• Aucun résultat trouvé

Partie II A

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Partie II A"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

SESSION 2015 E3A

Concours ENSAM - ESTP - POLYTECH

Epreuve de Mathématiques 2 MP

Partie I

1)R=sup

r∈[0,+∞[/ (anrn)n∈N .

2) Soit ρ ∈]0, R[. Puisque ρ < R et que R est le plus petit des majorants de

r∈[0,+∞[/ (anrn)n∈N , ρ n’est pas un majorant de

r∈[0,+∞[/ (anrn)n∈N . Donc, il existe r ∈]ρ, R[ tel que la suite(anrn)n∈N soit bornée. Soit M un majorant de la suite(|an|rn)n∈N. Alors, pour toutn∈N,

|anρn|=|ann6|an|rn6M.

On a montré que la suite(anρn)n∈N est bornée.

Autre solution. Soitρ ∈]0, R[. On sait que la série numérique de terme généralanρn converge. En particulier,anρn converge vers0quandntend vers+∞et en particulier, la suite(anρn)n∈N est bornée.

3)SoitM>0un majorant de la suite(|anρn|)n∈N. Alors,M+1>1puis pour tout entier natureln,(M+1)n>M+1>M.

Pour tout entier natureln,|an|6 M

ρn 6(M+1)n ρn =

M+1 ρ

n

. Le réelK=M+I > 0convient.

4)Montrons par récurrence que∀n∈N, |bn|6 2K

ρ n

.

• b0=16 2K

ρ 0

. L’inégalité à démontrer est vraie quandn=0.

• Soitn>0. Supposons que∀j∈J0, nK,|bj|6 2K

ρ j

.

|bn+1|6

Xn

j=1

|aj|×|bn−j|

6 Xn

j=1

K ρ

j

× 2K

ρ n−j

(par hypothèse de récurrence et par définition deK)

= K

ρ n nX

j=1

2n−j= K

ρ n

2n−1 2−1 6

K ρ

n

2n= 2K

ρ n

.

Le résultat est démontré par récurrence.

5)Soitz∈Ctel que|z|6 ρ

2K. Alors, pour tout entier natureln,

|bnzn|=|bn|×|z|n6 2K

ρ n

× ρ 2K

n

=1.

Donc, pour toutz∈Ctel que |z|6 ρ

2K, la suite(bnzn)n∈Nest bornée. On en déduit que Rb> ρ 2K > 0.

6)SoitR le minimum des rayons de convergence deS et deT. Puisque les rayons deSet deT sont strictement positifs, R est strictement positif. On peut alors effectuer le produit deCauchydes deux séries entièresSet dans le disque ouvert de centre0 et de rayonR.

Pour toutz tel que|z|< R,

(2)

S(z)T(z) =

+

X

n=0

anzn

! +

X

n=0

bnzn

!

=

+

X

n=0

 Xn

j=0

ajbn−j

zn

=1+

+

X

n=1

bn+ Xn

j=1

ajbn−j

zn=1.

7)Il existe un nombre réelR tel que0 < R6RetT(z) =

+

X

n=0

bnzn une série entière de rayon de convergence supérieur ou égal àR,

∀z∈D(0, R), S(z)T(z) =1.

Partie II A

1) lim

x0 x6=0

f(x) = lim

x0 x6=0

ex−1

x =1=f(0). Donc, la restriction defà Rest continue en0.

2)Soient(x, y)∈R2 puisz=x+iy.

ez−1=ex+iy−1=ex(cosy+isiny) −1= (excosy−1) +i(exsiny). 3)f(0)6=0. Soitz∈C.

f(z) =0⇔ez−1=0etz6=0⇔ez=1etz6=0

⇔∃k∈Z/ z=2ikπetz6=0

⇔∃k∈Z/ z=2ikπ.

4)D’après la question précédente, Min{|z|/ f(z) =0etz6=0}=2π. En tenant compte def(0)6=0, pour toutz∈D(0, 2π), f(z)6=0 et doncg(z) = 1

f(z) existe.

5) a)Pour toutz∈C,ez =

+

X

n=0

zn

n!. Le rayon de convergence de cette série entière est+∞. b)Soitz∈C.

f(z) = 1 z

+

X

n=0

zn n!

!

−1

!

= 1 z

+

X

n=1

zn n!

=

+

X

n=1

zn−1 n! =

+

X

n=0

zn (n+1)!

=1+

+

X

n=1

zn (n+1)!.

Ainsi, pour tout nombre complexe non nul z, f(z) = 1+

+

X

n=1

zn

(n+1)!. Puisquef(0) = 1, cette égalité est encore vraie quandz=0et donc

∀z∈C, f(z) =1+

+

X

n=1

zn

(n+1)! =U(z).

Pour tout n ∈ N, posons an = 1

(n+1)!. Alors, Ra = +∞ puisque la série entière correspondante converge pour tout z∈C.

(3)

6)Soit(bn)n∈N la suite définie par :b0=1 et ∀n∈N,bn = −

 Xn

j=1

bn−j

(j+1)!

. D’après la partie I,Rb> 0. De plus, si

pour toutz∈D(0, Rb), on poseV(z) =

+

X

n=0

bnzn, alors pour toutz∈D(0, Rb), U(z)V(z) =1.

Si de plus|z|<Min(2π, Rb) =R,U(z)V(z) =1=f(z)V(z)puisV(z) = 1

f(z)=g(z).

7) a)Soitt∈] −2π, 2π[\{0}.

G(t) =t+ 2t

et−1 =2tet+1

et−1 =2tet/2+e−t/2

et/2−e−t/2 = 2t th

t 2

.

Puisque les fonctionst7→2tet t7→th t

2

sont impaires, la fonctionG est paire.

b) Pour tout t ∈] −R, R[⊂] −2π, 2π[, t+2g(t) = 1+ (1+2b1)t+

+

X

n=2

bntn. Puisque G est paire, on en déduit que 1+2b1=0 et∀k>1,b2k+1=0.

b1= −1

2 et∀k>1, b2k+1=0.

Partie II B

1)D’après la question II.A.6), γ0=1 et ∀n > 0,γn = − Xn

j=1

γn−j

(j+1)!. Donc, par récurrence, pour tout n∈N, γn est un nombre réel.

2)γ0=1. D’après la question II.A.7.b), γ1= −1

2 et γ3=0. Enfin,γ2= −γ1

2 −γ0

6 = 1 4 −1

6 = 1 12. 3)Soitn > 0.γn= −

Xn

j=1

γn−j

(j+1)! et donc Xn

j=0

γn−j

(j+1)! =0. En posantk=n−j, on obtient Xn

k=0

γk

(n−k+1)! =0.

4)γ0=1et ∀n > 0,γn = − Xn

j=1

γn−j

(j+1)!. Donc, par récurrence, pour toutn∈N,γn est un nombre rationnel.

5)D’après la question II.A.7.b), sinest un entier impair supérieur ou égal à 3,γn =0.

Partie III

1)Soitt∈R.

et−1

< 1⇔−1 < et−1 < 1⇔0 < et< 2⇔t <ln2.

Donc, sit∈] −ln2,ln2[,|et−1|< 1.

2)Pourt∈I,h(t) =1−et∈] −1, 1[. Donc, la série de terme généralan(h(t))n,n∈N, converge.

3) a)SoitKun segment non réduit à un point et contenu dans I=] −1, 1[. La fonction exponentielle est continue sur le segmentKet en particulier est bornée sur ce segment. Donc,∃CK> 0/∀t∈K, |et|6CK.

b)PosonsK= [c, d] avec−ln2 < c < d <ln2. Pourn∈Net t∈I, posonsfn(t) =an(h(t))n.

En résumé, chaquefn est de classeC1surIet pour toutn∈N et toutt∈I,fn(t) = −etnan(h(t))n−1 etf0 =0.

Soitn∈N. Pour tout réelt deI,

|fn(t)|=etn|an| et−1

n−16CKn|an|Mn−1oùM=Max{|ec−1|,|ed−1|}.

PuisqueRa>1, on sait que pour tout nombre complexez tel que|z|< 1, la série numérique de terme généralnanzn−1 est absolument convergente. Puisque|M|< 1,CKn|an|Mn est le terme général d’une série numérique convergente. Ceci montre que la série de fonctions de terme généralfn converge normalement et donc uniformément surK.

• La série de fonctions de terme généralfn, n∈N, converge simplement vers la fonctionSh surI.

• Chaque fonctionfn,n∈N, est de classeC1surI.

• La série des dérivées est uniformément sur tout segmentKcontenu dansI.

(4)

D’après le théorème de dérivation terme à terme,Sh est de classeC1surIet pour tout réelt∈I,

Sh(t) =

+

X

n=0

fn(t) =

+

X

n=1

−etnan(h(t))n−1= −et

+

X

n=0

(n+1)an+1hn(t).

Remarque.On sait queS est de classeC sur] −1, 1[ et que ses dérivées successives s’obtiennent par dérivation terme à terme. Ainsi,hest de classeC surIà valeurs dans ] −1, 1[ etSest de classeC sur] −1, 1[. Donc,Sh=S◦hest de classeC surI. De plus, pour tout réelt∈I,

Sh(t) =h(t)S(h(t)) = −et

+

X

n=0

(n+1)an+1hn(t).

c)Pour toutt∈Ietn∈N, posonsun(t) = −et(n+1)an+1.tétant fixé, on sait que la série entière associée à un(t)est de rayon au moins1. Donc pour chaquet∈I, il existe une série entière

+

X

n=0

un(t)zn (et non pas il existe une série entière

+

X

n=0

unzn telle que pour chaquet∈I...)

4)Le résultat énoncé est complètement faux siu(k)n désigne la dérivéek-ème deun. On ne corrige pas cette question.

Partie IV

1) Posons n∈N, posons an = 1

n+1. On sait que Ra = 1 et que pour tout x ∈] −1, 1[,

+

X

n=0

anxn = −ln(1−x). Soit

t∈I\ {0}. Alors|et−1|< 1etet−16=0.

+

X

k=0

(1−et)k k+1 = 1

1−et

+

X

k=0

(1−et)k+1

k+1 = −ln(1− (1−et))

1−et = t

et−1 =g(t).

D’autre part, quandt=0,

+

X

k=0

(1−et)k

k+1 vaut1c’est-à-direg(0). On a montré que

∀t∈I, g(t) =

+

X

k=0

(1−et)k k+1 .

2) a)Soitn∈N. Soientfetgdeux fonctionsnfois dérivables sur un intervalleIà valeurs dansRouC. Alors, la fonction f×g estnfois dérivable surIet

(f×g)(n)= Xn

k=0

n k

f(k)g(n−k).

b) Soient n et k des entiers naturels tels que k > n. Quand t tend vers 0, h(t) = −t+o(t) et donc pour k > n, hk(t) =0×tn+ (−t)k+o(tk). Puisque hk est nfois dérivable en 0 et que le coefficient detn dans son développement limité à l’ordreken0 est nul, on en déduit que hk(n)

(0) =0.

c)Soientnetkdes entiers naturels tels quek > n. SoitHune fonction de classeCsurI. D’après la formule deLeibniz, Hhk(n)

(0) = Xn

j=0

n j

hk(j)

(0)H(n−j)(0).

Pour toutj∈J0, nK,k > n>jet donc hk(j)

(0) =0. On en déduit que Hhk(n)

(0) =0.

d)Soitn∈N. Pour tout réelt deI, posonsH(t) =

+

X

k=n+1

(1−et)k−(n+1)

k+1 =

+

X

k=0

(1−et)k

k+n+2 de sorte que pour tout réelt deI,g(t) =

Xn

k=0

(h(t))k

k+1 + (h(t))n+1H(t).

Le rayon de convergence de la série entière

+

X

k=0

zk

k+n+2 est1de sorte que la fonctionS : x7→

+

X

k=0

xk

k+n+2 est définie et de classeC sur] −1, 1[. Mais alors, la fonctionH=S◦hest de classeCsurI.

(5)

On en déduit queg(n)(0) = Xn

k=0

(hk)(n)(0)

k+1 + (hn+1H)(n)(0) = Xn

k=0

(hk)(n)(0) k+1 .

3)a)Soientnun entier naturel etkun entier naturel non nul. D’après la formule du binôme deNewton, pour tout réel t,

(h(t))k= Xk

j=0

k j

(−1)jejt.

Pourn>1,

hk(n) (0) =

Xk

j=0

k j

(−1)jjne0= Xk

j=1

k j

(−1)jjn.

b)γ0=1. Soitn>1. Alors(h0)(n)=0 puis

γn= g(n)(0) n! = 1

n!

Xn

k=1

1 k+1

 Xk

j=1

(−1)j k

j

jn

.

Références

Documents relatifs

Pour cela on va se ramener au cas des fonctions positives en admettant qu’une fonction continue sur un intervalle fermé admet un

Google est aussi à l'origine d'une campagne de recrutement originale en juillet 2004 : des panneaux mentionnant rst 10-digit prime found in the consecutive digits of e .com

Pour lever les formes indé- terminées de fonctions avec de l'exponentielle lorsque x tend vers +∞ ou −∞. On essaye de mettre

• D’apr`es l’in´ egalit´ e des cordes, tout arc de Γ est situ´e sous la corde de mˆemes extr´emit´es.. Le syst`eme (S) ´etant triangulaire sup´erieur ` a coefficients

Pour égaler les arguments comme dans l’exemple introductif, il faut donc « éliminer » un terme en appliquant les règles de calcul sur les fonctions logarithmes vues plus haut.

Étudier les variations de la fonction g.. Donner le tableau de variations

On considère une algèbre unitaire A de dimension finie sur le corps C, dont on note 1 A l’élément unité... Une norme k.. Partie I :

Toutefois, elle pourra être un moyen de justifier que la limite ou la fonction somme est continue (donc continue par morceaux !), notamment dans le cas où l’on n’aura