MT09-A2004- Examen partiel- Questions de cours - Corrig´e
Exercice 1
x∗ doit v´erifier les ´equations normales, c’est `a direATAx∗ =ATy.
La solution existe et est unique si et seulement si le rang deA vaut n.
Exercice 2
1. (a) C’est ´evident ∀x ∈ IR, cosx ∈ [−1,1] donc en particulier pour tout x ∈ [−1,1], on a g(x)∈[−1,1].
(b) On vient de montrer que g est une application de [−1,1] dans [−1,1], la fonction g est continˆument d´erivable sur [−1,1] etg0(x) =−sinx, donc|g0(x)|=|sinx|.
On a d’autre part [−1,1] ⊂ −π2,π2, la fonction sin est donc croissante sur l’intervalle [−1,1], on a donc ∀x∈[−1,1], sin(−1)≤sinx≤sin(1)⇒ |g0(x)| ≤sin(1).
Or 0<1< π2 ⇒sin(1)<1.
Il existe donck= sin(1)<1 tel que ∀x∈[−1,+1], |g0(x)| ≤k <1.
D’autre part on a x0 ∈ [−1,1], donc d’apr`es la proposition IV.2.2 la suite d´efinie par xn+1 = g(xn) converge vers le point fixe unique de g appartenant `a [−1,1] donc vers la solution x∗ v´erifiant g(x∗) =x∗.
2. Pour r´esoudre l’´equation f(x) =g(x)−x= 0 par la m´ethode de Newton, on construit la suite xn+1=xn− f(xn)
f0(xn).
On a f(xn) = cosxn−xn, f0(xn) =−sinxn−1, le calcul dexn+1 est possible si sinxn6=−1.
Exercice 3
1. SiC existe, on a A=CCT doncAT = (CCT)T =CCT =A, doncA est sym´etrique.
2. La condition suffisante surA est Asym´etrique d´efinie positive.
3. (a) On calculeC colonne par colonne en commen¸cant par d´eterminer le terme diagonal.
On obtient :
a11=c211⇒c11= 1 puisquec11>0.
a21=c21⇒c21= 1 a31=c31⇒c31= 2
a22= 1 +c222⇒c22= 2 puisquec22>0.
a32= 2 + 2c32⇒c32= 1
a33= 4 + 1 +c233⇒c33= 1 puisque c33>0.
On obtient doncC=
1 0 0 1 2 0 2 1 1
. (b) Ax=b⇔CCTx=b⇔Cy=b, CTx=y.
On commence par r´esoudre le syst`eme Cy = b (la matrice est triangulaire), on obtient y=
4 0 2
.
Puis on r´esout le syst`eme CTx=y (la matrice est triangulaire), on obtientx=
1
−1 2
.
MT09-A2004- Examen partiel - Corrig´e
Exercice 1
1. pi(Ti) =yi,pi(Ti+1) =yi+1.On a donc pi(Ti+1) =pi+1(Ti+1) =yi+1. 2. function z=g (y,d,h,T1,t)
j=floor((t-T1)/h) i=j+1
Ti=T1 +j*h
z=y(i)+d(i)*(t-Ti)+((y(i+1)-y(i))/h-d(i))*(t-Ti)*(t-Ti)/h endfunction
3. En plus des autres param`etres, il faut donner un entier N pr´ecisant combien de points serviront
`
a tracer la courbe.
function trace(y,d,h,T1,N)
// On d´efinit le vecteur des abscisses t n=length(d)
Tmax=T1+n*h
t=linspace(T1,Tmax,N)
// On d´efinit le vecteur des ordonn´ees z for i=1:N-1
z(i)=g(y,d,h,T1,t(i)) end
//On trace
plot(t(1:N-1),z) endfunction
4. (a) p0i(t) =di+ 2
yi+1−yi
h2 −di
h
(t−Ti) p0i(Ti) =di, p0i(Ti+1) =di+ 2
yi+1−yi
h −di
=−di+ 2yi+1−yi
h .
(b) gest d´erivable enTi+1, si et seulement sip0i(Ti+1) =p0i+1(Ti+1), c’est `a dire
−di+ 2yi+1−yi
h =di+1 ⇔di+1+di= 2yi+1−yi
h .
Exercice 2
function [V]=sol(A,B,H) // On d´efinit E et F n=length(H)/2
E=H(1:n) F=H(n+1:2*n) // On factorise A [L,U]=LU(A)
// On r´esout AY=F en r´esolvant deux syst`emes triangulaires Z=solinf(L,F)
Y=solsup(U,Z)
//On r´esout AX=E-BY en r´esolvant deux syst`emes triangulaires E=E-B*Y
Z=solinf(L,E) X=solsup(U,Z) //On calcule V V=[X;Y]
endfunction
Exercice 3
1. (a) Siλest valeur propre de C, alorsλest valeur propre de CT, donc det(CT −λI) = 0, donc CT −λI n’est pas inversible.
(b) PuisqueM =CT −λI n’est pas inversible, cette matrice n’est pas `a diagonale strictement dominante, donc il existeicompris entre 1 et ntel que
|mii| ≤
i−1
X
j=1
|mij|+
n
X
j=i+1
|mij|,
ormii=cii−λ, mij =cji, d’o`u le r´esultat.
2. (a) PuisqueAT est `a diagonale strictement dominante, on a donc
∀i= 1, ..., n, |aii|>
i−1
X
j=1
(AT)ij
+
n
X
j=i+1
(AT)ij
≥0.
donc∀i= 1, ..., n, |aii|>0, ce qui implique que les termes diagonaux deA sont tous non nuls.
D est diagonale et dii =aii. Donc le d´eterminant de D est ´egal au produit des aii, donc detD6= 0, doncD est inversible.
(b) Si l’on note P = E+F, multiplier la matrice P `a droite, par la matrice diagonale D−1 revient `a multiplier les colonnes de P par les termes diagonaux deD−1: Cj = a1
jjPj. De plus les termes diagonaux de P = E +F sont ´egaux `a 0, les autres termes valent pij =−aij.
On obtient donc
( cii= 0, i= 1, ..., n
cij =−aaijjj, pour idiff´erent dej ,ietj compris entre 1 etn
3. On applique le r´esultat de la question 1.(b) `a la matrice C dont on vient de calculer les termes.
On a d´emontr´e qu’il existe icompris entre 1 etntel que
|cii−λ| ≤
i−1
X
j=1
|cji|+
n
X
j=i+1
|cji|,
on obtient donc dans le cas de la matriceC particuli`ere :
| −λ| ≤
i−1
X
j=1
−aji aii
+
n
X
j=i+1
−aji aii
=
1 aii
i−1
X
j=1
| −aji|+
n
X
j=i+1
|−aji|
.
Or la matriceAT est `a diagonale strictement dominante, comme cela a d´ej`a ´et´e ´ecrit plus haut, on a donc pour touticompris entre 1 et n
|aii|>
i−1
X
j=1
(AT)ij
+
n
X
j=i+1
(AT)ij
⇔ |aii|>
i−1
X
j=1
|aji|+
n
X
j=i+1
|aji| ⇔
1 aii
i−1
X
j=1
|aji|+
n
X
j=i+1
|aji|
<1.
On obtient donc que|λ|<1.
4. M1M2−1 = M2(M2−1M1)M2−1, les matrices M1M2−1 et M2−1M1 sont donc semblables, elles ont donc les mˆemes valeurs propres donc le mˆeme rayon spectral.
5. La matrice d’it´eration de la m´ethode de Jacobi est la matrice D−1(E+F), d’apr`es la question pr´ec´edente cette matrice a le mˆeme rayon spectral que la matrice C= (E+F)D−1.
On a montr´e que toutes les valeurs propresλdeC v´erifiaient |λ|<1, donc le rayon spectral de C est strictement inf´erieur `a 1.
Le rayon spectral de la matrice d’it´eration de Jacobi est donc strictement inf´erieur `a 1, ce qui est une condition n´ecessaire et suffisante pour que la m´ethode de Jacobi converge.