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Coefficients d'absorption gamma

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00206373

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206373

Submitted on 1 Jan 1966

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Coefficients d’absorption gamma

R. Quivy

To cite this version:

R. Quivy. Coefficients d’absorption gamma. Journal de Physique, 1966, 27 (1-2), pp.94-96.

�10.1051/jphys:01966002701-209400�. �jpa-00206373�

(2)

94.

COEFFICIENTS D’ABSORPTION GAMMA par R.

QUIVY,

Institut Interuniversitaire des Sciences

Nucléaires.

Centre de la Faculté

Polytechnique

de

Mons, Belgique.

Résumé. 2014 Une méthode

précise

de mesure du coefficient

d’absorption

gamma

exposée

dans un

précédent

article a été

appliquée

à

quelques

corps peu étudiés. Les résultats obtenus dans une gamme

d’énergie

de 140 keV à 660

keV,

sont donnés pour les absorbants suivants :

sodium, cobalt, étain, tungstène,

mercure et

plomb.

Abstract. 2014 A

precise

method of gamma-ray

absorption

coefficient measurement described in a

preceding

paper was

applied

to a number of absorbers. Data obtained in an energy range from 140 keV to 660 keV are

given

for

following

absorbers :

sodium, cobalt, tin,

tungsten, mercury and lead.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JANVIER-FEVRIER ‘~ ~6G. PAGE

Dans un

précédent

article

[1],

nous avons

proposé

une méthode de

détermination précise

du coefficient

d’absorption

gamma. Nous avons

appliqué

cette

méthode à

quelques

corps relativement peu étudiës.

Nos résultats sont

consignés

au tableau 1

1. Méthode

expérimentale.

- Nos absorbants

étaient constitués de

plaques métalliques

de

50 X 50 X 3 mm de

pureté supérieure

à

99,99 %.

Pour la mesure du coefficient

d’absorption

du

mercure, le métal

liquide

était contenu dans une

enceinte cylindrique

à fond

mobile,

en acier

inoxy-

dable

( fig. 1).

Le

déplacement

du fond mobile était commandé par vis

micrométrique.

Une réserve de

mercure maintenait le réservoir

cylindrique

en

charge.

Ce

dispositif

a été

utilisé

pour éviter des

erreurs de mesure

d’épaisseur

de mercure dues à des

eff ets de

ménisque

ou

d’agitation

de la surface

libre du

liquide.

Pour la mesure du coefficient

d’absorption

du

sodium,

les absorbants ont été

préparés

par coulée du sodium fondu dans des boîtiers en acier à

parois minces,

cette

opération

s’effectuant entièrement

sous

xylène. Après refroidissement,

la face ouverte

des boîtiers a été scellée à la

paraffine.

Ces

précau-

tions furent

prises

pour éliminer au maximum les

possibilités d’oxydation

du sodium.

Après

nos séries

de mesures, les

plaques

de sodium furent démoulées

sous kérozène et leur

poids spécifique

mesuré afin de contrôler

l’homogénéité

des absorbants.

Les

photons

transmis à travers les absorbants

étaient détectés par scintillateur

NaI(TI)

-

photo- multiplicateur

dont les

impulsions

étaient

enregis-

trées par un

analyseur

multicanaux. Nous avons choisi l’ordonnée du sommet de la raie

photoélec- trique

comme mesure de l’activité

comptée

pour les raisons

exposées

sous référence Nous avons été

amenés à limiter l’activité des sources utilisées de

façon à

éviter la déformation de la raie

photoélec- trique

par

superpositions d’impulsions [2],

surtout

pour des absorbants de

petite épaisseur.

Un

temps

actif de

l’analyseur supérieur

à 90

% correspond

à

des vitesses de

comptage

ne déformant pas la raie

photoélectrique. Enfin,

par un

réglage adéquat

de

l’analyseur,

la raie

photoélectrique

a été

élargie

au

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-209400

(3)

95

maximum,

ce

qui

facilite

grandement

la détermi- nation

graphique

du sommet de la raie et la

préci-

sion de la mesure de son ordonnée.

Les coefficients

d’absorption repris

au tableau 1

ont été déterminés par

application

de la méthode des moindres carrés.

TABLEAU 1

2. Résultats et

conclusions.

-- Le

plomb

est un

des seuls matériaux absorbants

ayant

été

l’objet

de

nombreuses mesures. Sur la

figure 2,

nous avons

FIG. 2. - Coefficient

d’absorption

(.L

(cm2/g)

en fonr-

tion de

l’énergie

des

photons

y, absorbants :

sodiuni.

cobalt, plomb.

. Nos résultats.

X Résultats d’autres

expérimentateurs [3].

porté

le coefficient

d’absorption

du

plomb

en fonc-

tion de

l’énergie

des gammas. Les

points repré-

sentent nos résultats et les croix

représentent

les

Fie. 3. - Gceilicient

d’absorption 03BC cm2/g)

en fonc-

tion du nombre

atomique

Z du matériau absorbant pour différentes

énergies

des

photons

y.

(4)

96

résultats obtenus par d’autres

expérimentateurs [3], qui

nous ont été

communiqués

par le National Bureau of Standards.

Le

graphique

de la

figure

2 montre un bon accord

entre les résultats des différentes mesures. Sur la

figure 3,

nous avons

porté

le coefficients

d’absorp-

en fonction du nombre

atomique

Z du maté-

riau

absorbant,

pour différentes

énergies

des

photons

gamma.

Il faut toutefois

signaler

que les valeurs que nous avons obtenues sont

légèrement

inférieures aux

déterminations antérieures. Cette différence est

supé-

rieure aux erreurs de mesures. On remarque à ce

propos que

chaque

nouveau raffinement

apporté

à la

méthode

expérimentale

de mesure conduit à des

valeurs

plus

faibles du coefficient

d’absorption,

ce

qui explique

la diminution

progressive

des valeurs

obtenues

depuis

20 ans. Cette tendance est confir- mée par nos résultats.

L’erreur

plus importante

sur le coefficients

d’absorption

du sodium

(de

l’ordre de

1,4 %)

est

due aux difficultés de réalisation et de mesure des absorbants.

Nous tenons à

exprimer

notre vive reconnais-

sance à M. le Professeur Franeau

qui

a

dirigé

notre

travail.

Nous remercions M. L’Allemand pour son aide lors des mesures.

Manuscrit reçu le 30

juillet

1965.

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