• Aucun résultat trouvé

Généralisation d'un théorème de M. M. Roberts

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Généralisation d'un théorème de M. M. Roberts"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

V.-A. L E B ESGUE

Généralisation d’un théorème de M. M. Roberts

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 20

(1861), p. 63-66

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1861_1_20__63_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1861, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

GENERALISATION D'UN THÉORÈME DE H. M. ROBERTS;

PAR M. V.-A. LE BKSGUE.

TDÉORÊME, Soit ABCD un tétraèdre dont les aires des faces respectivement opposées aux sommets A, B, C, l>

sont respectivement a, b, c, d. Si sur un plan quelconque P on abaisse des points A, B, C 9 D les perpendiculaires a', b', c', d', positives ou négatives selon quelles sont fFnn coté du plan ou de F autre ^ on aura toujours

W = *«'•+- bb' + ce' + dd' = 3V. £,

r

(3)

( 6 4 )

en représentant par,Y le volume du tétraèdre, par r le rayon de la sphère inscrite, et par p la distance du plan P au centre de la sphère.

Quand le théorème a été prouvé pour p = o, c'est-à- dire quand on a montré que la somme a à'-\-bb'-\-ccf-\-ddt

est nulle relativement à tous les plans passant par le centre de la sphère inscrite, on trouve tout de suite pour un plan à la distance p de ce centre

a [a' -+- p) + b (b' + p ) + c (C' + p) -f- d (d' + p)

à cause de

3V = (a + i + c + rf)r.

Pour démontrer le cas de p = o, on représentera par a"\ bff, c"les trois arêtes passant par D, de sorte que Taire a soit comprise entre b" et cli'. Si la perpendiculaire menée par D à la face a fait avec a!1 l'angle a(, on a

3 V = an"cos a,, et de même

3 V = bb" cos p,, 3 V = cc" cos 7 l.

Maintenant si l'on prend les arêtes «", / / , c" pour axes des coordonnées, et que

// = cos a. x -f- cos p. J -h cos 7. z,

soit l'équation du plan P, en représentant par h la perpendiculaire abaissée de l'origine D sur ce plan , et par. a, S, y les angles que cette perpendiculaire fait avec les trois axes, il en résulte que pour avoir les trois autres perpendiculaires abaissées sur le plan P des points A, B, C, il suffit de mener par ces points des plans paral- lèles à P.

(4)

En supposant ces trois perpendiculaires d'un même côté du plan, la perpendiculaire h étant de l'autre côté, les trois perpendiculaires de même signe sont

<z"cosa — A, £"cosp — h y ^ c o s y — //, et faisons

W = («" cos a — h ) a + (b" cos p — h) h

— h)c—dhy

ou

W = urn" cos a,

+ cc cos7, cos a cosa,

COS7

cos 7,

... _

£" cos B. cos cos p,

ou encore

c o s a j

cosat cos

C 0 S 7 ^

cos 7, r

Or les coordonnées du centre de la sphère sont respec- tivement

r r r cos a, cos p, cos 7, Si ce point est sur le plan

x cos a -H J cos p -H z cos 7 — /* = o, on a donc

cos a cos p cos 7 A

! f H = 0 , d'où W = o.

cos a, cos p, cos 7, r

La démonstration ne change pas pour le triangle;

seulement «, b, c, représentant les côtés, et la surface étant S , on obtient

aa" -+- bb" -\-cc" =r 2S. ^ 5 r

Jnn. de Mathémat., t. XX. (Février 1861.) 5

(5)

(66)

poos» p = o ona

aa" -f» bb" -h cc" = o , p o u r p = r o n a

c'est là le théorème de M. Michaei Roberts -, alors la droite variable dans le plan du triangle est toujours tangente au cercle inscrit dans ce triangle.

Références

Documents relatifs

non publié de 1981, mais les démonstrations sont meilleures que toutes les démonstrations antérieures, justes ou fausses, tout est bien qui finit bien.. Alors y, P;

Ces trois segments se cou- peraient en un seul et même point D qui serait le point cherché-, mais il résulte évidemment de cette construc- tion que non-seulement les petits

Dans un triangle quelconque ABC [Fig, 4 ) , le centre de gravité G, le point de croisement des trois hauteurs H, et le centre du cercle circonscrit I , sont en ligne droite, et

La loi de formation de la l r e ligne est évidente; le signe est déterminé selon la règle de Cramer par le nombre des variations ; si ce nombre est pair le signe est positif, et il

Géométrie, analyse, manipulations de vecteurs … Voici les principaux ingrédients d’un exercice qui requiert de la rigueur dans les justifications.. De considérer l’intersection

Encore un exercice classique, application directe du cours, qui conduit à exploiter la caractérisation fondamentale du centre du cercle circonscrite d’un triangle. Nous allons dans

[r]

« le trésor est enfoui à égale distance des demi- droites [AB) et [AC). Localiser précisément le trésor. Justifier votre cons- truction. La médiatrice du segment [AB] coupe le