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Academic year: 2022

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AUJOURD’HUI AU CINÉMA

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AUJOURD’HUI AU CINÉMA

INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

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www.20minutes.fr Mercredi 10 mai 2017 N° 3140

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SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Les salariés flashés protégés par

leur patron ? P. 5

Imprimé sur papier recyclé, ne jetez pas ce journal sur la voie publique : donnez-le ou recyclez-le. Merci !

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Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon, le 29 janvier.

L. Bruno / AP / Sipa

FOOTBALL

Battus à Turin (2-1), les Monégasques

n’ont jamais su franchir la montagne Juventus P. 16

CINÉMA

« Alien: Covenant » revient aux sources du mythe P. 12

Twentieth Century Fox

FOOTBALL

Marseille Consolat navigue à vue vers la Ligue 2 P. 15

POLITIQUE

Le PS plus divisé que jamais avant les législatives P. 6

K. Zihnioglu / AP / Sipa

MARSEILLE - PROVENCE

C. Paris / AP / Sipa

Christian Estrosi va retrouver la mairie de Nice, après avoir quitté le conseil régional.

En dix-huit mois de présidence, l’ex-ministre affiche un bilan mitigé. P. 3

Peut mieux faire

Au conseil régional, le 18 décembre 2015.

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Mercredi 10 mai 2017

2 ■■ ■ Grand Marseille

Propos recueillis par Adrien Max Alexandre Defromont, 34 ans, a rem- porté ce week-end le prix du président de la République du concours Lépine.

Ce pompier de Rognac a mis au point une balise permettant aux pompiers de gagner du temps lors de leurs in- terventions. L’inventeur revient sur l’origine du projet.

D’où vous est venue l’idée d’inventer un tel dispositif ?

C’est dans l’exercice de mon métier.

On met beaucoup de temps à localiser le lieu d’intervention, alors que chaque seconde compte. On doit aussi prendre en compte la gravité et l’état de santé de la personne à secourir. Souvent quelqu’un reste dans la rue pour nous attendre alors qu’il pourrait rester près de la personne qui en a besoin.

Nous sommes confrontés en perma- nence à ce type de situation… Grâce à ce dispositif, on agit sur le temps.

Comment cela fonctionne-t-il ? La société Eydi Technology, que j’ai créée, se charge de l’installation, de la mise en marche et de l’entretien du dispositif. On accompagne les per- sonnes pour qu’elles renseignent leurs données médicales sur l’appli- cation. Ce n’est pas obligatoire, et les données sont conservées sur un ser- veur protégé. Les utilisateurs peuvent donner l’alerte avec leur téléphone, leur tablette ou leur ordinateur. Les pompiers ont accès aux données mé- dicales en cas d’alerte seulement.

Comment avez-vous mis au point ce dispositif ?

J’ai réuni mes deux passions : le se- cours aux personnes et l’électronique.

Je suis resté un an seul au fond de mon garage pour mettre au point un proto- type. Ensuite, j’ai dû trouver des finan- cements. Il y a une grande solidarité entre pompiers, ce sont eux qui m’ont accompagné. J’ai confié la partie infor- matique à un bureau d’études J’étais

ALEXANDRE DEFROMONT Ce pompier de Rognac a remporté le concours Lépine avec sa balise

« J’ai réuni mes deux passions »

A. Defromont

Alexandre Defromont a inventé un dispositif d’aide aux secours.

venu au concours Lépine l’année der- nière pour voir si j’avais des chances de gagner.

Qu’est ce que le concours Lépine va changer dans votre projet ?

Des portes vont s’ouvrir. Avec le prix du président de la République, on m’offre une grande visibilité. Depuis que j’ai gagné, je suis sollicité de

partout. Ça me permet de faire connaître mon invention. On va lancer la phase de test avant la fin de l’année avec le service départemental d’in- cendie et de secours des Bouches-du- Rhône. Si tout est concluant on pourra commercialiser notre produit, pour 9 € par mois. On m’a déjà dit que ce n’était rien pour sauver des vies. W

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Mercredi 10 mai 2017

Grand Marseille■ ■■ 3

Mathilde Fresnois

I

l sera resté à la tête de la région Paca dix-huit mois. Appelé par sa ville (comme il l’affirme) ou par les sirènes d’un ministère (selon l’avis de certains, même s’il s’en défend), Christian Estrosi quitte la présidence du conseil régional. Il affirme avoir tenu « plus de 80 % des 250 engage- ments » pris. Vérification.

V Le retour d’un circuit de F1 ? Fait. Le départ de la première course sera donné à l’été 2018. Mais c’est bien Christian Estrosi qui était aux ma- nettes du retour du Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard, au Castellet (Var). La réapparition de la Formule 1 et le vrombissement de ses bolides ont un coût. La région a décidé d’investir 14 millions d’euros. Une somme qui sera quasi remboursée par la billetterie.

V Les portiques de sécurité dans les gares ? En cours. Christian Es- trosi avait promis la mise en place de portiques, avec un « tunnel » pour le contrôle des bagages. Un dispositif qui est loin d’être présent sur les quais de toutes les stations de la région Paca.

« Le sketch des portiques de sécurité n’est plus à démontrer. Il devait y en avoir dans toutes les gares, il n’en a

mis que là où ça l’arrangeait et pour un coût exorbitant », peste le conseil- ler municipal et régional Front natio- nal Olivier Bettati.

V Le transport à un euro pour les jeunes ? Pas fait. C’était l’une des

mesures fortes. La promesse n’a pas été tenue. « C’était une mesure emblé- matique », regrette le conseiller muni- cipal Patrick Allemand.

V L’ouverture à la concurrence des TER ? En cours. En octobre, Christian Estrosi annonce la fin des négociations avec la SNCF pour l’ex- ploitation des TER. Jugeant le « service de mauvaise qualité », il veut expéri- menter l’ouverture à la concurrence à l’horizon 2019. Pour cela, la collectivité a lancé des procédures pour s’assurer que les rames tout juste achetées lui appartiennent. Est surtout étudiée l’hypothèse d’une reprise en régie. W

POLITIQUE Estrosi a démissionné de la présidence de la région Paca

Quels engagements tenus ?

V. Wartner / 20 Minutes

Christian Estrosi a déclaré souhaiter se consacrer à sa ville de Nice.

Les propositions en attente

« Son passage aura été tellement éphémère qu’on ne peut pas tirer un bilan.

En 18 mois, on n’a pas le temps de juger quelqu’un sur ce qu’il a fait.

Il n’est pas resté suffisamment longtemps en fonction pour pouvoir tirer le moindre bilan », grince Patrick Allemand. Parmi les autres propositions en attente : la promesse d’une région « no plastic » ou la création de la première smart-région d’Europe à l’horizon 2022.

P. Magnien / 20 Minutes

Le président délégué de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et dé- puté européen Renaud Muselier (Les Républicains) a été désigné mardi à l’unanimité comme candidat pour la majorité LR-UDI-MoDem pour succé- der au président Christian Estrosi, démissionnaire. Le choix de Renaud Muselier doit être validé, à une date qui n’a pas été précisée, par un vote du conseil régional où le groupe Les Républicains est majoritaire face à une opposition Front national.

Dès l’annonce surprise de la démis- sion de Christian Estrosi, le sénateur- maire Les Républicains de Marseille

Jean-Claude Gaudin et la présidente LR du conseil départemental des Bouches-du-Rhône Martine Vassal avaient apporté leur soutien à Renaud Muselier pour lui succéder. « Christian Estrosi nous a dit qu’il souhaitait quit- ter la présidence de la région parce qu’il veut se consacrer à la ville de Nice qui lui manque beaucoup, surtout après les attentats », a déclaré Ri- chard Miron, conseiller régional de la majorité et adjoint au maire de Mar- seille en charge des sports, évoquant en particulier l’attaque qui a fait 86 morts sur la Promenade des An- glais le 14 juillet. W M. C.

Renaud Muselier futur président

Renaud Muselier a été élu en 2015.

Petit récapitulatif en quelques dates clés de celui qui deviendra d’ici un mois le nouveau président de la région Paca.

1999. Il est candidat à la prési- dence du RPR, avant de renoncer à dix jours du premier tour.

2002. Le jeune député marseillais devient secrétaire d’Etat auprès du ministère des Affaires étrangères.

2012. L’année de la déception.

L’élu perd son siège de député face à la socialiste Marie-Arlette Car- lotti. En juillet, il décide de démis- sionner de la présidence du groupe UMP à la communauté urbaine de Marseille.

2015. Il est investi tête de liste pour les régionales dans le dépar- tement des Bouches-du-Rhône.

Elu, il devient premier vice-pré- sident.

2017. Il est désigné comme le futur président de la région Paca. W

RÉTROSPECTIVE

2012,

l’année de la déception

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Marseille- Provence

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Mercredi 10 mai 2017

4 ■■ ■ Grand Marseille

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« Quel monde voulons-nous demain ? »

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AUJOURD’HUI

ET EN FRANCE

DEMAIN

matin après-midi matin après-midi

La dégradation arrive du sud-ouest

15 °C 19 °C 15 °C 23 °C

LA MÉTÉO À MARSEILLE

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Mercredi 10 mai 2017

Actualité■ ■■ 5

POLITIQUE

Marion Maréchal-Le Pen retourne à la vie civile

C’est ce mercredi que Marion Maréchal-Le Pen annoncera officiellement qu’elle quitte son mandat de conseillère régionale FN en Provence- Alpes-Côte-d’Azur. La benjamine de l’Assemblée nationale a exprimé à de nombreuses reprises son envie de se lancer dans le monde du privé et de

s’occuper de sa vie de famille.

THAÏLANDE

Une voiture piégée blesse des dizaines de personnes

Plus de cinquante personnes, dont des enfants, ont été blessées, mardi, dans l’explosion d’une voiture piégée devant un

supermarché dans le sud de la Thaïlande, en proie à une rébellion

indépendantiste musulmane.

secondes

20

Delphine Bancaud

F

ini le temps où les salariés se fai- saient flasher au volant d’un véhi- cule d’entreprise et où ils n’avaient qu’à s’acquitter de l’amende, sans risquer de perdre des points. De- puis le 1er janvier, les employeurs ont l’obligation de communiquer l’identité de ces derniers. A défaut, ils s’exposent à une amende de 675 €. Selon un son- dage MMA* paru mardi, 94 % des pa- trons interrogés disent connaître cette mesure et 81 % sont au courant de ses conséquences. Mais seulement 50 % d’entre eux déclarent l’appliquer**.

Contraventions en baisse Parmi ces derniers figure Laurent Galle, président de Noblet, une entreprise de transports située à Marne-La-Vallée (Seine-et-Marne) : « En quatre mois, j’ai délivré le nom de quatre de mes salariés. Ce qui, à ma surprise, a contri- bué à réduire d’un tiers par rapport à l’an dernier le nombre d’infractions commises. » Sa seule crainte au- jourd’hui : que ces salariés dénoncés

« finissent par perdre leur permis ».

Certains patrons ont pris les devants en finançant des stages de récupération de points à leurs salariés, ou en incitant ces derniers à « contester les PV », assure Jean-Baptiste Iosca, avocat spécialiste des délits routiers. « Mais cette mesure a surtout incité les entre- prises à faire de la prévention et à dimi-

nuer la pression sur les salariés pour qu’ils aillent vite afin de gagner en pro- ductivité », insiste Emmanuel Barbe, délégué interministériel. W

* Sondage de l’Ifop pour MMA réalisé du 10 au 17 avril auprès de 502 dirigeants d’entreprises de 1 à 49 salariés, selon la méthode des quotas.

** La Sécurité routière déclare ne pas disposer pour l’heure de chiffres à ce sujet.

ROUTES Rares sont les dirigeants qui dénoncent leurs salariés en infraction

Bon patron, mauvais indic ?

M. Gile / Sipa

Entrée en vigueur il y a quatre mois, la mesure reste peu appliquée.

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horizons

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Mercredi 10 mai 2017

6 ■■ ■ Actualité

##JEV#171-70-http://www.20minutes.fr/tv/afp-actus/278201-##JEV#

« Francis Heaulme ne parle pas pour ne rien dire… » Jean-François Abgrall est venu, mardi, à la barre de la cour d’assises de la Moselle, décrire le « mé- canisme » du tueur en série, jugé depuis le 25 avril pour le double meurtre des enfants de Montigny-lès-Metz. L’ancien gendarme est l’un des rares à être entrés dans la tête du routard du crime.

C’est lui qui l’a arrêté, l’a confessé et l’a

« traduit ».

Leur première rencontre remonte à 1989. Abgrall enquête alors sur le meurtre d’Aline Pérès, commis sur une plage de Brest. Il met trois ans à le faire avouer à Heaulme et comprend, en même temps, que le grand escogriffe n’en est peut-être pas, là, à son coup d’essai. « Il me disait qu’il avait eu des

“pépins”. Qu’à chaque endroit où il était passé, il y avait eu des meurtres, ra- conte-t-il à la barre. Chaque “pépin”

correspondait, en fait, à un crime. » Car Francis Heaulme a son langage à lui.

« Quand il m’a dit qu’il était allé voir la mer, cela signifiait qu’il venait de tuer Jean Rémy à Boulogne-sur-Mer », il- lustre le gendarme. Aussi, quand il évoque deux enfants lui jetant des pierres le long d’une voie ferrée dans

l’Est, Abgrall se demande s’il ne tient pas une nouvelle affaire. Son enquête permet à Patrick Dils de sortir de prison et à Francis Heaulme de le remplacer, quinze ans plus tard, sur le banc des accusés. « Mais Montigny, c’est pas moi ! » a-t-il encore martelé mardi.

Abgrall n’y croit pas : « C’est son réper- toire, sa signature. » W

A Metz, Vincent Vantighem

* Suivez l’audience sur le compte Twitter de notre journaliste @vvanitghem

Jean-François Abgrall, le gendarme qui a confessé Francis Heaulme.

PROCÈS HEAULME

Dans la tête du routard du crime

J.-C. Verhaegen / AFP

Laure Cometti

L

e PS se trouve à nouveau face au défi de la synthèse. Après la

« claque » de la présidentielle, Solférino prépare les législatives dans des conditions compliquées. La plate- forme, adoptée mardi par le bureau national, est loin de faire l’unanimité.

Seul le « cas Valls » a fait consensus.

L’ex-Premier ministre, qui faisait de l’œil à Emmanuel Macron depuis plu- sieurs semaines, a déclaré sur RTL vouloir être investi par La République en marche (LREM) dans la 1re circons- cription de l’Essonne. Selon plusieurs participants, Jean-Christophe Camba- délis, le premier secrétaire du PS, a tranché : « Il n’y aura pas de candidats avec deux étiquettes différentes.»

Pour ce qui est du texte de campagne pour les législatives (« Un contrat clair pour la France, une gauche constructive

et vigilante »), il ne contient pas cer- taines mesures phares de la campagne de Benoît Hamon, comme le revenu universel d’existence, la contribution sociale sur les robots ou la sortie du nucléaire et l’abandon du diesel. Résul- tat, les « hamonistes » préparent

« leurs » propositions. Ils veulent une

« alliance la plus large possible à gauche, avec tous ceux qui voudront, pas Mélenchon puisqu’il exclut même les communistes, mais avec les Verts, le Parti radical de gauche et le Mouve- ment républicain et citoyen », affirme à 20 Minutes Mathieu Hanotin, fidèle de Benoît Hamon.

Le spectre de 1993

Le texte fixe aussi quelques lignes rouges par rapport au projet d’Emma- nuel Macron, rejetant le recours aux ordonnances pour réformer le Code du travail et la suppression de l’impôt sur la fortune. De quoi ennuyer les socia- listes réformistes de l’aile droite du

parti, qui souhaitent faire un pas vers le président élu. « S’ils ne parviennent pas à tomber d’accord sur une plateforme, une scission est possible avant les légis- latives, entre ceux qui défendent le quinquennat Hollande et les frondeurs, qui s’opposent tant sur le fond que sur la stratégie, estime le politologue Gé- rard Grunberg, directeur de recherche à Sciences po. Normalement, un parti qui fait 6 % à la présidentielle est mort. » Et de faire le parallèle avec l’effondre-

ment des socialistes du Pasok en Grèce ou de ceux du PvdA aux Pays-Bas.

« De grands noms du PS peuvent tom- ber aux législatives face à des candidats LREM ou de La France insoumise, es- time Bruno Cautrès, directeur de re- cherche au CNRS. Cela pourrait faire émerger une nouvelle génération de socialistes d’ici 2022. » Un peu d’espoir pour un parti qui pourrait, selon lui, obtenir moins de 57 députés, son record aux législatives de 1993. W

POLITIQUE La plateforme du programme des législatives, lancée lundi, déplaît déjà aux pro-Hamon

Le PS n’a que les épines sur la peau

J. Demarthon / AFP

Le rassemblement auquel aspire Cambadélis est loin d’être garanti.

LÉGISLATIVES 2017

Retrouvez tous les résultats de l'élection présidentielle sur 20minutes.fr

P r é s i d e n t i e l l e

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20 Minutes Magazine

#collaboratif■ ■■ 7

Adèle Bertier

D

ans un parc de Saint-Ouen- l’Aumône (95), Stéphane Cha- nel observe les oiseaux le temps de sa pause déjeuner. « Le nombre d’applications pour les sciences participatives explose ces derniers temps », remarque-t-il en ouvrant NaturaList, son application fétiche. Il y répertorie toutes les espèces qu’il croise et contribue ainsi à enrichir une grande base de données utile aux scientifiques pour observer l’évolution des espèces.

« Valoriser l’engagement »

« J’ai l’impression d’être utile quand j’envoie mes observations », explique Stéphane Chanel, qui est aussi béné- vole à la Ligue de protection des oiseaux (LPO). L’association organise depuis dix ans des programmes de sciences participatives. Ornithologues amateurs, retraités, familles… Les

publics qui y adhèrent sont très variés.

« L’année dernière, 55 000 personnes ont participé de manière active à des programmes de sciences participa- tives en France », explique Marjorie Poitevin, coordinatrice du projet

« Oiseaux des jardins » à la LPO. Et la tendance semble avoir de l’avenir.

Selon un sondage Ipsos effectué l’année dernière, 66 % des Français sont prêts à participer à un projet de recherche scientifique en collectant des informations sur l’environnement.

Une ressource inestimable Une bonne nouvelle pour les profes- sionnels. « On ne dispose pas d’assez de chercheurs pour couvrir 1 500 km de côtes françaises. On a besoin de tous ces participants », ana- lyse Laurent Debas, responsable du programme BioLit. Objectif : inciter les gens à observer le littoral français et les espèces qui le peuplent. Les scientifiques analysent ainsi l’impact

du changement climatique sur ces espèces et gardent un œil sur les plus envahissantes. Malgré la diversité des programmes participatifs, l’Hexagone fait encore figure de petit joueur com- paré au Royaume-Uni. La nation orga- nise chaque dernier week-end de janvier un comptage des oiseaux, sur le même principe que le projet mené

tous les ans par la LPO. L’année der- nière, 200 000 oiseaux ont été observés en France, contre 8 millions outre- Manche. « Et ce n’est pas parce qu’il y a plus d’oiseaux là-bas », lance Mar- jorie Poitevin. Cherchez l’erreur. W Retrouvez l’intégralité de l’article sur www.20minutes.fr/magazine/economie-colla- borative

RECHERCHE De plus en plus de citoyens aident les scientifiques grâce à leurs observations

Le participatif étale sa science

M. Schiefelbein / AP / Sipa

66 % des Français sont prêts à observer l'environnement pour la science.

ASSURANCE

Altima se lance dans l’assurance collaborative

La filiale de la Maif s'adresse à la communauté de conducteurs de voitures électriques. En souscrivant à cette assurance, elle récupérera une partie de sa cotisation en fin d’année si elle n’a pas subi de sinistre.

COVOITURAGE

Bla Bla Car teste les trajets domicile-travail

Avant d’être étendu dans toute la France, le service de trajets courts Bla Bla Lines est testé entre Toulouse et Montauban et entre Reims et Châlons-en-Champagne.

sec ondes 20

Découvrez trois outils numériques pour contribuer aux progrès scien- tifiques, même si vous n’êtes pas professionnel.

V L’herbier collaboratif Sur les herbonautes (lesherbo- nautes.mnhn.fr), participez à la créa- tion d’une base de données qui répertorie les millions de photos des plantes de l’herbier du musée d’His- toire naturelle de Paris.

V Traquer les pollinisateurs Spipoll (www.spipoll.fr) est une

banque d’images d’insectes pollini- sateurs. L’utilisateur photographie l’insecte et identifie chaque espèce.

Objectif : permettre aux spécialistes d’analyser les réseaux de ce type d'insectes en France.

V Le Shazam des plantes L’application mobile Pl@ntNet, disponible sur iOS et Android, aide à authentifier la plante que l’utilisateur photographie. La banque d’images, soumise aux corrections de tous les contributeurs, fait le bonheur des botanistes professionnels. W A. Be.

NUMÉRIQUE

Des outils pour la connaissance

François Houllier Auteur d’un rapport gouvernemental

sur les sciences participatives Comment les participants peuvent-ils voir si leur contribution compte ? Grâce à leur implication, les scienti- fiques font des avancées majeures.

Par exemple, la Nasa tente actuelle- ment de détecter une 9e planète dans le système solaire. Il y a également le serious game Foldit, qui a permis de déterminer la structure de pro- téines liées à la transmission du VIH.

Même chose avec le projet CiTicks qui sera lancé cet automne et fera avan- cer les scientifiques sur la maladie de Lyme grâce aux observations des gens sur les tiques.

N’y a-t-il pas un risque que les données collectées soient peu qualitatives ?

Pour prévenir cela, il faut former les gens. Organiser des rencontres phy- siques des participants avec les asso- ciations locales, expliquer la métho- dologie de travail, etc. Tout cela permet de récolter de bonnes don- nées et de maintenir l’engouement des citoyens dont la motivation peut

s’essouffler face au temps long de la science.

Comment voyez-vous l'évolution des sciences participatives à l’avenir ?

Elles vont s’intensifier. Certains pro- jets apportent des connaissances nouvelles, d’autres sont plus une manière de sensibiliser les citoyens à la culture scientifique. Il faut juste accepter la diversité des projets. W

Propos recueillis par A. Be.

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www.20minutes.fr/magazine/economie- collaborative

POINT DE VUE

« Les projets vont s’intensifier »

François Houllier

François Houllier, ex-PDG de l’Inra.

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Mercredi 10 mai 2017

C’EST TWEETÉ !

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Pepe la grenouille n’a pas survécu à la campagne électorale américaine.

Conçue au départ comme un person- nage de BD tolérant et pacifique, elle est devenue un symbole de l’extrême droite. A tel point que Matt Furie, son créateur, horrifié, l’a finalement sacri- fiée. De nombreux extrémistes amé- ricains en avaient fait un « mème » omniprésent sur Internet, la déguisant en Adolf Hitler ou la couvrant de la tenue des membres du Ku Klux Klan.

Pour régler le problème, Matt Furie a dessiné Pepe reposant dans un cer- cueil. Sur son site, son éditeur raconte que cette récupération a causé « des dommages psychologiques et finan- ciers significatifs à son créateur » :

« Fantagraphics Books tient à souli- gner que la seule et véritable Pepe la grenouille, celle créée par l’être hu- main et artiste Matt Furie, est un amphibien qui représente l’amour, la tolérance et les bons moments. » W

La politique noie Pepe la grenouille

Les partisans de Trump, notamment, avaient récupéré le personnage.

J; Edelson / AFP

1

2

Emma Watson ne fait pas genre

Le premier prix non genré de l’histoire du cinéma ! Aux MTV Awards, Emma Watson a reçu pour son rôle dans La Belle et Bête une récompense qui ne différencie pas les acteurs et les actrices. La comédienne, connue pour son engagement en faveur de l’égalité entre les sexes, a salué « le choix audacieux » des organisateurs : « Pour moi, ce prix dit que jouer la comédie, c’est se mettre à la place d’un person- nage. Et il n’y a pas besoin de le sépa- rer en deux catégories. »

C. Pizzello / AP/ Sipa

5

Un grand boum pour Chris Froome Deux semaines après le décès de Michele Scarponi et l’affaire Yoann Offredo, un autre cycliste profession- nel a été victime d’un automobiliste.

Mardi matin, à l’entraînement, le Bri- tannique Chris Froome a été percuté par une voiture. Le coureur de la Sky s’en est sorti indemne, mais son vélo est plié. Le Britannique s’entraînait à Beausoleil, dans les Alpes-Maritimes, à deux mois du Tour. « J’ai été percuté volontairement

par un conduc- teur impatient, a tweeté Chris Froome. Heu- reusement, je vais bien. Vélo endommagé.

Le chauffard a continué son

chemin ! » Capt

ure Twitter Chris Froome

3

Claude François reçoit un vo(l)te

Un électeur d’Onet-le-Château (Avey- ron), dans la banlieue de Rodez, a fait preuve d’imagination, dimanche, lors du second tour de l’élection présiden- tielle. Au lieu de choisir entre Emma- nuel Macron et Marine Le Pen, il (ou elle) a glissé dans l’urne un bulletin…

Claude François. C’est Eric Fournier, directeur de cabinet de la mairie de cette commune, qui a partagé cette incongruité sur Twitter, avant d’être relayé par Centre Presse Aveyron.

4

Justin-Trudeau, ce petit réfugié syrien Ils ont rendu hommage à leur manière au Premier ministre canadien. Un couple de réfugiés syriens a baptisé son bébé Justin-Trudeau pour le re- mercier de la campagne d’accueil des réfugiés lancée par le pays. Muham- mad et Afraa Bilan avaient fui Damas et étaient arrivés en février à Montréal

avec leurs deux premiers enfants.

6

Requiem pour les Stradivarius

Reconnue par les spécialistes et ad- mise par tous depuis plus de deux siècles, la supériorité de la musique jouée sur un violon Stradivarius est aujourd’hui sérieusement remise en question. Les instruments récents émettraient un meilleur son que ceux qui ont été fabriqués par le célèbre luthier italien Antonio Stradivari, selon une étude réalisée par des chercheurs en France et aux Etats- Unis et publiée, ce lundi, dans les Comptes Rendus de l’Académie amé- ricaine des sciences.

7

Un ado américain casse l’Internet mondial Le record du message le plus retweeté au monde a été battu par un ado amé- ricain. Carter Wilkerson avait posté le 5 avril sur son compte un échange avec une chaîne de fast-food dans lequel il demandait combien de retweets se- raient nécessaires pour recevoir un an de nuggets gratuits. « 18 millions », lui avait répondu l’enseigne. Le tweet de cet échange a été partagé plus de 3,4 millions de fois, passant devant le selfie posté par Ellen DeGeneres pen- dant la soirée des Oscars 2014.

J. Scott Applewhite / AP / Sipa

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De « Melrose Place » au Congrès de Californie ? Depuis que Donald Trump a été élu président des Etats-Unis, certains se sentent pousser des ailes. Antonio Sabato Jr, ancienne star de la série

« Melrose Place », se présente au Congrès, pour la circonscription de Westlake Village en Californie. L’ac- teur de 45 ans s’est lancé en politique lors de la convention nationale du Parti républicain l’an dernier. Il était un sou- tien enthousiaste de Donald Trump durant sa campagne présidentielle.

Envoyez vos photos à contribution@20minutes.fr ou postez-les sur Instagram avec le hashtag #brascroisés.

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Cette photo nous a été envoyée par Anna Fragnito

Anna Fragnito

Au lac Daumesnil, à Paris.

Nos internautes ont du talent

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Mercredi 10 mai 2017

Planète■■ 9

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Fabrice Pouliquen

«L

es vers de terre ont un goût de bave et de terre.

Le goût du corps prédo- mine. » C’est Charles Foster qui le dit.

Pendant six semaines, ce vétérinaire britannique a adopté le mode de vie des blaireaux, dans les montagnes noires du Pays de Galles. Il s’est creusé un terrier à flanc de colline, a passé l’essentiel de son temps à quatre pattes, somnolé le jour et chassé la nuit... Il en a fait un livre, Dans la peau d’une bête, qui paraît ce mercredi dans sa version française (édition JC Lattès) après avoir connu un joli succès outre-Manche.

Charles Foster a tenté de se mettre à hauteur des animaux. Et pas seule- ment du blaireau. Il a approché au plus près le mode de vie des loutres, des renards, des cerfs ou encore du mar- tinet commun. Malgré des entraîne- ments intensifs, le naturaliste n’a pas

réussi à avoir le nez aussi fin qu’un blaireau, ni l’aisance de la loutre pour se mouvoir la nuit dans l’eau.

A plusieurs reprises, il a été réduit à faire des hypothèses, voire à recon- naître les limites de sa compréhension animale.

Dans la peau d’une bête ne se résume pas uniquement à un empilement d’anecdotes. L’auteur veut y promou- voir une méthode. « Se mettre à hau- teur d’animal, ressentir les choses par soi-même est un exercice pertinent, assure-t-il. Elle fera de vous un meil- leur naturaliste, mais aussi un meil- leur humain. J’ai la conviction que l’empathie se travaille, un peu comme

les muscles. » Pour autant, Charles Foster n’envie pas les loutres, « ces bêtes errantes et agressives, aux cris stridents ».

Finalement, il se dit bien content d’être humain, « d’avoir cette capacité à ré- fléchir sur le monde, précise-t-il. C’est bien plus excitant. » Faut-il encore exploiter toutes les potentialités dont

la nature nous a dotés ? C’est tout le message de Charles Foster et de son ouvrage : « Nous avons cinq sens, mais aujourd’hui, nous prêtons surtout at- tention à un seul d’entre-eux : la vi- sion. » Sur ce point, il en est certain : le blaireau, la loutre, le renard des villes, le cerf noble et le martinet sont bien meilleurs que l’homme. W

EXPÉRIENCE Charles Foster est allé en immersion dans la nature pour tenter de vivre comme un animal

Un homme

à l’état sauvage

Charles Foster

Le naturaliste britannique n’envie pas particulièrement la vie des bêtes.

« Se mettre

à hauteur d’animal est un exercice pertinent. »

Charles Foster, naturaliste.

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Mercredi 10 mai 2017

10 ■■ ■ Guide

Envoyez vos bons plans à : guidemarseille@20minutes.fr

FESTIVAL Les clowns sont à Marseille

Une Tendance à rire de tout

François Maliet

L

e Daki Ling ne se moque pas de son public avec cette 12e édition du festival Tendance clown. Car si la for- mule n’évolue guère – et c’est tant mieux, puisqu’elle fonc- tionne ! –, la programmation semble cette année encore des plus léchées.

Du 12 au 28 mai, 15 compagnies donneront 22 représentations dont

17 gratuites dans divers lieux de la Marseille, le plus souvent en exté- rieur. Le festival débute vendredi au Daki Ling avec Placebo, de la compagnie Mr Joe, et se poursuit samedi au parc de la Maison Blanche et dimanche au parc Ba- gatelle – à partir de 14 h – pour plusieurs spectacles gratuits dont Plouf et replouf de la compagnie Super super. Nous dirions même plus : super ! W

Programme sur dakiling.com.

Plouf et replouf, l‘un des spectacles de Tendance clown. Comp

agnie Super super

C’est une année toute particu- lière pour le festival Les Mu- siques qui, comme son nom ne l’indique qu’en partie, est consa- cré aux musiques de création,

« qu’elles soient écrites, impro- visées ou expérimentales ». Tout d’abord, c’est sa trentième édi- tion, et ce n’est pas rien. Ensuite, et surtout, ce sera l’occasion de célébrer la fusion du Gmem – centre national de création musicale –, avec le Grim – scène des musiques improvisées –, et l’installation commune à la Friche. La célébration se tiendra du 12 au 20 mai dans plusieurs lieux de la ville – la Friche, donc, mais aussi à La Criée, à l’Opéra, au ballet national de Marseille. A découvrir, dans cette program- mation dense, des concerts, des

dispositifs sonores, du théâtre avec Chants des guerres que j’ai vues, mais aussi des spectacles musicaux « peuplés de monstres »… Se jeter au plus vite sur gmem.org ! W F. M.

FESTIVAL

Les Musiques, 30 ans de création et improvisation

Les Musiques aiment à improviser.

eOle

Dernier soir pour « Lakmé »

« Dans l’Inde colonisée du XIXe siècle, Lakmé, hindoue, fille de brahmane, ayant le statut d’une déesse, d’une femme intou- chable et sacrée s’oppose en tout à Gerald, jeune officier anglais, le colonisateur », détaille Lilo Baur, le metteur en scène. Jeudi a lieu à l’opéra de Marseille la der- nière représentation de Lakmé, un opéra en trois actes de Léo Delibes qu’il serait ballot de rater.

¨

2, rue Molière (1er). Jeudi à 20 h.

De 13 à 80 €. opera.marseille.fr.

Une journée BD

La Réserve à bulle consacre une journée à la BD samedi avec des ateliers et une séance de dédicace à partir de 18 h en pré- sence, entre autres, des auteurs Mathieu Burniat, Marion Mousse et Nine Antico. La veille, l’auteur d’origine marseillaise Clément C. Fabre jouera avec son groupe Hoochie Koochie Baby sur la scène du Molotov.

¨

3, place Paul-Cézanne (6e) à 21 h pour le concert. 58, rue des Trois- Frères-Barthélémy (6e) de 14 h à 20 h pour la journée BD. Gratuit.

Festival Kadans Caraïbe

Chaloupé, chaloupé ! L’associa- tion Mamanthé propose vendredi et samedi la 5e édition de son fes- tival consacré à la culture afro- caribéenne, Kadans Caraïbe.

Au programme, une conférence dansée sur le hip-hop, des ren- contres et des concerts vendredi et samedi à la Cité de la musique.

¨

Programme complet sur kadans-caraibe.com.

« Le Petit Théâtre du bout du monde » Le Petit Théâtre du bout du monde…

Le titre de ce « nouveau spectacle pour marionnettes contempo- raines », une performance poé- tique en diable évoluant de repré- sentation en représentation, est des mieux choisis.

¨

Au théâtre de La Criée. 30, quai de Rive-Neuve. Jeudi et vendredi à 20 h, samedi à 16 h et 20 h. De 6 à 13 €.

C. Dresse

BONS PLANS

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Mercredi 10 mai 2017

Cinéma■■ 11

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Caroline Vié

E

t si Jean-François Davy était le dernier indépendant français ? Le réalisateur de Vive la crise ! a vendu son appartement parisien pour produire lui-même cette comédie far- felue pour laquelle il ne trouvait pas de financement. « On m’a reproché d’avoir l’air de trop m’amuser avec mon histoire quand j’ai cherché à obte- nir des subventions, explique-t-il. Il paraît qu’il faut être sérieux quand on a envie de faire rire ! J’ai donc décidé de mettre la main au portefeuille tout en gardant quelque argent pour assu- rer mes vieux jours. »

Une belle bande de potes Il faut dire que le réalisateur n’y est pas allé de main morte avec ce scéna- rio frappadingue pour lequel il a réuni une distribution de potes : Jean- Claude Dreyfus, Jean-Marie Bigard, Dominique Pinon, Rufus et Michel

Aumont. Sa galerie de personnages délirants permet de rencontrer de grands auteurs (Montaigne, La Boétie et Pirandello), en même tant que des clochards sympas, un papy coquin, un

senior puceau et une prostituée sexy.

Tout ça dans une France de 2025 dans laquelle Marine Le Pen aurait été élue avant de démissionner après trois ans au pouvoir !

« Il n’y a pas de message politique dans mon film, si ce n’est celui qu’il peut être doux de vivre ensemble si chacun y met du sien et se retrouve dans des valeurs de solidarité », précise le sep- tuagénaire, qui vient de sortir un livre et un coffret de ses films pour célébrer ses 50 ans de carrière.

« C’est un peu un film somme, où je mélange tout ce que j’aime dans la vie : le sexe, le rire, la bonne bouffe et la picole, l’amitié, la solidarité… » insiste le cinéaste. A la fois liste à la Prévert et cour des miracles, cette fantaisie vibre d’une sincérité totale. « J’ai sou- haité faire un divertissement popu- laire », précise Jean-François Davy. A 72 ans, l’homme reste avant tout un amoureux du 7e art. Vive la crise ! est aussi une façon de crier cet amour. W

COMÉDIE Jean-François Davy a financé lui-même cette fantaisie libertaire

Que « Vive la crise ! », qu’on puisse se marrer

S. Mulys

Le film mélange rire, solidarité, bonne bouffe et picole.

Dans Problemos, qu’il réalise, Eric Judor ne se donne pas le beau rôle. Il y incarne un père de famille quadragé- naire accompagnant son épouse et sa fillette sur la prairie où une commu- nauté d’altermondialistes s’oppose à la construction d’un parc aquatique.

« Macho, râleur et un peu obsédé, mon personnage me ressemble », plaisante l’acteur-réalisateur qui se rit aussi féro- cement des militants écologistes que

des citadins esclaves de leur téléphone portable. Sur un scénario écrit par Noé Debré et Blanche Gardin, Eric s’amuse à confronter cette petite bande à ses contradictions quand une pandémie tue tout le monde, sauf eux. « Il a fallu trou- ver le juste équilibre pour rire d’eux sans être trop moqueur, car je respecte leurs idéaux », explique l’humoriste, qui a rencontré des militants à Nuit debout, pour nourrir sa fiction. W C. V.

« PROBLEMOS »

Eric Judor câline les zadistes

S. Brigeot

Citadin quadragénaire, l’humoriste intègre une ZAD altermondialiste.

Retrouvez l’émission décalée

qui revient sur les faits insolites

du jour.

http://lerewind.

20minutes-blogs.fr

Le Rewind

Dispute de conducteurs

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Mercredi 10 mai 2017

12 ■■ ■ Cinéma

##JEV#171-75-http://www.20minutes.fr/tv/cine-vie/278161-s##JEV#

Qui l’eût cru ? Ridley Scott n’était pas le premier choix pour réaliser Alien, le huitième passager en 1979. « Je suis arrivé bon dernier sur la liste, notam- ment après Robert Altman, se sou- vient-il. Je pense que tout le monde a refusé le film parce qu’il s’agissait d’une série B. Et moi-même, je n’ai accepté que pour l’argent ! » Le réalisateur vient de signer Alien:

Covenant, la préquelle de ce qui est devenu un classique de la science-fic- tion. « Alien est l’un des meilleurs monstres cinématographiques jamais créés, déclare-t-il. Quand je suis arrivé sur le projet, tout était déjà là, sauf le look de la créature. »

« L’alien est à la fois atroce, beau, fas- cinant, organique, obscène comme certains serpents qui hypnotisent avant de vous tuer, décrit Ridley Scott. La difficulté était de se renouveler, d’au- tant plus que le premier film a été

beaucoup copié. » Dans Alien: Covenant, le réalisateur révèle les origines de l’extraterrestre bien longtemps avant qu’il tente de croquer Sigourney Wea- ver. « J’avais peur que l’Alien soit aussi racorni qu’une grosse dinde oubliée au four, mais les réactions après Prometheus (2012) m’ont convaincu du contraire, soutient-il. Les gens avaient envie d’en savoir plus sur cette créa- ture, que je ne peux me résoudre à qualifier de monstrueuse. » W C. V.

Le réalisateur voulait raconter les origines de son Alien.

Aux origines du monstre

« J’avais peur que l’Alien

soit aussi racorni qu’une grosse dinde oubliée au four. »

Ridley Scott, réalisateur

20th Century Fox

Un hommage au créateur de la créature

« Ridley Scott a utilisé le numérique pour refaire sa créature, mais c’est une façon de rendre hommage à Hans Ruedi Giger qui l’a dessinée, précise Alexandre Poncet. L’un des héros fait directement référence à Giger. » On reconnaît l’univers de l’artiste suisse décédé en 2014, auquel Ridley Scott a

« ajouté des créatures blafardes, presque translucides, encore plus terrifiantes, car elles ont un côté humanoïde vraiment dérangeant », détaille le cinéaste.

Caroline Vié

P

rès de quarante ans après Alien, le huitième passager (1979), Ridley Scott donne un prologue aux aventures d’un monstre pas com- mode en révélant ses origines. Alien:

Covenant envoie des humains affronter des créatures pour la plus grande joie de fans qui auront le bonheur de re- trouver leurs marques tout en étant constamment surpris.

« Les effets spéciaux ont évolué, ex- plique le cinéaste. Le premier Alien était un grand gars que j’avais repéré dans un pub et qu’il a fallu faire entrer dans un costume en latex. Aujourd’hui, le numérique nous simplifie grande- ment la vie ! » Le réalisateur a eu beau- coup plus de liberté pour faire agir sa bestiole comme il le souhaitait.

« Ridley Scott filme son Alien de façon moderne, car le numérique l’a libéré : il peut maintenant placer sa caméra où il le souhaite sans être contraint par la

technique », explique Alexandre Poncet, coauteur avec Gilles Penso du Complexe de Frankenstein, remar- quable documentaire consacré aux effets spéciaux. Le spectateur familier de la saga est d’autant plus effrayé qu’il sait de quoi de tels monstres sont ca- pables, tandis que les néophytes dé- couvrent en même temps que les héros à quel point ils sont féroces.

Toujours aussi meurtrier Le cinéaste est passé maître dans l’art de faire monter le suspense, quitte à rappeler clairement le premier film.

Le retour des « facehuggers » aux bisous si redoutables donne envie de crier « attention » aux héros qui tentent de s’en approcher ! « “Alien”

est une histoire sans fin, déclare Ridley Scott. C’est une métaphore de ce que les humains peuvent créer de beau et de dangereux. » Et le réalisateur a d’ailleurs déjà annoncé une suite à Alien: Covenant. W

SAGA Avec « Alien: Covenant », Ridley Scott rajeunit son extraterrestre qui fêtera bientôt ses 40 ans

Dans la salle, on vous entend crier

20th Century Fox

Ridley Scott sait bien faire monter le suspense et naître la terreur.

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vingt.minutes

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Mercredi 10 mai 2017

Cinéma■■ 13

Votre soirée télé■ ■■

Caroline Vié

C

huck Wepner a failli devenir une star de la boxe, mais c’est finalement Outsider, un film consacré à sa vie, qui va lui apporter la gloire dont il a toujours rêvé. Philippe Falardeau, réalisateur de Monsieur Lazhar en 2012, a confié à Liev Schrei- ber le rôle de ce fêtard patenté qui parvint à tenir brièvement tête à Moha- med Ali en 1975 avant d’inspirer libre- ment le personnage de Rocky, L’Etalon italien, à Sylvester Stallone.

« Le véritable souhait de Chuck était de se faire connaître : il ressentait un inextinguible besoin d’amour qui ex- plique ses nombreux excès, notam- ment avec les femmes », explique Liev Schreiber. Loin de livrer une hagiogra- phie du sportif, le film ne cache pas les aspects les moins reluisants de son héros, qu’on entrevoit parfois dans des images d’archives astucieusement mêlées à la fiction.

« Il a quelque chose de sauvage et de touchant qui me semblait pouvoir don- ner un excellent personnage de fiction, insiste Philippe Falardeau. Chuck nous a soutenus tout au long de l’écriture et du tournage. Il ne cache pas les erreurs qu’il a commises. » Comme un trafic de drogue qui l’a fait passer par la case prison. Son goût pour la cocaïne et les femmes lui a coûté son premier mariage avant qu’il accepte de se ranger.

Sur le ring contre Ali

L’un des plus grands moments de sa carrière sur le ring a été son match contre Mohamed Ali. « Il a tenu quinze rounds, alors que tout le monde pensait qu’il allait se faire étaler dans les plus brefs délais, raconte Liev Schreiber. C’était une montagne de muscles capable de supporter des coups sans s’écrouler. » La résistance du boxeur face au champion du monde, poids lourd mythique, émerveille.

Après sa défaite, le sportif a connu une longue descente aux enfers que Liev Schreiber reproduit sans la moindre concession. Chuck Wepner n’est en rien un homme facile. Il peut se mon- trer carrément déplaisant, voire violent, mais « il a un charisme si pro- fond qu’on lui pardonne tout », sou- ligne Philippe Falardeau.

Aujourd’hui, Wepner s’est recyclé dans la vente d’alcool et vit paisible- ment avec sa deuxième épouse (incar- née par Naomi Watts). « Il s’est brûlé les ailes, martèle Liev Schreiber. Il voulait tout, trop vite et n’a pas su gérer l’effort sur le long terme. » Ce paumé grande gueule parvient à rester flamboyant dans l’adversité. W

BIOPIC « Outsider » retrace la vie du boxeur Chuck Wepner, qui a inspiré « Rocky »

Le seul et unique

« étalon italien »

Metropolitan FilmExport

Liev Schreiber interprète sans concession le boxeur oublié.

Grey’s Anatomy

« Disgrâce ». (USA, 2016).

Avec Ellen Pompeo, James Pickens Jr.

Le procès d’Alex approche.

Persuadé qu’il va se retrou- ver en prison, il prend une grande décision au sujet de son futur.

Dix pour cent

« Guy et Julien ». (Fr., 2017).

Avec Guy Marchand, Thi- bault de Montalembert, Camille Cottin.

Lorsque Guy Marchand a un trou de mémoire pen- dant un tournage, c’est la catastrophe.

Des racines et des ailes

Présenté par Carole Gaess ler. « Terres de Bre- tagne, du pays rennais à la presqu’île de Crozon ».

Lors d’un voyage en Bre- tagne, Thibaut Gaborit sur- vole la Vilaine.

Football

Ligue des champions.

Demi-finale retour. Atlé- tico Madrid / Real Madrid.

En direct.

Après la large victoire du Real Madrid, les Colchone- ros de l’« Atlé » vont avoir du mal à renverser la vapeur.

Bande de filles

··

Drame de Céline Sciamma (Fr., 2014).

1h48. Avec Karidja Touré.

Le destin d’une jeune fille noire est bouleversé quand elle rencontre trois ado- lescentes qui refusent la domination des hommes.

Maison à vendre

Présenté par S. Plaza.

Au sommaire : « Coralie ».

Coralie, mère célibataire habite avec sa fille à La Ferté-Alais, dans l’Essonne.

Elle ne parvient pas à vendre sa maison, mal agencée. -

« Sylvie et Gérard ».

21.00 Série 20.55 Série 20.55 Magazine 20.45 Sport 20.55 Film 21.00 Magazine

FRANCE 5

FRANCE 4 W9 TMC C8 NRJ 12

21.00 Opération tonnerre Aventures de Terence Young (G.B., 1965).

Avec Sean Connery.

23.00 Hero Corp Série. « La tempête ». - « La lecon . - « Ex-aequo ».

20.50 Dans le secret de Stonehenge Documentaire réalisé par Andra Heritage (G.-B., 2017).

21.40 La Véritable Tour de Babel Documentaire.

21.00 Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers

Présenté par N. Renoux.

23.10 Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers Magazine.

20.55 Tueur programmé Téléfilm de Obin Olson, Amariah Olson (USA, 2017).

Avec Michael Biehn.

22.50 En territoire ennemi 4 : Opération Congo Téléfilm d’action.

21.00 90’ Enquêtes Magazine. Présenté par Carole Rousseau. « Choc frontal, excès de vitesse, stupéfiants : pourquoi nos routes sont-elles de plus en plus meurtrières ? »

21.00 En immersion avec les pompiers de l’extrême

Documentaire (Fr., 2017).

22.20 Gendarmes : ils veillent sur nos campagnes Documentaire.

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Mercredi 10 mai 2017

14 ■■ ■ Pause

MOTS FLÉCHÉS N°3941

En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9

Force 1

SUDOKU N°3110

Solution du sudoku n°3109 Facile

M C A T V E

C I V I L E E D I T S N A T U R A L I S E S M A L A X E R T A R E R S E R T I E R U

H E P O L

T A G R E

P S Y I

E O S A

K I R R I F A I O D I F F E R E N D U D E R Z O T I N T E

L U U S A T R E V E I L L E R E V E X E S

4 5 8 7 3 2

8 2 1 3 5

3 1 2 9 8 7 2 7 5 4 6 9 1

1 6 7 2 4 8

4 5 8 9 6 3 2 9 6 3 1 2 7

7 1 2 9 8

4 1 6 7 9 5

6 1 9

9 7 4 6

6 5 4

3 8

9 3 5

1 7

5 4 8

3 5 4 6

8 2 3

COUCHÉE SUR SON PAGEOT

RÉEM- PLOYER

EST À CHANGER

S’IL EST CREVÉ

RETRAN-

CHA POSITION

DANS LA SOCIÉTÉ

DENT D’ALPI-

NISTE

FEMELLE COLVERTDU

BASE DE TRAVAIL POUR L’ÉCOLIER

PELURE D’ORANGE

FERAI LE DÉPLA-

CEMENT

PRÉSENTÉ POUR ÊTRE VU IL TRANS-

PORTE BANLIEU- LES

SARDS

FAIRE EAU TOUTES DE

PARTS DUJARDIN,

ARTIST !THE TRÈS ROBUSTE

ROCHER POINTU DOMAINE

DU FAN- TASTIQUE

AVOIR UNE EXIS-

TENCE POISSON

PLAT

SONT DÉ- TENTEURS MÉLODIES

ASPECT DE LA COULEUR DU VISAGE FRAPPA

QUI ABUSE DE SON POUVOIR EMBRI- GADER

ENTRE LE NORD ET L’EST APPAREIL

À ÉCRAN

INSTRU- MENT EN FORME DE

LETTRE VOLATILE UN MOT

QUI EN ENTRAÎNE UN AUTRE COLLE

FIN D’IN- FINITIF PRIÈRE À LA VIERGE

BREF SIGNAL D’APPEL LOURDPAS

CHEF D’UNE SECTE BIJOUX À

PINCER

ADJECTIF POSSES-

SIF BOUGÉ IMMÉDIA-

TEMENT BON À JETER

AINSI SOIT-IL CARRÉ D’UNE GRILLE

DÉSERT DE SABLE À RÉGLER

9 5 4 3

6 3 9 2 1 6 7 1 2 9 5 6

2 4 9

6 3 8 1 4 2 1 4 9 3 5 3

2 6 7 4

SOLUTION DE LA GRILLE N°3940

HOROSCOPE

Bélier

du 21 mars au 20 avril Etre confronté à des choix

vous effraie. Vous avez besoin d’une personne rassurante qui vous aide à trancher.

Taureau

du 21 avril au 21 mai Vous n’aimez pas les cachotteries et demandez aux personnes qui vous entourent d’être sincères avec vous.

Gémeaux

du 22 mai au 21 juin Tout se passe à merveille, mais vous gardez une petite part d’anxiété que vous ne parvenez pas à dissiper.

Cancer

du 22 juin au 22 juillet Grande envie d’évasion ? Pourquoi pas ! Il suffit parfois d’aller voir un bon film sur l’étranger et les îles.

Lion

du 23 juillet au 23 août Essayez de ne pas piquer

une colère ni de vous mettre sous pression.

Choisissez plutôt la vie en rose.

Vierge

du 24 août au 23 septembre L’activité ne vous fait pas peur.

Vous vous sentez bien et prêt à tout affronter. Foncez tête baissée.

Balance

du 24 sept. au 23 octobre D’humeur pessimiste

et découragée ? En connaissez-vous la cause ? Réfléchissez et chassez-la.

Scorpion

du 24 oct. au 22 nov.

Ne soyez pas excessif.

Baissez d’un ton. Vous n’êtes pas unique.

Vous n’avez pas toutes les connaissances.

Sagittaire

du 23 nov. au 21 déc.

Le moral est bon. Le reste suivra.

Profitez-en pour mettre de l’ordre dans vos placards. Et dans votre vie.

Capricorne

du 22 déc. au 20 janv.

Vous êtes distrait, rêveur, absent.

En un mot, vous êtes insaisissable.

Mais alors, quelle séduction !

Verseau

du 21 janvier au 18 février Il serait nécessaire que

vous retrouviez un peu votre souffle.

Vous n’êtes pas dans votre assiette, on dirait.

Poissons

du 19 février au 20 mars Vous avez ressenti le déclic.

Vous foncez tête baissée dans vos projets.

Rien ne vous arrêtera, ni personne.

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Edité par 20 Minutes France, SAS au capital de 5 776 544 €, RCS Paris 438 049 843 Actionnaires : Sofiouest, Rossel France Investissement Président, directeur de la publication : Olivier Bonsart Directeur de la rédaction : Acacio Pereira Impression : L’Imprimerie, Midi Print, Rotogaronne, Rossel Printing Company, Imprimeries IPS, RPI, CILA Imprimé sur du papier produit en France, Belgique et Espagne, à partir de 60% à 100% de fibres recyclées.

442 kg de CO² émis par tonne de papier distribué.

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Nos ISSN : 2109-134X, 1777-8301, 2269-1618, 2269-1677, 2269-1758, 2269-1790, 2269-1812, 2269-1820, 2269-3211, 2269-3238, 2269-3343

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