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Sur les phénoménes apériodiques dans la mécanique des quanta

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205299

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205299

Submitted on 1 Jan 1927

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Sur les phénoménes apériodiques dans la mécanique des

quanta

Jean Placinteanu

To cite this version:

Jean Placinteanu. Sur les phénoménes apériodiques dans la mécanique des quanta. J. Phys. Radium,

1927, 8 (6), pp.284-288. �10.1051/jphysrad:0192700806028400�. �jpa-00205299�

(2)

SUR LES

PHÉNOMÉNES

APÉRIODIQUES

DANS LA

MÉCANIQUE

DES

QUANTA

par M. JEAN PLACINTEANU.

Université de

Jassy (Roumanie).

Sommaire. 2014 On calcule, d’après la mécanique des quanta de Heisenberg, le change-ment d’énergie entre la matière et la radiation en prenant comme modèle le

correspon-dant quanto-mécanique des dipôles classiques.

On obtient ainsi, comme probabilité d’un saut de l’énergie :

et de l’action

pour le cas où le champ électrique est stationnaire.

Si le champ électrique est variable avec le temps, on trouve

pour l’énergie, et

pour l’action.

Dans l’émission spontanée, la variation de l’action sera

Ces expressions seront les probabilités au sens d’Einstein qui définissent les variations stationnaires des atomes.

4. - Pour étudier les

phénomènes apériodiques

dans la théorie

classique

des

quanta,

Born et Jordan

(1)

ont

employé

la méthode des

perturbations

dans le but de calculer les variations de

l’énergie

et des variables d’action

d’après

la

mécanique

classique.

Ils ont

con-sidéré un

système

formé d’un

grand

nombre d’atomes

(supposés dipôles), en

mouvement

non

perturbé

et

périodique,

ayant

une

énergie

à

laquelle

correspond

une fonction hamil-tonienne

Ho.

Un

champ électrique

défini par le vecteur E

produira

une

perturbation

du mouvement

et

engendrera

alors une variation de la fonction de

Hamilton,

qu’on

peut

considérer comme

fonction

perturbatrice

Hi ,

telle

qu’en

définitive pour le mouvement

résultant,

où X est un

paramètre

très

petit.

Par la méthode de la

mécanique

de

Hamilton,

on calcule ainsi la variation de

l’énergie

et des variables d’action pour ce modèle

classique (dipôle).

On

interprète

ensuite les

résul-(1) Zts. f. Phys. [t. 33 (1923), p. 4791.

(3)

285

tats par des considérations de

correspondance qu’on

traduit dans le

langage

de la théorie des

quanta.

On obtient ainsi les

expressions

des

probabilités

des sauts d’un état dans un

autre état

qui

sera

permis

par le

principe

de

correspondance

de Bohr.

Il est à

prévoir qu’en employant

la nouvelle méthode

d’Heisenberg (i),

c’est-à-dire le

procédé

indiqué

par la

mécanique

des

quanta,

on

doit,

en

principe,

obtenir

directement,

sans

recourir au

principe

de

correspondance,

les

expressions

des

probabilités

d’un

changement

d’état pour l’atome

(2).

2. - Je considère donc

un

système

d’atomes, qui

sont le

correspondant

quanto-mécanique

des

dipôles classiques.

Ce

système

est défini à l’aide d’une fonction hamiltonienne

Ho

(po r~o)

qo sont les coordonnées non

perturbées représentées

par des matrices. Sur ce

système,

agit

un

champ électrique

où ~ est

supposé,

pour le

moment,

indépendant

du

temps..

Soit

le moment

électrique

de l’atome. Nous aurons alors

(en

supposant

effectuée la somme pour tous les

atomes),

la fonction

perturbatrice

,

En

développant d’après

les

puissances

de

~,

on a

Mais P est une fonction

dep,

q. Pour ces

quantités,

on ales transformations

canoniques

où S est la fonction d’action. Nous avons alors .

et donc

En

développant

suivant les

puissances

de À,

et

on a

i

Mais en

intégrant

les

équations

des

approximations

successives

(1) Zts. f. Phys., t. 35 (1926), p. 557.

(2) La nouvelle méthode de L. de Broglie-Schrodinger est appliquée à des problèmes de ce genre dans

(4)

on obtient

et ~

»

Nous aurons alors comme valeur moyenne de la différence des

énergies,

c’est- à- dire

comme

expression

de la

probabilité

d’un saut de

l’énergie,

i

3. -Pour les variables

d’action,

on doit raisonner de la manière suivante. S est

lafonc-tion

(matrice)

qui

effectue une transformation

canonique

de sorte que

correspondront

alors aux

classiques

)1,.

Nous aurons à

déterminer

la valeur moyenne de la différence

Mais

Dans

l’approximation

cherchée,

nous avons

et

d’après

la valeur ci-dessus de

Ss,

ou, comme

le résultat est en définitive le suivant : la

probabilité

d’un saut pour les variables

d’a ction,

s’exprime

par

4. - Si le

champ

est une fonction du

temps,

si alors la fonction hamiltonienne contient

(5)

287

J’ai obtenu

et

en

posant

5.

-- La

variation de

l’énergie

sera donnée par

Mais nous avons

et

En faisant la notation

suivante,

où e

représente

une matrice

on troue dans ce cas

comme valeur de la

probabilité

d’un saut de

l’énergie.

6. - Pour les variables

d’action,

on aura, avec

l’approximation

cherchée,

la variation

p(2)

sera donné par

l’expression précédente.

Si l’on remarque

lh,

on

trouvera,

pour la

probabilité

d’une variation de la variable

d’action,

la valeur

7. - Nous avons

jusqu’ici

obtenu des

expressions

pour les

probabilités

des

changements

d’état d’un

système

d’atome sous l’action d’une radiation extérieure

représentée

ici par le

champ électrique

E. Mais dans la théorie

classique

et aussi dans la théorie des

quanta

de

Bohr,

un atome

peut

émettre aussi une radiation

spontanée.

La

probabilité

d’un

change-ment

d’énergie

a été donnée par Born pour le cas où le modèle de l’atome

classique

serait un

dipôle

et par moi pour le cas d’un

quadripôle

C).

Je donnerai ici

l’expression

de la

probabilité

d’un saut pour la variable d’action dans

l’émission

spontanée.

(6)

On a dans ce cas

et

ce

qui

donne,

pour la dite

probabilité,

la valeur

L’action

réciproque

entre les atomes de matière et la radiation est

complètement

définie

et décrite par les

expressions

ci-dessus,

parce

qu’au

point

de vue de la théorie des

quanta,

les lois de cette action

réciproque

seront données par les

probabilités

des sauts d’un état à

l’autre.

~

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