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ÉTATS DE SURFACE ET BANDE "S" EN LIAISONS FORTES

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(1)

HAL Id: jpa-00213744

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00213744

Submitted on 1 Jan 1970

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ÉTATS DE SURFACE ET BANDE ”S” EN LIAISONS FORTES

C. Thibaudier

To cite this version:

C. Thibaudier. ÉTATS DE SURFACE ET BANDE ”S” EN LIAISONS FORTES. Journal de Physique

Colloques, 1970, 31 (C1), pp.C1-75-C1-77. �10.1051/jphyscol:1970113�. �jpa-00213744�

(2)

JOURNAL DE PHYSIQUE

Colloque C 1, supplément au no 4, Tome 31, Avril 1970, page C 1 - 75

ÉTATS DE SURFACE ET BANDE « S » EN LIAISONS FORTES

par C . THIBAUDIER

Service de Physique des Solides

;

Faculté des Sciences, Orsay

Résumé.

- Pour une bande

<( s

» et une surface formée par un plan réticulaire quelconque, on étudie les états électroniques localisés au voisinage de la surface. On montre en particulier que l'ap- proximation fréquemment faite, qui consiste

à

négliger les intégrales décrivant la dérive de la bande devant celles qui définissent son élargissement a pour conséquences d'exclure l'existence d'états localisés.

Abstract. -

One studies for an

« s

» band and a boundary built from a lattice plane, the electro- nic states localized near the surface. In particular one shows that the fairly usual assumption that the

((

drift » integrals are much smaller than those describe the broadening of the band amounts to excluding the presence of localized states.

Les calculs pratiques, dans l'approximation des liaisons fortes et par des méthodes de cheminement, des moments de la densité d'états superficielle d'un métal, tels qu'ils ont été exposés par Mme Cyrot [l], reposent sur l'hypothèse essentielle (A) que les inté- grales de « dérive » sont négligeables devant les inté- grales de résonance, c'est-à-dire que nous avons des relations du type

:

Pour dégager la signification physique de cette asser- tion, nous allons reprendre le modèle d'ions rigides sur un réseau rigide limité

à

un plan dense tel qu'il est décrit dans [l], et résoudre l'équation de Schro- dinger pour une bande «

r;

»

;

nous nous bornerons ici

à

évoquer quelques-uns des résultats que l'on obtient par cette voie

;

pour leur justification détaillée nous renvoyons

à

un exposé plus complet [2].

1. La

forme réduite de l'équation de Schrodinger.

-

Choisissons un noeud origine sur le sous-réseau r de

la surface, et une translation

e

telle que e et r

engendrent le réseau de Bravais, de sorte que tout site M du demi-cristal puisse s'écrire

:

Les fonctions d'onde du demi-cristal seront caracté- risées parmi les combinaisons

qui sont fonctions propres de l'Hamiltonien des liai- sons fortes et qui satisfont

à

la condition de Bloch a(m; R

-I-

S )

=

eik." s a(m; R)

(4)

pour les translations S parallèles

à

la surface.

Définissons les plans « singuliers » nq(O

d

q < p) comme étant les plans denses parallèles

à

la surface contenant les sites qe, et tels que le nombre n, d'ions premiers voisins d'un ion du plan 17, diffère de la valeur n associée au métal parfait

;

posons de plus

a(m

;

R)

=

a(m) eik.R.

( 5 )

Le vecteur d'onde k (parallèle

à

la surface) est un bon nombre quantique et l'on peut se limiter

à

l'étude de la restriction de I'Hamiltonien aux sous-espaces des fonctions $ satisfaisant

à

(5) pour un k donné

;

cette restriction peut se décrire comme une matrice infinie Hagissant sur les vecteurs (a(O), a(l), ..., a(n), ...)

d'un espace de Hilbert abstrait 0.

Les éléments de matrice de H situés sur une même parallèle a la diagonale principale sont égaux

;

seuls font exception les premiers termes diagonaux

;

plus précisément, définissons

S,

par

S ,

=

C eik.R4 (6)

la sommation étant étendue aux R, tels que

qe

+ R,

soient premiers voisins de l'origine (dans le cristal parfait)

;

Les symétries du réseau de Bravais entraînent

d'ailleurs

: -

S-,

=

S, . (7)

En désignant par a et y l'intégrale de dérive et celle d'échange, nous avons

:

Si

Ij- i l

< p H . . =

Z J y S j

I j - i l > p Hij=O (8) O < i < p Hii

=

y S o f ni

a

(où

ÿ,

est la fonction atomique), comme étant celles

p < i

Hi,

= yS, 4-

ncl.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:1970113

(3)

II. L'ordre du spectre et l'équation aux différences.

-

Les formules (7) et (8) montrent que H

à

la symé- trie Hermitienne

;

de plus l'inégalité de Schwartz per- met d'établir immédiatement la continuité de H qui est donc auto-adjoint. On peut alors montrer que les valeurs des spectres ponctuel et continu sont au plus d'ordre p, c'est-à-dire que l'on peut décomposer

Ij

en une somme de p sous-espaces mutuellement orthogo- naux, stables par H, tels que la restriction de H

à

chacun de ces sous-espaces soit simple, donc repré- sentable par une matrice de Jacobi.

Pour continuer l'étude du spectre de H, il est plus avantageux de remarquer que les composantes (a(O), ..., a(m),) d'un vecteur propre de H pour l'éner- gie E vérifient, pour m

2 p

une relation de récurrence linéaire

à

2

p

+ 1 termes

:

avec p

=

(E - Eo

-

na)/y, et pour O < m <

p -

1,

à

p relations analogues

à

(9) mais tronquées, qui font figure de conditions aux limites.

L'équation caractéristique F(z

;

E) de cette récur- rence est de degré 2

p,

et invariante par la transforma- tion z

-,

i-' ce qui lui assure r (r < p) racines de module inférieur

à

1, autant de racines de module supérieur

à

1, et 2

(p

- r) racines de module 1.

Les solutions de (9) sont de la forme

a(m)

=

C Ai

2 7 .

(10) Une fonction d'onde déduite d'une solution a(m) dans laquelle ne figurent que des z, tels que 1 zi 1 < 1 s'amortit exponentiellement dans le cristal

;

celle que l'on déduirait de a(m)

=

eime représenterait dans l'ap- proximation des liaisons fortes la portion d'une onde de Bloch intérieure au demi-cristal.

III. Les états de surface des plans simples

(p

= 1). - Nous cherchons des solutions a(m) de la forme z';

2,

est (si elle existe) la seule racine de module stric- tement inférieur

à

1 de l'équation caractéristique

s 1 z 2

+ ( S O - p ) z +

S-, =

O l'unique condition aux limites fournit

l'équation de la bande de surface est donc

restreinte

à

la portion de la zone de Brillouin

à

deux dimensions définie par

montrons sur deux exemples empruntés au cubique simple les situations que l'on peut être amené àren- contrer

:

1) LE

PLAN

(1, 0, 0).

-

L'équation de la bande de surface est

et la condition d'existence d'états localisés est 1x1 > 1

indépendante de

k.

Donc dans le cas physiquement probable 1 x 1 < 1 il n'y a pas d'états localisés

;

si 1 x 1 > 1 tous les

k

de la zone de Brillouin peuvent fournir un état localisé.

2) LE

PLAN

(1, l,O).- L'équation de la bande de surface est

p =

2 x +

--

2 cos2

nk2

+ 2 cos 2

nk3

.

X

La condition d'existence d'états localisés est

:

les résultats de la discussion simultanée de ces deux relations sont consignés sur la figure 1.

FIG. 1.

-

On a porté, pour le plan (1, 1, O) du cubique simple et en fonction du rapport x de l'intégrale de dérive à l'intégrale de résonance, les bornes p- et p+ de la bande de volume. L'énergie

réduite p est définie par p = (E

-

Eo

-

nor)/y.

Nous pouvons avoir des états localisés pour toute

valeur non nulle de x

;

de plus la bande de surface

peut déborder la bande de volume. Enfin, suivant les

valeurs de x, le nombre d'états localisés par atorni: de

(4)

ÉTAT ET SURFACE ET BANDE « S » EN LIAISONS FORTES C l - 7 7

la surface peut prendre n'importe quelle valeur entre O

et 1 (Fig. 2).

FIG. 2. -

On

a

porté

pour le

plan

(1, 1, O)

du cubique

simple et

en

fonction du rapport x de

l'intégrale de

dérive à

l'intégrale de résonance

le nombre n(x) d'états disponibles

dans la bande

de surface.

IV. Les états propres du cristal coupé.

-

1) LES

ÉTATS LOCALISÉS DANS LE CAS GÉNÉRAL.

- On les obtient en général en cherchant des solutions de (9) où ne figurent que des zi tels que 1 zi 1 < 1 .

On est conduit pour déterminer les Ai

à

un système linéaire homogène de

p

équations

à

r inconnues ce qui implique que p -

r

+ 1 conditions soient satis- faites

;

ceci est en général impossible si

r

<

p ;

si r

= p

il suffit d'annuler le déterminant de Vander- Monde de z,, ..., z, par une fonction symétrique 2 de ces quantités. Le calcul de Z en fonction des coeffi- cients S, conduit

à

une équation algébrique en E,

et les bandes de surfaces seront des nappes de la sur- face définie par G(E, k)

=

O, où seulement des por- tions de nappes s'il existe des couples (Eo, k,) tels que G(E,, k,)

=

O mais que F(z, E,) ait des racines de module 1 (cf. III). Si p # 1 le calcul de G(E, k) est très compliqué eu égard au caractère non algébrique de la transformation conservant F. Pour le cas le plus simple que l'on puisse rencontrer, le plan (110) du réseau CFC, G est déjà un polynôme en E du 7" degré.

2) LES

ÉTATS LOCALISÉS DANS L ' H Y P O T H ~ E

(A).

-

Dans l'hypothèse (A), tous les Hii sont égaux, et la fonction du paragraphe précédent est une constante.

On peut donc affirmer qu'il n'y a pas d'états loca- lisés lorsque l'on utilise l'hypothèse (A).

Ce résultat peut s'étendre au cas d'une lame d'épais- seur finie, et reste vrai en cas de racines multiples dans l'équation caractéristique.

3) LES

ÉTATS DU SPECTRE CONTINU.

- :Si

r

< p et si 1'011 conserve dans (10) tous les zi tels que 1 zi 1 < 1 le nombre d'inconnues Ai est 2

p

- r .

Le système des p équations déterminant les Ai pos- sède alors des solutions composées d'une somme d'ondes de Bloch et d'ondes s'amortissant exponen- tiellement dans le cristal ce qui est une image satis- faisante de la diffusion des ondes de Bloch par la sur- face. Remarquons que les vecteurs d'onde figurant dans une solution d'énergie E du spectre continu ne sont autres que les racines de module inférieur ou égal

à

1 de l'équation

E(k)

est la fonction de dispersion tridimension- nelle habituelle.

Bibliographie

Il]

CYROT-LACKMAN

(F.),

Colloque de Physique des Sur-

[2]

THIBAUDIER (C.), Thèse,

1970.

faces, Lille, Annapes,

1969.

Références

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