HAL Id: jpa-00209675
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Submitted on 1 Jan 1983
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Utilisation de “ coordonnées normales effectives ” pour calculer les niveaux d’énergie vibrorotationnelle de la
molécule CO*2
M.L. Grenier-Besson, A. Mahmoudi
To cite this version:
M.L. Grenier-Besson, A. Mahmoudi. Utilisation de “ coordonnées normales effectives ” pour calculer
les niveaux d’énergie vibrorotationnelle de la molécule CO*2. Journal de Physique, 1983, 44 (8),
pp.923-933. �10.1051/jphys:01983004408092300�. �jpa-00209675�
Utilisation de « coordonnées normales effectives » pour calculer les niveaux d’énergie vibrorotationnelle de la molécule CO*2
M. L. Grenier-Besson et A. Mahmoudi
Laboratoire de Spectroscopie Moléculaire, Université Pierre et Marie Curie, 4, place Jussieu, Tour 13, 75230 Paris Cedex 05, France
(Reçu le 11 fgvrier 1983, accepté le 19 avril 1983)
Résumé.
2014Le calcul de perturbation permettant d’obtenir les niveaux d’énergie vibrorotationnelle de la molé- cule CO2 converge mal du fait de la valeur élevée du coefficient k133 du potentiel cubique. Cette convergence peut être améliorée en utilisant des « coordonnées normales effectives » fonctions du nombre quantique v3.
Les relations permettant d’exprimer, au second ordre d’approximation, les constantes spectroscopiques de la
molécule CO2 symétrique en fonction de ses paramètres moléculaires sont établies dans ce nouveau formalisme.
Abstract.
2014Perturbation calculations to obtain the vibration-rotation levels of the CO2 molecule do not converge well because of an accidentally large value of the coefficient k133 in the cubic potential. The convergence can be
improved by introducing « effective normal coordinates » depending on the quantum number v3.
Relations between spectroscopic constants and molecular parameters have been derived for the symmetric
molecule CO2 in this new formalism.
Classification
Physics Abstracts
33.10
-35.20P
Introduction.
Le travail decrit dans cet article est 1’application à
la molecule CO2 d’une m6thode proposee par G. Amat [1] en vue d’ameliorer la convergence du calcul de perturbation qui permet d’obtenir les niveaux
d’energie vibrorotationnelle a partir du potentiel
internucléaire. Ce potentiel est represente par une
expression polynomiale de la forme
où V k est un polynome homogene de degr6 k + 2
par rapport aux coordonnees normales et Vo un potentiel harmonique. Le calcul de perturbation
conduisant aux valeurs propres de 1’hamiltonien H = T + V est base sur 1’hypothese que chaque
terme Vk+ 1 du potentiel est beaucoup plus petit que le terme precedent Vk. Cette propriete n’est pas
toujours verifiee dans le cas de la molecule C02
pour laquelle un des coefficients du potentiel cubique
a une valeur anormalement grande. De ce fait, la
convergence du calcul de perturbation devient mau-
vaise pour des valeurs elevees du nombre quantique v3.
(*) Ce travail a beneficie du soutien du C.N.R.S. (ER 135).
Dans ces conditions on peut craindre que la resolu- tion du probleme inverse permettant d’obtenir les coefficients du developpement du potentiel a partir
des donnees spectrales ne conduise pas a des resultats conformes a la realite physique.
Les coefficients des termes cubiques et quartiques
du potentiel ont ete calcules des 1933 par Adel et Dennison [2, 3]; ils etaient obtenus a partir de cons-
tantes spectroscopiques intervenant dans un d6ve-
loppement de 1’energie en fonction des nombres
quantiques au second ordre d’approximation. Ces
calculs tenaient compte de la resonance de Fermi.
L’amelioration des techniques experimentales et
1’extension du calcul de 1’6nergie vibrorotationnelle a des ordres d’approximation plus eleves aboutirent
en 1957 aux resultats de Courtoy [4, 5]. Utilisant la methode des transformations de contact successives de Nielsen, Amat et Goldsmith [6], Courtoy obtint
les valeurs des constantes spectroscopiques au qua- tri6me ordre d’approximation. Ces constantes per- mettaient de calculer, pour les niveaux vibrorota- tionnels de différentes especes isotopiques de la
molecule CO2, des valeurs theoriques en excellent
accord avec l’experience. Toutefois les valeurs obte-
nues pour ces constantes ne satisfaisaient pas à
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01983004408092300
certaines exigences theoriques (1). En 1965 Amat et
Pimbert [7] (1) ont montre que cette difficult6 pou- vait etre surmontee a condition d’intervertir 1’attri- bution des niveaux 100 0 et 020 0 de la premiere
diade de Fermi. L’attribution de la plupart des
niveaux de CO2 fut donc a reconsiderer. La nouvelle attribution est utilisee depuis lors et justifiee par les travaux ulterieurs.
C’est sur ces nouvelles bases que Cihla et Chedin [8]
ont repris l’analyse generale des différentes especes isotopiques de la molecule CO2. Leur but était
d’utiliser un ensemble important de donnees expe-
rimentales pour obtenir une fonction potentielle unique permettant de calculer au quatrieme ordre d’approximation des constantes spectroscopiques en
bon accord avec les valeurs experimentales. Le
resultat fut satisfaisant puisque le potentiel calcule permit de reproduire le spectre de dix especes iso- topiques avec une tr6s bonne precision. La technique
utilisee était un calcul de perturbation realise au
moyen de deux transformations de contact; le potentiel
était determine de facon a reproduire les niveaux d’energie au terme d’un calcul de valeurs propres effectu6 a l’ordre quatre sur un hamiltonien developpe
sous la forme
J. Borde [9] a cependant mis en evidence une diffi-
cult6 liee a la convergence de ce type de calcul. Si on
utilise le meme potentiel (et le meme hamiltonien)
pour calculer les corrections du sixieme ordre à
1’energie, on obtient pour certains niveaux, des cor-
rections anormalement grandes des que le nombre
quantique v3 devient superieur a 3. Ce d6faut de convergence est du a la valeur elevee du coefficient
k133 (= - 250 cm-1) du terme qi q3 du potentiel
cubique (3).
C’est pour tenter de remedier a cette situation
qu’Amat [1] a propose une methode qui consiste à
utiliser, pour le potentiel, des developpements dif-
f6rents suivant la valeur du nombre quantique V3’
(1) Les constantes d’interaction de Fermi ne verifiaient pas les relations de substitution isotopique; par ailleurs la th6orie permet d’etablir entre les constantes (01’ (02’
x22, X’2’2 et ki22 une relation qui n’etait pas verifiee.
(2) Ces auteurs ont decrit une methode de calcul des constantes vibrationnelles tenant compte des relations
algebriques existant entre ces constantes (voir la note pr6- c6dente). Les resultats obtenus, completes par une analyse
rotationnelle faisant intervenir la dependance en J du coef-
ficient de Fermi, ont conduit a 6changer 1’attribution des deux niveaux 10°0 et 02°0.
(3) En 1979 A. Chedin a publie une 6tude exhaustive de la molecule CO2 [13]. Ce travail ne tient pas compte des considerations developpees par J. Bord6 sur la mauvaise convergence du calcul de perturbation, considerations sur
lesquelles s’appuie la methode developpee dans le present
article.
On sera ainsi amene a introduire des « coordonnees normales effectives » qui dependent egalement de v3, L’introduction de ces op6rateurs conduit a des modifications du calcul de perturbation tout en en
conservant le principe.
Le present article decrit ces modifications pour un
calcul effectue au second ordre d’approximation.
1. Rappel de la mithode des « coordonnees normales effectives ».
1.1 CONVERGENCE DU CALCUL DE PERTURBATION.
-Au second ordre d’approximation on utilise, pour
repr6senter le potentiel de la molecule C02, un d6veloppement V = V0 + V1 + V2 dans lequel les op6rateurs d’ordre zero, un et deux ont la forme sui- vante (4) :
La convergence du calcul de perturbation est liee à
la grandeur du rapport de 1’element matriciel
a la diff6rence des energies d’ordre zero A60 entre les
niveaux couples par cet element
0 designe un des operateurs figurant dans V1 ou Y
et II est un produit de facteurs de la forme vS + Cte.
Pour un element W donne, une bonne convergence du calcul de perturbation est liee a une valeur petite
du rapport (3) c’est-a-dire a une valeur elevee du coefficient y. Les valeurs de y sont rassemblees dans le tableau I. Elles ont ete obtenues en utilisant pour les constantes moleculaires des valeurs tirees du tableau suivant :
(4) Les potentiels et les différentes constantes OJ et k
;ont exprim6es en cm-1, Nous utiliserons la m8me unite
?our 1’hamiltonien et 1’6nergie.
Tableau I.
-Eliments de matrice non diagonaux des
termes V1 et Y2 de la fonction potentielle (les coor-
données q, sont les coordonnges normales usuelles).
Nous avons obtenu ces valeurs au terme d’un calcul effectu6 au second ordre d’approximation en utilisant
1’attribution correcte des niveaux en resonance de Fermi (5). La methode de calcul est decrite dans la reference [7]. Les 14 niveaux utilises sont ceux indi-
qu6s dans la figure 1 de cette reference ; leurs nombres d’ondes sont donnes dans la reference [10].
On remarque (tableau I) que les 2 coefficients y les plus petits concement :
- 1’element matriciel R de l’opérateur kl22 q1 (q221 + q22) couplant les niveaux en resonance de Fermi (y = 0,3). La faible valeur de y est liee a la difference des frequences W1 - 2 W2 qui est petite;
-
r6l6ment matriciel T de l’op6rateur k,33 q, q23
(5) Nous avons 6t6 amenes a faire ce calcul car les valeurs
propos6es dans la litterature, pour les constantes mole- culaires, avaient 6t6 obtenues soit au second ordre avec une attribution effonn6e des niveaux, soit au quatrieme ordure avec une attribution correcte des niveaux (voir introduction). Ceci explique pourquoi nos valeurs de y sont 16g6rement différentes des valeurs donn6es dans la reference [1].
pour lequel la valeur y = 7,6 est liee a la valeur elevee du coefficient k133.
Nielsen [11] a montre que le probleme pose par 1’element de matrice R pouvait se resoudre en modi-
fiant la transformation de contact utilisee pour cal- culer les niveaux d’energie. Ceux-ci sont alors obtenus
en diagonalisant les matrices finies associees aux
différentes polyades de resonance de Fermi. Malheu- reusement cette methode ne peut etre utilisee pour resoudre le probleme pose par 1’element de matrice T,
car elle conduirait a des matrices infinies. L’utilisa- tion de « coordonnees normales effectives » a 6t6
proposee par G. Amat pour tenter d’etendre le
principe de la transformation de contact a ce cas
particulier.
1.2 « COORDONNEES NORMALES EFFECTIVES ».
-Si l’on remarque que l’op6rateur
a le meme element matriciel de type T que
-
hck,33 ql q23, rintroduction de 01 dans V, permet de faire apparaitre la difference
dont les elements T peuvent etre aussi petits que 1’on voudra et la difficult6 exposee ci-dessus disparaitra.
Pour atteindre ce resultat il suffit de remplacer
of a est un param6tre qui depend de V3’
En effet cette substitution effectu6e dans Vo fait apparaitre l’op6rateur
que l’on incluera dans Vl. Pour que les operateurs 01 et O2 soient 6gaux il suffit que a prenne la valeur
Un tel changement de variable introduit dans 1’hamil- tonien du ler ordre Hi des operateurs suppl6men- taires, en particulier les 3 operateurs vibrationnels
Pour éviter de compliquer la transformation de contact, ces op6rateurs seront 6crits avec les op6ra-
teurs de meme nature qui se trouvent dans Ho.
L’introduction de trois parametres supplementaires hs permet de retrouver la propriete de Ho d’etre la
somme de 1’hamiltonien d’un rotateur rigide et d’un
ensemble d’oscillateurs harmoniques. Les « coor-
donn6es normales effectives » qs (et leurs moments conjugues p,,*,,,) sont alors reliees aux coordonnees normales usuelles Ssa (et a leurs moments conjugues Psa) par les relations
2. Hamiltonien de vibration-rotation.
2.1 EXPRESSIONS DE Ho, HI, H2.
-Dans le cas de
la molecule CO2 symetrique, les expressions des
hamiltoniens d’ordre zero, un et deux, en fonction
des coordonnees normales qsu’ de leurs moments
conjugués Psu et des opérateurs rotationnels Px, Py, Pz,
sont les suivantes :
2.2 EXPRESSIONS DE *Ho, *Hl, * H2.
-On effectue le changement de variable (7) dans les expressions Ho, Hl, H2. On obtient ainsi des operateurs *Ho, *Hl, *H2 exprimes en fonction des « coordonnees normales effec- tives » q:u, de leurs moments conjugues piu et des op6rateurs rotationnels Px, Py, Pz. Dans ce qui va suivre, et
afin d’alleger 1’ecriture, nous utiliserons les symboles qsu,Psu au lieu de qiu,piu pour repr6senter les« coordonn6es normales effectives » et leurs moments conjugues ; en revanche nous utiliserons un symbole comportant un asterisque pour caracteriser un coefficient apparaissant dans le calcul avec une valeur diff6rente de celle qu’il
aurait dans le calcul habituel (ex. : *COS5 .kSSlS"".). On a
Pour écrire ces expressions, on a pose :
et procede a un certain nombre de rearrangements
dans les operateurs *Ho, *Hl et *H2 obtenus a la suite du changement de variables :
a) Nous avons introduit dans *Ho les termes
provenant de Hi et les termes
provenant de H2.
Les conditions suivantes ont permis de d6finir les paramètres bs réalisant 1’6galit6 des coefficients
2
des termes en 2 Psad H0 :
des termes en qsa et --r- 1i e * * o.
b) Nous avons introduit dans *H1 les termes de degre impair en qsa provenant de H2 à savoir :
Ces rearrangements trouvent leur justification dans
le fait qu’il est toujours possible de faire passer dans
Hn un terme provenant de Hn + 1.
c) Le terme col ab1 q, de Ho a 6t6 ecrit dans .H1 ;
ceci est possible si l’on impose la condition que les elements de matrice de l’op6rateur :
soient assez petits pour appartenir a 1’hamiltonien d’ordre un. Cet operateur a des elements de matrice
qui sont petits si
d) Le potentiel s’ecrit maintenant :
Les coefficients des termes de * V1 sont des combinai-
sons des coefficients figurant dans les developpements V1 et V2 ; ils dependent par ailleurs des parametres
a, bl, b2 et b3. Nous poserons :
Nous poserons de meme pour les coefficients des termes de * Y2 :
Remarques.
-a) Le nouveau d6veloppement de
1’hamiltonien possede la même pmpriete que le
developpement habituel : les operateuts *Ho et ,H2 ne contiennent que des termes de degre pair
par rapport a qsa et Psa’ l’opérateur *H1 ne contient
que des operateurs de degre impair.
b) Il est a noter que les conditions (11) doivent
etre rigoureusement satisfaites alors que la relation (12)
peut etre verihee approximativement. L’equation (6)
est une forme approchee de 1’equation (12) obtenue
en faisant tendre a vers zero.
2.3 CROIX DE LA CONSTANTE a.
-Pour determiner les valeurs de a et donc de bi, b2 et b3, on peut utiliser
un procede iteratif qui consiste a prendre comme point de depart 61 = b2 = b3 = 1 (ce qui corres- pond A a = 0); on calcule alors la valeur de a en
utilisant la relation (12); cette valeur de a permet de calculer bi, b2 et b3 par l’interm6diaire des relations (11)
et on recommence le cycle a partir des nouvelles valeurs de 61, b2 et b3.
On remarque que a ne peut pas depasser une
certaine valeur, determinee par la condition que
bi, b’ et b’ soient positifs, d’ou les inegalites
Ces trois relations sont v6rifi&es si a 6,1.
Par elimination de b3 entre les relations (11) et (12)
on obtient 1’6quation :
dont le graphe est represente sur la figure 1. Cette equation peut etre utilisee pour toutes les valeurs de V3’
Elle est donc plus generale que la relation (39) de la
reference [1] qui conduit a un graphe V3 = f(a) pr6sentant un maximum pour une valeur de v3
voisine de 7.
Fig. 1.
-Graphe V3 = f(a).
Remarque.
-11 est important de noter que la m6thode des « coordonn6es normales effectives » conduit a utiliser pour chaque valeur de V3 une valeur
particuli6re du param6tre a. Le calcul de renergie
de chaque niveau caract6ris6 par une valeur parti-
culi6re de V3 se fera donc a partir d’un developpement particulier de 1’hamiltonien.
2.4 ORDRE DE GRANDEUR DES ELEMENTS MATRICIELS
DE * V, ET * V2.
-Exception faite de t’operateur en qi,
on retrouve, aux coefficients pres, dans les nouveaux op6rateurs *Vl et * V2 les memes termes que dans
V, et V2. Le rapport de la valeur d’un element matri-
ciel W* a la difference d’energie a 1’ordre zero A6g
entre les deux niveaux couples par W*
a 6t6 calcule pour a = 1 et a = 2, ce qui, compte
tenu de la relation (16), correspond à v = 5 et v = 10
respectivement Les resultats sont donnes dans le tableau II. Nous y avons designe par e l’opérateur
Les valeurs des ills, kss’s" et kss’s"s"’ utilisees pour ce
calcul ont ete donnees dans le paragraphe 1.1. La comparaison des valeurs des y et des * y (tableaux I
et II) montre qu7A 1’element matriciel T de l’op6ra- teur e de * V 1 correspondent des valeurs de * y bien superieures a la valeur y correspondant a I’£I£ment
matriciel T de l’op6rateur k133 ql q33 de V1. Par
ailleurs si les valeurs de * y calculees pour les autres elements matriciels sont dans quelques cas inferieures a y, la diminution relative y - y * y est trop faible
pour modifier l’ordre de grandeur du rapport I W* /EÓ I
ceci justifie la methode que nous venons de decrire.
3. Calcul de 1’hamiltonien transformi.
Pour effectuer le calcul de perturbation par la methode de Van Vleck sur l’hamiltonien *H il faut utiliser
une transformation de contact
faisant intervenir une fonction *S diff6rente de la fonction S usuelle.
a) Pour tenir compte de la resonance de Fermi il faut utiliser [11] pour la fonction S une forme parti-
culi6re FS que l’on trouvera dans la reference [12].
b) Pour tenir compte de la presence dans *Hl
d’un terme en ql, la fonction *S doit contenir un terme supplementaire en p 1 ; pour le reste la fonction
*S fait intervenir les memes termes que la fonction FS
mais avec des coefficients diff6rents. La forme de la fonction *S et 1’expression de ses coefficients en
Tableau II.
-Elgments de matrice non diagonaux des termes *V 1 et *V2 de la fonction potentielle (les coor-
données qsa sont les coordonnies normales effectives).
fonction des constantes moleculaires et des para- metres a, bi, b2, b3 sont donnees dans i’appendice.
La transformation de contact 6tant realisee, on
obtient les nouvelles expressions des hamiltoniens transformés *H1 et *H2 (on a évidemment *H’0 = .H 0).
a) L’hamiltonien *H1 s’ecrit
Les coefficients *(1)Y:::::. s’obtiennent a partir de coefficients F(I)Y::::"" de la reference [12] en remplaçant k122
par *kI22. Par ailleurs apparait un terme supplementaire *(I)Y constant pour une valeur determinee de a, donc de V3 :
b) Nous designons par *H2t 1’ensemble des operateurs de *H2’ possedant des elements matriciels diago-
naux par rapport a tous les nombres quantiques vs (les autres operateurs de *H2’ ne contribuent pas a l’énergie
au second ordre d’approximation) :
Les coefficients *(2)Y::::" s’expriment en fonction des constantes moleculaires : constantes potentielles ())s,
kss’s’" kss’s"s"" constante d’inertie Be (ou Ie) ainsi que des parametres a, bi, h2, h3. Les expressions obtenues sont
assez simples, nous n’en donnons, dans cet article, que quelques-unes a titre d’exemple, elles peuvent etre trou- vees in extenso dans la r6f6rence [14] ; par ailleurs nous pourrons les communiquer aux lecteurs qui en feront
la demande. Nous donnons en particulier, dans 1’appendice, 1’expression de la constante *(2)Y qui n’existe
pas dans 1’Hamiltonien H2t obtenu par la methode habituelle. *(2)Y’ ainsi d’ailleurs que tous les coefficients
figurant dans les hamiltoniens *Ho,,-*H’ et *H2t dependent de la valeur de V3’
4. Expression de l’inergie de vibration-rotation au second ordre d’approximation
1) Le calcul des elements matriciels diagonaux de *Ho, *H’1 et *H2t permet d’ecrire 1’expression des contri-
butions diagonales a l’énergie de vibration-rotation :
Cette expression diff6re de 1’expression usuelle : elle contient un terme supplementaire *C qui depend impli-
citement du nombre quantique V3 par l’interm6diaire des param6tres a, bi, b2 et b3. Le terme *C est une somme
de termes constants (pour une valeur donnee de V3) apparaissant a trois stades du calcul
-
dans le changement de variable q 1 -+ a + bq!,
-
dans le calcul (6) des commutateurs [i *S, .H;]v,
-