SESSION 2018
Concours commun Centrale
MATHÉMATIQUES 2. FILIERE MP
Partie I - Fonctions harmoniques : quelques propriétés
Q1.La fonction nulle est dansH(U). Soient(f, g)∈(H(U))2 et(λ, µ)∈R2. Pour toutx∈U,
∆(λf+µg)(x) = Xn
i=1
∂2(λf+µg)
∂x2i (x) =λ Xn
i=1
∂2f
∂x2i(x) +µ Xn
i=1
∂2g
∂x2i(x) =λ∆f(x) +µ∆g(x) =0.
Donc,λf+µg∈H(U). Ceci montre queH(U)est un sous-espace-vectoriel de l’espace vectoriel C2(U,R),+, . . Q2. Soit(j1, . . . , jp)∈ J1, nKp. Puisque f est de classe C∞ sur l’ouvertU, d’après le théorème de Schwarz, pour tout i∈J1, nK, ∂p
∂xi1. . . ∂xip
∂2f
∂x2i
= ∂2
∂x2i
∂pf
∂xi1. . . ∂xip
et donc
∆
∂pf
∂xi1. . . ∂xip
= Xn
i=1
∂2
∂x2i
∂pf
∂xi1. . . ∂xip
= Xn
i=1
∂p
∂xi1. . . ∂xip ∂2f
∂x2i
= ∂p
∂xi1. . . ∂xip(∆f) et donc, si∆f=0, alors∆
∂pf
∂xi1. . . ∂xip
=0. Ainsi, sif∈H(U), alors pour toutp∈N∗ et tout(j1, . . . , jp)∈J1, nKp,
∂pf
∂xi1. . . ∂xip
∈H(U).
Q3.Soitf∈H(U). f2est de classeC2surUet pourx∈Upuisi∈J1, nK, ∂ f2
∂xi (x) =2f(x)∂f
∂xi(x)puis
∂2 f2
∂x2i (x) =2 ∂f
∂xi
(x) 2
+f(x)∂2f
∂x2i(x)
! . On en déduit que
∆ f2
=2 Xn
i=1
∂f
∂xi 2
+f∆f
!
=2 Xn
i=1
∂f
∂xi 2
.
Mais alors, sif∈H(U),
f2∈H(U)⇒∆ f2
=0⇒ Xn
i=1
∂f
∂xi 2
=0⇒∀i∈J1, nK, ∂f
∂xi =0⇒df=0
⇒fest constante surU(carUest connexe par arcs).
Réciproquement, sifest constante sur U, alors∆fet∆ f2
sont nuls surUet doncfetf2sont dansH(U).
Q4. La fonction f : (x1, . . . , xn) 7→ x1 est harmonique sur U et non constante sur U. Mais la fonction f ×f = f2 : (x1, . . . , xn)7→ x21 n’est pas harmonique sur U(pour tout x de U, ∆f(x) =2 6= 0). Le produit de deux fonctions harmoniques n’est donc pas nécessairement une fonction harmonique.
Partie II - Exemples de fonctions harmoniques
II.A -
Q5.Pour(x, y)∈R2,
∆f(x, y) =u′′(x)v(y) +u(x)v′′(y).
Par hypothèse, il existe(x , y )∈R2tel que u(x )6=0 etv(y )6=0.
• Pour tout réelx,u′′(x)v(y0) +u(x)v′′(y0) =0puisu′′(x) +λu(x) =0oùλ= v′′(y0) v(y0) .
• Pour tout réely, u′′(x0)v(y) +u(x0)v′′(y) =0puisv′′(y) +µv(y) =0 oùµ= u′′(x0) u(x0) .
• ∆f(x0, y0) =0⇒u′′(x0)v(y0) +u(x0)v′′(y0) =0⇒ u′′(x0)
u(x0) = −v′′(y0)
v(y0) ⇒µ= −λ.
Donc, il existe un réelλ tel que u soit solution sur Rde l’équation z′′+λz = 0 et v soit solution sur R de l’équation z′′−λz=0.
Q6.Soitλ∈R.
1er cas : λ > 0.Il existe nécessairement (α, β) ∈ R2 tel que pour tout x∈ R, u(x) = αcos√ λx
+βsin√ λx
et (γ, δ)∈R2tel que pour toutx∈R,v(x) =γch√
λx
+δsh√ λx
. On a donc nécessairement pour toutxréel, f(x, y) =
αcos√ λx
+βsin√
λx γch√ λy
+δsh√ λy
. Réciproquement, pour une telle fonction,
∆f(x, y) = −λ
αcos√ λx
+βsin√
λx γch√ λy
+δsh√
λy
+λ
αcos√ λx
+βsin√
λx γch√ λy
+δsh√
λy
=0.
2ème cas :λ < 0.Les fonctions solutions sont les fonctions de la forme (x, y)7→
αcos√
−λx
+βsin√
−λx γch√
−λy
+δsh√
−λy . 3ème cas :λ=0.Il existe nécessairement(α, β, γ, δ)∈R4 tel que pour tout(x, y)∈R2,
f(x, y) = (αx+β)(γy+δ).
Réciproquement, une telle fonction est harmonique surR2.
Les fonctions solutions sont les fonctions de la forme(x, y)7→(αcos(ax) +βsin(ax)) (γch(ay) +δsh(ay)),(α, β, γ, δ, a)∈ R5eta > 0et les fonctions de la forme (x, y)7→(αx+β)(γy+δ),(α, β, γ, δ)∈R4.
II.B -
Q7. L’application h : R+∗×R → R2\ {(0, 0)}
(r, θ) 7→ (rcosθ, rsinθ)
et de classeC2 sur R+∗×Ret l’application f est de classeC2
surR2\ {(0, 0)}. Donc, l’applicationg=f◦hest de classeC2surR+∗×R.
Q8.On rappelle que si(x, y) = (rcosθ, rsinθ)
∂x
∂r =cosθ ∂x
∂θ = −rsinθ
∂y
∂r =sinθ ∂y
∂θ =rcosθ
D’après la formule de dérivation partielle de fonctions composées, pour(r, θ)∈R+∗×R,
∂g
∂r(r, θ) = ∂x
∂r(r, θ)∂f
∂x(x, y) +∂y
∂r(r, θ)∂f
∂y(x, y) =cosθ∂f
∂x(rcosθ, rsinθ) +sinθ∂f
∂y(rcosθ, rsinθ) et
∂g
∂θ(r, θ) = −rsinθ∂f
∂x(rcosθ, rsinθ) +rcosθ∂f
∂y(rcosθ, rsinθ).
Q9.On redérive :
∂2g
∂r2(r, θ) =cosθ
cosθ∂2f
∂x2(rcosθ, rsinθ) +sinθ ∂2f
∂y∂x(rcosθ, rsinθ)
+sinθ
cosθ ∂2f
∂x∂y(rcosθ, rsinθ) +sinθ∂2f
∂y2(rcosθ, rsinθ)
=cos2θ∂2f
∂x2(rcosθ, rsinθ) +2sinθcosθ ∂2f
∂x∂y(rcosθ, rsinθ) +sin2θ∂2f
∂y2(rcosθ, rsinθ) (d’après le théorème deSchwarz) et
∂2g
∂θ2(r, θ) = −rcosθ∂f
∂x(rcosθ, rsinθ) −rsinθ∂f
∂y(rcosθ, rsinθ)
−rsinθ
−rsinθ∂2f
∂x2(rcosθ, rsinθ) +rcosθ ∂2f
∂y∂x(rcosθ, rsinθ)
+rcosθ
−rsinθ ∂2f
∂x∂y(rcosθ, rsinθ) +rcosθ∂2f
∂y2(rcosθ, rsinθ)
=r2sin2θ∂2f
∂x2(rcosθ, rsinθ) −2r2sinθcosθ ∂2f
∂x∂y(rcosθ, rsinθ) +r2cos2θ∂2f
∂y2(rcosθ, rsinθ)
−rcosθ∂f
∂x(rcosθ, rsinθ) −rsinθ∂f
∂y(rcosθ, rsinθ) Q10.Par suite,
r2∂2g
∂r2(r, θ) + ∂2g
∂θ2(r, θ) +r∂g
∂r(r, θ) =r2 cos2θ+sin2θ ∂2f
∂x2(rcosθ, rsinθ) + ∂2f
∂y2(rcosθ, rsinθ)
=r2∆f(rcosθ, rsinθ).
Par suite,
f∈H R2\ {(0, 0)}
⇔∀(r, θ)∈]0,+∞[×R, ∆f(rcosθ, rsinθ) =0
⇔∀(r, θ)∈]0,+∞[×R, r2∆f(rcosθ, rsinθ) =0
⇔∀(r, θ)∈]0,+∞[×R, r2∂2g
∂r2(r, θ) + ∂2g
∂θ2(r, θ) +r∂g
∂r(r, θ) =0.
Q11.La fonctiong : (r, θ)7→f(rcosθ, rsinθ)est indépendante deθsi et seulement si ∂g
∂θ =0. Dans ce cas,
∀(r, θ)∈]0,+∞[×R, r2∂2g
∂r2(r, θ) + ∂2g
∂θ2(r, θ) +r∂g
∂r(r, θ) =0⇔∀(r, θ)∈]0,+∞[×R, r∂2g
∂r2(r, θ) +∂g
∂r(r, θ) =0
Ainsi, pour chaque réelθ, la fonctionh : r7→ ∂g
∂r(r, θ)est solution sur]0,+∞[de l’équation différentiellerz′+z=0. Il existe donc nécessairement une constanteλ indépendante deθ, telle que, pour tout (r, θ)∈]0,+∞[, ∂g
∂r(r, θ) = λ r puis il existe(λ, µ)∈R2 tel que pour tout(r, θ)∈]0,+∞[, g(r, θ) =λln(r) +µou encore tel que
∀(x, y)∈R2\ {(0, 0)}, f(x, y) =λlnp
x2+y2 +µ.
Réciproquement, si pour toutg(r, θ) =λln(r) +µ, alorsgest de classeC2sur]0,+∞[×Ret r2∂2g
∂r2(r, θ) + ∂2g
∂θ2(r, θ) +r∂g
∂r(r, θ) =r2λ
−1 r2
+rλ
1 r
=0.
Les fonctions harmoniques radiales surR2\ {(0, 0)}sont les fonctions de la forme(x, y)7→λln x2+y2
+µ,(λ, µ)∈R2 (en renommant la constanteλ).
Q12.Soitfune fonction du type précédent : ∀(r, θ)∈]0,+∞[×R, f(x, y) =λln(k(x, y)k) +µ. Les conditions imposées à fsont équivalentes à
λln(r1) +µ=a
λln(r2) +µ=b ou encore
λ= b−a ln(r2) −ln(r1) µ= aln(r2) −bln(r1)
ln(r2) −ln(r1) .
La fonctionf : (x, y)7→ b−a
ln(r2) −ln(r1)ln(k(x, y)k) + aln(r2) −bln(r1)
ln(r2) −ln(r1) convient.
II.C -
Q13.Par hypothèse il existe(r0, θ0)∈]0,+∞[×Rtel queu(r0)v(θ0)6=0. Donc, pour tout réelθ, u(θ0)v(θ) =f(r0cos(θ+2π), r0sin(θ+2π)) =f(r0cosθ, r0sinθ) =u(r0)v(θ),
et donc, pour tout réel θ, v(θ+2π) = v(θ) après simplification par le réel non nul u(r0). La fonction v est donc 2π- périodique.
Q14.Pour(r, θ)×]0,+∞[×R, 0=r2∂2g
∂r2(r, θ) +∂2g
∂θ2(r, θ) +r∂g
∂r(r, θ) =r2u′′(r)v(θ) +u(r)v′′(θ) +ru′(r)v(θ). Quandθ=θ0, on obtient pour toutr > 0,
r2u′′(r) +ru′(r) +µu(r) =0 oùµ= v′′(θ0)
v(θ0) est indépendante der et pourr=r0, on obtient pour tout réelθ, v′′(θ) +λv(θ) =0
oùλ= r20u′′(r0) +r0u′(r0)
u(r0) est indépendante deθ. De plus, pour (r, θ)∈]0,+∞[×R, 0=r2∂2g
∂r2(r, θ) +∂2g
∂θ2(r, θ) +r∂g
∂r(r, θ))
=r2u′′(r)v(θ) +u(r)v′′(θ) +ru′(r)v(θ)
= (−ru′(r) −µu(r))v(θ) +u(r) (−λv(θ)) +ru′(r)v(θ)
= (−λ−µ)u(r)v(θ) = −(λ+µ)f(r, θ).
et doncµ= −λcarfn’est pas la fonction nulle. Finalement,
∃λ∈R/(∀r > 0, r2u′′(r) +ru′(r) −λu(r) =0et∀θ∈R, v′′(θ) +λv(θ) =0.
II.C.1)On supposeλ=0.
Q15.Les solutions de (II.2) sont les fonctions affines. Une fonction affine est2π-périodique si et seulement si cette fonction est constante. Donc, les solutions de (II.2) qui sont2π-périodiques sont les fonctions constantes.
Q16.D’après Q11, les solutions sur]0,+∞[de (II.1) sont les fonctions de la former7→αln(r) +β,(α, β)∈R2.
Q17.On retrouve dans ce cas les fonctions harmoniques radiales de la question Q11 : les fonctions de la forme(x, y)7→
αln(k(x, y)k) +β,(α, β)∈R2(en récupérant la solution nulle).
II.C.2)On supposeλ6=0.
Q18. Dans le cas où λ > 0, les solutions de (II.2) sont les fonctions de la forme θ 7→ λcos√ λθ
+µsin√ λθ
, (λ, µ)∈R2. Une telle fonction, non nulle, est 2π-périodiques si et seulement siλ=1. Dans ce cas, les solutions de (II.2) sont les fonctions de la formeθ7→acos(θ) +bsin(θ),(a, b)∈R2.
Dans le cas oùλ < 0, les solutions de (II.2) sont les fonctions de la formeθ7→ach √
−λθ
+bsh √
−λθ
, (a, b)∈R2. Une telle fonction, non nulle, n’est pas2π-périodique car par exemple, une telle fonction, non nulle, est non bornée surR. En résumé, (II.1) admet des solutions2π-périodiques non nulles si et seulement siλ =1 et dans ce cas, les solutions de (II.1) sont les fonctions de la formeθ7→acosθ+bsinθ,(a, b)∈R2. Dorénavant, on suppose queλ=1.
Q19.(II.1) s’écrit doncr2z′′+rz′−z=0. Pourx∈R, posonsZ(x) =z(ex)de sorte que pour toutr > 0,z(r) =Z(lnr).
La fonctionzest de classeC2sur]0,+∞[si et seulement si la fonctionZest de classeC2 surRet pour tout réelr > 0,
−z(r) +rz′(r) +r2z′′(z) = −Z(lnr) +r 1
rZ′(lnr)
+r2
−1
r2Z′(lnr) + 1
r2Z′′(lnr)
=Z′′(lnr) −Z(lnr).
Par suite,
∀r > 0, r2z′′(r) +rz′(r) −z(r) =0⇔∀r > 0, Z′′(lnr) −Z(lnr) =0
⇔∀x∈R; Z′′(x) −Z(x) =0⇔∃(a, b)∈R2/∀x∈R, Z(x) =aex+be−x
⇔∃(a, b)∈R2/ z(r) =ar+b r.
Q20.Les solutions précédentes qui se prolongent par continuité en0sont les fonctions de la former7→ar,a∈R.
Partie III - Principe du maximum faible
III.A -
Q21.Uest borné. SoitMun majorant de{kuk, u∈U}. Siv∈U, il existe une suite(up)p∈Nd’éléments deU, convergente, de limite v. Pour tout p∈ N, on akupk6M et donc, par passage à la limite, kvk 6M (par continuité de la norme).
Ainsi,Uest borné.
Uest une partie non vide, fermée et bornée deRn, qui est de dimension finie. D’après le théorème deBorel-Lebesgue, Uest un compact non vide deRn.
La fonctionfest continue sur le compactUà valeurs dansRet on sait alors quefadmet surUun maximum, atteint en un certainx0deU.
Q22.Si pour touti∈J1, nK, ∂2f
∂x2i (x0)60, alors∆f(x0)60ce qui est faux. Donc, il existei∈J1, nKtel que ∂2f
∂x2i (x0)> 0.
iest ainsi dorénavant fixé.
Supposons par l’absurde quex0∈U. Puisquefest de classeC1sur l’ouvertU, on sait quex0est nécessairement un point critique defou encore : ∀k∈J1, nK, ∂f
∂xk
(x0) =0. En particulier, ∂f
∂xi
(x0) =0.
Soitϕ la fonction t 7→ f(x0+tei). Puisque x0 ∈ Uet que U est un ouvert, la fonction ϕ est définie au moins sur un intervalle de la forme] −ρ, ρ[, ρ > 0(ρ vérifiant : pour toutt ∈] −ρ, ρ[, x0+tei ∈U). Puisquef est de classe C2 sur U, ϕ est de classeC2 sur] −ρ, ρ[. Puisque ∂f
∂xi
(x0) =0 et que ∂2f
∂x2i (x0)> 0, on aϕ′(0) =0 etϕ′′(0)> 0. Puisqueϕ′′
est continue en0, il existe un intervalle de la forme] −ρ′, ρ′[⊂] −ρ, ρ[,ρ′ > 0, sur lequel la fonction ϕ′′ est strictement positive et donc la fonctionϕ′ est strictement croissante. Mais alorsϕ′ est strictement positive sur]0, ρ′[ et doncϕ est strictement croissante sur[0, ρ′[. Ceci contredit le fait queϕadmet un maximum en0. Donc,x0∈/U.
Mais alors,x0∈∂U. Par définition de x0, pour toutx∈U, f(x)< f(x0) = Max
y∈∂Uf(y) = Sup
y∈∂U
f(y).
III.B -
Q23.Pourx∈U, posonshε(x) =εkxk2=ε x21+. . .+x2n
de sorte quegε =f+hε.hε est de classeC∞ sur Rn et en particulier, continue surUet de classeC2 surU. Il en est de même degε.
Pourx∈Ueti∈J1, nK, ∂2hε
∂x2i (x) =2et donc, pourx∈U,
∆gε(x) =∆f(x) +2nε=2nε > 0.
Q24.Soitε > 0. D’après la question Q22, pour toutx∈U,f(x) +εkxk2=gε(x)< Sup
y∈∂U
gε(y) = Sup
y∈∂U
f(y) +εkyk2 . PuisqueUest borné, on peut considérer un majorantMde l’ensemble
kyk2, y∈∂U .
Sup
y∈∂U
f(y)
+εMest un majorant de l’ensemble
f(y) +εkyk2, y∈∂U et donc Sup
y∈∂U
f(y) +εkyk2 6
Sup
y∈∂U
f(y)
+εM. Ainsi, pour toutx∈Uet tout ε > 0,
f(x)<
Sup
y∈∂U
f(y)
+εM−εkxk2. Quandεtend vers0, on obtient
∀x∈U, f(x)6 Sup
y∈∂U
f(y).
Q25.f1−f2 est encore continue surU, de classeC2 et harmonique surU. Donc,
∀x∈U, f1(x) −f2(x)6 Sup
y∈∂U
(f1(y) −f2(y)) =0.
Donc, la fonctionf1−f2est négative surU. En échangeant les rôles def1et f2, la fonctionf2−f1 est aussi négative sur Uet finalement, la fonctionf1−f2est nulle. Donc,f1etf2sont égales surU.
Partie IV - Fonctions harmoniques et fonctions développables en série entière
IV.A -
Q26.Soity∈] −R, R[. Pourx∈i
−p
R2−y2,p
R2−y2h
, on poseϕn(x) =an(x+iy)n. Soitr∈i 0,p
R2−y2h .
• la série de fonction de terme généralϕn converge simplement sur [−r, r]vers la fonctionϕ : x7→f(x, y).
• chaque fonctionϕn est dérivable sur[−r, r]et pour tout réelxde[−r, r],ϕ0′(x) =0 et pourn∈N∗, ϕn′(x) =nan(x+iy)n−1.
• pourn∈N∗ etx∈[−r, r],|ϕn′(x)|=n|an| |x+iy|n−16n|an|rn−1 puiskϕn′k∞,[−r,r]6n|an|rn−1. De plus, on sait que le rayon de convergence associé à la suite(an)est le même que le rayon de convergence associé à la suite (nan)et donc la série numérique de terme généraln|an|rn−1,n>1, converge (carr < R).
Par suite, la série de fonctions de terme généralϕn′,n∈N, converge normalement et en particulier uniformément sur[−r, r].
D’après le théorème de dérivation terme à terme, la fonction ϕ est dérivable sur [−r, r] pour tout r ∈ i 0,p
R2−y2h et donc sur i
−p
R2−y2,p
R2−y2h
, et sa dérivée s’obtient par dérivation terme à terme. Dit autrement,f admet sur D(0, R)une dérivée partielle par rapport à sa première variable et de plus,
∀(x, y)∈D(0, R), ∂f
∂x(x, y) =
+∞
X
n=1
nan(x+iy)n−1.
De même,fadmet surD(0, R)une dérivée partielle par rapport à sa deuxième variable et de plus,
∀(x, y)∈D(0, R), ∂f
∂y(x, y) =i
+∞
X
n=1
nan(x+iy)n−1.
On note en particulier que, pour tout(x, y)∈R2, ∂f
∂y(x, y) =i∂f
∂x(x, y).
Les deux fonctions ∂f
∂x et ∂f
∂y sont à leur tour développable en série entière sur D(0, R). Mais alors, par récurrence, pour tout n∈ N∗, f est de classeCn surD(0, R). En résumé, f est de classeC∞ sur D(0, R). De plus, les dérivées partielles successives defs’obtiennent par dérivation terme à terme.
On note aussi que∆f= ∂2f
∂x2+ ∂2f
∂y2 = ∂2f
∂x2+i2∂2f
∂x2 =0. La fonctionfest donc une fonction harmonique surD(0, R) Q27.0=∆f=∆u+i∆v et donc∆u=∆v=0.
IV.B -
Q28.Posonsh= 1
f. Puisquefest de classeC1surD(0, R)et ne s’annule pas surD(0, R),h est de classeC1surD(0, R).
De plus, d’après le résultat admis par l’énoncé,
∂h
∂y = −1 f2
∂f
∂y = −i1 f2
∂f
∂x =i∂h
∂x, et donch= 1
f est développable en série entière surD(0, R).
Q29.L’égalité ∂f
∂y =i∂f
∂x fournit plus explicitement ∂u
∂y +i∂v
∂y = −∂v
∂x+i∂u
∂x et donc
∂u
∂y = −∂v
∂x et ∂v
∂y = ∂u
∂x. La formule deLeibnizfournit alors
∆(uv) = ∂2
∂x2(uv) + ∂2
∂y2(uv) =v ∂2u
∂x2 + ∂2u
∂y2
+u ∂2v
∂x2+ ∂2v
∂y2
+2 ∂u
∂x
∂v
∂x +∂u
∂y
∂v
∂y
=v∆u+u∆v+2 ∂u
∂x
∂v
∂x− ∂u
∂x
∂v
∂x
=0.
Donc, la fonctionuvest harmonique surU.
IV.C -
Q30.gest de classeC2et harmonique surD(0, R). Donc, hest de classeC1 surD(0, R)
∂h
∂y = ∂2g
∂y∂x−i∂2g
∂y2
= ∂2g
∂x∂y−i∂2g
∂y2 (d’après le théorème deSchwarz)
= ∂2g
∂x∂y+i∂2g
∂x2 (cargest harmonique)
=i ∂2g
∂x2−i ∂2g
∂x∂y
=i∂h
∂x.
On en déduit quehse développe en série entière surD(0, R)d’après le résultat admis par l’énoncé.
Q31.Soith la fonction de la question précédente. Pourx∈D(0, R), posonsh(x, y) =
+∞
X
n=0
bn(x+iy)n. On a donc
∀(x, y)∈D(0, R), ∂g
∂x(x, y) −i∂g
∂y(x, y) =
+∞
X
n=0
bn(x+iy)n.
On sait que les rayons de convergence respectivement associés aux suites(bn)et bn
n+1
sont les mêmes. Pour(x, y)∈ D(0, R), on peut donc poserH(x, y) = g(0, 0) +
+∞
X
n=0
bn
n+1(x+iy)n+1. H est développable en série entière sur D(0, R).
Vérifions alors queg=Re(H). On note uet vles parties réelle et imaginaire deH D’après la question Q26,Hest de classeC1 surD(0, R)et
∂u
∂x +i∂v
∂x = ∂H
∂x =h= ∂g
∂x −i∂g
∂y et
∂u
∂y +i∂v
∂y = ∂H
∂y =ih= ∂g
∂y+i∂g
∂x. On en déduit que ∂g
∂x = ∂u
∂x et ∂g
∂y = ∂u
∂y puis que, sur D(0, R), d(g−u) = 0. Puisque D(0, R) est connexe par arcs car convexe,g−u est constante sur D(0, R). Ainsi, pour(x, y) ∈D(0, R), g(x, y) −u(x, y) = g(0, 0) −u(0, 0) =0 (car g(0, 0)∈R). Donc,g=Re(H)oùHest une certaine fonction développable en série entière surD(0, R).
IV.D -
Q32.Pour tout réelt∈[0, 2π]et r∈[0, R[,f(rcost, rsint) =
+∞
X
n=0
anrneint.
Chaque fonctionfn : t7→anrneint est continue sur le segment[0, 2π]. De plus,kfnk∞=|an|rn qui est le terme général d’une série numérique convergente (carr < R). La série de fonctions de terme généralfn,n∈N, converge normalement et en particulier uniformément sur le segment[0, 2π].
D’après le théorème d’intégration terme à terme sur un segment, pourr∈[0, R[donné, Z2π
0
f(rcost, rsint)dt=
+∞
X
n=0
anrn Z2π
0
eintdt=2πa0+
+∞
X
n=1
anrn eint
n 2π
0
=2πf(0, 0), et donc
∀r∈[0, R[, f(0, 0) = 1 2π
Z2π
0
f(rcost, rsint)dt.
Q33. Si g est une fonction de classeC2 sur D(0, R) à valeurs réelles et harmonique, d’après la question Q31, il existe H : D(0, R)→C, développable en série entière surD(0, R)telle queg=Re(H). Pourr∈[0, R[, on a alors
g(0, 0) =Re(H(0, 0)) =Re 1 2π
Z2π
0
H(rcost, rsint)dt
!
= 1 2π
Z2π
0
Re(H(rcost, rsint))dt= 1 2π
Z2π
0
g(rcost, rsint)dt.
Q34.Soitr∈[0, R[. La fonctiont7→|f(rcost, rsint)|est continue sur le segment [0, 2π]à valeurs dansR. En particulier, cette fonction est bornée sur le segment[0, 2π]. Pourr∈[0, R[, on a alors
|f(0, 0)|6 1
2π|f(rcost, rsint)|dt6 1
2π ×2π sup
t∈[0,2π]
|f(rcost, rsint)|=sup
t∈R
|f(rcost, rsint)|.
Q35.De même, avec Q33,|g(0, 0)|6sup
t∈R
|g(rcost, rsint)|.
Q36.Si|f|admet surD(0, R)un maximum en(0, 0), alors d’après la question 34,
∀r∈[0, R[, |f(0, 0)|6sup
t∈R
|f(rcost, rsint)|6|f(0, 0)|.
Par suite,∀(r, t)∈[0, R[×R,|f(rcost, rsint)|=|f(0, 0)|. La fonction|f|est donc constante surD(0, R).
Posons de nouveauf=u+ivde sorte que la fonctiong=u2+v2=|f|2est constante surD(0, R). Mais alors, puisque de plusuetv sont harmoniques d’après la question Q26,
0=∆g=2 u ∂2u
∂x2 + ∂2u
∂y2
+v ∂2v
∂x2+ ∂2v
∂y2
+ ∂u
∂x 2
+ ∂u
∂y 2
+ ∂v
∂x 2
+ ∂v
∂y 2!
=2 ∂u
∂x 2
+ ∂u
∂y 2
+ ∂v
∂x 2
+ ∂v
∂y 2!
.
Par suite, ∂u
∂x = ∂u
∂y = ∂v
∂x = ∂v
∂y =0puisuetvsont constantes surD(0, R). Finalement,fest constante surD(0, R).
Q37. SoitP un polynôme non constant (et donc de degré n supérieur ou égal à 1). Supposons par l’absurde queP ne s’annule pas surC.
En posantP= Xn
k=0
akzk, an 6=0, on a
P(z) anzn
∼
|z|→+∞
1 et donc|P(z)| →
|z|→+∞
+∞. On peut donc choisirR > 0tel que pour|z|>R,|P(z)|>|P(0)|.
La fonction P est continue sur le compact D(0, R) et admet donc un minimum sur ce compact, atteint en un certain z0∈D(0, R). Si|z|6R, on a|P(z)|>|P(z0)|et si|z|> R, on a |P(z)|>|P(0)|>|P(z0)|.
Finalement, la fonctionz 7→|P(x+iy)| admet un minimum surC, atteint en un certain z0 deR2. SoitQ = P(z−z0).
Qest un polynôme en zet donc la fonction(x, y)7→Q(x+iy)est développable en série entière sur tout D(0, R),R > 0, d’après la question Q28. PuisqueP ne s’annule pas surC, la fonctionf : (x, y)7→ 1
Q(x+iy) est développable en série entière sur toutD(0, R),R > 0et de plus la fonction |f|admet un maximum en(0, 0).
Donc, la fonction(x, y)7→ 1
Q(x+iy) est constante sur toutD(0, R),R > 0, d’après la question Q36, et donc surC puis la fonctionPest constante surCce qui est faux.
Donc,Ps’annule au moins une fois surC.
Partie V - Résolution du problème de Dirichlet dans le disque unité de R
2Q38.Soientt∈Ret z∈D(0, 1). Alors,eit+z6=0, puis ze−it
< 1et eit+z
eit−z= 1+ze−it
1−ze−it = 1+ze−it
+∞
X
n=0
zne−int=
+∞
X
n=0
zne−int+
+∞
X
n=0
zn+1e−i(n+1)t
=1+2
+∞
X
n=1
zne−int.
Donc, la fonctionz7→ eit+z
eit−zest développable en série entière surD(0, 1). Mais alors, la fonctionz7→ 1 2π
Z2π
0
h(t)eit+z eit−z dt est développable en série entière surD(0, 1)(en intégrant terme à terme comme ci-dessous), puis la fonction
(x, y)7→g(x+iy) =Re 1 2π
Z2π
0
h(t)eit+z eit−z dt
!
est harmonique surD(0, 1)d’après la question Q27.
Q39. Soit z ∈ D(0, 1). La série de fonctions de terme général t 7→ fn(t) où fn(t) =
1sin=0
2zne−intsin>1 , converge normalement et donc uniformément sur le segment[0, 2π]car pourn>1,kfnk∞=2|z|n. On peut intégrer terme à terme et on obtient
1 2π
Z2π
0
eit+z
eit−z dt= 1 2π
Z2π
0
dt+2
+∞
X
n=1
zn Z2π
0
e−intdt
!
=1+ 1 π
+∞
X
n=1
zn e−int
n 2π
0
=1.
On en déduit que
1 2π
Z2π
0
P(t, z)dt=Re 1 2π
Z2π
0
eit+z eit−z dt
!
=1.
Q40.Soitz∈D(0, 1). Soitϕ∈R. La fonctiont7→h(t)P(t, z)est 2π-périodique et donc 1
2π Zϕ+2π
ϕ
h(t)P(t, z)dt= 1 2π
Z2π
0
h(t)P(t, z)dt=g(z).
Q41.Soitr∈[0, 1[et(t, θ)∈R2.
P t, reiθ
=Re
eit+reiθ eit−reiθ
=Re eit+reiθ
e−it−re−iθ (eit−reiθ) (e−it−re−iθ)
!
= 1−rcos(t−θ) +rcos(θ−t) −r2 1+r ei(t−θ)+e−i(t−θ)
+r2
= 1−r2
1−2rcos(t−θ) +r2 Q42.Soientϕ∈Ret δ∈]0, π[.
Il s’agit donc de montrer que lim
z→eiϕ
Z2π−δ
δ
1−r2
1−2rcos(t−θ) +r2 dt=0 ou encore que
(r,θ)lim→(1,ϕ)
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
1−r2
1−2rcos(t−θ) +r2 dt=0.
Soitz=reiθ avecr∈[0, 1[et θ∈R. Pour tout réeltde[ϕ+δ, ϕ+2π−δ]⊂]ϕ, ϕ+2π[, r2−2rcos(t−θ) +1=
r−ei(t−θ)
2
> 0(carr < 1), et donc P(t, z) = 1−r2
1−2rcos(t−θ) +r2 > 0. De plus, en choisissant déjà θ ∈
ϕ−δ 2, ϕ+δ
2
, pour tout réel t ∈ [ϕ+δ, ϕ+2π−δ],t−θ∈[ϕ−θ+δ, ϕ−θ+2π−δ]⊂
δ
2, 2π−δ 2
. Mais alors, pour tout réel t∈[ϕ+δ, ϕ+2π−δ], 0 < 1−2rcos(t−θ) +r261−2rcos
δ 2
+r2
puis, pour toutr∈[0, 1[ et toutθ∈
ϕ−δ 2, ϕ+δ
2
, 06 1
2π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
P(t, z)dt6 1 2π
Z2π
0
1−r2 1−2rcos
δ 2
+r2
dt= 1−r2 1−2rcos
δ 2
+r2
.
Quandrtend vers1 etθtend versϕ, 1−r2 1−2rcos
δ 2
+r2
tend vers 0
2−2cos δ
2
=0 et donc, d’après le théorème des gendarmes,
z→limeiϕ
Z2π−δ
δ
1−r2
1−2rcos(t−θ) +r2 dt= lim
(r,θ)→(1,ϕ)
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
1−r2
1−2rcos(t−θ) +r2 dt=0.
Q43.Soientϕ∈R.
La fonctionh est continue et 2π-périodique sur Ret donc la fonction h est bornée sur R. Soitε > 0. La fonctionh est continue enϕ. Donc, il existeδ∈]0, π[tel que pourt∈[ϕ−δ, ϕ+δ], |h(t) −h(ϕ)|6 ε
2 (il n’y a pas de raison d’utiliser le théorème deHeinepuisqueϕ est fixé).δest ainsi dorénavant fixé. Pour toutz∈D(0, 1),
|g(z) −h(ϕ)|= 1
2π
Zϕ+2π
ϕ
h(t)P(z, t)dt− Zϕ+2π
ϕ
h(ϕ)P(z, t)dt
6 1 2π
Zϕ+δ
ϕ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt+ 1
2π Zϕ+2π
ϕ+2π−δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt+ 1
2π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt
= 1 2π
Zϕ+δ
ϕ−δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt+ 1
2π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt(par2πpériodicité)
6ε 2 × 1
2π Zϕ+δ
ϕ−δ
P(t, z)dt+ 2sup
t∈R
|h(t)|
2π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt
6ε 2 × 1
2π Zϕ+π
ϕ−π
P(t, z)dt+ sup
t∈R
|h(t)|
π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt(carδ∈]0, π[et carP(t, z)>0)
= ε 2 +
sup
t∈R
|h(t)|
π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt(d’après la question Q39).
Ainsi, pour toutz∈D(0, 1),|g(z) −h(ϕ)|6 ε 2+
sup
t∈R
|h(t)|
π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt.
Q44.Maintenant, quandztend verseiϕ, sup
t∈R
|h(t)|
π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dttend vers0d’après la question Q42
et donc, il existeα > 0tel que, siz∈D(0, 1)et
z−eiϕ 6α, alors
sup
t∈R
|h(t)|
π
Zϕ+2π−δ
ϕ+δ
|h(t) −h(ϕ)|P(t, z)dt6 ε
2. Pourz∈D(0, 1)tel que
z−eiϕ
6α, on a
|g(z) −h(ϕ)|6ε
2 +ε 2 =ε.
On a ainsi montré que pour toutϕ∈R, lim
z→eiϕ z∈D(0,1)
g(z) =h(ϕ).
Pour(x, y)∈D(0, 1), posonsf(x, y) =
g(x+iy)six2+y2< 1
h(ϕ)si(x, y) = (cosϕ,sinϕ), ϕ∈R (hétant2π-périodique,fest bien définie).
D’après la question Q38, la fonctionfest harmonique surD(0, 1). D’autre part, ce qui précède, joint à la continuité deh, montre quefest continue surD(0, 1). fest donc une solution au problème deDirichlet.
L’unicité d’une telle solution est assurée par la question Q25.