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F. Laroche - 2008

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Texte intégral

(1)

F. Laroche - 2008

(2)

On peut découper l’aire sous la courbe, ici y=f(x)=x², en n rectangles de largeur 1/n, de hauteur f(k/n)=(k/n)².

La somme de ces n rectangles est :

  

2 3

2

3 3 3

1 1

1 2 1

1 1 1 2 ...

6 6

n n

k k

n n n

k k n

n n n n n

   

 

 

 

Qui tend lorsque n tend vers l’infini vers 1

3

Cette méthode est difficile à utiliser quand la fonction devient trop compliquée mais est (très) pratique à utiliser avec un ordinateur.

(3)

Prenons deux points M(x) et M(x+h) sur (C) ; A(x) et A(x+h) sont les aires comprises entre (C), l’axe (Ox), la droite x=a (ici x=0) et les droites verticales passant par M(x) et M(x+h).

La différence entre ces deux aires est A(x+h) – A(x) qui représente l’aire du trapèze curviligne entre M(x) et M(x+h).

On encadre cette aire par celles des deux rectangles AS et AI de largeur h et de hauteurs respec-

tives f(x) et f(x+h) : h f x. ( ) A x h A x(  ) ( ) h f x h. (  )

(4)

Divisons ces inégalités par h (on suppose ici que h>0) et passons à la limite quand h tend vers 0 :

( ) ( )

( ) A x h A x ( )

f x f x h

h

    

0 0

( ) ( )

( ) lim '( ) lim ( ) ( )

h h

A x h A x

f x A x f x h f x

h

      

La fonction A est donc une primitive de f

   

'

A xf x

. ( ) ( ) ( ) . ( )

h f xA x h A x   h f x h

(5)

Attention au sens de variation de f quand même…

En général on a donc F une primitive de f, alors A(x)= F(x)+K.

Comme A(a)=0, K= – F(a), d’où

A(x)=F(x) – F(a) et l’aire cherchée est

A(b) = F(b) – F(a).

On note

On lit « intégrale de f entre a et b »

 

b ( )

A b

a f x dx

 

( ) ( ) ( ) ( )

b b

f x dxF x aF b F a

 

 

     

   

2 3

1 1

2

0 0

1 1

2 3

0 0

Un exemple

1 3

1 1 0 1

3 1

1 1

3 3

f x x

F x x

A F F

A f t dt t dt

t dt t

 

(6)

Choisir une belle fonction f bien mûre.

Mettre dans le saladier une primitive F quelconque de f.

Calculer F(b)−F(a) et saupoudrer d’épices.

Multiplier éventuellement par l’unité d’aire pour faire bon poids.

Secouer violemment et servir froid.

Pour l’aire entre deux courbes, enlever celle de dessous, puis suivre les

instructions précédentes.

Si la courbe est sous l’axe ou coupe l’axe, se débrouiller…

i j

(7)

Evident :

Moins évident :

Encore moins évident :

     

,

   

b b b b b

a f g t dt a f t dt a g t dt a kf t dt k a f t dt

    

   

si et b b

a a

a t b  f  g

f t dt

g t dt

 

1

 

si b

m f t M m a f t dt M

  b a

1 b  

a f t dt b a

Le nombre est la valeur moyenne de f sur [a, b].

(8)

La formule ne marche pas lorsque n=−1.

La fonction 1/x est continue sur , elle a donc une primitive.

On définit une nouvelle fonction comme la primitive de 1/x qui s’annule pour x=1.

On a même le tableau de variations de cette fonction :

1 1

' n 1 n

u u u

n

0 ;

x 0 1 e

f’(x) +



f(x)





0

1

(9)

La fonction définie par est donc appelée logarithme néperien.

Evidemment et grâce au théorème sur la dérivée des fonctions composées, on a .

  1

ln x x1dt

t

lnu' uu'

  1

ln x '

  x

La tangente au point L a pour équation

La distance BC vaut donc

Cette propriété suffit à caractériser ln.

 

1 ln 1 1 ln

y x a a x a

a a

 

 

ln 1 ln 1

C B

y y a   a

(10)

Si on dérive uv et que l’on divise par uv, on a

Intégrons cette relation (en pensant à la constante d’intégration K) :

Prenons par exemple u=v=1, on a alors 0=0+0+K donc K=0 et la relation qui a fait le succès des logarithmes dès leur plus tendre enfance :

Prenons pour v l’inverse de u :

Par récurrence on a pour n entier :

Puis en posant , on obtient

 uv ' u v uv' ' u v uv' ' u v' '

uv uv uv uv u v

 

 

ln uv lnulnv

 uv ' u' v' K ln uv lnu lnv K

uv u v  

  

1 ln ln1 ln 1 ln1 0 ln1 ln

v u u u

u u u u

     

 

ln un n uln

n 1n

u   U u U

1 1

ln ln ln ln

p

n q p

u u u u

n q

 

(11)

La relation est donc valable pour x rationnel (quotient de deux entiers relatifs).

En fait si on prend un réel x, on pourra toujours trouver deux rationnels m et M tels que où m et M sont aussi proches de x qu’on le souhaite : par exemple

On peut alors définir un nombre y tel que avec et puisque ln est continue monotone croissante.

On peut s’en sortir plus simplement en considérant que ln est continue

monotone strictement croissante, qu’elle est « bijective » et donc qu’il existe pour tout x > 0 un unique y tel que y=lnx ; réciproquement il existe un seul x > 0 pour tout y réel tel que , fonction réciproque de ln.

Comme on a , on doit avoir , ce qui donne

soit ainsi que

lne1

 

ln ux x uln

m x M 

3,14  3,15 ; 3,141  3,142 ; 3,1416  3,1417

y u x um ux uM

     

ln um ln ux ln uM

 

ln 1

x y

 

ln 1 1 e

y ln

x e x y elna  a ex aln ax

ln ln y ln y y e e x

(12)

Les courbes de la fonction ln et de sa réciproque exp sont symétriques par rapport à la droite y=x.

En utilisant la dérivée de la réciproque, on a

Avec la dérivée des fonctions composées :

Les tableaux de variation sont réciproques : x devient y et y devient x.

 

eu 'u e' u

 

f1 ' f f' 11

 

ex ' ln'

 

1ex 1/1ex ex

x 0 1 e

1/x +



ln(x)





0

1

x 0 1

exp(x) +



exp(x)



0

1

e



(13)

ln exp on pose u=ex, v=ey

on pose u=ex, v=ey on pose u=ex

on pose x=eX, quand xtend vers , Xaussi.

on pose Y=−X, quand Xtend vers , Ytend vers . ln est dérivable en 1, avec

la définition on a : exp dérivable en 0, avec

la définition on a :

lnxdx x x x ln

 

ln uv lnulnv ln

 

e ex y lnex lney   x y e ex y ex y

ln u v/ lnulnv ln

ex /ey

lnex lney   x y e ex y ex y

lim ln 0

x

x

x

 lim lnXX 0 lim X 0 lim X

x x x

e X e

e e X

    



  lim X lim Y lim Y 0

X Y Y

e e Ye

X Y

        

 

ln un n uln ln   ex n n eln x nx  ex n enx

 

0

ln 1 1

lim ln' 1 1

1

x

x x

  0

0

lim x 1 1

x

e e

x

  

ax b 1 ax b

e dx e

a

(14)

On cherche les fonctions f telles que avec

Comme , on a

Conclusion : les solutions sont les fonctions

Si on a : essayons de résoudre avec une fonction du type ; on remplace dans l’équation, ce qui donne

Il reste juste à trouver g puis f :

Conclusion : les solutions sont les fonctions

   

'

f x af x f x 0 y0

        

' ln ax K K ax K ax ax

f x a f x ax K f x e e e f x e e Ce

f x

     

 0 0

f x y y0 Ceax0  C y e0 ax0 f x y e0 ax0eax y e0 a x x 0

   

'

f x af x b

    ax

f x g x e

g x e  ax

'ag x e  ax  b g x e'  ax g x ae  ax ag x e  ax  b g x e'  ax  b g x' beax

  1 ax     ax ax b

g x b e C f x g x e Ce

a a

 

 

ax

f x Ce

 

ax b

f x Ce

a

(15)

Dans de nombreux cas on ne sait pas résoudre les équations différentielles, ou alors c’est trop compliqué, ou encore ça ne sert à rien…

L’idée développée dès les débuts du calcul différentiel fut de remplacer la définition de la dérivée comme limite par une définition approchée . Plutôt que de prendre

on prend avec h petit.

On a alors deux suites : une pour les abscisses et une pour les ordonnées :

En traçant la suite de points on a une assez bonne représentation des courbes intégrales (solutions).

     00   0

0 0 0 0

' lim lim

x x h

f x f x f x h f x

f x x x h

  0 0   00   0  0

' f x h f x '

f x f x h f x hf x

h

1

n n

x x h

       

1 ' '

n n n n n n

y f x h f x hf x  y hf x

x yn ; n

(16)

F. Laroche – 2008

http://laroche.lycee.free.fr

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