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Devoir Maison n

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ECE - Année 2016-2017 Lycée français de Vienne Mathématiques - F. Gaunard http://frederic.gaunard.com

Devoir Maison n

9

Solution

Exercice 1. On considère les matrices

A=

−2 −1 2

−15 −6 11

−14 −6 11

, et T =

1 1 2 0 1 3 0 0 1

.

(1) Soit N =T −I. On voit que N2 =

0 0 3 0 0 0 0 0 0

 et N3 = 0.

En particulier, Nk = 0, pour tout k ≥ 3. Comme I et N commutent, on peut utiliser la formule du binôme:

Tn = (N+I)n

=

n

X

k=0

n k

NkIn−k

= I+nN +n(n−1) 2 N2

= I+n(T −I) + n(n−1)

2 (T2−2T +I)

=

1−n+n(n−1) 2

I+ (2n−n2)T +n(n−1) 2 T2

= (n−2)(n−1)

2 I+n(n−2)T +n(n−1) 2 T2. (2) On résout l’équation qui découpe de AP =P T:

AP =P T ⇐⇒

−2 −1 2

−15 −6 11

−14 −6 11

1 0 0 1 3 0 x y z

=

1 0 0 1 3 0 x y z

1 1 2 0 1 3 0 0 1

Par identification des coefficients, on trouve donc

x = 2 y = 2 z = 1

(2)

2 Solution donc

P =

1 0 0 1 3 0 1 2 1

En particulier, la méthode du Pivot de Gauss permet de voir queP est inversible et que

P−1 = 1 3

3 0 0

−1 1 0

−4 −2 3

.

(3) P est inversible et AP =P T donc

A=P T P1 =P(I+N)P1 =P IP1+P NP1=I+P NP1 ou encore A−I =P NP−1. Comme A etI commutent

(A−I)2 =A2−2A−I = P NP−12

=P N2P−1, ce qu’on voulait.

(4) On sait que A=P T P−1 donc An = P TnP−1

= P

(n−2)(n−1)

2 I+n(n−2)T +n(n−1) 2 T2

P−1 (d’après la Question 1)

= (n−2)(n−1)

2 I+n(n−2)P T P1+n(n−1)

2 P T2P1

= (n−2)(n−1)

2 I+n(n−2)A+n(n−1) 2 A2.

Exercice 2. Il s’agit donc de trouver les valeurs des paramètres pour que

x−→lim

x>0

0f(x) = lim

x−→

x<0

0=ℓ∈R. Naturellement b 6= 0, sinon l’expression n’a pas de sens. Or,

x−→lim

x>0

0f(x) =

∞, si 1−a6= 0

2/b, si a= 1 (ce qu’on obtient grâce à la quantité conjuguée) et

x−→lim

x<0

0f(x) =

∞, si −bln(1 +c)6= 0⇔c6= 0 b, si c= 0

car lim

u→0+

ln(1 +u) u = 1

Ainsi, f sera prolongeable par continuité en 0 si a= 1, c= 0 et si 2/b =b ou encore b2 = 2, c’est à dire si b = ±√

2. En dehors de 0, la fonction f de départ était continue sur chacun des deux intervalles comme quotient de fonctions usuelles continues dont le dénominateur ne s’annule pas.

Exercice 3. On considère la fonction f définie sur R par f(x) =

1, si x∈Q 0, sinon (1) On sait que√

2 est irrationnel (c’est une des preuves du Chapitre 1), et un rapide raison- nement par l’absurde implique que tous les termes de la suite(an)sont encore irrationnels (sinon √

2/n = p/q ou encore √

2 = np/q et √

2 est rationnel). Ainsi, pour tout n ∈ N, f(an) = 0. Or, il est clair quean−→0,n →+∞. Si f était continue en 0, on aurait donc

0 = lim

n→∞f(an) =f

n→+∞lim an

=f(0) = 1,

ce qui est, bien évidemment, absurde. Ainsi,f n’est pas continue en0.

(3)

Devoir Maison n9: 3 (2) Six∈Q, il suffit de prendre une suite de nombre irrationnels qui tend versxet d’appliquer

le raisonnement précédent. On peut par exemple considérer la suite bn=x+

√2 n . (3) Soit x∈R\Q.

(a) Par définition de la partie entière, ⌊nx⌋ ∈Z, donc clairement,xn ∈Q. L’encadrement classique et le théorème des gendarmes permettent de voir que xn −→x,n →+∞:

nx−1<⌊nx⌋ ≤nx=⇒x− 1

n < xn ≤x.

(b) Pour tout n ∈ N, xn ∈ Q, donc f(xn) = 1 Or, f(x) = 0. Un raisonnement par l’absurde, analogue à celui fait ci-dessus, empêche donc f d’être continue enx.

(Remarque: on a donc montré que la fonction f n’est continue en aucun point deR.)

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