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Connaˆıtre les g´ eom´ etries non euclidiennes pour mieux comprendre la g´ eom´ etrie euclidienne.

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Academic year: 2021

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(1)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Les g´ eom´ etries non euclidiennes et ce qu’elles nous apprennent sur la g´ eom´ etrie euclidienne et

son enseignement

Daniel PERRIN

(2)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

L’objectif

I

Connaˆıtre les g´ eom´ etries non euclidiennes pour mieux comprendre la g´ eom´ etrie euclidienne.

I

Pour plus de pr´ ecisions sur les g´ eom´ etries non euclidiennes, voir ma page web (rubrique Livre de g´ eom´ etrie projective Partie 4) :

http://www.math.u-psud.fr/

perrin

/Livregeometrie/DPPartie4.pdf

(3)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

L’objectif

I

Connaˆıtre les g´ eom´ etries non euclidiennes pour mieux comprendre la g´ eom´ etrie euclidienne.

I

Pour plus de pr´ ecisions sur les g´ eom´ etries non euclidiennes, voir ma page web (rubrique Livre de g´ eom´ etrie projective Partie 4) :

http://www.math.u-psud.fr/

perrin

(4)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Le postulat d’Euclide et ses cons´ equences Un peu d’histoire

La quˆ ete d’un mod` ele euclidien

Quelques propri´ et´ es du plan hyperbolique

Ce que nous enseignent les g´ eom´ etries non euclidiennes BONUS

Compl´ ements sur Euclide Compl´ ements sur les mod` eles Compl´ ements sur les m´ ediatrices D’autres mod` eles

La g´ eom´ etrie elliptique

Les seules g´ eom´ etries

(5)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Premi`ere partie Le postulat d’Euclide

et ses cons´equences

(6)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Le postulat d’Euclide

I

Version originale (III

e

si` ecle av. J.-C.)

Si une droite, tombant sur deux droites, fait les angles int´ erieurs du mˆ eme cˆ ot´ e plus petits que deux droits, ces droites, prolong´ ees ` a l’infini, se rencontreront du cˆ ot´ e o` u les angles sont plus petits que deux droits.

Figure

I

Version de Proclus (410-483)

Etant donn´ ´ es un point A et une droite D du plan, il existe une et une seule droite parall` ele ` a D passant par A. Figure

I

L’´ equivalence entre les deux n’est pas tout ` a fait ´ evidente.

(7)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Le postulat d’Euclide

I

Version originale (III

e

si` ecle av. J.-C.)

Si une droite, tombant sur deux droites, fait les angles int´ erieurs du mˆ eme cˆ ot´ e plus petits que deux droits, ces droites, prolong´ ees ` a l’infini, se rencontreront du cˆ ot´ e o` u les angles sont plus petits que deux droits.

Figure

I

Version de Proclus (410-483)

Etant donn´ ´ es un point A et une droite D du plan, il existe

I

L’´ equivalence entre les deux n’est pas tout ` a fait ´ evidente.

(8)

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Le postulat d’Euclide

I

Version originale (III

e

si` ecle av. J.-C.)

Si une droite, tombant sur deux droites, fait les angles int´ erieurs du mˆ eme cˆ ot´ e plus petits que deux droits, ces droites, prolong´ ees ` a l’infini, se rencontreront du cˆ ot´ e o` u les angles sont plus petits que deux droits.

Figure

I

Version de Proclus (410-483)

Etant donn´ ´ es un point A et une droite D du plan, il existe une et une seule droite parall` ele ` a D passant par A.

Figure

I

L’´ equivalence entre les deux n’est pas tout ` a fait ´ evidente.

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Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Quelques propri´ et´ es ind´ ependantes du postulat

I

Premier cas d’isom´ etrie des triangles

Soient ABC et A

0

B

0

C

0

deux triangles. On suppose qu’on a AB = A

0

B

0

, AC = A

0

C

0

et \ BAC = B \

0

A

0

C

0

. Alors, les triangles sont isom´ etriques : on a les ´ egalit´ es d’angles B b = c B

0

, C b = c C

0

et de cˆ ot´ es BC = B

0

C

0

. Figure

La preuve utilise implicitement l’homog´ en´ eit´ e du plan, c’est-` a-dire l’existence d’un groupe de mouvements suffisamment transitif.

I

La somme de deux angles d’un triangle est < π.

I

Perpendiculaires et parall` eles 1

Si deux droites D, D

0

sont perpendiculaires ` a une mˆ eme

troisi` eme, elle sont parall` eles. Figure

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Quelques propri´ et´ es ind´ ependantes du postulat

I

Premier cas d’isom´ etrie des triangles

Soient ABC et A

0

B

0

C

0

deux triangles. On suppose qu’on a AB = A

0

B

0

, AC = A

0

C

0

et \ BAC = B \

0

A

0

C

0

. Alors, les triangles sont isom´ etriques : on a les ´ egalit´ es d’angles B b = c B

0

, C b = c C

0

et de cˆ ot´ es BC = B

0

C

0

. Figure

La preuve utilise implicitement l’homog´ en´ eit´ e du plan, c’est-` a-dire l’existence d’un groupe de mouvements suffisamment transitif.

I

La somme de deux angles d’un triangle est < π.

I

Perpendiculaires et parall` eles 1

Si deux droites D, D

0

sont perpendiculaires ` a une mˆ eme

troisi` eme, elle sont parall` eles. Figure

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Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Quelques propri´ et´ es ind´ ependantes du postulat

I

Premier cas d’isom´ etrie des triangles

Soient ABC et A

0

B

0

C

0

deux triangles. On suppose qu’on a AB = A

0

B

0

, AC = A

0

C

0

et \ BAC = B \

0

A

0

C

0

. Alors, les triangles sont isom´ etriques : on a les ´ egalit´ es d’angles B b = c B

0

, C b = c C

0

et de cˆ ot´ es BC = B

0

C

0

. Figure

La preuve utilise implicitement l’homog´ en´ eit´ e du plan, c’est-` a-dire l’existence d’un groupe de mouvements suffisamment transitif.

I

La somme de deux angles d’un triangle est < π.

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Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Cons´ equence du postulat 1 :

I

Transitivit´ e

Si D est parall` ele ` a D

0

et D

00

parall` ele ` a D

0

, alors D

00

est parall` ele ` a D.

I

Angles et parall` eles

Soient D, D

0

deux droites parall` eles. Une droite ∆ coupe D en A et D

0

en A

0

. Alors les angles alternes internes P A \

0

A et A \

0

AM sont ´ egaux ainsi que les angles correspondants RAQ [ et A \

0

AM .

Figure

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Cons´ equence du postulat 1 :

I

Transitivit´ e

Si D est parall` ele ` a D

0

et D

00

parall` ele ` a D

0

, alors D

00

est parall` ele ` a D.

I

Angles et parall` eles

Soient D, D

0

deux droites parall` eles. Une droite ∆ coupe D

en A et D

0

en A

0

. Alors les angles alternes internes P A \

0

A et

A \

0

AM sont ´ egaux ainsi que les angles correspondants RAQ [

et A \

0

AM .

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Cons´ equence du postulat 2 :

I

Perpendiculaires et parall` eles

Si deux droites D, D

0

sont parall` eles, toute perpendiculaire ` a l’une est perpendiculaire ` a l’autre.

Figure

I

Somme des angles d’un triangle

La somme des angles d’un triangle est ´ egale ` a π. Figure

I

Concours des m´ ediatrices

Les m´ ediatrices d’un triangle sont concourantes et le triangle admet un cercle circonscrit.

Figure

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Cons´ equence du postulat 2 :

I

Perpendiculaires et parall` eles

Si deux droites D, D

0

sont parall` eles, toute perpendiculaire ` a l’une est perpendiculaire ` a l’autre.

Figure

I

Somme des angles d’un triangle

La somme des angles d’un triangle est ´ egale ` a π.

Figure

I

Concours des m´ ediatrices

Les m´ ediatrices d’un triangle sont concourantes et le triangle admet un cercle circonscrit.

Figure

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Cons´ equence du postulat 2 :

I

Perpendiculaires et parall` eles

Si deux droites D, D

0

sont parall` eles, toute perpendiculaire ` a l’une est perpendiculaire ` a l’autre.

Figure

I

Somme des angles d’un triangle

La somme des angles d’un triangle est ´ egale ` a π.

Figure

I

Concours des m´ ediatrices

Les m´ ediatrices d’un triangle sont concourantes et le triangle admet un cercle circonscrit.

Figure

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Deuxi`eme partie

Un peu d’histoire

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Un peu d’histoire 1 : les tentatives de preuve

Proclus, Clavius, Clairaut, Wallis, Saccheri, Lambert, Legendre, etc. ont essay´ e de prouver le postulat d’Euclide. Toutes ces tentatives ont ´ et´ e infructueuses. Lorsqu’elles n’´ etaient pas

´ evidemment fausses, elles revenaient :

I

soit ` a donner une nouvelle d´ efinition de parall` ele (par exemple, l’ensemble des points ´ equidistants d’une droite donn´ ee situ´ es d’un mˆ eme cˆ ot´ e de cette droite, Clavius),

I

soit ` a remplacer l’axiome d’Euclide par un autre comme celui

de Proclus ou l’existence de triangles semblables (Wallis) ou le

fait que trois points sont cocycliques ou align´ es (Bolyai p` ere),

etc.

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Un peu d’histoire 1 : les tentatives de preuve

Proclus, Clavius, Clairaut, Wallis, Saccheri, Lambert, Legendre, etc. ont essay´ e de prouver le postulat d’Euclide. Toutes ces tentatives ont ´ et´ e infructueuses. Lorsqu’elles n’´ etaient pas

´ evidemment fausses, elles revenaient :

I

soit ` a donner une nouvelle d´ efinition de parall` ele (par exemple, l’ensemble des points ´ equidistants d’une droite donn´ ee situ´ es d’un mˆ eme cˆ ot´ e de cette droite, Clavius),

I

soit ` a remplacer l’axiome d’Euclide par un autre comme celui

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Un peu d’histoire 2 : Les g´ eom´ etries non euclidiennes, Gauss, Bolyai

Janos Bolyai (1802-1860) est hongrois, capitaine du g´ enie dans l’arm´ ee autrichienne, fils du math´ ematicien Farkas Bolyai. Il ´ ecrit vers 1830 La science absolue de l’espace o` u il d´ eveloppe toute une g´ eom´ etrie sans l’axiome des parall` eles. Comme il le dit : A partir de ` rien, j’ai cr´ e´ e un ´ etrange et nouvel univers.

Le p` ere envoie ce texte ` a Gauss, le plus grand math´ ematicien de

l’´ epoque dont voici la r´ eponse.

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La lettre de Gauss ` a Bolyai p` ere

Parlons maintenant un peu du travail de ton fils. Si je commence en disant que je ne puis louer ce travail, tu pourras bien un instant reculer d’´ etonnement ; mais je ne puis dire autre chose ; le louer serait me louer moi-mˆ eme ; en effet, le contenu tout entier de l’Ouvrage, la voie qu’a fray´ ee ton fils, les r´ esultats auxquels il a ´ et´ e conduit, co¨ıncident presque enti` erement avec mes propres

m´ editations qui ont occup´ e en partie mon esprit depuis d´ ej` a trente

` a trente-cinq ans. Aussi ai-je ´ et´ e compl` etement stup´ efait. Quant ` a

mon travail personnel, dont d’ailleurs j’ai confi´ e peu de chose

(22)

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(suite)

En effet, la plupart des hommes n’ont pas l’esprit juste sur les questions dont il s’agit, et j’ai trouv´ e seulement bien peu d’entre eux qui prissent un int´ erˆ et particulier ` a ce que je leur ai

communiqu´ e ` a ce sujet. Pour pouvoir prendre cet int´ erˆ et, il faut

d’abord avoir senti bien vivement ce qui fait essentiellement

d´ efaut, et sur ces mati` eres la plupart des hommes sont dans une

obscurit´ e compl` ete. C’´ etait, au contraire, mon id´ ee de mettre, avec

le temps, tout ceci par ´ ecrit afin qu’au moins cela ne p´ erisse pas

avec moi. Aussi est-ce pour moi une agr´ eable surprise de voir que

cette peine peut maintenant m’ˆ etre ´ epargn´ ee, et je suis rempli

d’une joie extrˆ eme que ce soit pr´ ecis´ ement le fils de mon vieil ami

qui m’ait devanc´ e d’une mani` ere si remarquable.

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Un peu d’histoire 3 : Lobatchevsky

I

Nikolai Lobatchevsky (1792-1856) est russe, recteur de l’universit´ e de Kazan en 1826. Il publie en 1829 en russe, puis en 1837 en fran¸ cais son article G´ eom´ etrie imaginaire. Outre les formules relatives ` a l’aire d’un triangle en fonction des angles, Lobachevsky introduit des objets nouveaux, inexistants en g´ eom´ etrie euclidienne, comme les horocycles.

I

Les travaux de Bolyai et Lobatchevsky sont ind´ ependants.

Comme le dit Bolyai p` ere : les d´ ecouvertes apparaissent

souvent simultan´ ement en plusieurs endroits, comme les

violettes au printemps.

(24)

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Un peu d’histoire 3 : Lobatchevsky

I

Nikolai Lobatchevsky (1792-1856) est russe, recteur de l’universit´ e de Kazan en 1826. Il publie en 1829 en russe, puis en 1837 en fran¸ cais son article G´ eom´ etrie imaginaire. Outre les formules relatives ` a l’aire d’un triangle en fonction des angles, Lobachevsky introduit des objets nouveaux, inexistants en g´ eom´ etrie euclidienne, comme les horocycles.

I

Les travaux de Bolyai et Lobatchevsky sont ind´ ependants.

Comme le dit Bolyai p` ere : les d´ ecouvertes apparaissent

souvent simultan´ ement en plusieurs endroits, comme les

violettes au printemps.

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Troisi` eme partie

La quˆete d’un mod`ele euclidien

de la g´eom´etrie hyperbolique

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Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Question philosophique 1 :

Les g´ eom´ etries non euclidiennes existent-elles ?

I

Bolyai et Lobatchevsky ont d´ evelopp´ e les cons´ equences de l’absence du cinqui` eme postulat, sans rencontrer de contradiction, mais est-ce que cela prouve l’existence des g´ eom´ etries non euclidiennes ? ´ Ecoutons ce que dit Gauss :

I

Pour traiter la G´ eom´ etrie, d` es les d´ ebuts, d’une mani` ere bien

ordonn´ ee, il est indispensable de d´ emontrer la possibilit´ e de

l’existence du plan. La d´ efinition habituelle renferme trop de

choses et implique d´ ej` a un th´ eor` eme ` a proprement dire tacite.

L’on doit s’´ etonner que tous les ´ ecrivains, depuis Euclide

jusqu’` a nos jours, se soient mis ` a l’œuvre d’une fa¸ con si

n´ egligente.

(27)

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Question philosophique 1 :

Les g´ eom´ etries non euclidiennes existent-elles ?

I

Bolyai et Lobatchevsky ont d´ evelopp´ e les cons´ equences de l’absence du cinqui` eme postulat, sans rencontrer de contradiction, mais est-ce que cela prouve l’existence des g´ eom´ etries non euclidiennes ? ´ Ecoutons ce que dit Gauss :

I

Pour traiter la G´ eom´ etrie, d` es les d´ ebuts, d’une mani` ere bien

ordonn´ ee, il est indispensable de d´ emontrer la possibilit´ e de

l’existence du plan. La d´ efinition habituelle renferme trop de

choses et implique d´ ej` a un th´ eor` eme ` a proprement dire tacite.

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La quˆ ete d’un mod` ele euclidien

Pour ˆ etre sˆ ur ( ?) de cette existence, l’id´ ee a ´ et´ e de la ramener ` a celle de la g´ eom´ etrie euclidienne, autrement dit de produire des mod` eles euclidiens des g´ eom´ etries non euclidiennes.

C’est ce qu’ont fait plusieurs math´ ematiciens du XIX-i` eme si` ecle :

Beltrami, Klein, Poincar´ e, etc. et c’est aussi ce que nous allons

expliquer maintenant, dans le cas de la g´ eom´ etrie hyperbolique.

(29)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Les objectifs de la quˆ ete : 1, l’incidence

Si l’on est ambitieux, les objectifs de cette quˆ ete vont ˆ etre nombreux :

I

Avoir un “plan” qu’on puisse repr´ esenter comme une partie d’un plan ou d’un espace euclidien.

I

Avoir un plan qui ressemble ` a un plan, donc qui soit de dimension 2, donc une surface.

I

Avoir des droites (peut-ˆ etre pas toujours droites ...) qui

v´ erifient les propri´ et´ es usuelles d’incidence (par deux points

passe une droite et une seule).

(30)

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Les objectifs de la quˆ ete : 1, l’incidence

Si l’on est ambitieux, les objectifs de cette quˆ ete vont ˆ etre nombreux :

I

Avoir un “plan” qu’on puisse repr´ esenter comme une partie d’un plan ou d’un espace euclidien.

I

Avoir un plan qui ressemble ` a un plan, donc qui soit de dimension 2, donc une surface.

I

Avoir des droites (peut-ˆ etre pas toujours droites ...) qui

v´ erifient les propri´ et´ es usuelles d’incidence (par deux points

passe une droite et une seule).

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Les objectifs de la quˆ ete : 1, l’incidence

Si l’on est ambitieux, les objectifs de cette quˆ ete vont ˆ etre nombreux :

I

Avoir un “plan” qu’on puisse repr´ esenter comme une partie d’un plan ou d’un espace euclidien.

I

Avoir un plan qui ressemble ` a un plan, donc qui soit de dimension 2, donc une surface.

I

Avoir des droites (peut-ˆ etre pas toujours droites ...) qui

v´ erifient les propri´ et´ es usuelles d’incidence (par deux points

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Les objectifs de la quˆ ete : 2, Erlangen

Si l’on pense en termes du programme d’Erlangen de Felix Klein, d’autres objectifs apparaissent :

I

Avoir un plan issu de la g´ eom´ etrie-m` ere : celle du plan projectif.

I

Disposer d’un groupe de transformations avec des propri´ et´ es

de transitivit´ e (ou d’homog´ en´ eit´ e) suffisantes sur les points et

sur les droites (cf. le premier cas d’isom´ etrie des triangles).

Pour r´ ealiser cela, on a besoin en tous cas de disposer de

sym´ etries par rapport aux droites.

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Les objectifs de la quˆ ete : 2, Erlangen

Si l’on pense en termes du programme d’Erlangen de Felix Klein, d’autres objectifs apparaissent :

I

Avoir un plan issu de la g´ eom´ etrie-m` ere : celle du plan projectif.

I

Disposer d’un groupe de transformations avec des propri´ et´ es de transitivit´ e (ou d’homog´ en´ eit´ e) suffisantes sur les points et sur les droites (cf. le premier cas d’isom´ etrie des triangles).

Pour r´ ealiser cela, on a besoin en tous cas de disposer de

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Les objectifs de la quˆ ete : 3, la m´ etrique

I

Avoir des invariants analogues ` a ceux de la g´ eom´ etrie euclidienne : orthogonalit´ e, angle, distance, etc.

I

Avoir (si possible) une compatibilit´ e entre les invariants de ces

g´ eom´ etries (longueur, angle) et ceux du mod` ele (par sa

structure euclidienne).

(35)

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Les objectifs de la quˆ ete : 3, la m´ etrique

I

Avoir des invariants analogues ` a ceux de la g´ eom´ etrie euclidienne : orthogonalit´ e, angle, distance, etc.

I

Avoir (si possible) une compatibilit´ e entre les invariants de ces

g´ eom´ etries (longueur, angle) et ceux du mod` ele (par sa

structure euclidienne).

(36)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

La quˆ ete d’un mod` ele euclidien : l’approche de Klein

I

Une des id´ ees de Klein c’est que la g´ eom´ etrie projective est la m` ere de toutes les autres. On part donc du plan projectif P, c’est-` a-dire du plan affine compl´ et´ e en lui adjoignant une droite “` a l’infini”, D

.

I

Les parall` eles sont alors les droites qui se coupent ` a l’infini. Le postulat d’Euclide est vrai. Figure

I

Pour avoir une g´ eom´ etrie non euclidienne, on va s’arranger

pour que les droites aient plusieurs directions, donc prendre “` a

l’infini” une courbe Γ qui coupe les droites en plusieurs points.

Figure

(37)

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La quˆ ete d’un mod` ele euclidien : l’approche de Klein

I

Une des id´ ees de Klein c’est que la g´ eom´ etrie projective est la m` ere de toutes les autres. On part donc du plan projectif P, c’est-` a-dire du plan affine compl´ et´ e en lui adjoignant une droite “` a l’infini”, D

.

I

Les parall` eles sont alors les droites qui se coupent ` a l’infini. Le postulat d’Euclide est vrai. Figure

I

Pour avoir une g´ eom´ etrie non euclidienne, on va s’arranger

pour que les droites aient plusieurs directions, donc prendre “` a

l’infini” une courbe Γ qui coupe les droites en plusieurs points.

Figure

(38)

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La quˆ ete d’un mod` ele euclidien : l’approche de Klein

I

Une des id´ ees de Klein c’est que la g´ eom´ etrie projective est la m` ere de toutes les autres. On part donc du plan projectif P, c’est-` a-dire du plan affine compl´ et´ e en lui adjoignant une droite “` a l’infini”, D

.

I

Les parall` eles sont alors les droites qui se coupent ` a l’infini. Le postulat d’Euclide est vrai. Figure

I

Pour avoir une g´ eom´ etrie non euclidienne, on va s’arranger pour que les droites aient plusieurs directions, donc prendre “` a l’infini” une courbe Γ qui coupe les droites en plusieurs points.

Figure

(39)

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L’approche de Klein (suite)

I

Le plan consid´ er´ e sera donc X = P − Γ (Γ est appel´ e l’horizon), avec ses droites, et le groupe associ´ e sera le groupe G des homographies qui conservent Γ.

I

On esp` ere que le plan X soit homog` ene, donc que G op` ere transitivement sur X.

I

On montre que cela disqualifie les courbes de degr´ e plus grand que 2 dont le groupe est trop petit (il est fini).

I

Pour une conique, en revanche, ce groupe est de dimension 3,

donc peut op´ erer transitivement sur un “plan”.

(40)

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L’approche de Klein (suite)

I

Le plan consid´ er´ e sera donc X = P − Γ (Γ est appel´ e l’horizon), avec ses droites, et le groupe associ´ e sera le groupe G des homographies qui conservent Γ.

I

On esp` ere que le plan X soit homog` ene, donc que G op` ere transitivement sur X.

I

On montre que cela disqualifie les courbes de degr´ e plus grand que 2 dont le groupe est trop petit (il est fini).

I

Pour une conique, en revanche, ce groupe est de dimension 3,

donc peut op´ erer transitivement sur un “plan”.

(41)

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L’approche de Klein (suite)

I

Le plan consid´ er´ e sera donc X = P − Γ (Γ est appel´ e l’horizon), avec ses droites, et le groupe associ´ e sera le groupe G des homographies qui conservent Γ.

I

On esp` ere que le plan X soit homog` ene, donc que G op` ere transitivement sur X.

I

On montre que cela disqualifie les courbes de degr´ e plus grand que 2 dont le groupe est trop petit (il est fini).

I

Pour une conique, en revanche, ce groupe est de dimension 3,

donc peut op´ erer transitivement sur un “plan”.

(42)

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L’approche de Klein (suite)

I

Le plan consid´ er´ e sera donc X = P − Γ (Γ est appel´ e l’horizon), avec ses droites, et le groupe associ´ e sera le groupe G des homographies qui conservent Γ.

I

On esp` ere que le plan X soit homog` ene, donc que G op` ere transitivement sur X.

I

On montre que cela disqualifie les courbes de degr´ e plus grand que 2 dont le groupe est trop petit (il est fini).

I

Pour une conique, en revanche, ce groupe est de dimension 3,

donc peut op´ erer transitivement sur un “plan”.

(43)

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L’approche de Klein (suite)

I

On consid` ere Y = P − Γ o` u Γ est une conique, par exemple un cercle.

I

En fait, le groupe G n’est pas transitif sur Y : il a deux orbites, l’int´ erieur et l’ext´ erieur de Γ. Il faut donc se limiter ` a l’une de ces orbites.

I

L’ext´ erieur est ` a proscrire car le groupe ne serait plus transitif sur les droites (il y en a trois types). Figure

I

Le plan de Klein est donc l’int´ erieur K du disque x

2

+ y

2

< 1

avec comme droites les traces des droites ordinaires et pour

infini (ou horizon) le cercle unit´ e Γ.

(44)

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L’approche de Klein (suite)

I

On consid` ere Y = P − Γ o` u Γ est une conique, par exemple un cercle.

I

En fait, le groupe G n’est pas transitif sur Y : il a deux orbites, l’int´ erieur et l’ext´ erieur de Γ. Il faut donc se limiter ` a l’une de ces orbites.

I

L’ext´ erieur est ` a proscrire car le groupe ne serait plus transitif sur les droites (il y en a trois types). Figure

I

Le plan de Klein est donc l’int´ erieur K du disque x

2

+ y

2

< 1

avec comme droites les traces des droites ordinaires et pour

infini (ou horizon) le cercle unit´ e Γ.

(45)

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L’approche de Klein (suite)

I

On consid` ere Y = P − Γ o` u Γ est une conique, par exemple un cercle.

I

En fait, le groupe G n’est pas transitif sur Y : il a deux orbites, l’int´ erieur et l’ext´ erieur de Γ. Il faut donc se limiter ` a l’une de ces orbites.

I

L’ext´ erieur est ` a proscrire car le groupe ne serait plus transitif sur les droites (il y en a trois types). Figure

I

Le plan de Klein est donc l’int´ erieur K du disque x

2

+ y

2

< 1

avec comme droites les traces des droites ordinaires et pour

infini (ou horizon) le cercle unit´ e Γ.

(46)

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L’approche de Klein (suite)

I

On consid` ere Y = P − Γ o` u Γ est une conique, par exemple un cercle.

I

En fait, le groupe G n’est pas transitif sur Y : il a deux orbites, l’int´ erieur et l’ext´ erieur de Γ. Il faut donc se limiter ` a l’une de ces orbites.

I

L’ext´ erieur est ` a proscrire car le groupe ne serait plus transitif sur les droites (il y en a trois types). Figure

I

Le plan de Klein est donc l’int´ erieur K du disque x

2

+ y

2

< 1

avec comme droites les traces des droites ordinaires et pour

infini (ou horizon) le cercle unit´ e Γ.

(47)

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Le mod` ele de Klein est non euclidien

I

On peut travailler dans ce plan comme dans le plan euclidien grˆ ace aux *macros d’Yves Martin.

I

Dans le mod` ele de Klein, il y a plusieurs parall` eles ` a une droite

issues d’un point (quel que soit le sens du mot parall` ele)

Figure

(48)

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Le mod` ele de Klein est non euclidien

I

On peut travailler dans ce plan comme dans le plan euclidien grˆ ace aux *macros d’Yves Martin.

I

Dans le mod` ele de Klein, il y a plusieurs parall` eles ` a une droite

issues d’un point (quel que soit le sens du mot parall` ele)

Figure

(49)

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Orthogonalit´ e

I

Bien que K ait ´ et´ e d´ efini dans une perspective affine, il contient en germe une m´ etrique et d’abord une orthogonalit´ e.

I

Une mani` ere de traduire que ∆ est la perpendiculaire ` a D passant par a 6∈ D consiste ` a dire qu’elle est l’unique droite passant par a invariante par la r´ eflexion τ

D

d’axe D.

I

Il reste ` a d´ ecrire cette r´ eflexion. Figure

(50)

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Orthogonalit´ e

I

Bien que K ait ´ et´ e d´ efini dans une perspective affine, il contient en germe une m´ etrique et d’abord une orthogonalit´ e.

I

Une mani` ere de traduire que ∆ est la perpendiculaire ` a D passant par a 6∈ D consiste ` a dire qu’elle est l’unique droite passant par a invariante par la r´ eflexion τ

D

d’axe D.

I

Il reste ` a d´ ecrire cette r´ eflexion. Figure

(51)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Orthogonalit´ e

I

Bien que K ait ´ et´ e d´ efini dans une perspective affine, il contient en germe une m´ etrique et d’abord une orthogonalit´ e.

I

Une mani` ere de traduire que ∆ est la perpendiculaire ` a D passant par a 6∈ D consiste ` a dire qu’elle est l’unique droite passant par a invariante par la r´ eflexion τ

D

d’axe D.

I

Il reste ` a d´ ecrire cette r´ eflexion. Figure

(52)

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Le mod` ele de Klein n’est pas conforme

I

La droite “perpendiculaire” ` a D passant par a est la droite (ad) qui joint a au pˆ ole de D. Probl` eme : elle n’est pas perpendiculaire au sens euclidien, le mod` ele ne conserve pas les angles (on dit qu’il n’est pas conforme).

I

Une autre manifestation de la non conformit´ e : comme la sym´ etrie τ

D

laisse invariante les tangentes, ces tangentes devraient ˆ etre perpendiculaires ` a D, ce qui n’est pas le cas. Figure

I

C’est cette remarque qui va nous mener au mod` ele suivant,

mais il va falloir accepter que les droites ne soient plus droites !

(53)

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Le mod` ele de Klein n’est pas conforme

I

La droite “perpendiculaire” ` a D passant par a est la droite (ad) qui joint a au pˆ ole de D. Probl` eme : elle n’est pas perpendiculaire au sens euclidien, le mod` ele ne conserve pas les angles (on dit qu’il n’est pas conforme).

I

Une autre manifestation de la non conformit´ e : comme la sym´ etrie τ

D

laisse invariante les tangentes, ces tangentes devraient ˆ etre perpendiculaires ` a D, ce qui n’est pas le cas.

Figure

I

C’est cette remarque qui va nous mener au mod` ele suivant,

mais il va falloir accepter que les droites ne soient plus droites !

(54)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Le mod` ele de Klein n’est pas conforme

I

La droite “perpendiculaire” ` a D passant par a est la droite (ad) qui joint a au pˆ ole de D. Probl` eme : elle n’est pas perpendiculaire au sens euclidien, le mod` ele ne conserve pas les angles (on dit qu’il n’est pas conforme).

I

Une autre manifestation de la non conformit´ e : comme la sym´ etrie τ

D

laisse invariante les tangentes, ces tangentes devraient ˆ etre perpendiculaires ` a D, ce qui n’est pas le cas.

Figure

I

C’est cette remarque qui va nous mener au mod` ele suivant,

mais il va falloir accepter que les droites ne soient plus droites !

(55)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Un mod` ele conforme : le disque de Poincar´ e

I

Le plan est encore l’int´ erieur du disque unit´ e D, mais cette fois, les droites non euclidiennes sont les arcs de cercle orthogonaux au bord Γ (et les droites passant par le centre).

Figure La Barre de menu d’Yves Martin.

I

On v´ erifie la propri´ et´ e fondamentale d’Euclide : par deux points passe une droite et une seule.

I

Maintenant ce mod` ele est conforme : les *angles des droites (i.e. de leurs tangentes) sont les mˆ emes qu’en euclidien.

I

En revanche, il n’est pas isom´ etrique : il y a une distance

naturelle dans D qui n’est pas celle du plan euclidien (les

distances augmentent au bord, *Escher, *´ equilat´ eral). Pour

des pr´ ecisions, voir en Bonus.

(56)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Un mod` ele conforme : le disque de Poincar´ e

I

Le plan est encore l’int´ erieur du disque unit´ e D, mais cette fois, les droites non euclidiennes sont les arcs de cercle orthogonaux au bord Γ (et les droites passant par le centre).

Figure La Barre de menu d’Yves Martin.

I

On v´ erifie la propri´ et´ e fondamentale d’Euclide : par deux points passe une droite et une seule.

I

Maintenant ce mod` ele est conforme : les *angles des droites (i.e. de leurs tangentes) sont les mˆ emes qu’en euclidien.

I

En revanche, il n’est pas isom´ etrique : il y a une distance

naturelle dans D qui n’est pas celle du plan euclidien (les

distances augmentent au bord, *Escher, *´ equilat´ eral). Pour

des pr´ ecisions, voir en Bonus.

(57)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Un mod` ele conforme : le disque de Poincar´ e

I

Le plan est encore l’int´ erieur du disque unit´ e D, mais cette fois, les droites non euclidiennes sont les arcs de cercle orthogonaux au bord Γ (et les droites passant par le centre).

Figure La Barre de menu d’Yves Martin.

I

On v´ erifie la propri´ et´ e fondamentale d’Euclide : par deux points passe une droite et une seule.

I

Maintenant ce mod` ele est conforme : les *angles des droites (i.e. de leurs tangentes) sont les mˆ emes qu’en euclidien.

I

En revanche, il n’est pas isom´ etrique : il y a une distance

naturelle dans D qui n’est pas celle du plan euclidien (les

distances augmentent au bord, *Escher, *´ equilat´ eral). Pour

des pr´ ecisions, voir en Bonus.

(58)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Un mod` ele conforme : le disque de Poincar´ e

I

Le plan est encore l’int´ erieur du disque unit´ e D, mais cette fois, les droites non euclidiennes sont les arcs de cercle orthogonaux au bord Γ (et les droites passant par le centre).

Figure La Barre de menu d’Yves Martin.

I

On v´ erifie la propri´ et´ e fondamentale d’Euclide : par deux points passe une droite et une seule.

I

Maintenant ce mod` ele est conforme : les *angles des droites (i.e. de leurs tangentes) sont les mˆ emes qu’en euclidien.

I

En revanche, il n’est pas isom´ etrique : il y a une distance

naturelle dans D qui n’est pas celle du plan euclidien (les

distances augmentent au bord, *Escher, *´ equilat´ eral). Pour

(59)

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Quatri`eme partie

Quelques propri´et´es

du plan hyperbolique

(60)

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Propri´ et´ es du plan hyperbolique : parall` eles et perpendiculaires

I

Comme on l’a vu dans le mod` ele de Klein, il y a deux notions de parall` eles, mais par un point il passe soit deux, soit une infinit´ e de parall` eles ` a une droite. Figure

I

Deux droites perpendiculaires ` a une mˆ eme droite sont (faiblement) parall` eles. Figure

I

Mais si l’on a deux parall` eles, une perpendiculaire ` a l’une n’est

pas n´ ecessairement perpendiculaire ` a l’autre. Pr´ ecis´ ement,

deux droites parall` eles ont une seule perpendiculaire

commune. Figures 1 et 2

(61)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Propri´ et´ es du plan hyperbolique : parall` eles et perpendiculaires

I

Comme on l’a vu dans le mod` ele de Klein, il y a deux notions de parall` eles, mais par un point il passe soit deux, soit une infinit´ e de parall` eles ` a une droite. Figure

I

Deux droites perpendiculaires ` a une mˆ eme droite sont (faiblement) parall` eles. Figure

I

Mais si l’on a deux parall` eles, une perpendiculaire ` a l’une n’est

pas n´ ecessairement perpendiculaire ` a l’autre. Pr´ ecis´ ement,

deux droites parall` eles ont une seule perpendiculaire

commune. Figures 1 et 2

(62)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Propri´ et´ es du plan hyperbolique : parall` eles et perpendiculaires

I

Comme on l’a vu dans le mod` ele de Klein, il y a deux notions de parall` eles, mais par un point il passe soit deux, soit une infinit´ e de parall` eles ` a une droite. Figure

I

Deux droites perpendiculaires ` a une mˆ eme droite sont (faiblement) parall` eles. Figure

I

Mais si l’on a deux parall` eles, une perpendiculaire ` a l’une n’est

pas n´ ecessairement perpendiculaire ` a l’autre. Pr´ ecis´ ement,

deux droites parall` eles ont une seule perpendiculaire

commune. Figures 1 et 2

(63)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

D’autres propri´ et´ es du plan hyperbolique

I

La somme des angles d’un triangle est < π. Figure

I

Comme dans le plan euclidien, on a des notions de milieu et de m´ ediatrice. Figure

I

Si ABC est un triangle et si O est l’intersection des

m´ ediatrices de A, B et A, C on a OA = OB et OA = OC, donc OB = OC et O est sur la m´ ediatrice de B, C , de sorte que les m´ ediatrices du triangle sont concourantes. Figure

I

Mais, attention ...

(64)

Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

D’autres propri´ et´ es du plan hyperbolique

I

La somme des angles d’un triangle est < π. Figure

I

Comme dans le plan euclidien, on a des notions de milieu et de m´ ediatrice. Figure

I

Si ABC est un triangle et si O est l’intersection des

m´ ediatrices de A, B et A, C on a OA = OB et OA = OC, donc OB = OC et O est sur la m´ ediatrice de B, C , de sorte que les m´ ediatrices du triangle sont concourantes. Figure

I

Mais, attention ...

(65)

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D’autres propri´ et´ es du plan hyperbolique

I

La somme des angles d’un triangle est < π. Figure

I

Comme dans le plan euclidien, on a des notions de milieu et de m´ ediatrice. Figure

I

Si ABC est un triangle et si O est l’intersection des

m´ ediatrices de A, B et A, C on a OA = OB et OA = OC, donc OB = OC et O est sur la m´ ediatrice de B, C , de sorte que les m´ ediatrices du triangle sont concourantes. Figure

I

Mais, attention ...

(66)

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D’autres propri´ et´ es du plan hyperbolique

I

La somme des angles d’un triangle est < π. Figure

I

Comme dans le plan euclidien, on a des notions de milieu et de m´ ediatrice. Figure

I

Si ABC est un triangle et si O est l’intersection des

m´ ediatrices de A, B et A, C on a OA = OB et OA = OC, donc OB = OC et O est sur la m´ ediatrice de B, C , de sorte que les m´ ediatrices du triangle sont concourantes. Figure

I

Mais, attention ...

(67)

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M´ ediatrices, attention

I

Les m´ ediatrices d’un triangle ne sont pas toujours concourantes. Figure

I

Pour comprendre le ph´ enom` ene, on peut revenir au mod` ele de Klein, sans oublier de regarder ce qui se passe ` a l’ext´ erieur. Figure

I

Dans le mod` ele de Klein, les m´ ediatrices ont tout de mˆ eme une propri´ et´ e : elles concourent dans le disque, ou en dehors (et cela signifie alors qu’elles admettent une perpendiculaire

*commune).

(68)

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M´ ediatrices, attention

I

Les m´ ediatrices d’un triangle ne sont pas toujours concourantes. Figure

I

Pour comprendre le ph´ enom` ene, on peut revenir au mod` ele de Klein, sans oublier de regarder ce qui se passe ` a l’ext´ erieur.

Figure

I

Dans le mod` ele de Klein, les m´ ediatrices ont tout de mˆ eme une propri´ et´ e : elles concourent dans le disque, ou en dehors (et cela signifie alors qu’elles admettent une perpendiculaire

*commune).

(69)

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M´ ediatrices, attention

I

Les m´ ediatrices d’un triangle ne sont pas toujours concourantes. Figure

I

Pour comprendre le ph´ enom` ene, on peut revenir au mod` ele de Klein, sans oublier de regarder ce qui se passe ` a l’ext´ erieur.

Figure

I

Dans le mod` ele de Klein, les m´ ediatrices ont tout de mˆ eme

une propri´ et´ e : elles concourent dans le disque, ou en dehors

(et cela signifie alors qu’elles admettent une perpendiculaire

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Le postulat d’Euclide et ses cons´equences Un peu d’histoire La quˆete d’un mod`ele euclidien Quelques propri´et´es du plan hyperbolique Ce que nous enseignent les g´eom´etries non euclidiennes BONUS

Ce que nous enseignent

les g´eom´etries non euclidiennes

pour la g´eom´etrie euclidienne

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