𝑛d´esigne un entier naturel non nul.
Ce probl`eme a pour objet de d´emontrer que tout compact deℝ𝑛 d’int´erieur non vide est inclus dans un unique ellipso¨ıde de volume minimal.
La partie I est ind´ependante du reste du probl`eme.
Notations et d´efinitions
∘ ℳ𝑛,𝑝(ℝ) : ensemble des matrices `a𝑛 lignes et `a𝑝colonnes, `a coefficients dans ℝ, et on identifieraℳ𝑛,1(ℝ)
` aℝ𝑛.
∘ ℳ𝑛(ℝ) : ensemble des matrices carr´ees `a𝑛lignes et𝑛colonnes, `a coefficients dansℝ.
∘ 𝐺𝐿𝑛(ℝ) : ensemble des matrices inversibles deℳ𝑛(ℝ).
∘ Si 𝑛et 𝑝 sont deux entiers naturels non nuls, 0𝑛,𝑝 d´esigne la matrice deℳ𝑛,𝑝(ℝ) dont tous les coefficients sont nuls.
∘ Pour𝑀 = (𝑚𝑖𝑗)1≤𝑖≤𝑛
1≤𝑗≤𝑛 ∈ ℳ𝑛(ℝ) et𝑘∈ {1,⋅ ⋅ ⋅, 𝑛}, on note𝑀𝑘 la matrice (𝑚𝑖𝑗)1≤𝑖≤𝑘
1≤𝑗≤𝑘 ∈ ℳ𝑘(ℝ).
∘ 𝒮𝑛(ℝ) : ensemble des matrices 𝑀∈ℳ𝑛(ℝ) sym´etriques, c’est-`a-dire telles que 𝑡𝑀 = 𝑀.
∘ On rappelle qu’une matrice𝑀 de𝒮𝑛(ℝ) est sym´etrique positive lorsque pour tout𝑋∈ ℳ𝑛,1(ℝ),𝑡𝑋𝑀 𝑋≥0.
On notera𝒮𝑛+(ℝ) l’ensemble de ces matrices.
∘ On rappelle qu’une matrice𝑀de𝒮𝑛(ℝ) est sym´etrique d´efinie positive lorsque pour tout𝑋∈ℳ𝑛,1(ℝ)∖{0𝑛,1},
𝑡𝑋𝑀 𝑋 >0. On notera𝒮𝑛++(ℝ) l’ensemble de ces matrices.
∘ On dit qu’une partieℰ deℳ𝑛,1(ℝ) (ou deℝ𝑛) est unellipso¨ıde, s’il existe 𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ) telle que ℰ={𝑋∈𝑀𝑛,1(ℝ)/ 𝑡𝑋𝐴𝑋≤1}
Pour𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ), l’ellipso¨ıde{𝑋 ∈𝑀𝑛,1(ℝ)/ 𝑡𝑋𝐴𝑋≤1}sera not´eℰ𝐴.
Partie I : cas d’un triangle ´equilat´eral
On se place dans le plan affine euclidien orient´e𝒫.
Cette partie a pour objet de d´emontrer l’existence et l’unicit´e d’une ellipse d’aire minimale circonscrite `a un triangle ´equilat´eral.
Le terme ellipse d´esigne une courbe born´ee admettant dans un rep`ere une ´equation du type 𝑎𝑥2+𝑏𝑦2+ 2𝑐𝑥𝑦+𝑑𝑥+𝑒𝑦+𝑓 = 0 avec (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑, 𝑒, 𝑓)∈ℝ6 tel que (𝑎, 𝑏, 𝑐)∕= (0,0,0).
1. ´Etant donn´e un rep`ere orthonormal direct (𝑂;⃗𝚤, ⃗𝚥), on consid`ere les points : 𝐼(1,0), 𝐽
(
−1 2,
√3 2
) et 𝐾
(
−1 2,−
√3 2
) .
(a) Soitℰune ellipse de centre𝑂et d’´equation𝑎𝑥2+𝑏𝑦2+ 2𝑐𝑥𝑦+𝑑𝑥+𝑒𝑦+𝑓 = 0 dans le rep`ere (𝑂;⃗𝚤, ⃗𝚥).
Montrer que𝑑=𝑒= 0.
(b) Montrer que le cercle circonscrit `a 𝐼𝐽𝐾 est l’unique ellipse de centre𝑂 contenant les points𝐼,𝐽 et 𝐾.
2. Soit𝐴𝐵𝐶 un triangle ´equilat´eral et𝑅le rayon de son cercle circonscrit. Exprimer l’aire du triangle𝐴𝐵𝐶 en fonction de𝑅.
3. R´esoudre le syst`eme d’´equations
{ cos(𝑦−𝑥) = cos𝑥
cos(𝑦−𝑥) = cos𝑦 d’inconnue (𝑥, 𝑦)∈ℝ2 telle que 0< 𝑥 < 𝑦 <2𝜋.
4. Soit𝒞un cercle de rayon 𝑅 >0. On note𝑂 son centre.
(a) ´Etant donn´e un rep`ere orthonormal direct (𝑂;⃗𝚤, ⃗𝚥), on consid`ere les points𝐴(𝑅,0),𝐵(𝑅cos𝛽, 𝑅sin𝛽) et𝐶(𝑅cos𝛾, 𝑅sin𝛾), avec (𝛽, 𝛾)∈ℝ2tel que 0≤𝛽 ≤𝛾≤2𝜋.
i. Montrer que l’aire du triangle𝐴𝐵𝐶 est 𝑅2
2 (sin(𝛾−𝛽)−sin𝛾+ sin𝛽). Dans la suite, cette aire sera not´ee𝑓(𝛽, 𝛾).
ii. Montrer que𝑓 admet un maximum atteint en un point (𝛽0, 𝛾0) tel que 0< 𝛽0< 𝛾0<2𝜋.
iii. D´eterminer𝛽0 et𝛾0. Quelle est alors la nature du triangle obtenu ? (b) D´eterminer l’aire maximale d’un triangle inscrit dans𝒞.
5. D´emontrer que si 𝒞est un cercle d’aire𝒜𝒞 circonscrit `a un triangle𝒯 d’aire𝒜𝒯, alors 𝒜𝒞
𝒜𝒯 ≥ 4𝜋 3√
3 avec
´egalit´e si et seulement si le triangle est ´equilat´eral.
6. Montrer que parmi les ellipses circonscrites au triangle 𝐼𝐽𝐾 d´efini dans la question 1, il en existe une et une seule d´elimitant une surface d’aire minimale. On rappelle que toute ellipse peut-ˆetre transform´ee en un cercle par une affinit´e orthogonale et qu’une affinit´e orthogonale conserve les rapports d’aires.
Partie II : ´etude de 𝒮𝑛++(ℝ)
1. Montrer que si 𝐷∈ ℳ𝑛(ℝ) est une matrice diagonale `a coefficients diagonaux strictement positifs, alors 𝐷∈ 𝒮𝑛++(ℝ).
2. Soit𝐴∈ 𝒮𝑛(ℝ).
(a) Montrer que, si𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ), alors les valeurs propres de𝐴 sont strictement positives.
(b) Enoncer le th´eor`eme permettant d’affirmer qu’il existe des matrices 𝐷 diagonale et 𝑃 orthogonale telles que𝐴= 𝑡𝑃 𝐷𝑃.
(c) Montrer que, si les valeurs propres de𝐴 sont strictement positives, alors𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ).
3. Soit𝐴∈ ℳ𝑛(ℝ). Montrer que𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ) si et seulement si il existe𝑄∈𝐺𝐿𝑛(ℝ) telle que𝐴= 𝑡𝑄𝑄.
4. Soit𝐴∈ 𝒮𝑛(ℝ). Montrer que si𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ), alors det(𝐴)>0. La r´eciproque est-elle vraie ? 5. Soit𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ). Montrer que, pour tout𝑘∈ {1,⋅ ⋅ ⋅, 𝑛}, det(𝐴𝑘)>0.
6. Soit𝐴 ∈ 𝒮𝑛+1(ℝ) telle que 𝐴𝑛 ∈ 𝒮𝑛++(ℝ). Montrer qu’il existe𝑄∈𝐺𝐿𝑛(ℝ), 𝐶∈ ℳ𝑛,1(ℝ),𝛼∈ ℝtels que
𝐴= (𝑡
𝑄 0𝑛,1
01,𝑛 1
) (𝐼𝑛 𝐶
𝑡𝐶 𝛼
) ( 𝑄 0𝑛,1
𝑂1,𝑛 1 )
7. Etant donn´e un entier naturel 𝑚non nul,𝛼, 𝛼1,⋅ ⋅ ⋅ , 𝛼𝑚d´esignent 𝑚+ 1 nombres r´eels. On consid`ere la matrice𝑀 deℳ𝑚+1(ℝ) d´efinie par :
𝑀 =
⎛
⎜
⎜
⎜
⎜
⎜
⎜
⎝
1 0 ⋅ ⋅ ⋅ 0 𝛼1
0 . .. ... ... ... ... . .. ... 0 ... 0 ⋅ ⋅ ⋅ 0 1 𝛼𝑚
𝛼1 ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ 𝛼𝑚 𝛼
⎞
⎟
⎟
⎟
⎟
⎟
⎟
⎠
(a) D´emontrer par r´ecurrence sur𝑚que det(𝑀) =𝛼−
𝑚
∑
𝑖=1
𝛼2𝑖.
(b) Pour 𝑋 ∈ ℳ𝑚,1(ℝ), expliciter 𝑡𝑋𝑀 𝑋 en fonction des composantes de 𝑋 et en d´eduire que si det(𝑀)>0 alors 𝑀 ∈ 𝒮𝑚+1++ (ℝ).
8. Soit𝐴∈ 𝒮𝑛(ℝ). Montrer que si pour tout𝑘∈ {1,⋅ ⋅ ⋅, 𝑛}det(𝐴𝑘)>0, alors 𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ).
On pourra raisonner par r´ecurrence sur𝑛et utiliser les questions 6. et 7.
9. Montrer que𝒮𝑛++(ℝ) est un ouvert de l’ensemble𝒮𝑛(ℝ) muni d’une norme.
Partie III : inclusion d’un compact dans un ellipso¨ıde
III.1 R´eduction simultan´ee
Soit𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ) et𝐵∈ 𝒮𝑛(ℝ).
1. Montrer que l’application Φ𝐴qui `a (𝑋, 𝑌)∈ ℳ𝑛,1(ℝ)2associe Φ𝐴(𝑋, 𝑌) = 𝑡𝑋𝐴𝑌 est un produit scalaire surℳ𝑛,1(ℝ).
2. Montrer que si les colonnes d’une matrice𝑃 ∈ ℳ𝑛(ℝ) forment une base orthonormale deℳ𝑛,1(ℝ) pour Φ𝐴, alors𝑡𝑃 𝐴𝑃 =𝐼𝑛.
3. Montrer que l’application𝑓 deℳ𝑛,1(ℝ) dans lui-mˆeme qui, `a𝑋 ∈ ℳ𝑛,1(ℝ) associe𝑓(𝑋) =𝐴−1𝐵𝑋 est un endomorphisme deℳ𝑛,1(ℝ), sym´etrique pour Φ𝐴.
Quelle est la matrice de𝑓 dans la base canonique deℳ𝑛,1(ℝ) ?
4. En d´eduire qu’il existe𝑄∈𝐺𝐿𝑛(ℝ) et𝐷 une matrice diagonale telles que𝐴= 𝑡𝑄𝑄et𝐵= 𝑡𝑄𝐷𝑄.
Que repr´esentent les coefficients diagonaux de𝐷? 5. On suppose que𝐵∈ 𝒮𝑛++(ℝ).
(a) Montrer que siℰ𝐴⊂ ℰ𝐵 les valeurs propres de𝐴−1𝐵 sont inf´erieures ou ´egales `a 1.
(b) En d´eduire que siℰ𝐴=ℰ𝐵 alors𝐴=𝐵.
III.2 Convexit´e
Soit𝐸 unℝ-espace vectoriel.
Si𝑢1et 𝑢2 sont deux ´el´ements de𝐸, le segment [𝑢1;𝑢2] est l’ensemble des vecteurs de la forme𝑡𝑢1+ (1−𝑡)𝑢2
lorsque𝑡d´ecrit [0; 1].
On rappelle qu’une partie𝒞 de𝐸 est convexe lorsque, pour tout (𝑢1, 𝑢2)∈ 𝒞2,[𝑢1;𝑢2]⊂ 𝒞.
Etant donn´ee une partie´ 𝒞de 𝐸 convexe, une application𝜑:𝒞 →ℝest dite strictement convexe lorsque pour tout (𝑢1, 𝑢2)∈ 𝒞2 tel que𝑢1∕=𝑢2et pour tout𝑡∈]0; 1[,𝜑(𝑡𝑢1+ (1−𝑡)𝑢2)< 𝑡𝜑(𝑢1) + (1−𝑡)𝜑(𝑢2).
1. Montrer que l’intersection de deux parties convexes est convexe.
2. On suppose de plus𝐸norm´e. On consid`ere une partie𝒞non vide, convexe et compacte de𝐸et𝜑:𝒞 →ℝ une application strictement convexe et continue sur𝒞.
(a) Montrer que𝜑admet un minimum, atteint en un unique point.
(b) Montrer que𝜑admet un maximum. Sans justification, donner un exemple pour lequel ce maximum est atteint en une infinit´e de points.
III.3 Volume d’un ellipso¨ıde
On admet qu’il existe une constante𝑘𝑛 ne d´ependant que de𝑛 telle que, si𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ), le volume deℰ𝐴 est 𝑘𝑛
√det(𝐴).
On s’int´eresse `a la fonction𝜈 d´efinie sur𝒮𝑛++(ℝ) par 𝜈(𝐴) = 1
√det(𝐴). 1. D´eterminer𝑘2et 𝑘3.
2. Montrer (sans consid´eration de volume) que, siℰ𝐴⊂ ℰ𝐵, alors𝜈(𝐴)≤𝜈(𝐵).
3. Montrer que𝜈 est continue sur𝒮𝑛++(ℝ).
4. (a) Montrer que, pour tout𝜆∈ℝ+∗ et tout𝑡∈]0; 1[, ln(𝑡+ (1−𝑡)𝜆)≥(1−𝑡) ln(𝜆). Montrer qu’il y a
´egalit´e si et seulement si𝜆= 1.
On pourra, pour𝑡 fix´e dans ]0 ; 1[, ´etudier la fonction 𝜓d´efinie surℝ+∗ par : 𝜓(𝜆) = ln(𝑡+ (1−𝑡)𝜆)−(1−𝑡) ln𝜆.
(b) Montrer que, pour tout (𝑎, 𝑏)∈ℝ2 et tout𝑡∈[0; 1],𝑒𝑡𝑎+(1−𝑡)𝑏≤𝑡𝑒𝑎+ (1−𝑡)𝑒𝑏. (c) i. Montrer que𝒮𝑛++(ℝ) est une partie convexe deℳ𝑛(ℝ).
ii. Soient 𝐴et 𝐵 appartenant `a 𝑆++𝑛 (ℝ) et𝑡 ∈ℝ. En reprenant les notations de III.1.4, exprimer det(𝐴), det(𝐵) et det(𝑡𝐴+ (1−𝑡)𝐵) en fonction de det(𝑄) et des coefficients diagonaux de 𝐷.
iii. Montrer que𝜈 est strictement convexe sur𝒮𝑛++(ℝ).
5. Soient𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ) et𝑀 ∈𝐺𝐿𝑛(ℝ).
On consid`ere l’ensemble 𝑀(ℰ𝐴) ={𝑌∈ ℳ𝑛,1(ℝ)/∃𝑋∈ ℰ𝐴, 𝑌 =𝑀 𝑋}qu’on pourra aussi ´ecrire sous la forme {𝑀 𝑋; 𝑋 ∈ ℰ𝐴}. Montrer que𝑀(ℰ𝐴) est un ellipso¨ıde ; d´eterminer la matrice sym´etrique d´efinie positive𝐵 telle que 𝑀(ℰ𝐴) =ℰ𝐵. Donner une relation entre le volume deℰ𝐴 et celui de𝑀(ℰ𝐴).
III.4 Inclusion dans un ellipso¨ıde
On munitℳ𝑛,1(ℝ) de la norme euclidienne usuelle etℳ𝑛(ℝ) de la norme subordonn´ee : si𝑋∈ ℳ𝑛,1(ℝ),∣∣𝑋∣∣=√𝑡
𝑋𝑋 et si𝐴∈ ℳ𝑛(ℝ),∣∣∣𝐴∣∣∣= sup
𝑋∕=0
∣∣𝐴𝑋∣∣
∣∣𝑋∣∣ .
On consid`ere un compact𝐾 de ℳ𝑛,1(ℝ) d’int´erieur non vide. Il existe alors𝑋0∈𝐾 et 𝜀un r´eel strictement positif tels que la boule ferm´ee𝐵(𝑋0, 𝜀) soit incluse dans𝐾.
1. Soit𝐴∈ 𝒮𝑛++(ℝ) telle que𝐾⊂ ℰ𝐴.
(a) Montrer queℰ𝐴 est une partie convexe deℳ𝑛,1(ℝ).
On pourra utiliser que𝑋 7→(𝑡𝑋𝐴𝑋)1/2 est une norme sur ℳ𝑛,1(ℝ).
(b) Montrer que si 𝑋 ∈ ℰ𝐴, alors−𝑋 ∈ ℰ𝐴.
(c) Montrer que pour tout 𝑋 ∈ 𝐵(0, 𝜀), 𝑋0+𝑋 et −𝑋0+𝑋 appartiennent `a ℰ𝐴 et en d´eduire que 𝐵(0, 𝜀)⊂ ℰ𝐴.
(d) Montrer que, si𝜆est une valeur propre de𝐴, alors𝜆≤ 1 𝜀2.
On pourra consid´erer un vecteur propre unitaire associ´e `a la valeur propre𝜆.
(e) Montrer que∣∣∣𝐴∣∣∣ ≤ 1 𝜀2.
2. Montrer qu’il existe un ellipso¨ıdeℰ tel que 𝐾⊂ ℰ.
Dans la suite, on fixe𝐴0∈ 𝒮𝑛++(ℝ) tel que𝐾⊂ ℰ𝐴0 et on consid`ere l’ensemble ℳ={𝐴∈ 𝒮𝑛+(ℝ)/ det(𝐴)≥𝑑𝑒𝑡(𝐴0) et∀𝑋∈𝐾, 0≤ 𝑡𝑋𝐴𝑋≤1} 3. (a) Montrer queℳest inclus dans𝒮𝑛++(ℝ).
(b) Montrer que ℳest born´e.
(c) Montrer queℳest une partie ferm´ee de𝒮𝑛(ℝ).
(d) Montrer que ℳest une partie convexe.
On pourra utiliser la convexit´e de𝜈 sur 𝒮𝑛++(ℝ)d´emontr´ee en III.3.4.
4. Montrer qu’il existe un unique ellipso¨ıdeℰ de volume minimal contenant𝐾.
5. On consid`ere dansℝ2l’ensemble𝐾={(𝑥, 𝑦)∈ℝ2 /𝑥∈[−1; 1] et𝑦= 0}. (a) Quel est l’int´erieur de𝐾?
(b) Existe-t-il une ellipse d’aire minimale contenant 𝐾?