• Aucun résultat trouvé

Confort acoustique des systèmes de traitement d'air

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Confort acoustique des systèmes de traitement d'air"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-00541708

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00541708

Submitted on 1 Dec 2010

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Confort acoustique des systèmes de traitement d’air

Antoine Minard, Anas Sakout, Bertrand Goujard, Antony Ponzo

To cite this version:

Antoine Minard, Anas Sakout, Bertrand Goujard, Antony Ponzo. Confort acoustique des systèmes

de traitement d’air. 10ème Congrès Français d’Acoustique, Apr 2010, Lyon, France. �hal-00541708�

(2)

10`eme Congr`es Fran¸cais d’Acoustique

Lyon, 12-16 Avril 2010

Confort acoustique des syst`emes de traitement d’air

Antoine Minard 1 , Anas Sakout 1 , Bertrand Goujard 1 , Antony Ponzo 1

1

LEPTIAB, avenue Michel Cr´ epeau 17042 La Rochelle Cedex 1, {antoine.minard,anas.sakout}@univ-lr.fr, bertrand.goujard@eigsi.fr

Les standards actuels des constructions de bureaux incluent l’installation des syst` emes de traitement d’air (STA) individuels. Ces syst` emes r´ epondent ` a des crit` eres de rendement et de consommation ´ energ´ etique.

En mati` ere de confort acoustique, la seule mesure normalis´ ee permet d’indiquer le bruit rayonn´ e en dB(A). Cette mesure, bien qu’´ etant fond´ ee sur une pond´ eration fr´ equentielle li´ ee ` a l’audition humaine, ne refl` ete pas parfaitement certaines sp´ ecificit´ es de la perception sonore, et notamment de la qualit´ e per¸ cue. L’´ evaluation de la qualit´ e acoustique devient donc une priorit´ e pour les industriels et beaucoup se tournent aujourd’hui vers un processus de ” design sonore ” dans lequel l’´ evaluation perceptive du confort acoustique est une ´ etape primordiale parce qu’elle permet de d´ efinir les sp´ ecifications acoustiques du produit. Des ´ etudes pr´ ec´ edentes, dans le milieu automobile plus particuli` erement, ont permis de montrer que l’acoustique d’un syst` eme de ventilation peut ˆ etre d´ ecompos´ ee en plusieurs dimensions perceptives.

Celles-ci sont directement ou indirectement d´ ependantes d’indices physiques mesurables (niveau sonore, rugosit´ e, acuit´ e, etc.). L’´ etude r´ ealis´ ee au sein du LEPTIAB s’inscrit dans cette optique et tente de montrer comment et avec quels outils nous pouvons chercher et trouver des indicateurs pour caract´ eriser, mesurer et pr´ evoir la qualit´ e acoustique per¸ cue des STA. Pour ce faire, une ´ etude exp´ erimentale avec des auditeurs volontaires a ´ et´ e men´ ee sur des sons de diff´ erents types de STA. Les r´ esultats de ces ´ etudes ont

´

et´ e analys´ es dans le but d’´ etablir, dans un premier temps, une ´ echelle de pr´ ef´ erence parmi les sons du corpus ´ etabli, et, dans un second temps, un indicateur fiable du confort ressenti des STA.

1 Introduction

L’´ evaluation de la qualit´ e sonore fait l’objet d’un grand int´ erˆ et dans beaucoup d’´ etudes, du fait de son ap- plication importante dans le monde industriel. En effet, l’acoustique devient une priorit´ e pour les entreprises, car le choix des consommateurs passe, entre autres, par le confort acoustique li´ e au produit. Les processus de fa- brication devenant avec les progr` es technologiques de plus en plus efficients et standardis´ es, les industriels cherchent de nouveaux moyens de se d´ emarquer de la concurrence en am´ eliorant leurs produits selon d’autres crit` eres que la seule efficacit´ e ` a remplir leur fonction.

Ainsi, beaucoup se tournent aujourd’hui vers un pro- cessus de

design sonore

dans lequel l’´ evaluation du confort acoustique est une ´ etape primordiale parce qu’elle permet de d´ efinir les sp´ ecifications acoustiques du produit. Les industriels, qui, pendant longtemps, se sont limit´ es ` a rendre leur produit le plus silencieux pos- sible, adoptent aujourd’hui d’autres d´ emarches de re- cherche fond´ ees sur l’´ evaluation perceptive de la qua- lit´ e sonore du produit, afin d’identifier les param` etres acoustiques influent sur le confort ressenti. Ils cherchent ainsi ` a d´ efinir dans quelle mesure les param` etres per- ceptifs influant sur le caract` ere gˆ enant, d´ esagr´ eable ou intrusif du son produit par un objet con¸cu pour remplir une certaine fonction et non pour avoir un

beau

son, contrairement aux instruments de mu- sique, par exemple.

Dans cette optique, les travaux pr´ esent´ es ici font partie d’une ´ etude en cours abordant la probl´ ematique du confort acoustique des syst` emes de traitement d’air.

Il s’agit donc d’´ evaluer dans quelle mesure les ca- ract´ eristiques propres ` a ce type de sons influent sur l’agr´ ement acoustique ressenti par les auditeurs. Pour ce faire, il est n´ ecessaire de trouver une relation entre le signal ´ emis, qui est objectif et enregistrable, et la sensation qu’il provoque sur les ˆ etres humains. Plus pr´ ecis´ ement, nous tentons d’identifier le ou les princi- paux param` etres acoustiques pertinents permettant de pr´ edire l’agr´ ement ressenti.

Dans un premier temps, il est indispensable de d´ efinir quelques concepts de base sur lesquels se fonde cette approche : nous d´ ecrirons les princi- pales m´ ethodologies exp´ erimentales associ´ ees ` a l’´ etude de la qualit´ e sonore, puis nous pr´ esenterons les pa- ram` etres acoustiques habituellement utilis´ es comme pr´ edicteurs. Nous aborderons ensuite en d´ etails le tra- vail exp´ erimental pr´ eliminaire entrepris dans le cadre de l’´ etude des STA, allant des prises de son r´ ealis´ ees dans les locaux de l’entreprise ` a l’exp´ erience perceptive r´ ealis´ ee afin d’identifier une ´ echelle de pr´ ef´ erence et d’en trouver un indicateur physique efficace.

1.1 Etude ´ la qualit´ e acoustique : m´ ethodologies

De nombreuse m´ ethodes exp´ erimentales de mesure

de la qualit´ e sonore sont mentionn´ ees dans la litt´ erature,

et s’av` erent plus ou moins adapt´ ees. On peut en trou-

ver un inventaire assez exhaustif dans [1]. La m´ ethode

id´ eale n’existe ´ evidemment pas. tout d´ epend du contexte

et des objectifs de l’´ etude : grandeur ` a mesurer, nombre

de stimuli, dur´ ee admissible de l’exp´ erience, etc. Bien

(3)

souvent, dans un but de pr´ ecision, plusieurs paradigmes exp´ erimentaux sont associ´ es entre eux. Le premier a alors comme objectif de d´ efinir les attributs percep- tifs pertinents pour les sons consid´ er´ es. Le second tente d’associer ces attributs ` a l’information recherch´ ee. Pour l’´ etude de la qualit´ e sonore, en pratique, on peut re- grouper les m´ ethodologies utilis´ ees en deux principales approches diff´ erentes, chacune faisant appel ` a un couple d’exp´ eriences perceptives.

Etude ´ du timbre associ´ ee ` a une ´ etude de pr´ ef´ erence : L’id´ ee majeure de cette m´ ethode [2] est d’´ etablir une ´ echelle continue et unidimensionnelle de la qualit´ e sonore le long de laquelle sont situ´ es les sons

´ etudi´ es. Un paradigme exp´ erimental de comparaison par paires (voir [1]) est souvent utilis´ e pour r´ ealiser cette tˆ ache. Le principe de ce paradigme est de pr´ esenter aux auditeurs les sons par paires, et, pour chacune d’elles, de leur demander de choisir le son qu’ils pr´ ef` erent. Tou- tefois, toute autre m´ ethode permettant d’obtenir une

´ echelle unidimensionnelle pourrait ´ egalement convenir.

Une fois cette ´ echelle obtenue, il est n´ ecessaire de la re- lier ` a des caract´ eristiques calculables sur le signal sonore, c’est-` a-dire des descripteurs audio. Il paraˆıt alors natu- rel de calculer un coefficient de corr´ elation avec l’´ echelle exp´ erimentale mesur´ ee. Cependant, deux probl` emes se posent alors.

– D’une part, les descripteurs audio existants ne manquent pas et la possibilit´ e de tomber sur un descripteur corr´ el´ e de mani` ere fortuite n’est pas n´ egligeable. En d’autres termes, une bonne corr´ elation ne signifie pas n´ ecessairement que le descripteur en question est un bon pr´ edicteur de l’´ echelle mesur´ ee, surtout si l’on teste beaucoup de descripteurs sur un nombre relativement faible de stimuli.

– D’autre part, il est fort possible que la variance de l’´ echelle mesur´ ee soit en th´ eorie partiellement expliqu´ ee par plusieurs descripteurs. Il est alors fort probable que le coefficient de corr´ elation de chaque descripteur ne soit pas significatif. Cer- taines m´ ethodes statistiques permettent d’expli- quer une variable d´ ependante (ici l’´ echelle me- sur´ ee) par un ensemble de variables ind´ ependantes (ici les descripteurs). Toutefois, il est n´ ecessaire de nouveau d’avoir au pr´ ealable identifi´ e les quelques descripteurs pertinents (2 ou 3 tout au plus), compte tenu du nombre de combinaisons possibles de descripteurs.

Il est donc n´ ecessaire d’identifier les descripteurs per- tinents pour la pr´ ediction de l’´ echelle mesur´ ee. Or, les jugements de pr´ ef´ erence ´ etablis pendant l’exp´ erience de comparaison par paires, par exemple, ne peuvent ˆ etre effectu´ es que sur la base des attributs perceptifs per- mettant de diff´ erencier les sons. En effet, si un attribut n’entre pas en jeu dans la discrimination de 2 sons, il est fort logique qu’il n’intervienne pas non plus dans les jugements de pr´ ef´ erence. C’est pour r´ epondre ` a cette probl´ ematique que l’´ etude des pr´ ef´ erences est souvent associ´ ee ` a une ´ etude du timbre dans le but d’identi- fier les attributs qui ´ emergent de la perception associ´ es au corpus sonore ´ etudi´ e. Cette ´ etude du timbre est en g´ en´ eral r´ ealis´ ee grˆ ace ` a une exp´ erience de mesure de si-

milarit´ es (voir [1]), o` u on demande aux auditeurs, pour chaque paire de sons, d’´ evaluer ` a quel point les deux sons sont semblables ou dissemblables. L’analyse des r´ esultats d’une telle exp´ erience permet d’´ etablir un es- pace multidimensionnel r´ eduit repr´ esentant l’espace per- ceptif associ´ e au corpus sonore. Chacune des dimen- sions de cet espace repr´ esente donc un attribut perceptif

´ emergent qu’il convient de corr´ eler ` a un descripteur au- dio pertinent. Le jeu de descripteurs obtenu peut alors ˆ etre utilis´ e afin d’expliquer les pr´ ef´ erences.

Le gros avantage de cette m´ ethode est que les seules questions pos´ ees aux auditeurs, dans les exp´ eriences em- ploy´ ees, sont aussi simples et neutres que

A quel point ` les deux sons sont-ils semblables ?

(pour l’´ etude du timbre) et

Quel son pr´ ef´ erez-vous ?

(pour l’´ etude des pr´ ef´ erences). Cette neutralit´ e assure que les audi- teurs ne seront pas influenc´ es par la terminologie uti- lis´ ee. De plus, les valeurs mesur´ ees sont assez pr´ ecises et la m´ ethodologie est statistiquement valide, car on ne fait aucune hypoth` ese de d´ epart sur les descripteurs au- dio associ´ es ` a la qualit´ e sonore. En revanche, les deux exp´ eriences employ´ ees pr´ esentent une certaine

lour- deur

de mise en œuvre pour deux raisons principales : d’une part, elles font intervenir des jugements par paires, ce qui rend l’exp´ erience ` a la fois longue et limit´ ee en nombre de stimuli ´ etudi´ es ; et d’autre part, cette simpli- cit´ e/neutralit´ e des questions pos´ ees rend ces paradigmes assez r´ ebarbatifs, ce qui peut entraˆıner un manque d’im- plication des auditeurs.

Etude de verbalisation associ´ ee ` a une exp´ erience de diff´ erentiels s´ emantiques. La m´ ethode des diff´ erentiels s´ emantiques (voir [1]) est un paradigme exp´ erimental permettant ´ egalement d’extraire les at- tributs perceptifs d’un corpus sonore, ainsi que cer- taines autres caract´ eristiques particuli` eres comme la qualit´ e sonore. Son principe est de demander aux audi- teurs d’´ evaluer chacun des sons sur diff´ erentes ´ echelles s´ emantiques pr´ ed´ efinies. Cette m´ ethode, qui permet de relier rapidement l’´ evaluation perceptive de la qualit´ e sonore avec des attributs acoustiques, pr´ esente toute- fois certains inconv´ enients. Tout d’abord, il n’est pas certain que chacune des ´ echelles sera interpr´ et´ ee de la mˆ eme fa¸ con par l’ensemble des auditeurs ; certains ad- jectifs employ´ es pour d´ efinir ces ´ echelles moins uni- voques que d’autres. De plus, il n’est pas certain que l’ensemble des ´ echelles choisies soit suffisant pour d´ ecrire toutes les propri´ et´ es des sons ´ etudi´ es. Certaines ´ echelles peuvent ´ egalement s’av´ erer redondantes. Pour ces rai- sons, le choix de la terminologie employ´ ee est critique et ne peut ˆ etre fait qu’exp´ erimentalement afin qu’il soit valide perceptivement.

Pour cette raison, on associe souvent le paradigme

des diff´ erentiels s´ emantiques ` a une ´ etape exp´ erimentale

pr´ ealable de verbalisation. On demande donc aux au-

diteurs de d´ ecrire avec leurs propres mots les crit` eres

leur permettant d’effectuer des jugements de similarit´ es

et de pr´ ef´ erences. Une analyse s´ emantique des descrip-

tions verbales obtenues permet d’extraire une terminolo-

gie qui pr´ esente une forte redondance entre les sujets et

dont l’interpr´ etation ne prˆ ete pas ` a confusion. Cette ter-

minologie, qui d´ efinit verbalement les attributs de la per-

ception, permet alors d’identifier les ´ echelles ` a ´ evaluer

(4)

lors de l’exp´ erience de diff´ erentiels s´ emantiques.

Les ´ echelles obtenues par cette m´ ethodologie sont analys´ ees au moyen d’un outil statistique particulier : l’Analyse en Composantes Principales (ACP). Le prin- cipe de celle-ci est d’´ etablir, par combinaisons lin´ eaires des ´ echelles mesur´ ees, un ensemble restreint de variables ind´ ependantes – les composantes principales – permet- tant d’expliquer au maximum la variance de ces ´ echelles.

L’int´ erˆ et de cette m´ ethode est de r´ eduire la dimension- nalit´ e de l’espace constitu´ e par les diff´ erentes ´ echelles en ´ eliminant notamment les redondances entre celles- ci tout en conservant un maximum de variance ex- pliqu´ ee. On obtient donc un espace de faible dimension- nalit´ e que l’on peut grossi` erement associer ` a l’espace de timbre. Il est alors possible d’observer comment se com- porte l’´ echelle particuli` ere de qualit´ e sonore parmi les premi` eres composantes et ainsi en d´ eduire les descrip- teurs audio pertinents.

Le gros avantage de cette m´ ethodologie est l’extrac- tion et l’utilisation d’une terminologie valid´ ee percepti- vement. Ceci permet notamment d’obtenir des r´ esultats souvent assez

parlants

. En revanche, les diff´ erents aspects des sons (attributs perceptifs, descripteurs au- dio, . . .) sont ici quelque peu confondus, et l’´ etude n’est pas vraiment centr´ ee sur la qualit´ e sonore. De plus, il est possible que certaines caract´ eristiques, pourtant im- portantes pour la perception, n’´ emergent pas d’une telle

´ etude car elles font appel ` a des notions trop abstraites, ce qui entraˆıne souvent des disparit´ es dans la fa¸ con de les exprimer ; elles sont alors souvent

oubli´ ee

par l’analyse des verbalisations. En effet, les auditeurs non- entraˆın´ es n’ont pas n´ ecessairement l’habitude de d´ ecrire verbalement les sons de leurs environnement et les sen- sations qu’ils provoquent.

1.2 Param` etres acoustiques associ´ es ` a la qualit´ e sonore

Dans la litt´ erature, on peut trouver de nombreuses

´ etudes qui tentent d’identifier les attributs perceptifs pertinents comme indicateurs de qualit´ e sonore. On peut r´ esumer ces attributs comme suit :

– La sonie, qui correspond au percept d’inten- sit´ e sonore. Ce param` etre a souvent ´ et´ e iden- tifi´ e comme indicateur pr´ epond´ erant des juge- ments obtenus exp´ erimentalement, au point par- fois de masquer l’influence plus subtile d’autres at- tributs. Des mod` eles fond´ es sur la physiologie de l’oreille humaine [3, 4], ´ egalement nomm´ es

so- nie

, repr´ esente assez fid` element cet attribut.

– L’´ emergence harmonique, qui repr´ esente l’ampli- tude relative des parties harmonique et bruit´ ee du son. Elle est souvent caract´ eris´ ee par un calcul de ratio d’intensit´ e entre les deux parties du si- gnal pr´ ealablement s´ epar´ ees, et inclue souvent un mod` ele de perception similaire ` a celui utilis´ e pour le calcul de la sonie.

– La brillance, qui d´ ecrit la r´ epartition de l’´ energie sur l’´ echelle des fr´ equences. Les des- cripteurs audio souvent associ´ es sont ceux ca- ract´ erisant l’enveloppe spectrale du son et peuvent

´

egalement inclure un mod` ele perceptif (par exemple l’acuit´ e [5]).

– Les fluctuations d’amplitude du son au cours du temps. Les descripteurs audio correspondants sont la rugosit´ e et la force de fluctuation [6].

Nous laissons volontairement de cˆ ot´ e les param` etres temporels (dur´ ee, attaque...) et les param` etres de hau- teur tonale, compte tenu de la nature stationnaire des sons consid´ er´ es ici et de la faible ´ emergence perceptive de hauteur tonale pour ce type de son.

Bien souvent, afin de tester la pertinence d’un des- cripteur en tant qu’indicateur d’une grandeur mesur´ ee perceptivement, on utilise la r´ egression lin´ eaire entre le descripteur et la mesure. Le coefficient de corr´ elation obtenu permet de confirmer ou d’infirmer la pertinence du descripteur. Cependant, ` a l’exception de la sonie, il est rare que ces attributs et les descripteurs as- soci´ es expliquent ` a eux seuls toute la variance des ju- gements de qualit´ e observ´ es. Il est alors probable que chaque attribut n’en explique qu’une part. Ceci am` enera irr´ em´ ediablement des coefficients de corr´ elation statis- tiquement non-significatifs avec les descripteurs corres- pondants. Ces descripteurs peuvent alors ˆ etre ´ ecart´ es par erreur.

Il convient alors d’´ etudier la possibilit´ e d’expliquer la variance de la mesure par plusieurs descripteurs ` a la fois. Ils sont alors souvent combin´ es par un proc´ ed´ e qui a pour but de mod´ eliser l’influence conjointe de ces param` etres sur la qualit´ e per¸ cue : la r´ egression multi- lin´ eaire. Le principe de cette m´ ethode est globalement le mˆ eme que celui de la r´ egression lin´ eaire. Cette derni` ere tente de mod´ eliser la relation mesure/descripteur par un fonction affine, de la forme f (x) = ax + b. De mani` ere similaire, la r´ egression multilin´ eaire vise ` a mod´ eliser la mesure par une combinaison lin´ eaire d’un ensemble r´ eduit de descripteurs. Ceci aboutit ` a une relation du type f (x) = P

i a i x i + a 0 , pour un ensemble de des- cripteurs x = {x i }. Il est alors ´ egalement possible d’´ evaluer l’efficacit´ e du mod` ele en calculant un coef- ficient de corr´ elation entre la mesure et le

m´ eta- descripteur

P

i a i x i .

Toutefois, cette m´ ethode est relativement

dange- reuse

si elle n’est pas appliqu´ ee avec pr´ ecaution. En effet, le fait de multiplier le nombre de descripteurs uti- lis´ es pour la r´ egression augmente rapidement la pro- babilit´ e d’obtenir un bon coefficient de corr´ elation de mani` ere fortuite. En cons´ equence, obtenir un bon score de corr´ elation par cette m´ ethode ne garantit que la re- lation mesure/descripteurs a une signification. En pra- tique, on limite d’ailleurs le nombre de descripteurs ` a 2 ou 3, pour un nombre de points de mesure de quelques dizaines d’´ el´ ements. Ces limitations n´ ecessitent parfois de tester la robustesse du mod` ele (c’est-` a-dire les co- efficients a i ), en l’appliquant sur d’autres sons, et en observant la stabilit´ e de la corr´ elation donn´ ee obtenue avec les mˆ emes coefficients.

Malgr´ e cela, du fait de sa simplicit´ e de mise en

œuvre, l’usage de cette m´ ethode est tr` es r´ epandu

dans la litt´ erature, ne serait-ce que pour le cas

d’´ etudes pr´ eliminaires. En effet, elle permet souvent

d’´ etablir une premi` ere approximation de la relation me-

sure/descripteurs. Ellermeier et al. [7] ont appliqu´ e cette

m´ ethode ` a un ensemble de sons vari´ es de notre en-

vironnement quotidien, et ` a ces mˆ emes sons trait´ es

par la m´ ethode dite de

spectral broadening

.

(5)

Cette m´ ethode, d´ evelopp´ ee par Fastl [8], consiste grossi` erement ` a reconstruire les signaux ` a partir de leurs enveloppes spectrale et temporelle uniquement, de sorte

`

a leur ˆ oter leur

identifiabilit´ e

. La m´ ethode donne de bons r´ esultats pour les sons trait´ es, pour lesquels la r´ egression multilin´ eaire sur la sonie, l’acuit´ e et la rugo- sit´ e permet d’expliquer 86 % de la variance des juge- ments de pr´ ef´ erence. Cependant, la mˆ eme m´ ethode ne permet pas d’expliquer plus de 75 % de la variance pour les sons r´ eels.

D’autres mod` eles plus complexes de pr´ ediction de la qualit´ e sonore fond´ es sur plusieurs descripteurs existent comme celui – non-lin´ eaire – mentionn´ e par Fastl [9], fond´ e sur la sonie, l’acuit´ e, la rugosit´ e et la force de fluctuation, ou comme celui utilis´ e par McAdams et al. [10] et Susini et al. [2, 11] utilisant des fonctions polynomiales par morceaux, appliqu´ ees notamment aux descripteurs de sonie, de brillance et d’´ emergence har- monique. Ces m´ ethodes donnent ´ egalement de bons r´ esultats, parfois meilleurs que ceux obtenus par la simple r´ egression multilin´ eaire, mais il est de mˆ eme par- fois difficile d’en affirmer la significativit´ e statistique.

2 Etude exp´ ´ erimentale

L’´ etude exp´ erimentale que nous avons men´ ee a pour but principal d’´ etablir un lien entre la qualit´ e per¸ cue des sons de diff´ erents syst` emes de traitements d’air fournis par l’entreprise et les signaux sonores correspondant.

Pour ce faire, nous avons mis en place une exp´ erience perceptive dont le but ´ etait d’´ etablir, ` a partir de notre corpus de sons, une ´ echelle d’agr´ ement/d´ esagr´ ement.

2.1 M´ ethodologie adopt´ ee

Les deux m´ ethodologies pr´ esent´ ees en section 1.1 pr´ esentent leurs propres avantages et inconv´ enients. Ce- pendant, notre volont´ e de concentrer l’´ etude, et donc le travail exp´ erimental, sur la qualit´ e sonore des STA nous a pouss´ es ` a pr´ ef´ erer la m´ ethode qui associe ´ etude de timbre et ´ etude des pr´ ef´ erences.

Par ailleurs, nous avons observ´ es que de nombreuses

´ etudes du timbre portant sur des types de sons assez proches de ceux que nous ´ etudions ici (habitacles auto- mobiles [2, 10], unit´ e int´ erieure de climatisation [11]) avaient d´ ej` a ´ et´ e men´ ees. Une autre ´ etude [12, 13] a d’ailleurs tent´ e de g´ en´ eraliser les ´ etudes de timbres por- tant sur des mˆ emes types de sons. Notamment, une des classes sonores qui ´ emerge de cette ´ etude (moteurs ac- compagn´ es d’interactions a´ eriennes) recoupe celle des syst` emes de traitement d’air. Une des conclusions ma- jeures de cette ´ etude ´ etait que des sons du mˆ eme type partagent globalement un espace perceptif commun.

Nous pouvons donc naturellement supposer que les sons de syst` emes de traitement d’air vont eux aussi partager l’espace perceptif identifi´ e au cours de cette ´ etude.

En se fondant sur cette hypoth` ese, nous avons choisi, dans un premier temps, de ne pas r´ ealiser d’´ etude de timbre pour nous concentrer sur l’´ etude de la qualit´ e so- nore. Nous consid´ erons donc que l’espace perceptif ´ etabli au cours de cette ´ etude s’applique aux sons des syst` emes de traitement d’air.

2.2 Protocole exp´ erimental

Principe Le paradigme utilis´ e est un paradigme nomm´ e

´ evaluation compar´ ee

[1, 14]. Cette proc´ edure est en fait un compromis entre les paradigmes d’´ evaluation absolue et de comparaison par paires.

L’id´ ee est de rem´ edier aux d´ efauts respectifs des deux m´ ethodes, un manque de pr´ ecision pour la premi` ere, une limitation du ratio nombre de stimuli / dur´ ee de l’exp´ erience pour la seconde. Le principe de l’´ evaluation compar´ ee est, comme pour l’´ evaluation absolue, de de- mander aux auditeurs d’´ evaluer quantitativement les sons sur l’´ echelle d´ esir´ ee, mais les auditeurs ont en per- manence la possibilit´ e de r´ e´ ecouter et de r´ e´ evaluer cha- cun des sons au cours de l’exp´ erience. Ceci permet aux auditeurs d’affiner la fa¸ con dont ils per¸ coivent l’´ echelle demand´ ee au cours de l’exp´ erience, de sorte ` a obtenir une repr´ esentation la plus fid` ele de leur perception des sons. L’´ echelle n’est alors plus absolue mais relative.

Stimuli : 10 sons st´ er´ eophoniques, correspondant cha- cun ` a un syst` eme de traitement d’air diff´ erent, ont ´ et´ e utilis´ es pour cette exp´ erience. Ces sons ont ´ et´ e enre- gistr´ es dans une chambre semi-an´ echo¨ıque, ` a environ 1 m` etre de chaque machine, et ` a l’aide d’une tˆ ete binaurale Neumann KU100 et d’une interface audio RME Fireface 400 (figure 1). Il est ` a noter que les sons n’ont pas subi d’´ egalisation en sonie.

Figure 1: Enregistrement des sons de STA.

Participants : 29 auditeurs volontaires (20 hommes, 9 femmes, entre 20 et 60 ans), n’ayant pas fait mention d’un probl` eme majeur d’audition, ont pris part ` a cette exp´ erience.

Mat´ eriel de test : L’exp´ erience a ´ et´ e r´ ealis´ ee grˆ ace ` a une interface graphique programm´ ee en LabVIEW 7.0 (figure 2). Cette interface donnait ´ egalement aux au- diteurs la possibilit´ e, au cours du test, de r´ eordonner les sons en fonction de leurs ´ evaluations, facilitant ainsi la comparaison des sons. Les sons ont ´ et´ e diffus´ es par une interface RME Fireface 400 dans un casque ferm´ e BeyerDynamic DT 770 Pro.

R´ esultats : Malgr´ e la consigne, certains auditeurs

ont ´ evalu´ e les sons sur une ´ echelle absolue, n’uti-

(6)

Figure 2: Interface graphique de l’exp´ erience.

lisant ainsi pas toute la dynamique propos´ ee. Cela pose un probl` eme lorsque l’on souhaite comparer les

´ evaluations des diff´ erents auditeurs afin d’obtenir une

´ echelle globale, par moyennage par exemple. De plus, les

´ ecarts-types des ´ evaluations des sons s’en trouveraient

´ egalement alt´ er´ es. Pour cette raison, le jeu d’´ evaluations de chaque auditeur a ´ et´ e normalis´ e par ses moyenne et

´ ecart-type, afin d’obtenir des ´ echelles comparables.

Par ailleurs, il est apparu, lorsque l’on calcule le coefficient de corr´ elation de chaque auditeur avec les

´ evaluations moyennes, que quelques rares participants, au nombre de 3, pr´ esentaient des r´ esultats tr` es diver- gents de ceux des autres – coefficient inf´ erieur ` a 0,8 tan- dis que tous les autres ´ etaient proches ou d´ epassaient 0,9. Ces 3 outliers ont donc ´ et´ e retir´ es du traitement des r´ esultats.

Figure 3: ´ Evaluations moyennes et ´ ecarts-types.

La figure 3 pr´ esente les ´ evaluations moyennes des 10 sons, ainsi que leur ´ ecart-type respectif. Les coef- ficients de corr´ elation ´ elev´ es (proches ou sup´ erieurs ` a 0,9) des r´ esultats de chaque auditeur avec les r´ esultats moyens, ainsi que les ´ ecarts-types observ´ es sur la figure, faibles devant la variance des moyennes, d´ emontrent un fort consensus des ´ evaluations. Cela indique que les

´ evaluations obtenues refl` etent avec pr´ ecision la percep- tion des auditeurs.

Enfin, dans l’optique d’´ etablir de mani` ere

pr´ eliminaire un indicateur de qualit´ e sonore, et de rejoindre les conclusions des ´ etudes port´ ees sur des sons proches de ceux consid´ er´ es ici, l’´ echelle moyenne obtenue a ´ et´ e corr´ el´ ee avec le r´ esultat d’un calcul de sonie fond´ e sur le mod` ele de Zwicker et al. [3].

Le coefficient de corr´ elation obtenu ´ etablit un lien particuli` erement fort entre l’´ echelle de qualit´ e sonore mesur´ ee et la sonie : R(8 ddl) = −0, 98, (p < 0, 01).

La figure 4 montre les valeurs de l’´ echelle mesur´ ee en fonction de la sonie calcul´ ee par le mod` ele, ainsi que la droite de r´ egression obtenue (en rouge).

Figure 4: R´ egression lin´ eaire entre l’´ echelle mesur´ ee et la sonie.

2.3 Discussion

La premi` ere conclusion, quoique assez pr´ evisible, ` a tirer de ce travail exp´ erimental pr´ eliminaire est que la sonie est un parfait pr´ edicteur de la mesure d’agr´ ement que nous avons r´ ealis´ ee. Cela ne signifie pas que les autres param` etres acoustiques mentionn´ es n’influent pas th´ eoriquement sur la perception des auditeurs.

On constate simplement que la sonie est le param` etre pr´ epond´ erant lorsque l’on s’int´ eresse ` a la perception de la qualit´ e sonore. Compte tenu de la grande dynamique des valeurs de sonie pour le corpus utilis´ e, ce param` etre a probablement masqu´ e l’effet plus subtil d’autres at- tributs. En revanche il est fort probable que si l’on fixe, dans le protocole exp´ erimental, le param` etre de sonie, les auditeurs sont toujours capables de formu- ler des pr´ ef´ erences parmi les sons. Cette proc´ edure, qui est la suite logique de ce travail, est souvent r´ ealis´ ee grˆ ace ` a une exp´ erience d’´ egalisation en sonie, o` u l’on de- mande aux auditeurs de r´ egler l’intensit´ e sonore des sti- muli au mˆ eme niveau qu’un son du corpus choisi comme r´ ef´ erence. On peut alors reproduire la mˆ eme proc´ edure exp´ erimentale que celle pr´ esent´ ee ici, et relier l’´ echelle d’agr´ ement acoustique obtenue ` a d’autres param` etres acoustiques, notamment ceux mentionn´ es dans cet ar- ticle, que l’absence d’influence de la sonie va laisser

´ emerger.

3 Conclusions & perspectives

Ces travaux pr´ eliminaires nous ont donc permis

d’identifier les principales m´ ethodologies exp´ erimentales

qui permettent d’aboutir ` a une mesure pr´ ecise de

(7)

l’agr´ ement acoustique, ainsi que les param` etres perti- nents pour la description et le design sonores le plus sou- vent associ´ es ` a l’´ etude de ce param` etre. Ceci nous a per- mis de concevoir un protocole exp´ erimental de prise de son, de restitution et de mesure perceptive adapt´ e aux sons des syst` emes de traitement d’air visant ` a identifier l’agr´ ement acoustique ressenti par les auditeurs. L’ana- lyse de ces donn´ ees individuelles nous a permis d’obte- nir une ´ echelle objective de qualit´ e sonore, repr´ esentant fid` element la perception des auditeurs.

Les r´ esultats de cette exp´ erience pr´ eliminaire se sont av´ er´ es assez satisfaisants. Nous avons ainsi observ´ es une bonne concordance dans les jugements des auditeurs,

`

a quelques rares exceptions pr` es, et avons ´ egalement trouv´ e une forte corr´ elation entre notre mesure percep- tive et un indicateur de sonie, confirmant ainsi notre analyse initiale de la litt´ erature sur le sujet. On peut donc facilement conclure de ces observations que la so- nie est l’indicateur acoustique majeur lorsqu’il s’agit d’appr´ ecier l’agr´ ement provoqu´ e par des sons de syst` eme de traitement d’air.

Toutefois, plus g´ en´ eralement, il convient de s’interro- ger sur la pertinence ´ ecologique de telles m´ ethodologies de mesure perceptive. En effet, nous avons pu observer, en interrogeant les auditeurs par rapport ` a l’exp´ erience r´ ealis´ ee, que certains ´ etaient surpris qu’on leur de- mande d’accomplir ce type de tˆ ache exp´ erimentale.

En effet, l’influence acoustique de ce type de syst` emes dans notre environnement ne se manifeste g´ en´ eralement pas au travers d’une ´ ecoute attentive des sons pro- duits, mais plutˆ ot au travers d’une forme

d’intrusi- vit´ e

du son par rapport ` a notre activit´ e ou notre environnement sonore quotidien. Il conviendrait peut- ˆ etre alors de s’int´ eresser ` a l’influence de ce type de sons au cours d’une tˆ ache ou ` a l’´ ecoute d’un autre son qui capteraient l’attention des auditeurs. Nous envisageons d’aborder cette question prochainement dans le cadre de la probl´ ematique du confort acoustique des STA.

L’´ etude dans laquelle s’inscrit ces travaux vise

´ egalement ` a aborder un autre point important : l’in- fluence de l’acoustique des salles, et donc des pa- ram` etres spatiaux, param` etres particuli` erement impor- tants lorsque l’on s’int´ eresse ` a la qualit´ e de syst` emes uti- lis´ es tr` es souvent en int´ erieur. En effet, le protocole de prise de son employ´ e ici met en jeu un enregistrement bi- naural effectu´ e dans une salle semi-an´ echo¨ıque, limitant ainsi les effets de salle. Se pose alors la probl´ ematique de la m´ ethodologie associ´ ee ` a l’audio-conformisme, c’est-` a- dire la conservation d’une mani` ere la plus fid` ele possible de l’information de spatialisation lors de l’enregistre- ment, du traitement et de la diffusion des sons. L’´ etude de ces param` etres spatiaux de la perception sonore et du confort acoustique dans le cas des syst` emes de trai- tement d’air repr´ esente le d´ efi majeur qui se pr´ esente ` a nous.

R´ ef´ erences

[1] Parizet E., ”Perception acoustique et qualit´ e so- nore”, Techniques de l’ing´ enieur, R 6 140 (2006).

[2] Susini P., McAdams S., Winsberg S., ”A multidi- mensional technique for sound quality assessment”,

Acta Acustica united with Acustica, 85, 650-656 (1999).

[3] Zwicker E., Fastl H., ”Psychoacoustics : Facts and Models”, Springer-Verlag (1990).

[4] Moore B.C.J., Glasberg B.G., Baer T., ”A model for the prediction of thresholds, loudness, and par- tial loudness”, J. Audio Eng. Soc., 45 (4), 224-240 (1997).

[5] Aures W., ”The sensory euphony as a function of auditory sensations”, Acustica, 58 (5), 282-290 (1985).

[6] Daniel P., Weber R., ”Psychoacoustical roughness : Implementation of an optimized model”, Acustica united with Acta Acustica, 83, 113-123 (1997).

[7] Ellermeier W., Zeitler A., Fastl H., ”Predicting an- noyance judgments from psychoacoustic metrics : Identifiable versus neutralized sounds”, Internoise 2004 Proc., Prague (2004).

[8] Fastl H., ”Neutralizing the meaning of sound for sound quality evaluations”, 18th Int. Cong. Acoust.

Proc., Kyoto (2001).

[9] Fastl H., ”Psychoacoustics and Sound Quality”, Commun. Acoust., Blauert J. (ed.), Springer (2005).

[10] McAdams S., Susini P., Misdariis N., Winsberg S.,

”Multidimensional characterisation of perceptual and preference judgements of vehicle and environ- mental noises”, Euronoise’98 Proc., Munich (1998).

[11] Susini P., McAdams S., Winsberg S., Perry I., Vieillard S., Rodet X., ”Characterizing the sound quality of air conditionning noise”, Appl. Acoust.

65, 763-790 (2004).

[12] Minard A., Susini P., Misdariis N., Lemaitre G., McAdams S., Parizet E., ”Environmental sound description : comparison and generalization of 4 timbre studies”, Workshop SID/CHI Proc., Flo- rence (2008).

[13] Misdariis N., Minard A., Susini P., Lemaitre G., McAdams S., Parizet E., ”Environmental sound perception : meta-description and modeling based on independent primary studies”, EURASIP J. Au- dio Speech Music Process. (2010 – ` a paraˆıtre).

[14] Chevret P., Parizet E., ”An efficient alternative to the paired comparison method for the subjective evaluation of a large set of sounds”, 19th Int. Cong.

Acoust. Proc., Madrid (2007).

Références

Documents relatifs

Le protocole de cette campagne psychophysique est bas´e sur un paradigme de choix forc´e o`u l’image originale et une des copies alt´er´ees sont pr´esent´ees sur le haut

[r]

R´ esoudre apr` es avoir montrer que l’´ equation donn´ ee est homog` ene:. En utilisant la m´ ethode de variation de la constante int´

(Les quatre exercices sont

Que peut-on dire quant ` a l’intervalle de d´efinition des solutions maximales (on justifiera l’affirmation).. D´eterminer les solutions maximales de l’´equation

Ecrire une fonction qui prend en argument un entier N , deux r´ eels a et b et une fonction f et qui renvoie un vecteur de type vector contenant la solution num´ erique du syst`

Pour les 3 configurations correspondant aux cas appel´ es d i = k.p j avec j &gt; i, l’impossibilit´ e vient du fait qu’entre un nombre premier et le nombre premier pr´ ec´

Id´ee de queue : comme une file d’attente, objets rang´es un apr`es l’autre, on peut enfiler `a la fin ou d´efiler au d´ebut. op´erations : « enfiler » ( enqueue ) et «