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II.6. Conclusion sur le contexte écologique autour du projet

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Academic year: 2022

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Carte 14 : éléments du SRCE identifiés localement vis-à-vis du projet (source SRCE)

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Carte 15 : localisation des parcelles dédiées à des mesures compensatoires en marge du projet

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Tableau 1 : description des zonages écologiques présents sur ou à proximité du projet

Nom Code Type Description

Localisation par rapport au

projet

Habitats et espèces concernés Zones d’inventaire patrimonial

Plateau Saint- Nicolas

ZNIEFF de type II

3022-0000

Cette vaste ZNIEFF comprend essentiellement ce que l’on appelle les « garrigues de Nîmes ». Elle se

compose essentiellement de milieux naturels (garrigues, forêts, pelouses) mais également d’une partie de cours d’eau, de terres agricoles et urbanisées.

situé à 2,5 km au nord du

projet

Flore : Brome du Japon, Canche articulée, Crypside faux-choin, Gagée de Granatelli, … .

Faune : mammifères (Minioptère de Schreibers, Grand et Petit Murins, Murin de Capaccini, Castor d’Eurasie, ... ), insectes (Magicienne dentelée, Hermite, Louvet, Proserpine, Agrion de mercure, Gomphe à crochets, ... ), oiseaux (Pipit rousseline, Grand-duc d’Europe, Œdicnème criard, Circaète Jean-le-Blanc, Rollier d’Europe, Aigle de Bonelli, Vautour percnoptère, ... ), reptiles (Couleuvre d’esculape, Lézard ocellé, Psammodrome d'Edwards), poissons (Anguille, Brochet, Blageon,...).

Cuvette de Clarensac et

Calvisson

ZNIEFF de type I

0000-2099

Cette zone de 2 647 ha comprend essentiellement des territoires agricoles (à dominance de vignobles), mais également des milieux naturels boisés, des garrigues et

des milieux urbanisés.

situé à 3,5 km au sud-ouest

du projet

Flore: aucune espèce mentionnée

Faune: oiseaux (Pipit rousseline, Grand-duc d’Europe, Busard cendré, Pie-grièche

méridionale...), reptiles (Lézard ocellé), mollusques (Bythiospée de Nîmes, Planhydrobie de la Durance)

Gorges du

Gardon ZICO LR13

Vaste ZICO de 19 500 ha englobant les Gorges du gardon ainsi que les massifs boisés et les milieux

agricoles périphériques.

situé à 2 km au nord du projet

Ce zonage met notamment en avant l’intérêt des Gorges du Gardon et des milieux naturels alentour pour l’avifaune. Les enjeux de ce zonage sont aujourd’hui bien repris dans les deux zonages Natura 2000 inhérents aux oiseaux

Périmètres de gestion concertée (ou protection par voie contractuelle) Camp des

Garrigues ZPS FR9112031

Ce site de 2 089 ha concerne une partie du camp militaire dit « des Garrigues » au nord de Nîmes. Il s’agit d’un vaste massif calcaire formé de garrigues, de pelouses, de boisements de feuillus et de pelouses plus

humides en fond de vallon.

situé à moins de 6 km au nord du projet

Avifaune:Aigle de Bonelli, Milan noir, Vautour percnoptère, Circaète Jean-le-Blanc, Busard cendré, Grand-duc d’Europe, Martin-pêcheur d’Europe, Alouette lulu, Fauvette pitchou, Bruant ortolan + autres espèces non visées en Annexe I.

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Nom Code Type Description

Localisation par rapport au

projet

Habitats et espèces concernés

Costières

nîmoises ZPS FR9112015

Ce site s'étend sur 13 508 ha. Cette vaste plaine de la Costière nîmoise est bordée au sud par la Petite Camargue qui délimite des milieux bien différents (zones humides) de ceux de la Costière (agricoles). Le

principal intérêt de cette ZPS réside dans la présence d’un grand nombre de mâles chanteurs d’Outarde

canepetière.

situé à moins de 7 km au sud

du projet

Avifaune : Circaète Jean-le-Blanc, Outarde canepetière, Œdicnème criard, Rollier d'Europe, Alouette lulu, Pipit rousseline + autres espèces non visées en Annexe I.

Autres zonages Lézard ocellé PNA R_TIMLEP_

TU_242

Ce zonage mentionne la présence du Lézard ocellé sur la commune de Nîmes mais aussi sur les communes

alentour (La Calmette, Clarensac, Dions, Gajan, Milhaud et Sainte-Anastasie).

inclus le projet Lézard ocellé

Aigle de

Bonelli PNA O_AQUFAS_

DV_003

Ce site englobe les Gorges du Gardon où 4 sites de reproduction sont connus (3 sites occupés et 1 vacant).

situé à moins de 500 m au nord du projet

Aigle de Bonelli et Vautour percnoptère

Pie-grièche à

tête rousse PNA O_LANSEN_

DV_009

Ce vaste zonage comprend l'entité de la Gardonnenque et du Sommièrois où entre 40 et 70 couples de Pie- grièche à tête rousse sont connus (dernières données

datant de 2013).

situé à ~ 1,5 km à l'ouest du

projet

Pie-grièche à tête rousse

Pie-grièche

méridionale PNA O_LANMER_

DV_001 et 003

Deux zonages sont présents dans un rayon de 3 km autour du projet et concernent les plaines du sommiérois et de la Vaunage (entre 12 et 20 couples),

ainsi que la Gardonnenque et la Plaine de Lédignan (entre 4 et 10 couples).

situé à ~ 2 km au sud-ouest

du projet

Pie-grièche méridionale

Pie-grièche à

poitrine rose PNA O_LANMIN_

DV_001

Le site le plus proche se trouve sur la plaine de la vaunage, où l'espèce était présente entre 1980 et 2008.

situé à 3,5 km au sud-ouest

du projet

Pie-grièche à poitrine rose

Vautour

percnoptère PNA O_NEOPER_

DV_053

Ce zonage correspond à la plaine de la Candouillère et plateau Saint-Nicolas utilisée par un couple.

situé à 2,5 km au nord du

projet

Vautour percnoptère

Corridor

écologique SRCE -

Seul un élément de la trame verte et bleue est mis en avant autour du projet : le cadereau de Valdegour qui représente un corridor écologique d'intérêt. Avec un caractère très temporaire, celui-ci passe sous la route à

l'étude.

intersecte le

projet Aucune espèce mentionnée

Mesure

compensatoire MC

l_mesure_

compensatoire_

s_000.4648

Les parcelles en lien avec le projet d'aménagement du Petit Védelin sont présentes dans les garrigues de

Caveirac

situé à 3,5 km à

l'ouest du projet Aucune espèce mentionnée

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II.6. Conclusion sur le contexte écologique autour du projet

Hormis le PNA ciblé sur le Lézard ocellé, peu de zonages écologiques sont présents sur ou en marge du chemin du Carreau de Lanes. Les principaux éléments d’intérêt se trouve sur les secteurs des garrigues de Nîmes, des Gorges du Gardon, des Costières nîmoises ou encore de la Vaunage. Ces éléments ont tout de même été pris en compte pour la réalisation de l’état initial.

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Lés méthodés d’invéntairé ét d’analysé

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III. Recueil des données existantes (bibliographie)

Pour le recueil des données existantes, nous ne focalisons pas nos recherches uniquement sur la zone de projet. L’objectif est, en effet, d’élargir à l’échelle d’une zone écologiquement cohérente (souvent ce que l’on nomme zone d’étude ; cf. II.2 ou une entité plus large), voire à l’échelle communale ou intercommunale selon la configuration paysagère du secteur.

La première étape de ce recueil passe par la caractérisation des zonages écologiques connus sur ou à proximité du projet (cf. partie précédente sur le contexte écologique local). Par ailleurs, nous consultons la base de données interne de CBE SARL, issue des différents inventaires réalisés dans la région. Concernant cette étude, nous pouvons notamment mentionner des données provenant d’études réalisées sur la commune même de Nîmes ou encore au niveau des garrigues de Parignargues ou de Cabrières.

Ont notamment été consultés, les deux dossiers de demande de dérogation au titre des espèces protégées liés à la réalisation des lotissements Petit Védelin (2013, Ecologistes de l’Euzière) et Domaine des Roches blanches (2016, CBE).

L’objectif est, ensuite de recueillir tous les documents concernant le site ou les alentours proches afin de compiler les données naturalistes disponibles : articles scientifiques, données d’atlas, bases de données en ligne, ouvrages liés au secteur, etc. Les ouvrages consultés sont listés à la fin du présent document.

Enfin, la bibliographie est complétée par une phase de consultation, auprès des associations locales et de personnes ressources. Cette dernière phase permet de compléter les informations obtenues précédemment en ayant, souvent, des données plus précises au niveau de la zone de projet.

Les organismes ou personnes contactés et les sites internet consultés pour cette étude sont listés dans le tableau suivant.

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Tableau 2 : organismes et structures contactés pour l'étude

Structure Personne

contactée

Données

demandées Résultat de la demande DREAL-Occitanie Site internet

Périmètres des zonages écologiques + données faune-flore

Zonages écologiques Données communales faune flore Conservatoire Botanique

National-méditerranéen de Porquerolles

Site internet

Silene Données flore

Données récupérées, plusieurs espèces patrimoniales connues sur

Nîmes SINP (Système d’informations

sur la Nature et les Paysages) Site internet Données faune-flore

Peu de données à proximité du projet (hormis du fait des deux projets

périphériques) Site Faune-LR Site internet

Données communales sur la

faune

Quelques espèces patrimoniales d’oiseaux sur les lieux-dits

environnants le projet INPN (Inventaire National du

Patrimoine Naturel) Site internet

Données communales sur la

faune et la flore

Nombreuses données à l’échelle communale

Observatoire Naturaliste des

Ecosystèmes Méditerranéens Site internet Données insectes + Lézard ocellé

Aucune donnée d’insectes patrimoniaux aux abords du projet – plusieurs données de Lézard ocellé à

l’échelle de la commune Atlas des papillons de jour et

des libellules de Languedoc- Roussillon

Site internet Données insectes Plusieurs espèces de papillons protégés en périphérie du projet Bureau de Recherches

Géologiques Minières (BRGM)

Site internet

Présence de cavités sur ou aux alentours

du projet

Aucune cavité sur ou aux alentours du projet

GCLR (Groupe Chiroptères

Languedoc-Roussillon) Site internet

Gîtes à chiroptères (données par maille de 10km par 10km) et

données espèce par commune

Aucun gîte sur ou à proximité du projet mais nombreuses données d’espèces

sur la commune

Atlas de France des écureuils Site MNHN Données sur l’Ecureuil roux

Plusieurs données aux alentours du projet

Nature du Gard Site internet Données faune-flore sur la commune

Insectes patrimoniaux en périphérie du projet

Observation.org Site internet Données faune-flore sur la commune

Aucune donnée concernant l’entomofaune patrimoniale aux abords

du projet. Nombreuses données d’oiseaux à l’échelle communale

Des échanges beaucoup plus poussés ont été réalisés avec des experts locaux dans le cadre de ce dossier de dérogation, notamment concernant la caractérisation des mesures compensatoires.

Ils ne sont pas détaillés ici mais dans le chapitre consacré aux mesures compensatoires (cf.

chapitre XXII.1)

Ce recueil bibliographique a permis d’orienter les investigations de terrain pour les différents groupes biologiques pris en compte. En effet, en fonction des enjeux déjà connus sur le secteur, des recherches plus poussées ont été menées sur les espèces protégées identifiées ou jugées les plus potentielles sur la zone de projet ou en périphérie immédiate. Pour exemple, dans cette étude, des sorties spécifiques ont été réalisées pour des espèces plus précoces telles que la Gagée de Lacaita Gagea lacaitae ou la Zygène cendrée Zygaena rhadamanthus.

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IV. Recueil des données de terrain par rapport au projet IV.1. Définition d'une zone d'étude

La zone d'étude que nous avons définie vis-à-vis de ce projet avait pour objectif d’intégrer, au-delà du futur élargissement, un ensemble d'unités fonctionnelles utilisées par les espèces locales afin d'évaluer l'influence potentielle de ce projet. La zone d’étude considérée par l’ensemble des groupes biologiques figure sur la carte suivante et couvre une surface d’environ 13,4 ha. Des prospections plus larges ont tout de même été effectuées pour les amphibiens, avec notamment la vérification du bassin situé en bout de l’impasse de la Vanesse (cf. carte suivante).

Les cartographies seront divisées en trois zooms différents dans la suite du document, majoritairement sans les OLD, pour une meilleure lisibilité.

La carte suivante permet ainsi de localiser les divers secteurs prospectés ainsi que les seuils de zoom choisi pour la suite de l’étude.

Remarque : on parlera indifféremment de zone d’étude ou de zone prospectée dans la suite du document.

Limites générales de l’étude

Outre les limites plus spécifiques liées à chaque groupe biologique, évoquées dans les pages suivantes, trois limites générales sont à mentionner.

La première concerne l’impossibilité d’accéder à certaines parcelles privées, ces dernières n’ont donc pas pu être parcourues mais elles ont en revanche fait l’objet d’une évaluation de leur intérêt pour chaque groupe biologique notamment au travers de l’aperçu possible depuis la voirie existante. Les impacts directs ou indirects du projet ont, comme pour les emprises parcourues, bien été pris en considération vis-à-vis de ces parcelles privées.

La seconde limite concerne la définition précise du projet qui s’est faite progressivement et en parallèle à la réalisation des prospections écologiques, deux types emprises sont impliquées :

• La parcelle où un ouvrage hydraulique sera mis en place, située dans la partie centrale du linéaire, qui n’a pu être intégrée qu’à partir de la prospection spécifique du 30 octobre 2019.

Un rapide aperçu de son intérêt écologique général a aussi été porté lors d’un rapide passage le 22 octobre 2019, non comptabilisé dans les prospections dites spécifiques.

• Les emprises situées au niveau des deux aménagements déjà autorisés où plusieurs secteurs, connus tardivement, n’avaient pas fait l’objet d’une autorisation dans le cadre des dossiers environnementaux précédents. Il est toutefois important ici de rappeler que cela concerne des milieux majoritairement très artificialisés, à savoir la route existante elle- même et son accotement situé à l’opposé des aménagements autorisés.

La dernière limite à mentionner concerne la prise en compte assez tardive (début 2020) de la nécessité de mettre en place les Obligations Légales de Débroussaillement inhérentes au projet.

L’emprise de ces dernières (phases chantier et exploitation) incluent majoritairement des parcelles privées non accessibles, aux milieux anthropisés. Elles n’ont donc pas pu être prospectées et ont fait l’objet d’une évaluation de leur intérêt écologique le plus souvent à distance ou par photo- interprétation. En revanche, cela ne concerne pas les secteurs naturels de garrigues au nord (giratoire), accessibles et étudiés de manière approfondie lors de l’extension de la zone d’étude en 2020.

Il est toutefois important de rappeler que l’impact de la mise en place des OLD est à relativiser considérant la mesure spécifique d’encadrement prévue pour ses modalités de mise en place et d’entretien (cf. chapitre XVI) et le fait que la plupart des secteurs sont déjà concernés par des OLD existantes bien que partiellement réalisées.

Les emprises concernées sont figurées sur la carte suivante, le tableau récapitulatif des dates d’inventaires rappellent les secteurs pris en considération pour chaque sortie (cf. chapitre IV.3).

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Carte 16 : définition des secteurs prospectés par rapport au projet et des différents seuils de zoom repris dans la suite de l’étude

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IV.2. Recueil des données de terrain par rapport au projet

Habitats et flore

Dates des prospections spécifiques : 13 juillet 2018, 6 mars, 21 mai et 27 septembre 2019 Méthodes d’inventaires

Dans un premier temps, les grandes unités écologiques sont définies pour comprendre l'agencement général des milieux naturels et semi-naturels au sein de la zone d'étude. Ces unités écologiques sont définies selon des critères stationnels (topographie, orientation, altitude, lithologie) et de physionomie de la végétation. Ce découpage s’opère grâce à l’observation de photographies satellites avant le terrain.

Dans un second temps, des relevés sont effectués, par habitat homogène, afin de découper des sous-unités de végétation au sein des grands ensembles préalablement identifiés. Il s'agit de relevés systématiques de l’ensemble de la flore et des grandes unités écologiques présentes, en recherchant plus spécifiquement sur la zone d’étude la flore patrimoniale, c’est-à-dire présentant un enjeu de conservation. Ces espèces sont pointées au GPS sur site pour être intégrées sous SIG. Pour les plus remarquables, l’état de conservation des stations (nombre d’individus, nombre de germinations, nombre de pieds en fleurs, nombre de graines par fruits, etc.) peut également être estimé.

L’identification des plantes est réalisée sur le terrain par reconnaissance visuelle ou par l’utilisation d’une flore ; en cas de taxons complexes (certaines graminées par exemple), certains individus peuvent être prélevés pour une détermination plus approfondie au bureau.

Grâce à ces relevés, chaque habitat peut être affilié à un code EUNIS et ce pour une précision d’au moins deux décimales, lorsque la nomenclature EUNIS le permet. Les habitats patrimoniaux sont alors clairement identifiés. Par ailleurs, leur état de conservation est évalué sur le terrain sur la base de critères propres à chaque habitat, définis à dire d'expert (typicité de la flore, taux de recouvrement de chaque strate, présence ou non d'espèces rudérales ou invasives...).

L’analyse par photo-interprétation et les observations de terrain permettent la réalisation d’une cartographie des habitats sous SIG (logiciel QGIS v.3.4) à une échelle de 1 : 1 500ème.

Remarque : pour l’identification de certaines plantes complexes et l’analyse portée sur la flore dans cette étude, les observations de terrain ont été confortées par la consultation de différents ouvrages, articles et sites internet listés en fin de rapport dans la partie « références bibliographiques ».

L’ensemble de la zone d’étude a fait l’objet d’un inventaire floristique lors de 4 journées entre 2018 et 2019 avec environ 1 passage par saison. La prospection du 6 mars 2019 a notamment été ciblée sur la recherche des espèces végétales protégées plus précoces comme la Gagée de Lacaita.

Ces passages nous ont permis d’avoir une bonne évaluation de la valeur phyto-écologique globale de la zone prospectée. La liste des espèces contactées est présentée en annexe 3.

Limites de l’étude – Difficultés rencontrées

Les inventaires réalisés permettent d’avoir un bon résumé des grands types de milieux présents sur le site et de leur intérêt, notamment en termes de fonctionnalité et d’habitats d’espèces. Il faut toutefois mentionner les limites classiques inhérentes à ce type d’étude, à savoir l’impossibilité de prétendre à une exhaustivité absolue, d’où le risque de non détection d’une espèce patrimoniale.

Au vu des quatre passages réalisés et des milieux présents (secteurs rudéraux, garrigues et matorrals), la pression de prospection est jugée suffisante pour considérer ce risque faible. Toute espèce patrimoniale fortement attendue, même si non observée, serait prise en compte dans l'analyse.

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Arthropodes

Dates des prospections spécifiques : 13 juillet 2018, 21 mai et 27 septembre 2019 ; 15 avril, 29 mai et 15 juin 2020 Méthodes d’inventaires

Au regard de l’importante diversité d’arthropodes en France (plusieurs dizaines de milliers d’espèces, dont plus de 35 000 connues appartenant à la classe des insectes) et de l’impossibilité d’en faire un inventaire exhaustif (il faudrait de nombreux passages sur zone, sur plusieurs années et en faisant appel à divers spécialistes), les prospections se sont concentrées sur les ordres les mieux connus actuellement, c’est-à-dire ceux qui comportent des espèces légalement protégé en droit français : Orthoptères (criquets et sauterelles), Lépidoptères Rhopalocères (papillons de jour), Odonates (Libellules) et Coléoptères. Pour les autres ordres d’insectes, tout individu contacté a tout de même été noté, si l’identification était possible.

Trois sorties spécifiques ont été réalisées pour les insectes ; une au printemps plus spécifiquement pour les rhopalocères, une au cœur de l’été pour les orthoptères et une en tout début d’automne pour compléter l’inventaire vis-à-vis de ce dernier groupe. Les insectes ont été échantillonnés selon un itinéraire permettant d’embrasser les différents milieux présents sur le site, en insistant sur les biotopes à fort potentiel pour le groupe, notamment pour les espèces patrimoniales attendues.

L’ensemble du bois mort au sol et des grosses pierres, gîtes privilégiés pour de nombreux insectes, a, notamment, été attentivement prospecté et retourné.

Trois sorties complémentaires ont été réalisées en 2020, afin de vérifier la présence de deux taxons protégés considérés comme potentiels suite aux prospections réalisées en 2019 : la Magicienne dentelée Saga pedo et la Zygène cendrée Zygaena rhadamanthus.

Les méthodes utilisées pour chacun des ordres susmentionnés sont expliquées ci-après.

Odonates et lépidoptères rhopalocères

La méthodologie a été principalement axée sur l’observation à vue. La relative facilitée d’identification des anisoptères (libellules de grande taille dont les deux paires d’ailes sont différentes, contrairement aux zygoptères) et d’une bonne part des rhopalocères (papillons de jour) permet d’identifier l’espèce à faible distance, à l’aide de jumelles. Pour les espèces dont la détermination est délicate (zygoptères, anisoptères du genre Sympetrumsp., Lycaenidés), la capture au filet a été préférée. Le filet utilisé est constitué d’une poche profonde à mailles fines posée sur un arceau de 50 cm de diamètre. Le manche d’un mètre de long facilite la capture des libellules volant au-dessus des masses d’eau.

Peu d’enjeux étaient attendus en ce qui concernent les odonates. Nous avons néanmoins porté une attention particulière au ruisseau temporaire traversant le linéaire à l’étude. La présence de zygoptères tels que l’Agrion bleuissant Coenagrion caerulescens n’était pas à exclure, bien que peu attendus (cours d’eau très temporaire).

Concernant les papillons, plusieurs espèces ont fait l’objet de recherches ciblées : le Damier de la Succise Euphydryas aurinia, la Diane Zerynthia polyxena, la Proserpine Zerynthia rumina et la Zygène cendrée Zygaena rhadamanthus. Ces espèces sont en effet connues à proximité du projet.

Ces espèces ne volant pas tout à fait au même moment de l’année, notre recherche s’est notamment concentrée sur la recherche des plantes-hôtes indispensables à leur reproduction.

Orthoptères

La méthode de détection des espèces consiste, dans un premier temps, à rechercher et identifier les espèces par l’écoute des stridulations. Ces dernières permettent dans bien des cas d’identifier les criquets chanteurs (Acrididae) ainsi que certaines sauterelles et grillons difficilement détectables à vue. Cette méthode est d’autant plus intéressante qu’elle permet de distinguer des espèces proches difficilement séparables par les caractères morphologiques. Dans un second temps, l’observation à vue permet d’identifier de nombreuses espèces. Enfin, un fauchage de la végétation herbacée et un battage des arbres et arbustes permet de compléter l’inventaire en ciblant les espèces plus petites et/ou plus discrètes (sauterelles arboricoles nocturnes).

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Une espèce de sauterelle protégée en France et assez fréquente dans les garrigues méditerranéennes a été recherchée : la Magicienne dentelée Saga pedo. Cette sauterelle présente une détectabilité faible. Les adultes étant peu nombreux, surtout nocturnes et camouflés en journée, sa recherche est préférable de jour à la fin du printemps. Ce sont alors les larves, plus nombreuses et davantage observées dans la strate herbacée qui sont ciblées. L’espèce a ainsi été plus particulièrement recherchée lors des sorties du 21 mai 2019, du 29 mai et du 15 juin 2020.

Coléoptères

Les recherches effectuées pour cette étude ont été ciblées sur les coléoptères saproxyliques et notamment sur deux espèces patrimoniales : le Lucane cerf-volant Lucanus cervus et le Grand Capricorne Cerambyx cerdo. Ces espèces sont associées aux vieux arbres à cavités. Les prospections ont donc été orientées sur la recherche des arbres vétustes éventuels. Tous les arbres favorables aux coléoptères ont ainsi été soigneusement examinés (observation d’éventuelles sorties de galeries larvaires, examen du terreau, observation de restes d’animaux morts : élytres, mandibules). Les recherches d’indices pour ce groupe peuvent s’effectuer en toutes saisons, mais la recherche d’individus (imagos ou larves) n'est possible qu'au printemps et en été.

Remarque : pour l’identification de certaines espèces complexes et l’analyse portée sur les insectes dans cette étude, les observations de terrain ont été confortées par la consultation de différents ouvrages, articles et sites internet listés en fin de rapport dans la partie « références bibliographiques ».

Limites de l’étude – Difficultés rencontrées

Les sorties ont été réalisées dans de bonnes conditions météorologiques et ont permis d’avoir une bonne image de l’entomofaune présente et potentielle sur le secteur étudié. La liste des espèces n’est toutefois pas exhaustive car certains taxons sont discrets et ne sont visibles que sur une courte période, ne coïncidant pas forcément avec nos prospections. Les espèces patrimoniales ont cependant bien été appréhendées.

Amphibiens

Dates des prospections spécifiques : 30 octobre 2019 ; prise en compte dans le cadre des autres sorties Méthodes d’inventaires

Ce groupe a fait l'objet d'une sortie spécifique réalisée à l’automne 2019. Les amphibiens ont également été caractérisés lors des sorties imparties aux autres groupes biologiques notamment lors des sorties de mai et septembre dédiées à la recherche des reptiles.

L’échantillonnage spécifique des amphibiens s’est déroulé en deux phases, comme décrit ci- dessous.

Phase 1 - diurne : réalisée en fin de journée, juste avant le crépuscule, cette prospection a permis de repérer les milieux potentiellement favorables aux amphibiens (points d’eau, milieux boisés et frais, murets de pierre et zones ouvertes à sol meuble), mais également les zones pouvant être favorables à l’écoute des chants nuptiaux. Lors de cette phase, nous avons également recherché d’éventuelles pontes ou individus à couverts (camouflés sous divers types de gîtes tels que du bois mort, des pierres, ou des zones de dépôts). Cette phase a ainsi permis de mettre en évidence plusieurs points d’eau à proximité du projet à l’étude. Il s’agit de 2 bassins de rétention des eaux de pluie, situés au sein du lotissement des Roches blanches dans la partie sud de la zone étudiée, et d’un troisième bassin localisé au nord de ce lotissement.

Phase 2 - nocturne : réalisée à la tombée de la nuit sur les secteurs ciblés lors de la phase 1 diurne, cette phase correspond aux inventaires sensu-stricto.

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Avant d’inventorier à vue les points d’eau recensés de jour, une approche auditive a été menée afin de permettre la détection d’éventuels mâles chanteurs. Par cette méthode, nous déterminons les espèces entendues (adultes) mais également le nombre d’individus, si possible. Cela permet de caractériser les tailles de populations et les sites de reproduction avérés pour ce groupe.

Les milieux jugés favorables (points d’eau et milieux terrestres d’intérêt) ont ensuite été parcourus de manière aléatoire, à pas lent, afin de comptabiliser les espèces et, si possible, le nombre d’individus de chaque espèce. Les contacts sont aussi bien visuels (identification d’individus en déplacement) qu’auditifs (chants nuptiaux) et les données recueillies permettent souvent de compléter l’inventaire par point d’écoute.

Pour l’étude de ce groupe, une attention particulière a été portée aux connexions possibles entre différents habitats (entre deux sites de reproduction, entre un site de reproduction et un habitat terrestre) afin d’évaluer les perturbations éventuelles qu’entrainerait le projet en phase travaux sur les axes de déplacements d’amphibiens, notamment lors des migrations pré- et postnuptiales.

Remarque : l’analyse portée sur les amphibiens dans cette étude s’est appuyée sur différents ouvrages, articles et sites internet listés en fin de rapport dans la partie « références bibliographiques ».

Limites de l’étude – Difficultés rencontrées

Les faibles précipitations apparues au début de l’automne 2019, nous ont contraint à retarder la prospection spécifique dédiée à ce groupe au milieu de l’automne (fin octobre), soit un peu tard vis-à-vis de l’écologie d’une majorité des espèces. Malgré des conditions météorologiques favorables à la détection des amphibiens (passage après des pluies, vent nul, températures douces), les divers bassins présents à proximité de la zone d’étude étaient à secs. L’activité des amphibiens était en conséquence très faible.

Toutefois, toute espèce fortement attendue sera prise en compte dans l’analyse suivante.

Reptiles

Dates des prospections spécifiques : 26 septembre 2018, 21 mai 2019 et 27 septembre 2019 ; prise en compte dans le cadre des autres sorties

Méthodes d’inventaires

Les reptiles ont fait l’objet de trois prospections spécifiques réalisées entre 2018 et 2019. Les espèces de ce groupe ont également été recherchées lors des sorties imparties aux autres groupes biologiques, notamment lors des sorties entomologiques et avifaunistiques.

Ainsi, les prospections spécifiques ont consisté en un parcours semi-aléatoire sur l’ensemble de la zone à l’étude afin de détecter les reptiles présents sur site. Bien que ces recherches dépendent surtout d’observations fortuites, elles permettent d’avoir un aperçu des populations de reptiles à l’échelle locale ainsi que de l’ensemble des milieux présents sur site.

Les habitats potentiellement favorables aux reptiles ont fait l’objet d’une attention particulière. Ainsi, les chemins et talus ensoleillés, les friches, les tas de gravats ou muret en pierre sèche ont été prospectés dans cette optique. Les éventuels murets ou autres gîtes de pierres ont préalablement été observés, à distance, à l’aide de jumelle, afin de faciliter l’observation d’éventuels reptiles en insolation.

Par ailleurs, nous avons soulevé la plupart des pierres, bois morts ou gravats situés en bordure du chemin du Carreau de Lanes pouvant abriter des individus camouflés, notamment en début de matinée (avant le démarrage des activités d’insolation). Enfin, les rares indices de présence laissés par ces espèces (mues, fèces ou traces dans la terre meuble) ont également été relevés pour être versés à l'inventaire.

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Les prospections réalisées se sont déroulées sur la journée en recherchant des conditions météorologiques optimales (vent faible à nul, ciel dégagé, températures douces à chaudes) permettant d'optimiser les chances d'observation d'individus en insolation (se réchauffant au soleil) ou en déplacement.

Limites de l’étude – Difficultés rencontrées

Les conditions météorologiques des sorties réalisées étaient favorables à l’observation des reptiles (ciel dégagé, vent nul à faible, températures douces), permettant d’avoir un bon aperçu du peuplement reptilien sur zone. Notons toutefois qu’il existe des limites à l’inventaire qui découlent de la difficulté de détection des espèces de reptiles. Les espèces sont souvent très mimétiques et discrètes, et fuient au moindre danger. Leur observation est donc délicate et se résume souvent à de brèves entrevues. La richesse spécifique constatée ne témoigne donc pas toujours du réel potentiel que représente un site donné et il est alors essentiel de mettre en évidence les potentialités que représente ce dernier pour les reptiles. Pour cette étude, nous considérons que les espèces patrimoniales ont pu être correctement appréhendées.

Mammifères : chiroptères

Dates des prospections spécifiques diurnes et nocturnes : 26 septembre 2019, 2 juin 2020 et 15 juin 2020 Méthodes d’inventaires

Les phases diurnes et nocturnes, réalisées lors des sorties imparties à ce groupe, ont des objectifs que nous pouvons distinguer comme suit :

- La phase diurne doit permettre de repérer les potentialités de la zone d'étude en termes de gîtes, habitats de chasse et corridors écologiques pour les chiroptères. Dans le cadre de cette étude, nous avons plus particulièrement recherché les arbres et les bâtis intéressants pouvant accueillir des chiroptères en gîtes.

- La phase nocturne permet d’identifier le peuplement chiroptérologique du secteur. Il s’agit d’identifier les espèces le fréquentant mais également de déterminer d’éventuels gîtes, des territoires de chasse et des corridors fréquentés. Pour ces sorties, la méthode utilisée est décrite ci-après.

De nuit, la distinction des différentes espèces de chiroptères est possible grâce aux cris qu'elles émettent pour appréhender leur environnement. Ce système d’écholocation utilise essentiellement des ultrasons dont la fréquence, la structure, l'intensité et la durée dans un contexte donné sont relativement caractéristiques de l’espèce qui les a émis. Les ultrasons étant inaudibles pour l’homme, il est nécessaire d’utiliser un matériel adéquat pour les percevoir. Pour cette étude, une méthode a été utilisée :

La méthode automatique qui consiste à utiliser un détecteur d'ultrasons « Song Meter SM2BAT+ ou SM4BAT ». Cet appareil à déclenchement automatique utilise la division de fréquence qui permet d’enregistrer en direct tous les sons dans une gamme de fréquences comprise entre 0 et 192 kHz, les chiroptères ne dépassant pas les 150 kHz. Les enregistrements, stockés par l’appareil sur une carte mémoire, sont ensuite analysés sur ordinateur grâce aux logiciels Kaléidoscope et Sonochiro (logiciels de tri et d’identification) et Batsound (logiciel de vérification). Cette méthode s’utilise uniquement sur des points d’écoute fixes. Il est alors possible de comptabiliser les contacts et de donner une fréquentation par espèce, en fonction du nombre de contact total par nuit et par enregistrement. Six points d'écoute automatique ont été réalisés ici (cf. carte suivante). Les détecteurs ont enregistré l'ensemble des contacts de chauves-souris détectées dans la nuit (enregistrement de 30 minutes avant le coucher du soleil jusqu’à 30 minutes après le lever du soleil).

Remarque : les contacts de début de nuit sont ceux qui permettent, le plus souvent, d’identifier des gîtes à chiroptères. En effet, positionnés en des points stratégiques (proche de bâti, d’arbres remarquables…), ils permettent d’enregistrer les sorties de gîte des espèces.

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La carte suivante localise les points d'écoute effectués sur la zone prospectée ainsi que le type de matériel utilisé.

Carte 17 : localisation des points d'écoute automatique pour la détection des chiroptères

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Pour la localisation des points d’écoute, le premier point a été placé au niveau de l’emprise d’ouvrages hydrauliques dans une friche herbacée ponctuée d’arbres (chênes, oliviers) et le deuxième point a été placé sur l’emprise du rond-point dans une zone de garrigue. Les points 3 et 4 ont été placés dans la zone nord dans un milieu garrigue. Le point 5 se situe dans une zone arbustive et arborée où se trouvent des pins assez âgés potentiellement favorables comme gîte.

Le sixième point a été placé à proximité d’un petit bâti au sein d’un jardin arboré (cf. photos ci- dessous).

Ce sont des milieux pouvant être favorables aux chiroptères en termes de chasse, de transit voire de gîte.

P1 (à gauche) et P2 (à droite) dans des zones de friches et de garrigues

P3 (à gauche) et P4 (à droite) dans des zones de garrigues

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P5 (à gauche) et P6 (à droite) dans une zone arbustive/boisée et dans un jardin arboré à proximité d’un bâti

Précisons qu’il existe un biais important dans la détection acoustique des chiroptères : la différence de détectabilité des différences espèces. Certaines peuvent être contactées à plusieurs dizaines de mètres (Molosse de Cestoni, noctules, etc.) tandis que d’autres ne le seront pas au-delà de quelques mètres (rhinolophe, oreillards, etc.) en fonction de leur intensité d’émission et du milieu.

Ainsi, la comparaison entre le nombre de contacts pour les espèces ayant une intensité d'émission faible (audible dans un rayon de 2 à 15 mètres), et celui des espèces ayant une forte intensité d'émission (audibles dans un rayon de 50 à 150 mètres) est impossible. Afin de pallier ce problème, nous utilisons des tableaux comparatifs de référence, issus de plusieurs études (Haquart A., 2013 ; Bas Y., 2015 – comm.pers.) et validés par le MNHN (Museum National d'Histoire Naturel). Grâce au nombre total de contacts relevés par espèce et par nuit d’enregistrement, ces tableaux de référence permettent d’analyser le niveau d’activité et le type de fréquentation par espèce, en prenant directement en compte les intensités d’émission spécifiques. Cette analyse de l’activité n’est donc possible que pour les résultats issus des points d’écoute automatiques (SMBAT) qui enregistrent des ultrasons toute la nuit, les points d’écoute manuels (Pettersson D240x) permettant uniquement d’apporter des informations complémentaires en termes d’utilisation des milieux pour la chasse et le transit notamment.

Nous avons choisi ici de présenter un de ces tableaux de référence (cf. tableau suivant), qui a permis, dans cette étude, de caractériser la fréquentation et le niveau d’activité pour chaque espèce, en fonction des contacts obtenus sur une nuit d'écoute (référence aux quantiles ; cf.

explications sous le tableau).

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Tableau 3 : tableau de référence définissant le niveau d’activité de chaque espèce de chiroptères en fonction des contacts par nuit d'écoute

Espèce

Niveau d’activité, selon le nombre de contacts total/nuit d’enregistrement

Q25% ou Activité

faible

Q75% ou Activité modérée

Q98% ou Activité

forte

>Q98% ou Activité très forte Barbastelle d’EuropeBarbastellabarbastellus 1 15 406 >406

Sérotine communeEptesicusserotinus 2 9 69 >69

Vespère de SaviHypsugosavii 3 14 65 >65

Minioptère de SchreibersMiniopterusschreibersii 2 6 26 >26

Murin de BechsteinMyotisbechsteinii 1 4 9 >9

Murin de CapacciniMyotiscapaccinii 1 4 6 >6

Murin de DaubentonMyotisdaubentonii 1 6 264 >264

Murin à oreilles échancréesMyotisemarginatus 1 3 33 >33

Grand ‘Myotis’ (Myotismyotis/ Myotisblythii) 1 2 3 >3

Murin à moustacheMyotismystacinus 2 6 100 >100

Murin de NattererMyotisnattereri 1 4 77 >77

Noctule de LeislerNyctalusleisleri 2 14 185 >185

Noctule communeNyctalusnoctula 3 11 174 >174

Pipistrellede KuhlPipistrelluskuhli 17 191 1182 >1182

Pipistrelle de NathusiusPipistrellusnathusii 2 13 45 >45 Pipistrelle communePipistrelluspipistrellus 24 236 1400 >1400

Pipistrelle pygméePipistrelluspygmaeus 10 153 999 >999

Oreillard indéterminé (Plecotussp.) 1 8 64 >64

Rhinolophe EuryaleRhinolophus euryale 3 4 5 >5

Grand rhinolopheRhinolophusferrumequinum 1 3 6 >6

Petit rhinolopheRhinolophushipposideros 1 5 57 >57

Molosse de CestoniTadaridateniotis 3 6 85 >85

Explication du tableau de référence

- Si on mesure une activité (un nombre de contacts) >Q98%, c’est que nous obtenons une activité très forte, particulièrement notable pour l’espèce.

- Si on mesure une activité comprise entre Q75% > X ≤ Q98%, c’est que nous obtenons une activité forte, révélant l’intérêt de la zone pour l’espèce.

- Si on mesure une activité comprise entre Q25% > X ≤ Q75%, c’est que nous obtenons une activité modérée, donc dans la norme nationale.

- Si on mesure une activité ≤ Q25%, nous pouvons considérer l’activité comme faible pour l’espèce.

- Une activité jugée très faible n’a pas été considérée ici, étant donné qu’elle est presque toujours égale à un contact par nuit et par espèce.

Remarque : l’analyse portée sur les chiroptères dans cette étude s’est appuyée sur différents ouvrages, articles et sites internet listés en fin de rapport dans la partie « références bibliographiques ».

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Limites-difficultés rencontrées

Les conditions météorologiques des 3 sorties étaient très favorables à la détection des chiroptères, avec un ciel dégagé, un vent nul à très faible et des températures relativement douces.

Notons que la méthode de prospection chiroptérologique possède, en elle-même, des limites méthodologiques. Ainsi, si la méthode de détection ultrasonore est très efficace pour dresser un état des lieux en termes de diversité spécifique et de fréquentation d’une zone donnée, certains biais techniques et scientifiques apparaissent (détectabilité et analyse). Tous les signaux acoustiques enregistrés par les différentes méthodes d’écoutes ne sont pas identifiables à l’espèce et certains enregistrements resteront indéterminés ou regroupés sous forme de groupe d’espèces (recouvrement de fréquences d'espèces, mauvais enregistrement, etc.).

Mammifères hors chiroptères

Aucune prospection spécifique n’a été réalisée pour ce groupe ; prise en compte dans le cadre des autres sorties Méthodes d’inventaires

Lors de l’ensemble des sorties de terrain imparties aux autres groupes biologiques, nous avons recherché des indices de présence (fèces, grattées, empreintes, coulées, terriers, zones d’alimentation) ou noté d’éventuelles observations d’individus de mammifères. Par ailleurs, l’intérêt des habitats présents sur zone pour ce groupe a été évalué au regard des connaissances dont nous disposons actuellement sur les espèces.

Les observations peuvent se faire en toute saison mais le printemps et l’été sont des périodes privilégiées pour la majorité des espèces, surtout celles qui hibernent ou mènent une vie ralentie pendant l’hiver.

Remarque : l’analyse portée sur les mammifères, hors chiroptères, dans cette étude s’est appuyée sur différents ouvrages, articles et sites internet listés en fin de rapport dans la partie « références bibliographiques ».

Limites de l’étude – Difficultés rencontrées

Les mammifères, hors chiroptères, sont souvent difficiles à détecter car de comportement assez discret. Les observations directes sont, alors, fortuites et se réduisent à de brèves entrevues. Par ailleurs, l’attribution des traces, fèces et autres indices de présence à une espèce donnée peut s’avérer relativement complexe malgré la documentation existante à ce sujet. Ainsi, certaines espèces laissent des indices similaires ne permettant pas de les distinguer aisément (notamment chez les micromammifères). Quant à la qualité des indices, elle n’est pas toujours optimale pour permettre une identification. Idéalement, les traces doivent être bien dessinées et sur un sol meuble mais pas trop, afin de garder des proportions réelles pour pouvoir déterminer l’espèce (sur un sol boueux par exemple, les traces vont avoir tendance à s’étaler avec le poids de l’animal et l’identification devient plus complexe). En ce qui concerne les fèces, plus ils sont frais, plus ils sont faciles à identifier… et inversement.

Par ailleurs, toute espèce patrimoniale fortement attendue, même si non observée, serait prise en compte dans l'analyse.

(21)

Avifaune

Dates des prospections spécifiques : 26 septembre 2018, 21 mai et 27 septembre 2019, 19 février et 9 juin 2020 ; prise en compte dans le cadre des autres sorties

Méthodes d’inventaires

L’avifaune diurne de la zone d’étude a été caractérisée lors de deux passages réalisés à l’automne 2018 et 2019, d’un passage au printemps 2019 ainsi que d’un passage hivernant effectué en février 2020. L’avifaune nocturne a quant à elle été prise en compte lors d’une sortie réalisée le 9 juin 2020. L’objectif était de dresser un inventaire avifaunistique ains que d’évaluer les potentialités de présence concernant l’avifaune locale en analysant les habitats d’espèces présents localement.

Concernant les prospections diurnes, les différents habitats de la zone d’étude ont été parcourus de manière semi-aléatoire, en marchant lentement, pour détecter tout contact auditif ou visuel avec les espèces. Par contact visuel on inclut les observations d’individus ou de traces (plumes, pelotes de réjection, nids, cavités de pics, etc.). Les espèces patrimoniales ont fait l’objet d’une attention particulière, toutes les éventuelles observations étant notées et localisées sur photo aérienne.

Les sorties ont été réalisées le matin, depuis le lever du jour jusqu’en milieu de journée, qui correspond au moment de la journée où les oiseaux sont les plus actifs (avec la fin de journée), notamment au printemps avec les mâles chanteurs.

Enfin, pour l'inventaire des rapaces nocturnes, nous avons effectué des écoutes nocturnes en stimulant les oiseaux par la « repasse », méthode qui consiste à reproduire le chant de l'oiseau visé à l'aide d'un magnétophone afin d'inciter les mâles à se manifester. Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé cette méthode afin de détecter le Petit-duc scops et l'Engoulevent d'Europe. La diffusion des chants préenregistrés est assurée par un magnétophone tenu à bout de bras et en hauteur par l'observateur lors de l'émission. Une rotation complète de 360° est généralement réalisée pour une meilleure propagation multidirectionnelle du signal. La technique doit cesser lors du premier signe de présence de l'espèce, qu'il soit auditif ou visuel.

Chaque contact auditif avec un oiseau est reporté sur un fond de carte de la zone d'étude.

Selon l'espèce recherchée, la méthode varie quelque peu :

- Pour l'Engoulevent d'Europe, chaque point d'écoute a fait l'objet d'une période d'écoute et d'observation de 2-3 minutes, suivi d'une période de repasse du chant d'environ 30 secondes.

Le tout répété 3 fois à la tombée de la nuit.

- Pour le Petit-duc scops, chaque point d’écoute a fait l’objet de 2 minutes d'écoute, 2 minutes de chant et 2 minutes d'écoute à la tombée de la nuit.

La carte suivante permet de retracer les 6 points d’écoute réalisés dans le cadre de cette étude.

Pour chaque prospection, nous avons recherché des conditions météorologiques permettant la meilleure détection des oiseaux (temps calme, avec pas ou peu de vent, sans pluie…).

Remarque : l’analyse portée sur les oiseaux dans cette étude s’est appuyée sur différents ouvrages, articles et sites internet listés en fin de rapport dans la partie « références bibliographiques ».

Limites de l’étude – Difficultés rencontrées

La principale limite de cette étude reste la réalisation de seulement deux passages en période printanière. Il est toutefois important de rappeler que les éventuelles espèces patrimoniales pouvant être attendues à l’échelle de la zone étudiée ont bien été prises en compte par le biais de l’analyse des habitats naturels présents sur site et de l’écologie des espèces patrimoniales.

(22)

Carte 18 : points d’écoute nocturne effectués sur la zone d’étude

(23)

IV.3. Liste des intervenants dans l’étude de terrain

Le tableau suivant présente les différents experts ayant participé aux inventaires de terrain pour cette étude. La quatrième colonne précise si les inventaires ont été réalisés dans de bonnes conditions de détection, ou non, des espèces suivant les conditions météorologiques notamment (cela n'est pas détaillé pour les habitats et la flore dont les inventaires ne dépendent pas des conditions météorologiques).

Tableau 4 : experts de terrain sur l’étude

Intervenants Groupe ciblé

Dates des

prospections Conditions d'observations

Emprises étudiées Tronçon

central (T2) et giratoire

Tronçons au niveau des aménagements

déjà autorisés (T1 et T4)

Parcelle de l’ouvrage hydraulique

Emprise étudiée supplémentaire

liée aux OLD Flavie BARREDA Habitats,

flore

6 mars et 21

mai 2019 Conditions favorables X - - -

Morgan PEYRARD

Habitats, flore

13 juillet 2018

Conditions favorables

X - - -

27 septembre

2019 X X - -

Arthropodes

13 juillet 2018

Conditions favorables : beau temps, vent faible.

X - - -

27 septembre

2019 X X - -

Jérémie FEVRIER

Arthropodes

15 avril 2020

Conditions favorables : beau temps, vent faible.

X X - X

29 mai 2020 X X - X

15 juin 2020 X X - X

Amphibiens 30 octobre 2019

Conditions mitigées : passage après des pluies, vent nul, températures douces. Prospection

tardive et peu d’eau stagnante.

X X X -

(24)

Intervenants Groupe ciblé

Dates des

prospections Conditions d'observations

Emprises étudiées Tronçon

central (T2) et giratoire

Tronçons au niveau des aménagements

déjà autorisés (T1 et T4)

Parcelle de l’ouvrage hydraulique

Emprise étudiée supplémentaire

liée aux OLD Karline

MARTORELL Reptiles

26 septembre

2018 Conditions favorables : vent nul à faible, ciel dégagé, températures

douces à chaudes

X - - -

27 septembre

2019 X X - -

Jérémie

FEVRIER Reptiles 21 mai 2019 Conditions favorables :

ensoleillé, vent faible X - - -

Justine ETIENNE Chiroptères

26 septembre 2019

Conditions favorables : Ciel dégagé, sans pluie, température

douces, vent nul à très faible

X X - -

2 juin 2020

Conditions favorables : Ciel dégagé, sans pluie, température

douces, vent nul

X X X X

15 juin 2020

Conditions favorables : Ciel voilé, sans pluie, température

douces, vent très faible

X X X X

Karline MARTORELL

Avifaune nicheuse

26 septembre 2018 et 21

mai 2019

Conditions favorables : ensoleillé, vent nul à faible

X - - -

27 septembre

2019 X X - -

Avifaune hivernante

19 février

2020 X X X X

Avifaune nicheuse nocturne

9 juin 2020 Conditions favorables :

éclaircies, vent nul X X X X

Globalement la multiplication des prospections de terrain sur l’ensemble des saisons favorables aux inventaires a permis une bonne prise en compte des espèces floristiques et faunistiques présentes sur zone.

(25)

V. Méthodes d’analyse

La description des méthodes d’analyse des enjeux, des impacts et des mesures est développée en annexes 2 et 3 de ce document.

(26)

Etat initial dé l’énvironnémént

(27)

Ce chapitre a pour objectif une présentation de l'ensemble des espèces et habitats présents sur la zone d'étude avec une mise en avant des espèces protégées et/ou présentant un intérêt patrimonial, même si non protégées. Les enjeux écologiques - ou enjeu de conservation de l'espèce ou de l'habitat - les plus prégnants sont ainsi résumés par groupe pour comprendre l’intérêt écologique global de la zone d’étude. Notons que pour bien mettre en avant les espèces présentant un enjeu local important (de modéré à très fort), une fiche spécifique leur est consacrée dans les groupes concernés. La description de la méthode d’attribution d’un enjeu est, quant à elle, exposée dans l’annexe 3 du présent document.

Au préalable à cette analyse spécifique de la zone d’étude, une approche fonctionnelle du territoire est proposée afin d’identifier le fonctionnement local des écosystèmes, en lien avec la zone de projet. Cette approche dynamique des milieux naturels permet de présenter les éléments clefs du paysage nécessaires au bon déroulement du cycle de vie des espèces locales.

(28)

VI. Fonctionnalité écologique locale

La zone d’étude est localisée en limite ouest de l’urbanisation nîmoise. Les milieux urbains sont dont largement représentés aux abords de cette dernière. La périphérie ouest de Nîmes est plus largement dominée par des milieux naturels ouverts, semi-ouverts à arborés avec des entités continues assez fonctionnelles. Plus au sud, des milieux agricoles sont identifiés au niveau des secteurs de plaine. Précisons enfin qu’avant la construction des nouveaux quartiers du Petit Védelin et des Roches-Blanches, le secteur formait une certaine continuité boisée. Seul le ruisseau de Valdegour, corridor aquatique, est mis en évidence dans le SRCE localement.

Avant l’analyse plus précise par grand type d’élément de fonctionnalité, il convient de rappeler que la zone d’étude est très étroite et correspond, en grande partie, à une route déjà existante. La fonctionnalité locale étudiée à l’échelle du projet inclus de ce fait une vision plus large que la seule zone d’étude.

Les réservoirs de biodiversité

Les grands réservoirs mis en évidence par le SRCE sont assez éloignés de la zone d’étude (plus de 5 km) et correspondent au Camp des Garrigues et à la plaine entre Langlade et Calvisson.

À l’échelle plus locale, trois grands types de réservoirs de biodiversité ont été cartographiés.

Tout d’abord, les milieux ouverts à semi-ouverts cartographiés au nord de la zone d’étude et en périphérie du lotissement des Roches-blanches. Ces milieux sont entretenus dans le cadre des OLD et couvrent de faibles surfaces tout en étant déconnectés d’entités naturelles de même type.

La fonctionnalité de ces réservoirs est donc assez limitée.

Au nord-ouest du chemin du Carreau de Lanes, d’autres milieux ouverts à semi-ouverts dont une partie est cultivée en oliveraies forment un autre type de réservoir aussi bien d’intérêt pour les milieux ouverts à semi-ouverts qu’agricoles du fait de cette mosaïque.

Enfin, un vaste bassin de rétention est identifié à l’ouest de la zone d’étude, il constitue un réservoir pour les milieux humides.

Mentionnons enfin la présence de plusieurs entités boisées, notamment au nord et à l’ouest de la zone étudiée, qui constituent des milieux d’intérêt localement pour la faune car ils sont connectés à des massifs plus vastes sans pour autant être définis comme des réservoirs de biodiversité.

(29)

Les corridors écologiques

Le SRCE, trame bleue, mentionne à proximité de la zone du projet, le Cadereau de Valdegour comme corridor écologique.

Le corridor écologique de la trame verte le plus proche du projet identifié par le SRCE relie les deux réservoirs identifiés précédemment (Camp des garrigues et plaine de Calvisson) mais il est localisé à plus de 2 km à l’ouest du projet.

Sur la zone de projet, un petit affluent du Cadeau de Valdegour traverse le chemin du Carreau de Lanes mais son rôle de corridor écologique pour la trame bleu est très réduit. En effet, ce cours d’eau est très temporaire et aucun cortège hygrophile n’est présent.

Les barrières écologiques

La principale barrière identifiée localement correspond à la route départementale D999 située au nord de la zone de projet.

Les zones urbaines limitrophes sont occupées par des maisons individuelles avec jardins où de nombreux arbres ont été conservés formant ainsi une matrice urbaine relativement diffuse, atténuant quelque peu la barrière écologique constituée par l’urbanisation locale.

Les deux secteurs actuellement en travaux des Roches-Blanches et du Petit Védelin constituent, pour les zones décapées et en cours de construction, des barrières importantes à l’heure actuelle.

Deux quartiers d’urbanisation denses sont aussi mis en évidence à l’est du projet comme barrières écologiques.

Bilan sur la fonctionnalité écologique locale

Les principaux éléments de fonctionnalité écologique concernés par la zone de projet correspondent aux milieux ouverts à semi-ouverts au nord, réservoir de biodiversité. Hormis ce secteur, la zone d’étude au sens strict ne semble pas particulièrement importante pour la fonctionnalité locale. La route D999 et certains secteurs urbanisés ou en cours d’urbanisation sont identifiés comme des barrières écologiques.

(30)

Carte 19 : principales entités naturelles et anthropiques locales

(31)

Carte 20 : éléments de fonctionnalité à l’échelle du projet

(32)

VII. Les habitats naturels

Sur la zone d’étude rapprochée (zone d’étude minimale) trois grands types de milieux sont présents :

- des milieux arborés,

- des milieux ouverts à semi-ouverts, - des milieux urbains.

A chaque grand type de milieu peut être rattaché un cortège d’espèces qui fréquentent plus particulièrement ce milieu. Dans la suite de l’étude, nous avons donc cherché à « classer » les espèces en cortèges pour permettre une meilleure compréhension des enjeux et des impacts du projet (enjeux/impacts sur tel cortège).

Remarque importante : l’attribution d’une espèce à un cortège est un exercice difficile tant les espèces peuvent dépendre d’un ensemble de caractéristiques de milieux pour leur cycle de vie.

Le rattachement à un cortège donné est alors réalisé en fonction de l’utilisation locale des habitats par l’espèce ; l’utilisation principale d'un habitat peut être en tant que site de reproduction (critère privilégié pour le rattachement à un cortège), zone de chasse, configuration des habitats… Pour exemple, le Chardonneret élégant pourrait être classée dans les milieux boisés puisqu’il niche dans des arbres. Cependant, il a besoin de mosaïques de milieux pour sa reproduction (association d’arbres, pour nicher, et de milieux ouverts, pour s’alimenter). On pourrait donc aussi le classer en milieux ouverts où des arbres seraient également présents. Le classement de cette espèce dans un cortège dépendra de l’utilisation principale qu’elle aura des habitats sur le secteur prospecté.

Par ailleurs, certaines espèces rattachées à un cortège peuvent n'utiliser qu'une partie des milieux dits représentatifs du cortège pour leur cycle de vie. Pour exemple, le Psammodrome d’Edwards est une espèce de milieux ouverts à semi-ouverts mais tous les milieux ayant cette structure ne lui conviennent pas forcément. Dans chaque partie dédiée aux différents groupes biologiques étudiés, ces spécificités sont bien mises en avant.

La zone d’étude se caractérise par une mosaïque de milieux. Ces grands types de milieux peuvent, en fait, être déclinés en huit habitats, au sens de la typologie EUNIS. Aucun code EUNIS n’a été attribué spécifiquement au Cadereau de Valdegour dont la végétation est rattachée à l’habitat de chênaie verte (absence de cortège végétal hygrophile du fait du caractère très temporaire du milieu). Ces habitats sont cartographiés sur la carte suivante et décrits au travers de fiches dans les pages qui suivent.

(33)

Carte 21 : cartographie d'occupation des sols – zoom 1

(34)

Carte 22: cartographie d'occupation des sols – zoom 2

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Carte 23 : cartographie d'occupation des sols – zoom 3

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