suite d'ajustements deseffectifs laitiers
d'unepart et
de
la
restructurationdu
cheptelallemand dans les Landers de I'Est d'autre part.
Aujourd'hui,
la
CEE ne
compteplus
que quatre pays déficitaires.Outre
l'ltalie,
premierclient de la France,
il
s'agit du Royaume-Uni, de la Grèce et du Portugal.CEEà9 CEE à IO CEE à 12
t
r-I
t
Production
etconsommation
devîande bovine
dansIa CEE
I
t,
m
8m
m
m
smo an o oo
o
07375
779818385A78S91S
f !t.
r.
t-'
1.1.1.
Le potentiel
deproduction
deviande
bovine : le cheptelreproducteur
La
France possède le potentiel de production de viande bovine le plus important d'Europe.Elle
détient
en
efFet
41.5%
du
cheptel allaitant
et
21.50Âdu
cheptel
laitier
de
laCommunauté à douze. Au
total,
elle dispose de27Yo du cheptel reproducteur de la CEE.L'Allemagne, principal partenaire-concurrent de
la
France dansla
Communautévient
loinderrière; elle dispose de 24Yo du cheptel laitier mais de seulement 4Yo du cheptel allaitant ce
qui
lui
assure globalement 160Â du cheptel reproducteur total.Arrivent
ensuite,et
égalementtrès
distancés,le
Royaume-Uni
avec
l4o/odu
cheptelreproducteur
dont
l2Vodu
cheptellaitier
et
l8o du cheptel allaitantet I'Italie qui
détientaussi 120lo du cheptel laitier mais seulement 5a du cheptel allaitant.
répartitîon du
cheptel
laitier
donsla CEE à
12en décembre
1992rEspogrr prlugol '{ûerno6r 7% 2x 24x ffratre 2lx Çrèce polp-t!os EX lx 9tolie
llx îrlontu
lf)arcnurk
QZrUttt&fux
4x
6x 3x l3x
Repartition du
cheptel
allaitant
dansIa
ceeà 12 en décembre
1992€spo6ne prtu6ot
2*
Çrèce l3x cltq[ie firarce 39x 7x QrrUnn l7x lforcnurk lx ftrlon& 9x 5x&fux
5x
Palsxlas lx t l 3 tRépartition du
cheptel
total
de vaches dansla
ceeà
12en décembre
1992 {Espo6rc $ortugot $rarce qrolic l0x 9a 2x 26% Qrlsnfu F*.^Tlo' 6x Çrèce !|olrlrmk 3x ,{Ieru6ne lE% leÉ!&fu'
4xLa
mise en place de quotas laitiersa
eu des répercussions importantes sur l'évolution ducheptel de vaches dans I'ensemble des pays de la Communauté Européenne.
Evolution du
cheptel devaches dans
la CEE
(1000
têtes)322t1 33122 30891 31486 CEE A 12 8597 5864r t 9l5 I 288 827 4-178 2t73 3 l+3 307 2765 6t7 9037 5276 2038 t221 870 4416 186+ 3,154 363 2798 603 9910 5757 2137 t228 100.t .+660 19.19 3587 360 10096 5881 2521 12l8 1055 4771 1938 3638 368 FRANCE ALLEMAGNE PAYS-BAS BELGIQIjEILU)(EMBOURG DANEMARK ROYAUME-LTNI IRLANDE ITALIE GRECE ESPAGNE PORTUGAL 1983 1984 1987 1992
Le
cheptellaitier
esten réduction
danstous
lesEtats
membres, exceptéla
Grèceet
lePortugal, qui ont été autorisés à accroître un peu leur collecte de
lait
et dont I'augmentationde productivité par vache est restée limitée.
Le
cheptel allaitant a progressé dans la plupart des pays dela
Communauté et même trèsfortement dans certains pays comme I'Irlande,
la
Belgique, I'Espagneet le
Royaume-Uni.Toutefois, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Italie, cette hausse ne compense
pas Ia chute du cheptel laitier.
f' t I I L-I
1.1.2.
Production
deviande bovine
a)
Production
deviande
de veauDe
1973à
l984,la
production
industrielle de veauxa
prospéré dansle
contexte d'uneéconomie laitière largement excédentaire.
Abattages de veaux de
boucheie
en têtesPoids moyen des veaux à l'abattage
r'
I r I7ffi
7m
7m
68æom
w
62æm
14 130 1n 110 1m 90 80 -(o I c) o) -o q) (t, a (D (à (l) ((l)o
c)o
L t73
75
T7
79
81
83
85
87
89
91
93 I I i\.
t It.
IL
I I[.
AbattagesLa
mise en place d'unepolitique
de maîtrise dela
production laitière parla
CommunautéEconomique
Européennea
entraîné
un
renchérissementde
ses
matières
premières,notamment des jeunes veaux, qui ont compromis sa rentabilité et le maintien de son volume
de production.
En
1988, les autorisations de mise en marché des anabolisants sont supprimées.La
réactiondes industriels du veau est rapide et brutale : la production de 1988 avec
6
657 000 têtes et860 000 tonnes équivalent carcasse (t.e.c.) est en régression de 90Â par rapport à celle de
1987.
Depuis 1991, la production de veau de boucherie s'est stabilisée à 840 milliers de t.e.c., soit
une chute de plus de 80Â depuis I'instauration de cette nouvelle mesure.
En
l992,le
volume de production de
viande de veaua pu
être
maintenu grâceà
uneprogression du poids moyen à l'abattage des veaux . +1.5o en 1992/1991.
En
Europe, seulstrois
pays produisent du veau de boucherie à grande échelle(la
France,I'Italie et les Pays-Bas) et deux en consomment (la France et I'Italie).
t-_ 5
10
CEE à CEE à 12
r-Productîon
etconsommatîon
deveau en
1992CEE A 12 856 732 3l+ 77 30 "19 I 2 I 225
ll
l0 t2 315 68 1706l
I 22 I 197ll
I 9 FRANCE ALLEMAGNE PAYS-BAS BELGTQIIE/LU)GMBOLJRG DANEMARK ROYAUME-I.]NI IRLANDE ITALIE GRECE ESPAGNE PORTUGAL Consommation (1000 t.e.c)Production indigéne brute
(1000 t.e.c.)
Avec
8,6
millions
de
têtes
de
veaux de
boucherie,l'Europe
disposed'un
potentiel
deproduction de viande rouge important dont
il
estdifficile
de prévoirla
mobilisation. Toutrepli de la production de veaux de I'ordre de l0o en têtes permettrait de faire 40 de viande
rouge en plus en supposant que les veaux ainsi gagnés soient finis en boeufs, taurillons ou
génisses.
b)
Production
deviande
rougeLa production de viande rouge provient de quatre types d'animaux
-
des mâles entiers appelés taurillons ou taureaux selon l'âge, abattusà
15ou
18 mois à unpoids
vif
d'environ 600 kg.- des génisses : elles peuvent être abattues vers 15, 18 mois voire 3 ans.
- des boeufs, mâles castrés abattus à 2, 3 voire 4 ans.
- enfin, des vaches réformées vers 7-8 ans, elles sont de deux types
-
les vachesallaitantes
dont le
lait
estutilisé
pour
I'alimentation desveaux
sontélevées pour produire de la viande;
-
les
vacheslaitières
dont
la
vocation principale
est de produire
du
lait
sontréformées en général au bout de cinq lactations (la première se situe à 3 ou 4 ans).
t-t l
!.-L
ii,-Orîgine
de laproduction
deviande
rcuge
dansla
ceeen
I99I
38.33 ll.{9
19.77 30..il 100.00 CEE A 12 26.50 18.62 3.r.95 36.71 51.57 tt.22 0.76 65. l0 71.33 51.17 53 95 9.99 0.8.1 0.00 6.99 0.60 39.43 5.1.28 0.51 0.72 0.00l.8l
16.49 18.45 6.22 15.07 8.07 30.57 28.60 15.45 t3.26 29.07 23.02 47.02 32.09 58.83 4t.23 39.76 18.78 16.35 18.94 11.70 16.46 2t.22 18.68 22.85 5.70 2.97 3.38 t3.47 6.95 14.48 l. l4 8.56 1.80 FRANCE ALLEMAGNE PAYS.BAS BELGIQUE/LTXEMBOURG DANEMARK ROYAUME-TINI IRLANDE ITALIE GRECE ESPAGNE PORTUGAL Taureaux Boeufs Génisses Vaches Poids dans la CEEOrigine
en
o desabattages nationaui
En
1992,Ia CEE
aproduit
7
557 000 tonnes. de viande rouge.La
répartition
des quatretypes de gros bovins dans la production était alors la suivante :
-
30% du tonnage produit provenait de vaches de réformes. En France, aux Pays-Bas et auDanemark,
pays
à
forte
orientation
laitière,
I'impact des
vachesde
réforme est
trèsimportant.
- 20%% étaient issus de I'abattage des génisses;
-
12% du tonnage étaient apportés par la production de boeufs. Ce type de production serencontre principalemnt en Irlande et au Royaume-uni.
-
38%
du
tonnage reposaitsur
la
production
de
taurillons
et
taureaux.La
productionspécialisée de bovins
pour la
viande, de type taurilons, est particulièrement dévelopée enAllemagne, Italie, Grèce, Espagne et Portugal.
r-r 1 I I ( i !.-t I L-tl.-t,
I I t L 71.2.
Politique
Agricole
Commune et
Organisatîon
Commune du
Marché
dela
viande
bovine.1.2.1.
Politique Agricole
Commune(PAC)
:
Présentation généraleEn
1957,la France, I'Allemagne, I'Italie, le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bassignent le Traité de Rome qui prévoit la mise en place d'une Politique
Agricole
Commune.Les principes de la
PAC
sont fixés à la conference de Stresa en 1958.Objectifs
:Ils sont définis par I'article 39 du traité de Rome
- accroître la productivité de I'agriculture en développant le progrès technique;
- assurer un niveau de vie équitable à la population agricole;
-
stabiliser les marchés;- garantir la sécurité des approvisionnements;
-
assurer desprix
raisonnables aux consommateurs.Principes :
Pour réaliser ces objectifs, la Communauté a défini les grands principes de fonctionnement
de la politique agricole commune .
-
unicitédu
marché européen:
elle impliquela
suppression desdroits de
douaneinternes, une harmonisation des réglementations administratives, sanitaires
et
vétérinaires,des règles
communesde
gestion,
des
prix
communs,et
des
règles
de
concurrence identiques.- préférence communautaire : elle assure la protection des marchés européens contre
les importations
et
les
fluctuationsdu
marché mondial;il
s'agitd'un double
système de"prélèvements" appliqués aux importations de produits ddnt les
prix
sont inferieurs à ceuxde
la
communautéet
de
"restitutions" sur les exportationsdont
les cours mondiaux sontsupérieurs aux prix européens.
-
unicité desprix
et solidarité financière entre les Etats-Membres:
chaque année, leConseil des Ministres de I'agriculture fixe les
prix
desdiftrentes
productions agricoles.Le
financementdes
mesures prises dansle
cadrede
la PAC est
assurépar
le
FondsEuropéen d'Orientation et de Garantie Agricole (FEOGA).
Il
comprend deux sections :- la section "garantie" : elle finance les dépenses nécessaires pour soutenir les
prix
demarché
:
achats des excédentsde production
par
les organismes d'intervention,frais
destockage de ces excédents, aides directes et subventions, restitutions et aides à I'exportation.
t
t
f
r
-
la
section"orientation"
:
elle assure le financement des actions visant à améliorerles
structures
de
production,
de
transformationet
de
commercialisationdes
produits agricoles.Les
Organisations
Communes deMarché
(OCM)
Elles couwent plus de 94o/o de la production européenne
-
70% des produits bénéficient àla fois
des mécanismes d'intervention lorsque lesprix
de
marché descendentau
niveau d'un
prix
minimum garanti
et
de
protections
àI'importation et à I'exportation. Sont concernés les principales céréales, le sucre, les produits
laitiers, la viande bovine, ovine et porcine, les vins de table, certains fruits et légumes ...
-
2l%
desproduits
(autresfruits
et
légumes, oeufset
volailles)
sont uniquementprotégés des importations de pays tiers.
-
2.5%
desproduits (colza,
tournessol,soja, tabac...)
donnentdroit à
une
aidedirecte égale à la
diftrence
entre leprix
garanti et le cours mondial sur lequel s'alignent lesprix intérieurs communautaires.
-
0.5% des produits (semences,lin,
chanwe, houblon, fourrages) bénéficient d'aidesforfaitaires à I'hectare ou à la quantité produite.
L'Ecu
etI'agriculture
Dans
la
Politique
Agricole
Commune,I'Ecu
s'est substituéen
1979à
I'ancienneUnité de Compte Européenne
(l
Ecu:
1.208953 UCE).L'écu sert :
- à fixer les prix agricoles communs de soutien de la CEE,
- à
fixer
le budget duFEOG,\
- à fixèr les prélèvements et restitutions appliqués dans les échanges avec les pays tiers,
-
àfixer
les montants detoute
nature (aides, primes, cotisations .)
qui
résultent de la miseen oeuvre des Organisations Communes de Marché.
En fait,
il
est convenu qu'en cas de modification des parités monétaires, un taux de changeparticulier peut être fixé par le Conseil de la Communauté Européenne pour I'application de
la PAC. C'est un taux représentatif communément appelé "taux vert".
1.2.2.
Règlementationdu
marchéintérieur
de laviande
bovineLa
régulation du marché de la viande bovine est fondée sur la technique duprix
desoutien du marché intérieur.
Le
Conseil des ministres fixe annuellement lesprix
d'orientationet
d'intervention
des
gros
bovins
valables
pour
la
durée
de
la
campagne
decommercialisation qui s'étend du premier lundi d'avril à la veille de ce
jour
I'année suivante.t
t
L
t,
Le
soutiendu
marchéest
assurépar
des
achatspublics.
Un
régime d'aide
austockage privé fonctionne également.
Par ailleurs, des primes sont octroyées aux producteurs, notamment pour le maintien
du troupeau des vaches allaitantes et en faveur des gros bovins mâles.
a)
Lesprix
Les prix fixés pour ce marché sont
-
leprix d'orientation
:fixé
en poidsvif
pour les gros bovins (de plus de 300kg),
il
est leprix
que
l'on
souhaite
atteindre
en
moyenne
au
cours
de
I'année
sur
le
marchécommunautaire pour I'ensemble des qualités commercialisées.
Le prix d'orientation est fixé en tenant compte notamment :
-
des perspectivesde
développementde la
productionet
de
la
consommationde
viandebovine;
- de la situation du marché du lait et des produits laitiers;
- de I'expérience acquise durant les campagnes précédentes.
-
le
prix
d'intervention
:
calculé
en
pourcentagedu
prix
d'orientation,il
est
le
prix
directeur pour les opérations de soutien du marché de la viande bovine.
Il
estfixé pour
lesgros bovins mâles de qualité
R3
sur la base du poids carcasse (poidsvif
avant 1987). Unesérie de coefficients est ensuite utilisée pour en dériver
le
prix
d'interventionà
appliquer àchaque carcasse ou quartier en fonction de son classement.
En
l976,le
prix d'intervention est ramené de 93o duprix
d'orientation ù90oÂ.b)
Histortque
L'intervention
publique
L'intervention,
qui était
limitée dansle
tempslors
dela
création de I'OrganisationCommune de
Marché
(OCM)
est
devenue perTnanenteen
1973et porte
sur toutes
lescarcasses d'animaux.
Progréssivement, I'intervention a été réduite. Quelques dates clefs
I
I l.-I i., t-
l98l
:-
1982 :-
1983:-
1984 :introduction d'achats saisonnalisés (quartiers avant en été, quartiers arrière
en hiver);
limitation aux animaux mâles;
allongement des délais de paiement à I'intervention de 30 à 120 jours;
limitation des qualités achetées en fonction de la grille communautaire de
classement des carcasses de gros bovins;
la mise en place d'un régime transitoire soumet le déclenchement des achats
publics à une double condition :
(
T-
r--
leprix
moyen de marché communautairedoit
être inferieur à 9lYo du prix d'intervention;-
au
niveau
national, leprix
moyen de marché doitêtre
inferieur à 87o duprix
d'intervention.Ces conditions
étant
réunies,le prix
d'achatà
I'interventionest alors
déterminépar
lamoyenne des
prix
de marché majoré de 2.5o seulement, alors que les délais de paiement àI'intervention sont restés fixés
à
120 jours. Concrètement, ce nouveau dispositif s'est traduitpar une baisse des
prix
d'achat à I'intervention de 13%.-
3 avril
1989:
I'entrée en vigueur d'un nouveau régime.Le
principeest
simple:
pourstabiliser les dépenses,
il
sufiit
delimiter
les possibilités d'intervention, quelleque soit
lasituation de marché.
Les achats sont ainsi plafonnés
à
220 000 tonnespar
an dansla C.E.E
et
gérés selon leprincipe des adjudications (achat des quantités
au
moinsoffrant).
De
plus, les conditionsd'ouverture déjà fortement restreintes en 1987, ont été de nouveau abaissées :
- le
prix
moyende
marché cornmunautaire doit être inferieur à 88% duprix
d'intervention;-
au niveau national,Ie prix
moyende
marché constant dansun
état
membredoit
êtreinferieur
à84%
duprix
d'intervention.Toutefois, sous la pression française et irlandaise, la
nise
en place d'un"filet
de sécurité" aété concédé par la Commission pour éviter I'effondrement
total
du marché en cas de crisegrave. Ainsi, I'intervention sera obligatoirement réouverte
au-delà
du plafond de220
000tonnes si I'une des conditions suivantes se présente :
-
dansau minimum
trois Etats
membres représentantau
moins
55oÂde
la
productioncommunautaire d'une catégorie particulière, le
prix
de marché constaté est inferieur à 80%du prix d'intervention;
- le prix moyen communautaire est inférieur
à78%
duprix
d'intervention pour une catégorieparticulière. Dans
ce
cas,pour
les catégorieset
lesEtats
membres concernés,toutes
lesoffies égales ou inferieures à 80% du prix d'intervention seront acceptées.
Ainsi, par rapport au règles
initiales,
le niveau de la protection est abaissé de plus de 30%Campagne 92/93
:
nouvelle gestion du msrchéintérieur
Il
a été décidé une baissede
l5Yo en trois ans duprix
d'intervention valablepour
la qualitéR3 des gros bovins mâles :
-
le
lerjuillet
93 : 325.85ECU/I00
kg poids carcasse -le
lerjuillet
94.308.70
ECU/I00
kg poids carcasse -le
lerjuillet
95 : 291.55ECU/I00
kg poids carcasseL'intervention publique est ouverte si, pendant deux semaines consécutives,
- le prix moyen de marché dans la CEE pour la qualité ou le groupe de qualités de viandes
considérés est inferieur à84o du prix d'intervention et,
t_.
t
t.
r--
le
prix
moyendu
marché dans I'Etat membre considérépour
Ia qualitéou
le
groupe dequalité concernés est inferieur à 80% du prix d'intervention.
Le prix d'achat à I'intervention est déterminé dans le cadre d'adjudications.
Les achats effectués
pour
I'intervention nepourront
pas dépasser,par
anet pour toute
lacommunauté les quantités suivantes: 1993 : 750 000 tonnes
1994
.650
000 tonnes1995 : 550 000 tonnes
1996
:400
000 tonnes1997
:350
000 tonnesToutefois, un
filet
de sécurité a été maintenu et les achats d'intervention effectués à cetitre
ne sont pas inclus dans ces quantités. L'intervention au
titre
dufilet
de sécurité est ouvertepar une procédure d'adjudications et toutes les offies éligibles sont acceptees si :
-
pendantdeux
semaines consécutives,le
prix
moyendu
marché communautaire destaurillons ou des boeufs est inferieur ù78Yo du
prix
d'intervention;-
dansun
Etat
membreou
une région d'unEtat
membre,le prix
moyende
marché destaurillons ou des boeufs est inférieur ù 60Yo du prix d'intervention.
Avant
la
réforme,
la
quasi
totalité des
carcassesde bovins
mâles étaient
admises àI'intervention.
Elle
est désormais restreinte aux jeunes bovins mâlesde
qualitéU.R.
et auxbovins
mâles âgésde
plus
de
deux ans
de
qualité
U.R.O.
Cependant, dansles
Etatsmembres
où
cette
catégorie représente actuellementplus
de
600Âde
I'ensemble desabattages de bovins mâles, cette exclusion ne s'applique pas immédiatement. L'intervention,
pour cette catégorie, est étalée sur la période 199311997, grâce à I'application d'un plafond
dégressif
de
la
quantité maximalequi
peut être livrée
à
I'intervention dans chaque offred'adjudication.
Enfin, pour une durée transitoire de
trois
années, deux possibilitésont
été ouvertes par lerèglement : I'intervention sur les veaux de 8
jours
et I'intervention sur les carcasses de 150 à200 kg.
Le règlement stipule que les Etats membres doivent choisir entre
- un régime de prime à la transformation des jeunes veaux mâles de race laitière retirés de la
production avant l'âge de
l0
jours et,- un régime d'intervention sur les caracasses légères de bovins mâles, comprises entre 150 et
200 kg. t L,: I I I
t-c)
Le stockageprivé
Outre
I'interventionpublique,
un
régime d'aideau
stockageprivé
fonctionne
pour
lesviandes de gros bovins mâles et femelles et, à titre exceptionnel, pour celles des veaux.
L'aide au stockage privé est un instrument d'équilibre entre I'offre et
la
demande; avec uneaide
communautaire,I'agriculteur
retire de
la
viande
du
marché pendantune
certainepériode;
il
en reste propriétaire
et
supportele
risque
économiquede
l'écoulement.La
période de stockage est de 5 mois; un déstockage est néanmoins possible au bout de 2 mois
pour I'exportation.
En
diftrant
I'arrivée des produits sur le marché, cet instrument permet de réduire les achatsà I'intervention.
d)
Le
régime des primesLe régime des primes communautaires aux éleveurs en vigueur jusqu'en 1989 a toujours été
I'objet de nombreuses contestations en raison des distorsions de concurrence qu'il entraînait.
Il
reposait sur les trois primes suivantes:-
uneprime
àla
naissance desveaux
introduite en 1973 en Italie pour enrayerle
déclindu cheptel. Elle a ensuite été étendue à la Grèce, à I'Irlande et à I'Irlande du Nord'
-
uneprime
variable
àI'abattage
appliquée depuis 1974 au seul Royaume-Uni. Attribuéepour tous les bovins mâles et génisses, d'un montant maximum de 65 ECU, elle perpétuait le
système de "deficiency payment" en vigueur dans ce pays avant son entrée dans la CEE;
-
enfin,I'aide
au
maintien
du
troupeau allaitant
introduite
en
1980pour inciter
audéveloppement de la production de viande au détriment de la production laitière. C'était la
seule prime véritablement communautaire.
La
réforme ùe 1989La
réforme réaliséean
1989 a eu le mérite d'harmoniser ces différents régimes.La
prime à
la
naissance des veauxet la
prime variable à I'abattageont
été suppriméeset
lesaides désormais en vigueur s'appliquent dans I'ensemble de la CEE :
- la prime
à la vacheallaitante
a été revalorisée; elle est passée de 25 à 40 Ecus.Elle
estdestinée à assurer aux producteurs
le
maintien deleur
revenuà
un niveau suffisant. Pourbénéficier de
la
prime,
chaque producteurdoit
démontrerqu'il
neliwe
pasde
lait
ni
deproduits laitiers. Cette mesure a été élargie en 1990 aux petits producteurs laitiers (quantité
de réference 60 000
kdan).
De plus, les Etats membres sont autorisés à accorder un complément national.
Afin
d'éviter
des distorsions de concurrence entre pays, elle est limitée par le règlement communautaire à
25 Ecus par vache dont, pour I'Irlande, I'Irlande du
Nord
et la Grèce, 20 sont à la charge duL
t,
t
r-
FEOGA, section "garantie". Le montant précis et les modalités d'application de cette primesont fixés annuellement
par
les Etats membres.En
1991192,le
montant dela
primea
étéporté à 50 Ecus, les montants de 25 Ecus et 20 Ecus étant respectivement remplacés par 35
Ecus et 28 Ecus.
- Ia
prime aux bovins
mâles introduite en 1987 àtitre
transitoire a été pérennisée. Fixée à40 Ecus par tête, elle peut être versée, pour les animaux mâles élevés jusqu'à l'âge adulte,
une seule fois au cours de la
vie
de I'animalou
à I'abattage jusqu'à concuffence dequatre-vingt-dix têtes de bétail par exploitation et par an.
La
réforme de 1992Les primes dont peuvent bénéficier les producteurs sont au nombre de quatre
- la prime
à la vacheallaitante
est maintenue; elle est limitée, pour chaque producteur, aunombre de primes payées au
titre
de 1990, 1991ou
1992. Le plafond en dessous duquel leséleveurs de troupeaux mixtes des zones défavorisée ont droit à la prime est porté de 60 000
kg
à 120 000kg.
Son montant est fixé à 70 et 95 écus par vache respectivementpour
1993et
1994et
à120 écus àpartir
de 1995.Les modalités de distribution de la prime nationale complémentaire sont inchangées.
-
la
prime
spécialeaux bovins
mâles également maintenue, estfixée
à 60 et 75
écusrespectivement
pour
1993et
1994 et 90 écus àpartir
de 1995; elle est versée au maximumdeux fois dans la vie de l'animal. Une première
fois
entre 10 et 22 mois, une deuxième fois,à partir de 22 mois. Ces âges prennent en compte la période de rétention minimale qui est
de
deuxmois. Cette prime
n'est pas soumiseà
limitation
individuelle, mais chaque Etatmembre doit déterminer un troupeau régional de réference égal au nombre de primes payées
au
cours d'une destrois
années pouvantêtre
choisies1990, 1991,
1992.Lorsqu'il
y
adépassement de
la
référence régionale,le
nombre d'animaux éligiblespar
reproducteur estréduit proportionnellement. Des réferences individuelles peuvent également être établies si
les Etats membres le souhaitent.
-
une prime
à
l'élevage extensif
vient
en
supplémentaux deux types
de
primesprécédemment
citées;
en
effet, les
primes
payablesaux
bovins mâles
et
aux
vachesallaitantes sont augmentés
de 30
écuspar tête
dans les exploitationsoù
les
producteurspeuvent
prouver que
leur
densitéde
chargeest
inferieureà
1.4 UGB2/ha de
superficiefourragère.
- la prime
à latransformation
des veaux:
les Etats membres ne souhaitant pas bénéficierd'un
régime d'interventionpour
les
carcasses légères, peuventinstituer
une prime
à
latransformation des veaux.
Il
s'agit par ces moyens de freiner la production de viande bovineen octroyant 100 écus par jeune veau mâle de race laitière abattu avant l'âge de 10 jours.
Avec la réforme
de
1992 apparait I'application d'un seuil de chargement limitant lenombre d'animaux primables. En effet, afin d'éviter toute concentration abusive,
le
soutien.:
accordé
par
les primes estlimité à une
charge maximumde bétail
à
I'hectarede
surface fourragère.Cette nouvelle norme sera appliquée progressivement
-
1993: 3.5 UGB/ha de superficie fourragère,-
1994: 3UGB/ha
de superficie fourragère,-
1995 : 2.5 UGB/ha de superficie fourragère- à partir de 1996
:2UGB/ha
de superficie fourragère.Pour déterminer cette charge sont pris en compte tous les animaux pour lesquels des primes
sont demandées (vaches allaitantes,
bovins
mâles,ovins,
caprins)et
les
vaches laitièresnécessaires à la production de la quantité de réference de lait détenue par I'exploitation.
D'après
le
réglementde
I'Organisation Communedu
Marché
de
la
viande bovine,
lescoefficients d'équivalence sont les suivants :
0.15 UGB
Brebis, chèvre
non comptée
Génisse (6 mois-24 mois)
0.6 UGB
Bovin mâle (6 mois-24 mois)
1 UGB
Bovin mâle (plus
de24
mois)I
UGB Vache laitièreI
UGB Vache allaitanteLe nombre des UGB sur
I'exploitation
est la somme :-
des UGB d'animaux faisant I'objet d'une demande d'aides : c'est le produit du nombred'animaux primables par le coefficient d'équivalence;
- et des
UGB
laitières .l-
I'agriculteur est au contrôlelaitier:
le nombre de vaches laitières est multiplié parle coeffi cient d'équivalence;
2-
I'agriculteur n'est pas au contôlelaitier :
le nombre de vaches laitières est calculéen divisant la réference laitière de l'éleveur pour la campagne en cours par le rendement de
référence laitier. Cette quantité est ensuite multipliée par le coefficient d'équivalence.
la
surface fourragère est constituée des surfaces de I'exploitation disponibles pour l'élevagedes bovins, ovins, caprins, pendant une période minimale de sept mois
qui
s'étenddu ler
janvier au
3l
mars de I'année en cours.L
L
t,
t
r
Le
calcul du chargement(UcB/surface
fourragère) permet de connaitre parmi les animauxprimables la part qui sera effectivement primés.
-
l'agriculteur
adhère
au
contrôle
laitier
:
si
le
chargementest inftrieur au
seuil
dechargement de I'année en cours, tous les animaux seront primés.
-
l'agricultear
n'aùhère pasau
contrôlelaîtier:
à partir du seuil de chargement de I'annéeen cours,
l'éleveur sevoit
attribuer une
envelopped'UGB
primables égaleau
seuil
dechargement multiplié par
la
surface fourragère déclarée au moment dela
demande d'aidessurfaces en avril.
Le
nombre d'UGB primables est alors obtenu en déduisant de I'envelopped'UGB
les UGBlaitières" les
UGB
ovineset
caprines.A
partir
de ce nombred'UGB,
il
incombeà
chaqueproducteur de choisir de quel type d'UGB
il
préfere primer prioritairement.Les "petits éleveurs" dont le nombre
d'UGB
primables est inferieurà
15UGB
ne sont passoumis au seuil de chargement.
Exemple:
une exploitation de 30 vaches laitières, 15 taurillons, référencelaitière
195 000kg,,
rendementde
réferencelaitier
(rendement national)4950
kg/vache,20
hectares desurface fourragère.
fre
ftyps1ftèse :L'agrtculteur
adhère au contrôlelaitier.
Le calcul des UGB donne : (30
x
I
UGB) + (15 x 0 6 UGB):
39 UGBLe chargement est :
39120:
1.95En
1993, le seuil de chargement (3.5UGBlha)
n'étant pas dépassé, tous les taurillons sontprimables, de même qu'en 1996 pour un cheptel inchangé.
2ème hypothèse
: l'agriculteur
n'adhère
pos au contrôlelaitier.
Le nombre de vaches laitiéres s'élèvent à
:
195 000/
4950 = 39 vachesD'où le total des
UGB
: (39x
I
UGB) + (15 x 0.6UGB):48
UGBLe chargement est
.
48120:2.4
L'enveloppe d'UGB primables sera égale en 1993 à : 3.5 UGB x 20
ha:
70 UGB.Le
nombred'UGB
laitièresétant
égalesà 39 UGB,
3l
UGB
sont
primables.Tous
lestaurillons présent sur I'exploitation
recewont
la
prime. Par contre,à
cheptel inchangé en1996, I'enveloppe d'UGB primables sera de
40 UGB et
seulementI
UGB
sera primée soit1.6 taurillon. I
L-
t-i L,2.
PRESENTATION
DU
MODELE
2.1.
Construction du
modèle
Le modèle tente d'analyser les écarts par rapport à
l'évolution
moyenne du cheptel,c'est-à-dire par rapport
à la
tendance démographique, enfonction
du
marché.Les
productionsanimales
ont
une dynamique complexequi
dépend deleur
état démographique, lui-mêmefonction des décisions passées des éleveurs.
Le modèle est donc articulé autour de deux volets
- un volet
démographique
;- un
volet "environnement
économique etpolitique agricole"
L'approche retenue s'appuie
donc sur une
démarche classiquementutilisée
dans
lamodélisation de
l'olfre
de viande'.'un
modële dénographique coupléà
des ëEmtions decomportement
liant
les variables de commarde à laconjoncftte
écononrique32.1.1.
Levolet
démograhiqueLe
volet
démographique caractérisele
renouvellement moyen
du
cheptel, à
travers lesparamètres
d'évolution
que sont :- le taux de fecondité,
- le taux moyen de renouvellement par catégorie d'animal,
- le coefficient moyen d'abattage par catégorie d'animal.
L'état du
cheptel
recenséà
la
fin
de
I'année
(t-l), X(t-l)
est
supposé perrnettre laconnaissance de la production durant I'année
t, Y(t),
et du cheptel présent à la fin de l'annéet,
X(t)
selon :X(t):GX(t-l)+u(t)
Y(t):
JX(t-l)
+v(t)
G et J sont des matrices de passage constantes. Elles renferment les estimations des taux de
fecondité moyens, taux de renouvellement moyens et coefficients d'abattages obtenus par la
méthode des Moindres Carrés Ordinaires (régression simple sans terrne constant).
Les termes
u(t)
etv(t)
mesurent les écarts au modèle linéaire et sont supposés dépendre de'l'
environnement économique et politique agricole".? t'-I I t t_ I t i i". t
L
I f I[-"i'
l._3 Drouet M et Mahé L.P., I978
1
r-2.1.2.
Levolet
"environnement
économique etpolitique
agricole"
Le
volet
"environnement économiqueet
politique
agricole"
mesurel'influence de
cesfacteurs sur les décisions d'arbitrage des producteurs.
Pour une catégorie de bovins donnée,
I'effectif
est recensé chaquefin
d'année civile. Lesdécisions d'arbitrage des producteurs vont consister, pour les bovins recensés enfin d'année
(t-1), à choisir une répartition entre :
-
abattage,- exportation,
- élevage (en vue du renouvellement du cheptel),
au cours de l'année t.
Les facteurs retenus pour expliquer ces choix sont les suivants
Entironnement
écon omique :-
les
prix
à
la
productionaen
monnaie nationale(que
l'on
pourra
supposer dépendredirectement des
prix
d'intervention exprimés en monnaie nationale),-
I'inflation,
- l'évolution de la demande (sous I'hypothèse d'équilibre, celle-ci peut être perçue à travers
les seuls signaux des prix).
Politique
Agrtcole
Commune :-
lesprix
d'intervention (éventuellement pondérés par les quantités maximales acceptées àl'intervention),
-
les primes attribuéees aux producteurs pour le maintien du troupeau de vaches allaitanteset les bovins mâles,
-
les quotas laitiers, la production de viande et la production delait
étant étroitement liées;La
viande est un <coproduit
> dulait
:
en Europe, 75o de la viande est issuedu
cheptellaitier.
Ces deux
volets
démographiqueet
économiquese
retrouventau
niveau des
diftrents
modules qui sont estimés et présentés dans ce qui suit.
u(t):
X(t)
-GX(t-1):
(variables économiques, variables de politique agricole)v(t):
Y(t)
-IX(t-l):
g(variables économiques, variables de politique agricole)a Compte-tenu des données disponibles au niveau européen, les prix à la production retenus sont, d'une part
les prix des animaux de boucherie (veaur, gros bovins, ovins, porcs) à la production, d'autre part les prix du
lait et de l'alimentaion animale.
r i I I t I I I L." (, t L,
t-i
2.2.
Relations
structurelles
du modèle
Le
modèle de production nationale est découpé entrois
modules qui sont fonction du sexeet de l'âge et de I'animal. Ainsi, trois modules
rheptels
'sont
considérés5 :- Jeunes bovins (moins d'un an)
- Femelles de plus d'un an
- Mâles de plus d'un an
Ces modules "cheptel" sont complétés par
-
des
fonctions
de
production
de
viande
bovine
constituéesde
fonctionsd'abattages pour les
diftrentes
catégories et de relations de poids moyen à I'abattage pourchacune de celles-ci.
-
deséquations de
prix
à la production :
les indices deprix
àla
production desgros bovins et des veaux ont été endogénéisés dans le modèle; Elles permettent de prendre
en compte I'effet
d'un
accroissement en volume de la production nette de viande bovine surles prix (et inversement).
L'équilibre
intertemporel,en
termes debilan, est
satisfait en estimant simultanément leseffectifs en fin d'année et les
flux
d'abattage en cours d'année.La structure du modèle est présentée en fonction des trois différents modules
2.2.1
Module
"Jeunes Bovins"Les cinq relations suivantes sont spécifiées .
(l)
veaux nés au cours de I'année /.Cette variable est définie par :
\-t
NTB I
+
(xvEVs0-MVEVs0)
+
I
02(As0vE)
cheptel bovin de moins
d'un
an à la fin de I'année /,exportations nettes de veaux au cours de I'année
l,
abattages de veaux au cours de I'année /, corrigés
d'un facteur de perte.
cheptel de veaux de boucherie non encore abattus à
la fin de I'annnée
/-/.
t
{.,
-
NBIABA(-l)
Cette variable "naissances
de
veauxau
cours
de
I'annéel"
est fonction
du
cheptel defemelles de plus
d'un
an à lafin
de l'annéet-|.
Cette relation détermine le taux de feconditémoyen.
5 Pour une meilleure compréhension des différents modules, voir Annexe page 88
(2)
Arbitrage
(Abattages + exportations)/
ElevageIl
s'agit de déterminer et d'expliquer le rapport :NBIABA
+ A5OVE
+ XVEVsO
: cheptel de veaux de boucherie à la fin de I'année
l,
: abattages de veaux au cours de I'année /,
: exportations de veaux au cours de I'année
l,
r
NTBI
cheptel bovin de moinsd'un
an à lafin
de I'année/
(NBIABA+
Veaux destinés à l'élevage),+ A5OVE
+ XVEVsO
(3)
Arbitrage
Abattages/ Exportations
Cet arbitrage est mesuré par le rapport :
A50VE/(A50VE+XVEVso)
(4)
Veaux deboucherie
non abattus dans I'annéeNBIABA / (NBIABA
+
A50VE )(5)
Répartition pâr
sexe des bovins de moinsd'un
an destinés à l'élevageIl
s'agit ici d'expliquer lerapport
:NMALI
(bovins mdles de moins d'un an destinés à l'élevage)!
2.2.2.
Module
"Femelles de plusd'un
ân"Les
diftrentes
relations de oe module visent à expliquerI'utilisation
au cours de I'année/
des génisses de plus d'an présentes à la fin de l'année
(t-I).
Celles-ci peuvent connaître les types d'utilisation suivantes
- devenir vaches (laitières ou allaitantes),
- êtres abattues,
- êtres exportées,
- contribuer au renouvellement du stock de génisses.
Les génisses présentes à Ia
fin
de I'année I sont constituées de- la totalité des femelles d'élevage de moins d'un an, présentes à la
fin
del'année(t-l)
- une proportion des génisses présentes à la
fin
del'année(t-I).
- Une proportion des génisses importées au cours de l'année /.
Soit:
TOTGEN
:
NFEMI (- I )+
a ITOTGEN(- I )+(MGE5O - XGESO)]ou
rorGEN(-l)
MGE5O - XGE5O
NFEMI(-1)
:
total
des génisses présentes à lafin
de I'année /-,1,:
importations nettes de génisses au cours de l'annéel,
:
cheptel de femelles d'élevage de moinsd'un
an ent-l
La part des génisses abattues au cours de I'année
t
(AGE50) est donnée parAGE50
:
b [TOTGENCI)
+ (MGE5O - XGE5O)]Le
cheptelde
vachesen
fin
d'année/
est
constituépour
partie d'animaux
qui
étaientgénisses à la
fin
de l'année précédente et pour partie d'animaux qui étaient déjà vaches à lafin
de I'année précédente.Cette double
provenanceest vérifiée
pour
les
vaches laitières commepour
les
vachesallaitantes. Soit:
NVALATT
:(t-a -
b) TO TGEN(-1
M'AIAIT(-t)
+drNVAIAIT(-L)
wAC(-r)
NVANOU
:(t-a -
b\rorcnler
M'ANOU(-t)
+dzNVANOU(-l)
M',AC(-t)
NVAC:NVALAIT+NVANOU
t.
NVALAIT
NVANOU
NVAC
:
Effectif
de vaches laitières:
Effectif
de vaches allaitantes:
Effectiftotal
de vaches I t lt
ou 2lI
r-Au
niveaudes
donnéesEurostat,
ne
disposantpas des effectifs
de
génissespar
race(laitière/allaitante),
nous
supposonsque
la
proportion
de
génisses laitièresau
temps
t
(respectivement génisses allaitantes) est égale
à
la
proportion
de vaches laitières dans lecheptel de vaches au temps
t
(respectivement vaches allaitantes).(t-o
-
b)TorGEt{(-r
NYArArrer)
constituedonc
I'effectif
des
génisses(à
la
fin
deNVAC(-r)
I'année
t-1)
destinées à devenir vaches laitières et quin'ont
éténi
abattuesni
exportées aucours de l'année
t
(de même pour les génisses destinées à devenir vaches allaitantes).Les abattages de vaches se déduisent des relations précédentes
AVA50
:
(1-d1)NVALATT(-I) +
(l-d2)NVANOU(-l)
2.2.3.
Module
"Mâles de plusd'un
an"Le cheptel de mâles de un à deux ans présents à la fin de l'année
t (NMAL2)
est constitué-
d'une proportion des mâles d'élevage de moinsd'un
an présents à lafin
de I'année(t-l)
(NMALl(-r)),
-
d'une proportion des importations nettes de bouvillons(MBO50
-
XBO50)
efièctuées aucours de I'année t. Soit
NMAL2
:
IINMALI(-I)
+ (MBO5O-
XBO5O)ILes mâles de plus de deux ans présents à la
fin
de I'annéet
(NMAL3)
sont supposés êtreune proportion des mâles de un à deux ans présents à la
fin
de I'anné(t-l)
(NMAL2(-I))
auxquels viennent s'ajouter une part des boeufs importés au cours de I'année
t
:NMAL3
:
eLINMALZ(-I) + (MBO50
-)GO50)l
Enfin,
les abattages de taureauxet
de boeufs, au cours de l'annéet
sont donnéspar
lesrelations suivantes :
ATA50
:
g[NMALI(-l)
+NMAL2(-I)
+NMAL3(-I)]
ABO50
:
hII{MAL
l (- 1) +NMAL2(-
I ) +NMAL3(-I
) +(MBO50
- )(BO5O)]I I h
t,
l I I i t-l t-. L" tI
I Les fonctions de
production
nette deviande bovine
sont déterminées par-
les relations donnantie
poids
moyenà
i'abattage
de
chacunedes
catégories (veaux,génisses, vaches, taureaux, boeufs),
- et par les relations d'abattages (en têtes) délinies précédemment.
soit
Veaux Veaux l/iande
blanche
f-r'
fxA
=productionne
Poidsmoyenàl'
Gërtisses vaches Taureaux Génisses I'aches Taureaux l IliandeDans chaque
module,
nous avonsété
amenéà
estimer simultanémentles
équations carchaque variable expliquée par une équation est utilisée coûrme élément explicatif dans une
autre.
Pour cela, nous disposons de deux méthodes
-
à informationlimitée
:
on estime chaque équation séparément mais en tenant compte deI'information fournie par les autres (Doubles Moindres Canés par exemple),
-
à
information complète
:
on
estime l'ensembledes
équations simultanément (TriplesMoindres Carrés ou Maximum de Vraissemblance à Inibrmation Complète).
Nous avons opté pour la Méthode du Maximum de Vraissemblance à Information complète.
Les estimations
ont
été effectuées sur données annuelles (1973-1992) issuesdu
domaineCRONOS et de la base
COMEXT d'EUROSTAT,
à I'aide du logiciel SORITEC.Dans tous les tableaux qui suivent, les valeurs entre parenthèses qui figurent en dessous des
paramètres estimés représentent la statistique de Student.
DW
est la statistique de Durbin etWatson.
La
statistique d'ajustementRMSE(%) (Root
Mean
SquareError)
est
l'écartquadratique moyen realtif (i.e. en pourcentage de la variable expliquée).
l t { I I I I ir t I I i I t
t-
23fr
F
3.
ESTIMATION
ET
AJUSTEMENT
DU
MODELE ANGLAIS
3.1.
Estimation
3.1.1.
Modèle deproduction
des veauxTableau
1. t' I L t I It,
t I L 128.49 (s.s7) 0.485 (n,) -0.075(1.e3)
-40 397 c6.e8) 106.69 (8.23) 0.137 (m) -0.872 (-s.r6)
340.5 (26.78) 0.397(n)
-l
1.83(27.7s)
1.334 (r 3.s2) -1022.68 (-21.s8) 0.1 15 (m) 0.513 (23.60)1.t23
(2.s4) -290.76 (-e.33) 0 518 (nù 8.l3
(r4.67) 1.54(r0.38)
ConstanterorcENcl)
l
uvac(-l)
NTBI +XVEVsO+n5OvE ^50vE + xvEv50 NBIABA + A5OVE NMALI + NFEMI NVANoU(-l) T LArr -LAICI)
I.rKQUOT (PcBnPrBX-l)(naraNrFn)
- (IPAIAN/ïPIB)CI) (n vrau/reovrbr)+(rpvEAuiFovn{X- I)
(PVEAUÆPB) - ([PVEAU/[PBX- I )t'-
Tableau
1.(suite)
L'estimation
du
modèlea
été effectuée parla
méthodedu
maximum de vraissemblance àinformation complète (technique de Gauss).
t-r l r t i tr {. ( t-0.94 2.19 0.96 0.73 1.58 14.90 0.99 1.68454
0.98 2.06 4.11 0.97 1.80 0.90 R2 DW tuusr (7o) 6.733 (e.2e) -0.442 (-7.31) -23.39cl.sr)
-2.498 (-2s.8r))
261.07 (26. rr)
-46.29 (e.s2) 33.57 (6.3s) r.197 (s.es) 51.94 (s.26) 167.61 (r r.06) 107.08 (1,77) 122.01 (7. r 0)xwau/pm
(ruan/nm)
- (rPLArr/iPB)C I ) (IPLA,I[/PB) + (P["AII/PB)C I ) D75 -D76 + D77 D78 D82 D87 D89NVEAUX
VEABoUX
a50ve NBIAI]A
NMALIt_
NVEATIX:
Variables
endogènes :(Naissances de veaux en 1000
têtes):
Total du cheptel bovin de moins d'un an
*
veaux abattus (corrigés du coefficient de redressement (1.02))+ exportations nettes de veaux vivants
- veaux de boucherie non abattus à la fin de I'année précédente.
VEABO{.IX:
veaux de boucherie*
veaux abattus*
veaux exportés (1000 têtes)A50vE.
abattages deveaux (1000 têtes)NBIABA
:
cheptel de veaux de boucherie (1000 têtes)NMALI
:
cheptel de bovins mâles de moins d'un an (1000 têtes).L_" t
f'
r-Variables exogènes :
T:
temps (1 en 1973).LAIT:
coilècte de lait jusqu'en 1983, quotas laitiers à partir de 1984 (106 tonnes).IIKQUOT
:
quotas laitiers (106 tonnes).IPGiIPIB
:
indice duprix
réel des gros bovins payés au producteur (base 100 en 1980)IPALAI{iIPIB
:
indice duprix
reel de I'alimentation animale à la production(base 100 en 1980).
IPVEAU/IPOVIN : indice du prix relatif des veaux par rapport aux ovins (base 100 en 1980).
IPVEAU/IPIB: indice du
prix
réel des veaux payé au producteur (base 100 en 1980).IXVEAU/IPIB
:
indice duprix
réel des veaux à I'exportation (base 100 en 1980).IPLAITiIPIB
:
indice réel duprix
du lait à la production (base 100 en 1980).D75,D76,D77,D'18,D82,D87, D89: variables muettes
(D**'
:
I
pour I'année**,
0 sinon).Autres
variables prédéterminées :TOTGEN:
total
du cheptel de génisses de plus d'un an (1000 têtes)NVANOU
:
cheptel de vaches allaitantes (1000 têtes).NVAC:
total
du cheptel de vaches (1000 têtes).NTBI
:
total
du cheptel bovin de moins d'un an (1000 têtes).XVEVso:
exportations de veaux (1000 têtes).A50VE
:
abattages de veaux (1000 têtes).NIiEMI
:
cheptel de femelles de moins d'un an (1000 têtes).Le
nombrede
veaux
disponiblespour
I'exportation, I'abattageet
l'élevageest
égal
aunombre de veaux issus
du
cheptel reproducteur présenten
fin
d'annéet-l
ou
importésvivants.
Le
coefficientde fecondité
moyena
été
estimépar
régression simpledes
disponibilitésnettes de veaux sur la totalité du cheptel reproducteur.
Nous obtenons une fecondité moyenne de 0.519 veau par femelle de plus d'un an. Comme
pour
le
modèle français, dansle
cheptel reproducteur,ont
été comptabilisées les génisses"grasses" destinées à être abattues et les femelles de 1 à 2 ans dont une
fraction
seulementsera saillie pour
la
premièrefois
au cours de I'annéet.
C'est pourquoi nous obtenons uncoefficient de fecondité moyen relativement faible.
Le
flux
des naissances aucourr
de I'annéet
est sensible-
au prix réel de I'alimentation animale. Une hause duprix
de I'alimentation animale accroitles coûts de production des génisses de boucherie.
Les
éleveurs auront alors tendance àorienter leur production vers les génisses d'élevage, libérant ainsi d'avantage
de
femellespour la reproduction.
-
au
prix
relatif
des veaux
par rapport aux ovins dont
un
accroissementfavorise
laproduction
bovine
au
détriment de
la
production
ovine.En
1991,la
production
ovineconcerne une exploitation sur
trois
au Royaume-Uni (une sur six en France)et elle
est leplus souvent associée à la production bovine.
)
I
t