HAL Id: jpa-00234649
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La détection des particules par scintillations. La
détection des particules par scintillations. I.
Photomultiplicateurs
Daniel Blanc, Jean-François Detœuf, Paul Maignan
To cite this version:
EXPOSÉS
ET
MISES
AU
POINT
BIBLIOGRAPHIQUES
LA
DÉTECTION
DESPARTICULES PAR SCINTILLATIONS
LA
DÉTECTION
DESPARTICULES PAR SCINTILLATIONS
I.
PHOTOMULTIPLICATEURS
Par DANIEL
BLANC,
JEAN-FRANÇOIS
DET0152UF,
Laboratoire de
Physique atomique
et moléculaire duCollège
de France et PAULMAIGNAN,
Laboratoire des
Rayons
X.Sommaire. -
On passe en revue les
propriétés principales
desphotomultiplicateurs
en disantquelques
mots de la mesure de leurscaratéristiques
et ensignalant
leursimperfections.
On donne desprécisions
sur lesappareils
commerciaux usuels.On donne, enfin,
quelques
indications sur les compteurs deGeiger-Müller
photosensibles associés à des scintillateurs.Les calculs
théoriques
etstatistiques
seront abordés dans un article ultérieur. Les circuitsélectro-niques
ne sont pas étudiés.LE
JOURNAL
DE PHYSIQUE ET LE RADIUM.1:~,
1952,
En
1903,
Crookes,
ainsi que Elster et Geiteldécou-vrirent que des écrans de SZn
devenaient
fluores-cents sous
l’impact
departicules
c~. Ils’agissait
descintillations de courte durée.
Regener
fut lepremier a compter
aumicroscope
les
particules a
à l’aide de ces scintillations. Ce fut lepoint
dedépart
desexpériences
deRegener,
Ruther-ford et sonécole,
etc.qui
sont à la hase de la décote-verte dunoyau
atomique
et de ladésintégration
artificielle.L’observation
visuelle estpénible
et nepeut
suivreun
comptage
rapide,
l’oeil sefatigant vite;
d’autrepart,
l’équation personnelle
de l’observateur inter-vientbeaucoup.
On abandonna cette méthode dès que furent mis aupoint
les détecteurs basés sur l’ioni-sation dans un gaz.Cependant,
enig44?
Curran et Baker[ 1],
d’unepart,
Blau etDreyfus [2],
d’autrepart,
eurent l’idée deremplacer
l’oeil par unphotomultiplicateur
pourtransformer les scintillations en
impulsions
élec-triques.
Broser et Kallmann[3]
introduisirent les substancesorganiques
fluorescentes et les cristauxde
grande
surface pour la détectiondes ~
et des y.Coltman et Marshall
[4]
détectèrent les oc enasso-ciant des
poudres
luminescentes auxphotomulti-plicateurs.
Les
multiplicateurs
d’électrons furent découvertsvers
1936
[5],
mais ce n’est quedepuis
1945
que latechnique
desphotomultiplicateurs
a fait degrands
progrès :
ce sont desappareils efficaces,
degain
élevé et degrande
sensibilitéet,
grâce
à eux, lescompteurs
à scintillations
purent rapidement
rivaliser avecles
dispositifs classiques (compteurs proportionnels
et deGeiger-Nlüller [4]).
C’estpourquoi
nous lesétudions en
premier.
La
figure
i schématise la détection : uneparticule
pénétrant
dans le scintillatenr yproduit
unenuores-cence de courte durée. Les
photons
produits
sontenvoyés
sur laphotocathode
dumultiplicateur
àl’aide d’un
dispositif
convenable(guide
delumière,
réflecteur,
etc.).
Lesphotoélectrons
sontmultipliés
sur des
électrodés d’émission
secondaire(dynodes)
Fig.
i. - Schéma d’uncompteur à scintillations.
et donnent à la sortie du tube une
impulsion
élec-trique, analysée
etenregistrée
par un circuitélec-tronique.
Généralités. - Seuls sont utilisés les
appareils
statiques
à focalisation(magnétique
ouélectrique)
ou sans focalisation.Les
caractéristiques
des tubes à focalisationmagné-tlqlle
étant trèscritiques,
cette instahilité a arrêté568
leur
développement.
Pourplus ample
information voir[5].
Les
multiplicateurs
à focalisationélectrique (R.C.A.,
Mazda)
ont une forme telle que les électrons venantd’une
dynode atteignent
la surface utile de la sui-vante et que lechamp
électrique
auvoisinage
de cette surface ait tendance à les en chasser. Ils ontune excellente
efficacité,
mais unedisposition
compli-quée
[6], [7].
Les
dynodes
desmultiplicateurs
sans focalisation(E.
M.I.,
Lallemand)
sontparallèles
et ontgéné-ralement
l’aspect
de stores vénitiens. Des écrans de toilemétallique parallèles
auxdynodes
améliorent l’émission secondaire. Leur efficacitéest
moinsbonne,
mais leurdisposition
beaucoup
plus simple.
Caractéristiques
fondamentales. - I ~CONVER-SION
PHOTOÉLECTRIQUE,
sur la cathode. -L’effica-cité de conversion
photoélectrique
est Cf (),)
électrons parphoton
incident. C est l’efficacité de conversionphotoélectrique
au maximum deréponse
de laphoto-cathode,
1(’i,)
~ i est laréponse
pour lalongueur
d’onde X. Voir la
figure
2[8].
La
photocathode
est constituée par une couched’antimoine-césium
(antimoniure
SbCS3).
On obtientla
réponse
S-fi
si lesupport
est un métal. Laréponse
S-5correspond
au mêmetype
dedépôt,
. mais avec uneenveloppe transparente à
l’ultraviolet. ~Pour le maximum de la courbe de
réponse,
l’efficacitéest de
o,3
pour ioo parmicroampère
par lumen[9],
mesurée avec une source de
tungstène
à28700 absolus,
C = o,og pour une surface donnant 30
Un
dépôt
Sb-Cs sur uneparoi
transparente
donne laréponse S-9,
S-8 sil’enveloppe
esttransparente
à l’ultraviolet. L’efficacité est de l’ordre de o,2 pour 100par
microampère
par lumen[9]
dans les mêmescondi-tions que
plus
haut. C =0,06
pour une surface donnant 3ou A/lm.
On utilise
parfois
desdépôts Ag-Cs-Oxyde
de Cs(réponse S-i)
sensibles dans le visible etl’infra-rouge, mais très peu efficace. C =
o,oo3
pour une surface donnant 30~.A/lm.
Depuis
peu, on utilise de l’antimoniure delithium
[10].
Le courant résiduel serait moinsimpor-tant que dans le cas de 1’antimoniure de Cs.
2° COLLECTION DES
PHOTOÉLECTRONS,
sur lapre-mière
dynode.
- Elle est caractériséepar une
effi-cacité E de collection
qui
varie de 5o à go pour 100suivant le
multiplicateur.
Laprésence
d’unchamp
magnétique
extérieur diminuebeaucoup
cetteeffi-cacité,
et il estimportant
d’entourer le tube d’unécran de fer doux. Pour
plus ample
information,
voir[11].
3°
MULTIPLICATION,
sur lesdynode. -
Chaque
dynode produit
unemultiplication
D. Le transfert desFig.
3. -Multiplication
D en fonction de la tension par étage(E.1VT.
1.4140) (dynodes Sb-Gs),
électrons d’une
dynode
à la suivante se faisant avec une efficacité r,, legain
d’un tube de mdynodes
est1 pour un
appareil
àfocalisation,
mais nedépasse
pas
o,6
dans le cas où iln’y
a pas focalisation. D estfonction du
champ,
donc de la tension entredynodes,
voirfigure
3[12].
Gest,
parsuite,
une fonctionsen-sible de la tension totale. Dans une
région
où D serait sensiblementproportionnel
à la tension V entreétages
"
Pour m = 10, il faudra stabiliser à o,1 i pour 100
la tension pour stabiliser le
gain
à i pour 100.Le
gain
devra être aussi élevé quepossible,
defaçon
à rendre inutile uneamplification
complé-mentaire à la sortie du tube. Ceci est
précieux
pourobtenir un
temps
de résolution court(c
1 o-gs),
lesamplificateurs
linéairesayant
untemps
de réso-lutionplus
élevé. On yparvient
en utilisant unplus
grand
nombre dedynodes,
enplaçant
le tube à unetaille
[14].
Sur le R. C. A. 931A,
desimpulsions
de 5 kV durant~,5
li-spermettent
d’atteindre ungain
de i o9.Nous n’avons pas tenu
compte
dans cequi précède
de l’efficacité de collection E des
photoélectrons.
Legain
effectifG’, rapport
du courant moyen surl’anode au courant moyen sur la
cathode,
est G’ - EG.4°
MESURE DESCARACTÉRISTIQUES
FONDAMEN-TALES DU TUBE. - a. Legain effectif.
- On mesureles courants d’anode et de cathode. Une difficulté
provient
de ce que,lorsque
le courant dephotocathode
estmesurable,
le courant d’anode excède le maximumpermis.
On fait alors unepremière
mesure avec unetension totale de l’ordre de 3oo à
400
V. Legain
est alors
beaucoup plus
faible,
et directementmesu-rable. Pour fixer les
idées,
le courant de cathodesera de o,1
(-LA
et le courant d’anode de100 03BCA
pourun certain flux lumineux.
On réduit alors le flux de
façon
à ramener le courantd’anode à o, 1
(-LA,
parexemple;
le courant de cathode est de,uA.
Onapplique
alors la tension normaleet,
du courantd’anode,
on déduit G’.b.
Efficacité
de collection E. - On envoie sur laphotocathode
un flux lumineux extrêmementfaible,
de
façon
à ce que lesphotoélectrons
émis le soient à intervalles assezespacés
pour donner lieu chacun à uneimpulsion
électrique
distincte. Le nombred’électrons
quittant
la cathodeest,
parseconde,
i.
étant le courant d’anode et e lacharge
del’électron,
On
établit,
d’autrepart,
la courbeintégrale
dunombre
d’impulsions
par seconde. A cause du bruit defond,
on nepeut
étendre les mesuresjusqu’à
lavaleur
zéro,
mais onpeut
parextrapolation
obtenir le nombre totald’impulsions
n’. L’efficacité decollec-tion est
E
= ~ .
D’où l’on déduit G.n
Imperfections
diverses. - I ° COURANT RÉSIDUEL(bruit
defond).
- Ses causes sont :a. Les ions résiduels du gaz
qui
remontent vers lacathode et la
bombardent, provoquant
l’émissiond’électrons;
b. L’émission froide
(effet
dechamp)
créée par desaspérités
ou despointes
sur lesélectrodes;
c. Des courants
d’origine ohmique
dans les isolants dutube;
d. L’émission
thermoélectrique
de lacathode,
qui
est le facteur essentiel. Une surfaceS20134
ou S-5 émet 1000 électrons par centimètre carré et par seconde à 30° C. On réduit cephénomène
dans degrandes
proportions
en refroidissant la cathode.Voir la
figure
4.S’y
rattache l’«afterpulsing
» : lesimpulsions
sontsuivies
d’un traind’impulsions parasites,
dont la taillecorrespond
environ à l’émission d’un électron de laphotocathode.
Cet effet est dû à une émission - retardée dephotoélectrons
sur lacathode,
ainsi
qu’aux
chocs des ions résiduels sur cette dernière[ 15]
(D.
W.Nlueller;
F. B.Harrison,
T. N. K.Godfrey,
J. W.Keuff el;
P. W. Davison[ 16]).
2° DISTRIBUTION STATISTIQUE DES H.AUTEURS PULSIONS. - Elle résulte
partiellement
desphéno-mènes
précédents,
mais surtout du faitque D
et G sont desgrandeurs
statistiques
(R.
D. Swank[16]).
La distribution ne suit pas la loi de Poisson. Pour
considérations
théoriques,
voir[17]).
Fig. :~.
-Caractéristiques
de bruit de deux tubes R. C. A.classiques.
3~ TEMPS DE RÉSOLUTION. - Il détermine celui
du détecteur tout
entier,
les scintillateurs et lescir-cuits
pouvant
être choisis defaçon
à ne pas constituer de limitation de vitesse. Les causes sont :a. Le
temps
de l’émission desphotoélectrons
(
1 oms);
b. L’effet des vitesses initiales
(85
pour ioo desélectrons sont émis dans une bande de o à 3
v);
c. Les différences de
longueurs
parcourues par les électrons. C’est le facteuressentiel;
pour unétage
de R. C.
A.,
la différence est de l’ordre de 2. io-j s; d. L’effet decharge
spatiale, uniquement
dans lesderniers
étages
desmultiplicateurs
degain
élevé.Les
appareils
sans focalisation sont moinsrapides
que ceux à focalisation. Avec letrans-stilbène,
l’im-pulsion
du E. 1. 5311,
sous 3 5ooV,
a untemps
de montée de s et un
temps
dedécrois-sance de
1,8.
s; le R. C. A. 5819,
sous 1400V,
570
4° DIMINUTION DE SENSIBILITÉ AVEC LE TEMPS
(fatigue).
- Le courantd’anode,
pour une illumi-nation
constante,
diminueprogressivement
pendant
plusieurs jours.
Cettefatigue
du tubedépepd
beau-coup de son
histoire;
elleserait
due auxdynodes
[19].
Voir la
figure
5[19].
Fig. 5. - Variation avec le temps de la sensibilité
d’un
photomultiplicateur
type R. C. 931 A. 1. tube maintenu longuement au repos avantl’expérience;
2. tube illuminé
pendant
i h; 3. illuminationprolongée
suivie d’un repos de
plusieurs
mois.Montage
dumultiplicateur.
- Dans lescondi-tions normales
d’utilisation,
lemultiplicateur
estsoumis a une tension de 100 à 150 V par
éta,ge
pourles tubes à
focalisation,
de 15o à 200 V parétage
pour les tubes sans focalisation. En
général,
onétablit la même différence de
potentiel
entre toutesles
dynodes.
Mais onpeut
augmenter
un peu lepotentiel
de lapremière’ dynode
pour favoriser lacollection des
photoélectrons,
et celui des dernièresdynodes,
pouraugmenter
l’amplification.
La distri-bution des tensions est assurée par unpoint
dont larésistance totale
peut varier,
suivant lespossibilités
de débit de la haute
tension,
de 105 à 107 Q. Si la résistance estélevée,
il faut introduire des condensa-teurs decouplage,
surtout aux derniersétages;
lecourant moyen à la sortie n’excède pas
quelques
microampères,
mais le courant instantanépeut
êtrebeaucoup
plus
élevé et c’est par ladécharge
des condensateurs decouplage
qu’il peut
s’établir.Marshall,
Coltman et Bennett[201
ont montré que les constantes detemps T
du circuit de sortieet de
l’amplificateur
doivent être à peuprès
égales
à la
période
de décroissance des scintillations. Si r estplus
grand,
on ne tire pasparti
dupouvoir
de réso-lution del’appareil;
si r estplus
petit,
la scintillationdonne
plusieurs petites impulsions
difflciles à discernerdu bruit de fond. De
plus,
si L esttrop faible,
il y a une diminution de la hauteur desimpulsions
par suite de l’écoulement descharges
de l’anode.Si l’on suppose que
l’impulsion
sur l’anode(flux
des
électrons)
décroîtexponentiellement
avec unepériode
0,
on trouve pour diverses valeurs de lacons-tante de
temps T
du circuit de sortie les valeurssuivantes pour le taux de réduction de la hauteur des
impulsions
[21] :
..
0/100
6/l0
0 26 58 100 100 0..
0,00954
0,0774
o,368
o,5ooo,GGg 0,774 0,954
Description
des tubes usuels. - Le tableau 1résume leurs
caractéristiques
essentielles. R. C. A. 931 A. - Sescaractéristiques l’adaptent
parfaitement
auxscintillations,
mais sa cathode interne est incommode[22].
Son fonctionnement est amélioré si l’on maintientl’enveloppe
de verre aupotentiel
de la cathode[22],
[23],
ou si l’onplace
surl’enveloppe
uneplaque métallique
à unpotentiel
inférieur de 200 V à celui de la cathode
[24].
R. C. A. 1 P 21. - Voisin duprécédent,
caractéris-tiques
améliorées.R. C. A. 1 P 22. - Sa
réponse
S-8 le rend sensibleà des
longueurs
d’ondeplus
grandes.
R. C. A. 1 P 28. -Enveloppe
transparente
àl’ultraviolet
jusqu’à
2ooo 3i.R. C. A. 5819. - Parfaitement
adapté
aux scintil- ’ lations par saphotocathode
terminale. Focalisationsur la
première dynode
pardioptre électrostatique.
Même
disposition générale
que dans le 931 A[11], [25].
R. C. A. H 5037 à ioétages.
- Cathode terminalede 60 cm2 à
réponse S-g
pourgrands
cristaux ouliquides,
sensibilité de 3o à 50Dioptre
élec-trostatique
foca,lisant sur lapremière
dynode.
Pourune tension de 1o00
V,
legain
est de 106[ 26].
R. C. A. 4646 à 16étages.
- CathodeS-g
de3,12 cm2,
sensibilité de 3o à 50 Pour 2000V,
gain
de Io9(M.
H.Greenblatt,
M. ~~.Green,
P. W.Davison,
G. A. Morton[161).
E. M. 1. 4588. - Cathode interne de
grande
sur-face,
bienadaptée
aux scintillations.E. M. 1. 5060. - Le courant résiduel est réduit
par la faible surface de la cathode terminale. Pour
description détaillée,
voirr 12].
E. M. I. 5311. -Identique
auprécédent,
maiscathode de
grande
surface[12], [18].
E. M. I. 6260. - Tend àremplacer
leprécédent.
E. M. 1. 4140. -
Construit pour la
télévision,
il est maladapté
aux scintillations. Photocathode de I o à 15 cm2déposée
directement surl’enveloppe
deverre
[12].
E. M. I. BT_X 5045. - Cathode terminale de 5 cm
de diamètre. Le
gain
est de 10~.E. NI. 1. 6262 ei I ; ~’,
étages.
- Gain deio9,
sensi-bilité totale de 20 ooo
A/lm.
Cathode de 5 cm dedia-mètre
(J.
D. MacGee,
[16]).
lB1azda 27 M 1. - Excellenttube,
dont lescarac-téristiques
sont voisines de celles du R.C.A. 931 A. Sa cathodepeut
être refroidie. Le 27 M 3 est uneréplique
duprécédent
sensible dans l’ultravioletet pour flux lumineux
plus
faibles. Mazda 27 1B1 2. -Caractéristiques
voisines decelles du R. C. A. 1 P 22.
En
France,
M. Lallemand[27]
a mis aupoint
des tubes excellents degain
élevé pour un fondextrême-ment réduit
(les
fluctuations suivent la loi dePoisson).
L’isolement des électrodes est
remarquable.
3’Ialheu-reusement,
cesappareils
ne sont pas construitsTABLEAU I.
Compteurs
deGeiger-Müller photosensibles
associés à des scintillateurs. - Comme on levoit,
lephotomultiplicateur
est unappareil
complexe,
peu
portatif.
Il est intéressant de direquelques
mots descompteurs
deGeiger
photosensibles,
dont le fonc-tionnement estbeaucoup
plus simple.
Les
premiers compteurs
photosensibles
datentde
Ig3o;
Rajewski [28]
obtint une sensibilité entre 2 000 et 3 oooÀ,
avec des cathodes deCd, Ni, Al,
etc. Locher[29]
étendit laréponse
jusqu’à.
7500
Á par deshvdrures
alcalins et des revêtements de teintured’aniline sur du zinc.
Krebs
[30]
détecta lesscintillations
de SZn par uncompteur
photosensible,
avec une forteperte
d’effi-cacité. EnI ~ ~ 8,
Scherb[31]
obtint descompteurs
stables et de sensibilité à l’ultravioletmultipliée
parplus
de 15(cathode
deCu)
en les soumettant à desdécharges
prolongées
dans l’airliquide.
Avec de telscompteurs,
Mandeville et Albrecht[32] reprirent
lesexpériences
de Glasser etBeasleST
[33]
et détectèrentdes y et p
(efficacité
de 10 pourioo)
en utilisant NaCIactivé à
l’argent
comme s,cintillateur.Les
compteurs
sont àparoi
mince,
perméable
àscintilla-572
teur,
ouportent
le scintillateur en bout(fig.
6).
La cathode est en toilemétallique.
On pourra détecterles « en
présence
de p
et y en divisant lescompteurs
en deux chambres par undisque
épais
transparent
à l’ultraviolet
[34].
Les scintillateurs pour et y sont
CaF 2
arti-Fig.
6. - Schéma descompteurs G. M. pour scintillations construits par C. E. Vandeville et M. 0. Albrecht.
ficiel
[36],
NaCI(Ag)
[35],
pour a etp,
NaBr(Ag)
[35],
pour a,
A]203
artificielle,
entre autres[35].
La Nuclear Research
Corp. fabrique
descompteurs
sensiblesjusqu’à
jooo 3x [37]. Labeyrie [38]
acons-truit un
compteur
dutype
Maze[39]
avecdépôt
interne de ferronickel
(seuil =
3 600.1,
réponse
maximum = 2 5oo1~.,
avec uneimpulsion
pour 1000photons).
Ce
dispositif présente l’avantage
d’unangle
solidenon
limité,
d’un encombrementpouvant
être réduit(application
enradiobiologie
pour échantillons defaible
volume),
d’unegrande simplicité
pour lescircuits
liés,
d’uneplus grande
stabilité. Parcontre,
son
temps
de résolution est trèsgrand (1 o-!~ s)
et laréponse
dépend
de laposition
de la source parrapport
au
compteur
(40].
Dans des articles
ultérieurs,
nous traiterons laquestion
des matériaux pourscintillateurs,
puis
cellede la
statistique
decomptage.
Manuscrit reçu le 21 mai
1952.
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