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Le trafic des marchandises en recul

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Trentième Année. — N° 50 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 26 Juin 1915

Bur ear x : R u e de l a S e r r e , 5 8

S U I S S E

^

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. ti.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissait le Mercredi et le Samedi a La Cbaox-äe-Fonds On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNONCES

suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 20 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 22, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

La situation diplomatique

Sous ce titre, le grand journal français Le Temps, c o r r o b o r e en le précisant, ce que nous avons dit dans de précédents articles des difficultés que r e n c o n t r e l'or- ganisation du trust d'importation dont on a tant parlé déjà, et d o n n e des précisions et des détails très intéressants qui peuvent se passer de commentaires.

« L a conflagration e u r o p é e n n e i m p o s e à la Suisse de grands sacrifices. Depuis dix mois, la mobilisation de son armée, qui garantit le territoire helvétique contre toute attaque de la part des puissances de proie, exige d ' é n o r m e s dépenses. E n outre, la position géographique du pays, e n t o u r é sur toutes ses frontières de belligérants, pèse l o u r d e m e n t sur le ravitaillement du pays, l'alimentation de son industrie en matières premières et l'exportation de ses p r o d u i t s fabriqués.

« L a France et l'Italie ont le devoir d'ôter à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie les m o y e n s de recevoir ce qui peut leur faci- liter la continuation de la guerre. Le tra- fic maritime avec les p o r t s allemands et autrichiens est arrêté. Les empires du centre ne p e u v e n t faire venir des marchandises du dehors que par l'intermédiaire des pays n e u t r e s voisins, et c'est seulement dans ces pays que n o s ennemis peuvent expor- ter. Les Austro-Allemands ont donc inté- rêt à ce que le transit commercial et la c o n t r e b a n d e de guerre se p r a t i q u e n t sur celles de leurs frontières qui restent encore ouvertes avec toute l'activité possible. Les alliés, qui s'approvisionnent sans difficultés, tâchent de r é p r i m e r ce trafic, et ils exigent des neutres que les produits qu'ils laissent entrer chez eux ne passent pas, sous une forme q u e l c o n q u e à l'ennemi.

« L a Suisse qui a besoin de ses voisins p o u r se n o u r r i r et p o u r alimenter son in- dustrie de matières premières se trouve de ce fait dans une situation particulièrement difficile. Les Allemands et les Austro-Hon- grois ne lui fournissent que du sucre et du charbon. Les autres p r o d u i t s arrivent par la F r a n c e et l'Italie. Le g o u v e r n e m e n t fé

déral observe sa neutralité d'une absolue correction : il a interdit l'exportation d'un certain n o m b r e d'articles. Il surveille sévè- r e m e n t la contrebande de guerre. Il de- m a n d e par contre que la population puisse i m p o r t e r ce dont elle a besoin en échange des articles qu'elle fabrique, m ê m e avec des matières premières i m p o r t é e s . Il re- connaît toutefois q u e les circonstances ex- ceptionnelles autorisent un certain contrôle de l'emploi et de la vente à l'étranger des marchandises i m p o r t é e s . C'est l'organisa- tion de ce contrôle qui fait en ce m o m e n t l'objet de négociations entre la Confédéra- tion helvétique et les divers belligérants, négociations délicates surtout avec la F r a n c e et l'Italie qui n ' o n t guère besoin de p r o - duits allemands alors q u e les empires du centre sont dans l'obligation impérieuse de se pourvoir au dehors par toutes les combinaisons et toutes les fraudes.

« L e s relations amicales des alliés avec la Suisse sont une garantie de leur b o n n e volonté p o u r épargner à ce pays une limi- tation trop forte de son activité industrielle ou un a m o i n d r i s s e m e n t inacceptable de son i n d é p e n d a n c e économique. Mais il faut aussi que n o u s ayons la certitude que les i m p o r t a t e u r s helvèles remplissent scrupu- l e u s e m e n t leurs devoirs de n e u t r e s et que le ravitaillement de la Suisse ne profite en aucune façon à l'ennemi.

« Des inconvénients de ce genre ont ame- né la création en Hollande d'un trust d'im- portation. Une organisation analogue a été imaginée pour la R é p u b l i q u e fédérale. Ce nouveau trust doit se c o m p o s e r de repré- sentants suisses de toutes les b r a n c h e s du commerce et de l'industrie et de délégués du g o u v e r n e m e n t qui, sous le contrôle de l'autorité supérieure, assureront l'importa- tion des produits nécessaires à l'alimenta- tion ou à l'industrie et surveilleront l'ex- portation des produits fabriqués en Suisse en tant que cette exportation ne serait pas contraire aux intérêts de l'un ou de l'autre groupe des belligérants. Ce contrôle exclu- sivement national aura p o u r but de sauve- garder l'autonomie helvétique et d'assurer à la population le m o y e n de vivre sans t r o p de privations, tout en maintenant de

b o n n e s relations entre le pays et tous ses voisins.

«Ces m e s u r e s exceptionnelles n ' o n t pas été sans soulever en Suisse même des ob- jections n o m b r e u s e s . Les belligérants se voient de leur côté dans la nécessité d'en- trer dans de n o m b r e u x détails. Les pro- blèmes à r é s o u d r e ne sont d o n c pas e x e m p t s de difficultés. Mais la loyauté du gouver- n e m e n t fédéral p e r m e t d'envisager un aboutissement favorable des négociations engagées.»

Pour vivre et travailler

— Du Journal de Genève —

La discussion de l'interpellation Winiger au Conseil des Etats et le discours de M. le conseiller fédéral Hoffmann que nous avons publié in extenso appellent de nouveau forte- ment l'attention sur notre situation économi- que. Dans certains milieux ont ne se rend peut-ôtre pas suffisamment compte de la posi- tion de notre pays. Dans la Suisse romande, entre autres, comme ont voit arriver de Fran- ce de grandes quantités de marchandises de toutes sortes, dont l'exportation est autorisée et souvent môme favorisée avec beaucoup de bonne volonté par le gouvernement de la Ré- publique française, on est tenté de croire que la Suisse reçoit, par la France, à peu près tout ce qui lui est nécessaire, et qu'en conséquence, il lui serait facile de restreindre à un mini- mum ses relations commerciales avec les puis- sances centrales.

Cette conclusion serait erronée. Môme sans parler des devoirs d'un pays neutre envers les deux groupes des belligérants, il est utile de rappeler que notre économie nationale dé- pend aussi de l'Allemagne et de l'Autriche, comme des puissances alliées. Celles-ci nous envoient surtout des vivres et permettent le transit de diverses matières premières, com- me le coton, la laine, les huiles minérales, et de certains métaux comme le cuivre. Mais il ne faudrait pas perdre de vue que la Suisse doit se procurer dans les deux empires cen- traux le charbon nécessaire à nos chemins de fer, à nos usines à gaz, à notre industrie et au chauffage. La quantité de ce charbon s'élève à environ 1000 wagons dç 10 tonnes par jour.

En outre, nous recevons de l'Allemagne et de l'Autriche toutes sortes de produits chimi- ques et de médicaments qu'aucun autre pays ne peut nous fournir en ce moment, les cou- leurs de toute espèce employées notamment dans la teinturerie de notre industrie textile, le fer, la fonte, en forme brute et travaillée etc., etc. Ces matières sont absolument indis'

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294 LA F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE pensables à notre grande industrie des machi-

nes et des métaux, dont les établissements sont disséminés dans toute la Suisse.

Enfin, les puissances centrales peuvent seu- les nous livrer le sucre et la soude, produits indispensables aussi, le premier à l'industrie si importante des conserves et du lait condensé, le second à la teinturerie, aux fabriques chi- miques et autres établissements, et tous deux aux ménages.

Sans les importations de France, ce serait la famine pour la Suisse, sans celles d'Alle- magne et d'Autriche, se serait l'arrêt de nos industries, le chômage avec toutes ses consé- quences, et en hiver, le froid.

Les circonstances nous commandent donc non seulement la neutralité politique, mais aussi la neutralité économique, recommandée par M. le conseiller fédéral Hoffmann, lors de la discussion, au Conseil des Etats, du trust d'importation.

L'Angleterre et les exportations La Chambre des c o m m u n e s a discuté mardi le bill sur les exportations.

Elle a voté le bill prohibant toutes les exportations à destination de la Hollande, à l'exception de celles qui sont destinées au trust hollandais d'importation, qui a d o n n é la garantie de ne réexporter aucune matière, ni marchandise dans les pays belligérants. Celte organisation s'est j u s - qu'ici strictement conformée à cette règle.

L'application du bill pourra être étendue à d'autres pays neutres.

Cette importante information est un sé- rieux avertissement à l'adresse de ceux qui, comme ceux de Lugano, compromettent n o t r e ravitaillement par leurs procédés blâmables. Ceci n o u s d o n n e l'occasion de répéter une fois de plus, que le trust suisse d'importation ne verra le j o u r que si n o u s sommes en m e s u r e de d o n n e r de sérieuses et solides garanties aux pays qui nous fournissent les denrées nécessaires à n o t r e alimentation et les métaux indispensables à n o s industries.

Toute la question est là.

Quels sont les contrebandiers ? La Nouvelle Gazette de Zurich annonce qu'il circule à Lugano un bruit d'après lequel de hauts personnages de la police seraient mêlés au scandale de contrebande qui a engagé l'Ita- lie à nous couper le ravitaillement. Le journal zurichois ajoute que, quels que soient ces per- sonnages, il faut les mettre au pilori; cardans leur soif de gain, ils ont mis en danger notre ravitaillement en denrées alimentaires.

L'accusation est si grave qu'il est permis d'exiger que l'autorité compétente communi-

que le résultat dé son enquête.

Rapport en faveur de la fusion de la F. 0. M. et de la F. 0 . 1 . H.

{présenté au congrès extraordinaire de Berne, le 24 avril 1915)

Le Métallurgiste, organe officiel de la F é d é r a t i o n des ouvriers sur métaux, pu- blié un rapport sur la fusion dont on a tant parlé de cette Fédération et de la F é - dération des ouvriers de l'industrie horlo- gère. Nous en r e p r o d u i s o n s la seconde partie, qui d o n n e le texte de la convention soumise actuellement à la ratification des sections.

Une assemblée des secrétariats des deux fé- dérations eut lieu à Berne, le 15 décembre 1914.

Un projet de convention présenté par le ca- marade Oscar Schneeberger des métallurgis- tes servit de base aux discussions. Le procès- verbal de cette assemblée est inséré dans la brochure contenant tous les documents relatifs

à la fusion, nous n'y reviendrons pas pour ne pas trop allonger ce l'apport. Le projetde con- vention adopté dans cette assemblée a la te- neur suivante :

Convention entre la Fédération suisse des ouvriers sur métaux et la Fédération des ou- vriers de l'industrie horlogère.

Article premier. — La Fédération suisse des ouvriers sur métaux et la Fédération des ou- vriers de l'industrie horlogère fusionnent, à partir du 1er juillet 1915, en une fédération portant le titre de : Fédération suisse des ou- vriers métallurgistes et horlogers.

Art. 2. — Les actifs et passifs des deux or- ganisations sont repris, à la date susindiquée, par la nouvelle fédération, avec les réserves suivantes :

Les sections de k> F. O. I. H. renoncent au remboursement de leurs créances auprès de leur comité central, se montant à 60,497 fr. 40.

Par contre, les métallurgistes renoncent au remboursement de leur prêt de 57,000 fr. à la F . O. I. H.

Art. 3. — Le siège du comité central de la nouvelle fédération est à Berne. •

Art. 4. — Les employés des deux fédérations entrent au service de la nouvelle organisation-

Les secrétariats locaux des fédérations seront maintenus dans leur forme actuelle.

Art. 5. — Dans le but d'éviter des dissiden- ces, les comités centraux des deux fédérations se font un devoir de prendre toutes les mesu- res .nécessaires pour qu'à la date de la fusion tous les sociétaires adhèrent à la nouvelle fé- dération.

Art. 6. — Les membres de la nouvelle orga- nisation devront payer, dès le jour de la fu- sion, les cotisations qui se sont payées jusqu'à ce jour à la Fédération des métallurgistes, pour autant qu'elles ne subiront pas de chan- gement, soit:

a) pour la caisse générale de la nouvelle fédération, 40 et. par semaine;

b) pour la caisse de maladie et de décès, pour autant que les sociétaires sont tenus d'y adhérer, G0 et. par semaine dans la première classe et 30 et. par semaine clans la seconde classe ; _-i

c) la cotisation actuelle pour l'administra- tion locale ;

d) les cotisations extraordinaires décrétées conformément aux statuts.

Art. 7. — Les services de secours de la Fé- dération des ouvriers sur métaux sont main- tenus et repris par la nouvelle organisation.

Les sociétaires ont droit à ces secours : a) à la caisse de maladie et de décès, confor- mément aux statuts, aux mêmes conditions que les nouveaux sociétaires ;

b) à la caisse de chômage et au viatique, conformément aux statuts, comme les nou- veaux sociétaires, après avoir payé 52 semai- nes de cotisations dans la nouvelle organisa- tion ;

c) les secours de grève et de représailles, comme les secours en cas de dénuement, sont accordés immédiatement ; aux nouveaux mem- bres les secours sont accordés après les stages prévus par les statuts ;

d) l'assistance judiciaire est accordée immé- diatement; aux nouveaux sociétaires elle est accordée après un stage de trois mois.

Art. 8. — Les sociétaires des deux organisa- tions conservent leurs livrets de sociétaires actuels, pour autant que des raisons adminis- tratives n'exigeront pas leur remplacement.

Art. 9. — Les journaux officiels de la nou- velle fédération sont la Metallarbeiter-Zei- tung pour les sociétaires de langue allemande et la Solidarité Horlogère pour les sociétaires de langue française (les changements de titres demeurent réservés).

Art. 10. — Cette convention sera soumise à l'acceptation des assemblées de délégués des deux fédérations qui se réuniront le môme jour à Berne. Si les deux assemblées l'accep- tent, elles se réuniront en assemblée commune immédiatement pour discuter les statuts. Les statuts de la Fédération des ouvriers sur mé- taux serviront de base aux délibérations.

Fédération suisse des ouvriers sur métaux et horlogers

Les statuts qui ont été discutés en commun par les deux congrès fédératifs ont été adoptés

presque unanimement par les deux fédérations à la votation générale ; ils entreront en vigueur, le 1« juillet 1915.

Le bureau de l'ancienne Fédération des ou- vriers de l'industrie horlogère a été transféré à Berne, Kapellenstrasse 0. Téléphone 5.85.

Certificats d'origine pour colis postaux expédiés en Russie

A teneur d'un télégramme de la Légation de Suisse à Pétrograde, les colis postaux expédiés via Angleterre sont admis par les douanes russes sans certificats d'origine.

Commerce italo-allemand

Dans une réunion tenue à Milan, les com- merçants et industriels milanais ont voté un ordre du jour disant notamment que puisque les nations étrangères en état d'hostilité avec l'Italie ont profité de l'état de guerre pour sus- pendre leurs paiements en faveur des maisons italiennes et afin d'éviter que l'Italie se trouve en état d'infériorité, le gouvernement est invi- té à prendre toutes les mesures opportunes pour remédier à cet état de choses. En attendant tous les commerçants et industriels sont invi- tés à suspendre les paiements destinés aux maisons appartenant aux nations ennemies de l'Italie.

Qui aura le dernier mot dans la guerre ? Jusqu'ici on croyait, la chance mise à part, que la victoire finale était acquise à celui des belligérants qui avait les plus gros effectifs, le plus grand n o m b r e de b o n s généraux et le matériel de guerre le plus complet. Les Anglais ont changé tout cela et établissent leurs calculs sur d'autres bases.

De L o n d r e s on écrit, en effet, ce qui suit au Journal de Genève:

«Les «balles d'argent remporteront la vic- toire», ce mot historique de Lloyd George ne signifie pas seulement que la nation la plus riche triomphera dans la lutte actuelle. Le stock national d'or, quelque important qu'il soit au début de la guerre, va forcément en s'épuisant et ne peut se reconstituer que grâce aux importations ou aux ressources naturelles.

« L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ne pro- duisent pas d'or et, la participation de l'Italie à la guerre leur fermant presque leur dernière porte, elles doivent compter sur le stock d'or accumulé chez elles, alors que le stock d'or de l'empire britannique va sans cesse en augmen- tant. A lui seul, le Transvaal a expédié en Angleterre en 1914 plus de 35 millions et de- mi de livres sterling ; depuis le commencement de 1915 il en a expédié 15 millions '/*•

« La Grande-Bretagne est la productrice d'or la plus forte du monde et la situation finan- cière doit décider de la victoire. »

E s p é r o n s que le triomphe de l'une ou l'autre thèse nous sera connu avant dix- huit mois ou deux ans, durée p r é v u e de la guerre, disent les pessimistes et le petit n o m b r e de ceux qui s'enrichissent.

Un emprunt anglais

Le déficit total jusqu'à samedi dernier s'é- lève à 518 millions de livres sterling. Nous avons déjà emprunté 597 millions de livres, a dit lundi, à la Chambre des communes. M. As- quith.

Le nouvelemprunt porterait intérètà4 '/a Vo- ll sera émis au pair. Le montant en sera illi- mité. L'état se réserve le droit de rembourse- ment au pair en 1925 ou à une date plus rap- prochée. Le remboursement définitif aura lieu à partir de 1945.

Parlant du taux de l'intérêt le chancelier a dit que, si les détenteurs de l'emprunt précé- dent ont pu espérer obtenir au-dessus de 4 '/* °/°>

l'Angleterre ne peut s'attendre à ce que le nouvel emprunt soit lancé au-dessous de 4 V« "/<>•

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L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 295

L e g o u v e r n e m e n t sait fort b i e n q u e l e résul- t a t d ' u n e émission à 4 '/«"A sera u n e déprécia- t i o n s u r l ' e m p r u n t d e g u e r r e p r é c é d e n t , m a i s

le p a y s n ' a nulle i n t e n t i o n d e l a i s s e r s e s cré- a n c i e r s dans l ' e m b a r r a s e t le g o u v e r n e m e n t p r o p o s e p a r c o n s é q u e n t d'offrir u n d r o i t d e préférence a u x d é t e n t e u r s d e l ' e m p r u n t précé- dent. Ceux-ci. e n s o u s c r i v a n t a u n o u v e l e m - p r u n t , a u r o n t le d r o i t d e c o n v e r t i r l e u r s a c - tions a n c i e n n e s e n n o u v e l l e s .

E n ce q u i c o n c e r n e les d é t e n t e u r s d e Conso- lidés, ils r e c e v r o n t p o u r c h a q u e n o u v e l l e sous- c r i p t i o n d e SO l i v r e s a u n o u v e l e m p r u n t 75°/»

s u r l a v a l e u r n o m i n a l e c o n s o l i d é e e n l e u r pos- s e s s i o n ^

Emprunt autrichien en Allemagne

Le m i n i s t r e d e s finances d ' A u t r i c h e a c o m - m u n i q u é q u ' u n e m p r u n t a été conclu e n t r e l a -direction d e s finances a u t r i c h i e n n e s e t u n

c o n s o r t i u m d e b a n q u e s de. l ' E m p i r e d'Alle- m a g n e . L ' e m p r u n t s'élève à 305 m i l l i o n s d e m a r k s e t a s u r t o u t p o u r b u t d e p r o c u r e r l'ar- g e n t n é c e s s a i r e p o u r faire les p a i e m e n t s à l ' é t r a n g e r .

Le trafic des marchandises en recul

Les r e c e t t e s d e s C. F . F . a c c u s e n t e n m a i écoulé u n e d i m i n u t i o n d e 1.700.000 fr. c o m p a - r a t i v e m e n t a u chiffre d u mois c o r r e s p o n d a n t de 1914. C'est la c o n s é q u e n c e d e l a c e s s a t i o n d u trafic i t a l o - a l l e m a n d à t r a v e r s la Suisse. Si l ' o n songe q u e ce t r a n s i t n ' a cessé q u e l e 20 m a i , o n p e u t j u g e r quel fut s o n i m p o r t a n c e et l ' o n s e r e p r é s e n t e r a a i s é m e n t ce q u e s e r a la d i m i n u t i o n d e s r e c e t t e s d e n o s c h e m i n s d e fer e n j u i n e t j u s q u ' à la fin d e la g u e r r e .

Le trafic d e la c o m p a g n i e d u L œ t s c h b e r g accuse u n r e c u l e n c o r e b e a u c o u p p l u s s e n s i b l e : il t o m b e d e 87.700 t o n n e s e n a v r i l à 29.500 e n m a i , e t l e s r e c e t t e s de t r a n s p o r t p a s s e n t d e 'i22.500 à 21Î0.000 francs.

Registre du commerce Enregistrements :

15 J u i n 1915. — E. Loichot-Droz, f a b r i c a t i o n de c a d r a n s , S a l z h a u s s t r a s s e 64, Bienne.

15 J u i n 1915. — Fernand Lang, m a n u f a c t u r e d ' h o r l o g e r i e , 9, A v e n u e G a s p a r d V a l l e t t e , Plainpalais ( G e n è v e ) . - V

Changements:

M J u i n 1915. — L a r a i s o n Théophile Tanner, a u Landeron, e s t r a d i é e . L'actif et le passif s o n t r e p r i s p a r T. Tanner fils, f a b r i c a t i o n et c o m m e r c e de p i e r r e s fines, Le Landeron.

12 J u i n 1915. — La société a n o n y m e « Perfecta M a n u f a c t u r e d ' H o r l o g e r i e à P o r r e n t r u y » a été déclarée d i s s o u t e p a r décision de l'assem- blée g é n é r a l e d u 25 Mai 1915. L a l i q u i d a t i o n est o p é r é e sous l a r a i s o n sociale Perfecta Manufacture d'Horlogerie à Porrentruy en liquidation, p a r M M . T h é o p h i l e B u r g e r et G u s t a v e G r e s s o t , l e s d e u x i n d u s t r i e l s , à P o r r e n t r u y .

19 J u i n 1915. — L a r a i s o n Karl Abrecht, Uh- renfabrikant, à Longeau, e s t r a d i é e . L'ac- tif e t le passif s o n t r e p r i s p a r l a r a i s o n

Veuve Charles Abrecht, f a b r i c a t i o n de mon- t r e s ; Oberdorf, Longeau ( B e r n e ) .

Brevets d'invention

E n r e g i s t r e m e n t s .

Cl. 71 c, n° 69795. 5 février 1915, 6 h . p . — A i g u i l l e d e seconde p o u r m o n t r e s et procé- dé p o u r sa f a b r i c a t i o n . — Louis Macquat, 4, R u e d e s F l e u r s , L a C h a u x - d e - F o n d s (Suisse). M a n d a t a i r e : A . M a t h e y - D o r e t , La C h a u x - d e - F o n d s .

Cl. 71 c, n° 69796. 6 février 1915, 5 h. p . — A i g u i l l e p o u r pièce d ' h o r l o g e r i e . — Louis Macquat, 4, R u e des F l e u r s , L a C h a u x - d e - F o n d s (Suisse). M a n d a t a i r e : A . M a t h e y - D o - r e t , L a C h a u x - d e - F o n d s .

Cl. 71 f, n° 69797. 14 j a n v i e r 1915, H h . a. — M o n t r e - b r a c e l e t . — Half & Co., R u e d u P a r c , L a Chaux-de-Fonds (Suisse). M a n d a - t a i r e : A. M a t h e y - D o r e t , L a C h a u x - d e - F o n d s . Cl. 73, n° 69798. 19 d é c e m b r e 1913, 3 ' A h . p .

— F r a i s e d e p r é c i s i o n s e r v a n t à rectifier l e s d e n t s d e s r o u e s d e s m o u v e m e n t s d'horloge- r i e et à l e s a r r o n d i r . — Camille Leuba, fa- b r i c a n t , L e Locle (Suisse). M a n d a t a i r e s : Nœgeli & Co., B e r n e .

R a d i a t i o n .

Cl. 65, n° 21711. — D i s p o s i t i f d e r e m o n t a g e p o u r b a r i l l e t s avec m ê m e a x e .

Nouvelles diverses

C o r r e s p o n d a n c e a v e c l a D i v i s i o n d u C o m m e r c e d u D é p a r t e m e n t P o l i t i q u e s u i s s e . — E n v u e d ' u n e p r o m p t e l i q u i d a t i o n d e s affaires, n o u s r a p p e l o n s a u x i n t é r e s s é s q u ' i l est n é c e s s a i r e d ' a c c o m p a g n e r l e u r s l e t t r e s à l a D i v i s i o n d u C o m m e r c e de q u e l q u e s c o p i e s à la m a c h i n e ou à la p r e s s e .

C o n s u l a t s . — L ' e x e q u a t u r e s t a c c o r d é à M o n s i e u r L é o n B ö h m d e S a u v a n n e , vice-con- sul des E t a t s - U n i s d ' A m é r i q u e , à la r é s i d e n c e de B e r n e .

Avrs

C e u x d e n o s l e c t e u r s q u i s ' a b o n n e n t a u p r è s d e s b u r e a u x d e p o s t e , s o n t i n - v i t é s à b i e n v o u l o i r l e f a i r e s a n s r e - t a r d , a f i n d ' é v i t e r u n e i n t e r r u p t i o n d a n s l e s e r v i c e d e d i s t r i b u t i o n d u j o u r n a l .

L ' A d m i n i s t r a t i o n d u j o u r n a l .

Jfaefeli S Co, Chaux-de~ fonds

K J ~\ > Xéopold Robert /4 et 16

Sithographie -Jmprimerie -papeterie

S O C I É T É G É N É R A L E DES FABRIQUES D'AIGUILLES

_ SIÈGE SOCIAL

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